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Contre toute attente

Chapitre 2

Premiers pas

Avec plusieurs hommes
Annick avait grandit à l’ombre d’un père très croyant et pour qui le monde moderne n’est que danger, vice et dépravation. Il avait donc gardé ses enfants près de lui et à l’écart de tout, dans leur maison perdue en pleine campagne où il n’y a ni télévision, ni ordinateur. Les enfants avaient suivi toute leur scolarité à la maison, par correspondance, sous la surveillance attentive de leur mère. Leurs contacts avec le monde extérieur étaient limités au minimum : la messe du dimanche ; les visites de l’inspecteur d’académie, une fois par an ; les visites du médecin, selon les besoins ; et chaque enfant avait un correspondant épistolaire soigneusement choisi par ses parents.

Dans la maison, les règles étaient très strictes, et les enfants apprenaient très jeunes à s’y soumettre pour le bien de tous. Cependant, à l’intérieur du cadre défini par les règles, l’amour et la bienveillance des parents permettaient une bonne ambiance et Annick avait eu une enfance heureuse. Parmi ces règles, il y avait la pudeur la plus absolue et la retenue dans les relations. Même son corps à elle, Annick ne l’avait jamais vu en entier, car le seul miroir de la maison, installé dans l’entrée, était juste assez grand pour lui permettre de se coiffer. Et si elle savait qu’il faut la rencontre d’un homme et d’une femme pour faire un bébé, elle ignorait tout des détails.
Sa correspondante s’appelait Clara ; elle était Italienne, et c’était une petite-cousine éloignée de sa mère. Clara l’avait invitée à passer une semaine chez elle pendant les vacances, mais le père d’Annick avait mis son veto quand elle lui avait demandé la permission d’y aller : il était inconcevable pour lui que sa fille voyage seule jusqu’en Italie. Alors pour la première fois de sa vie, Annick d’habitude si obéissante et si soumise, avait désobéi à un ordre paternel. Elle voulait vraiment voir le monde. Et puis zut ! Elle avait maintenant 18 ans : elle était majeure, quand même ! Elle était arrivée à convaincre sa mère, et c’est donc avec sa complicité qu’elle avait pu quitter le domicile familial, se rendre à la gare et payer son billet de train.
***

Le rêve d’Annick est tout à fait insensé. Peut-être à cause du vin qu’elle a bu, elle qui n’a jamais touché à une goutte d’alcool de sa vie ?
Elle flotte sur le dos, et son corps bouge de lui-même comme animé de sa propre vie. Des mains la caressent parfois doucement, parfois plus fermement, lui créant des sensations totalement folles, des décharges de délices qui lui remontent le long de la colonne vertébrale pour éclater dans sa tête comme un feu d’artifice. Une sorte de boule de chaleur prend de plus en plus d’ampleur dans son bas-ventre ; elle transpire entre les jambes et elle sent que ça lui coule sur les fesses. Puis une bouche sort du néant et se pose sur son téton, le lèche, le suce, lui procurant là aussi un flot de sensations délicieuses et totalement inédites.
« Oh mon Dieu, comment tout cela est-il possible ? » se dit-elle. Annick n’avait connu que de rares caresses de son père – et seulement sur ses cheveux – quand il était content d’elle. Il y avait aussi le tendre baiser quotidien de sa mère sur son front avant le coucher. Et là, elle découvre son corps dans un déferlement de sensations telles qu’elle se sent submergée et emportée. Elle a l’impression que ses seins gonflent de plaisir ; chaque contact avec ses tétons tendus et durcis les fait devenir plus gros, énormes, si sensibles que c’est presque douloureux par moments. Elle découvre son entrejambe, cette partie du corps tellement taboue dans sa famille qu’on ne la nomme jamais et dont il faut avoir honte quand, une fois par mois, elle saigne. Il y a aussi ce point tellement sensible que le moindre effleurement, la moindre caresse lui provoquent des décharges explosives qui envahissent tout son corps. Puis il y a la fente, juste en dessous, qu’elle sent s’ouvrir comme une corolle de fleur et devenir de plus en plus mouillée à chaque passage des doigts.
Le plus étrange, c’est que ni les mains, ni la bouche ne sont rattachées à de vraies personnes : elles sont là, comme ça, flottant dans le néant, animées de leur vie propre. À ce moment-là, Annick réalise qu’elle est totalement nue, exposée, impudique. Une vague de honte la submerge presque douloureusement avant de se dissoudre dans la jouissance provoquée par les différentes caresses. Elle se rassure en se disant que ce n’est de toute façon qu’un rêve.
***

Alors que Nicolas s’occupe toujours d’exciter les seins d’Annick avec ardeur, de sa main libre il a libéré sa queue du pantalon et du caleçon qui la pressaient à lui faire mal. Elle pointe maintenant nue, fièrement, droite, assez fine et plutôt longue. Et Nicolas commence un mouvement de va-et-vient le long de son membre, de manière assez rapide, à la mesure de son excitation.
— On se calme, garçon ! C’est pas encore le moment, intervient Marc d’un ton autoritaire.

Marc, de son côté, continue à stimuler le clitoris complètement dressé et débarrassé de son capuchon. Son autre main caresse de manière de plus en plus appuyée l’entrée du jeune vagin qui dégouline maintenant abondamment sur les fesses. Après un dernier aller-retour à l’intérieur de la fente, Marc fait pénétrer doucement un doigt dans le passage intime vraiment très serré d’Annick, lui arrachant un gémissement plus fort que les autres. Arrivé au fond, il sent le col de son utérus avec lequel il joue un peu.
— Je pense que la petite est encore vierge, dit-il aux autres.
Il fait plusieurs va-et-vient lents et doux à l’intérieur du vagin, tournant pour l’ouvrir un peu plus et repliant son doigt par moments pour stimuler le point G ; la jeune fille ondule des hanches pour accompagner les mouvements du doigt. Puis il joint deux doigts, et d’une poussée unique, lente mais ferme, il les fait entrer tous les deux à fond. À ce moment-là, Annick se crispe ; Marc immobilise ses doigts pour qu’elle s’habitue, se concentre sur son clitoris qu’il stimule jusqu’à ce qu’elle se détende à nouveau et se remette à gémir. Il recommence alors à bouger les doigts, d’abord lentement, puis un peu plus vite et plus fermement, toujours en excitant son petit bouton tout dressé.
Après un moment, il devient évident que l’orgasme d’Annick n’est plus très loin. Laurent dit alors à Nicolas « Bouge ! Je vais prendre ta place. » Il s’installe à côté d’elle, regardant intensément son visage un peu rouge, crispé par le plaisir, les yeux toujours fermés. Sa bouche s’est ouverte et maintenant elle gémit sans retenue. La main de Laurent quitte les seins qu’il s’était mis à caresser pour passer doucement sur la lèvre inférieure de la jeune fille dans un geste à la fois tendre et sensuel qui a pour effet de lui faire ouvrir la bouche encore plus.
— Vas-y, ma douce, laisse-toi aller… lui dit-il tendrement presque à voix basse.
Le corps d’Annick s’arque soudain lorsque l’orgasme éclate. Un grand cri lui échappe, vite étouffé par la bouche de Laurent qui s’est posée sur la sienne comme pour capter son plaisir à elle… mais aussi pour éviter de rameuter tout le wagon. La cuisse libre d’Annick se redresse et se resserre sur les mains de Marc qui s’immobilisent. Les deux doigts de sa main droite sont enfoncés à fond dans le vagin ; il sent clairement autour de ses doigts la saccade de contractions provoquée par l’orgasme, ce qui l’excite tellement que sa queue réagit enfin et crée un relief à l’avant de son pantalon.
Après un très long moment de jouissance intense, le plaisir et la tension refluent doucement, laissant la jeune fille pantelante. Laurent se redresse, contemple le visage maintenant détendu d’Annick qui ouvre soudain les yeux.
***

En ouvrant les yeux, Annick plonge directement dans le regard sombre de Laurent penché sur elle. Elle est complètement désorientée après le déferlement et l’explosion de plaisir qui a mis le feu à son corps pratiquement de la tête aux pieds ; elle ne sait plus si elle rêve ou si tout cela est réel.
Il lui parle doucement, lui caressant les cheveux et le visage. Elle n’écoute pas vraiment ce qu’il lui dit, notant seulement la douceur chaude de sa voix, s’accrochant à son regard et à sa présence comme à une bouée lui évitant de sombrer dans toute cette confusion. Elle a l’impression qu’ils sont seuls et que rien d’autre n’existe. Elle ne se rend pas réellement compte que les autres mains ont repris vie et ont recommencé à lui caresser le ventre, les flancs et l’intérieur des cuisses, rallumant la douce sensation de chaleur au creux de son intimité.
Elle a à peine conscience qu’on défait complètement sa jupe, qu’on lui attrape les hanches et qu’on la fait doucement glisser sur le côté, amenant ses fesses hors de la banquette et dégageant sa jupe dans un même mouvement. Ses cuisses sont rouvertes avec douceur et fermeté et une bouche se pose sur sa zone la plus sensible pour la lécher et la sucer, créant une décharge qui, de nouveau, remonte le long de sa colonne vertébrale, explose dans sa tête, lui faisant pousser un petit cri de plaisir.
Elle prend alors conscience qu’elle et Laurent ne sont pas seuls. Malgré le tumulte créé dans sa tête par le plaisir, elle se souvient qu’ils sont avec Marc et Nicolas, deux collègues de Laurent, dans un compartiment-couchette d’un train à destination de l’Italie. La confusion le dispute alors au plaisir ; Annick se crispe et lance un regard apeuré à Laurent.
— Ne t’inquiète pas, tout va bien. Tu es juste en train de t’ouvrir à l’amour et d’en découvrir les premiers délices, dit-il doucement en lui caressant les cheveux.
Il s’écarte un peu, la redresse, se place dans son dos et l’attire à lui pour qu’elle s’appuie sur son torse. D’une main, il recommence à lui caresser doucement les seins ; de l’autre il lui caresse le visage, le front, les cheveux.
— Regarde ; détends-toi et laisse-toi envahir à nouveau par le plaisir… lui murmure-t-il.
Laurent continue de lui parler doucement ; alors Annick se laisser aller, se détend et observe la scène qui s’offre à elle. Elle est nue des seins aux pieds. Ses jambes sont largement ouvertes. L’une est repliée au-dessus des genoux de Marc qui la tient avec son bras, une main lui caressant l’intérieur de la cuisse tandis que de l’autre il lui caresse le ventre et les hanches. Nicolas a la tête sur son entrejambe, et c’est lui qui la lèche et la suce en lui procurant des sensations des plus folles, tellement intenses.
Alors le sentiment de honte refait surface parce qu’elle se voit là, nue, offerte de manière totalement impudique aux mains et aux regards de ces trois hommes, mais elle le chasse de son esprit, décidant qu’elle y réfléchira plus tard. « Tout cela est tellement bon que ça ne peut pas être mal… » pense-t-elle. Alors elle pose ses mains sur la tête de Nicolas comme pour l’empêcher de s’arrêter, et se laisse à nouveau envahir par toutes ces sensations délicieuses qui la rendent totalement folle.
***

Marc observe Annick : il a vu passer une ombre sur son visage avant qu’elle ne se laisse, à nouveau, emporter par un plaisir évident. Elle ondule et gémit maintenant franchement. Après un certain temps, il décide que c’est le bon moment pour faire évoluer la situation.
— Allez, Nicolas, tu seras le premier. Redresse-toi, dit-il.
Nicolas se redresse et Marc lui attrape fermement la queue, lui faisant ainsi comprendre que c’est lui qui est à la manœuvre. De sa main libre, Marc remonte le genou d’Annick le plus haut et écarté possible, sans forcer, pour qu’elle soit ouverte au maximum, et il pose sa main caressante sur son ventre. Puis il approche le gland de Nicolas de la vulve d’Annick et le fait glisser le long de la fente en va-et-vient caressants à l’intérieur des petites lèvres ; Annick mouille tellement que Marc n’a aucune difficulté pour lubrifier entièrement le membre qui va la déflorer. Puis il positionne le membre de Nicolas à l’entrée du vagin.
— Vas-y, garçon. Avec douceur ! ordonne-t-il à Nicolas en le lâchant.
Alors que le membre palpitant entre lentement, forçant les parois du vagin à s’écarter pour le laisser passer, Annick gémit, se crispe un peu et relève les bras pour s’agripper aux épaules de Laurent. Arrivé au fond sans être totalement entré, Nicolas s’immobilise pour qu’elle s’habitue, puis il se retire doucement avant de replonger légèrement plus vite. Marc s’est remis à lui stimuler délicatement le clitoris et Laurent l’encourage et la rassure d’une voix chaude en lui caressant les seins de manière plus intense et plus appuyée. Annick a refermé les yeux à moitié, le regard fixé sur Nicolas, soupirant à chaque plongée.
— Tu aimes ? lui demande Laurent.— Oooooh ouiiiiiiii. Mais ça fait un peu mal quand il tape dans le fond, répond-elle dans un souffle.
Maintenant, les allers-retours de Nicolas se succèdent. À chaque fois qu’il tape contre la matrice, au fond, le visage d’Annick se crispe un peu de douleur, mais petit à petit il entre de plus en plus. La jeune fille se laisse emporter par le plaisir manifeste qu’elle ressent ; son bassin accompagne naturellement le va-et-vient de la pénétration et elle se met à gémir de plus en plus fort. Les mouvements de Nicolas augmentent de fréquence, de moins en moins contrôlés, et il entre maintenant complètement à fond à chaque fois.
— Je ne tiens plus ! Je vais jouir… lâche tout à coup Nicolas dans un souffle.
Il plonge alors sauvagement et jouit dans un râle, éjaculant plusieurs fois au fond du vagin juste défloré, puis il s’écroule en avant, le souffle court, sa tête se posant sur les seins de la jeune fille. Marc se sent agacé : emporté par la scène qui se déroule sous ses yeux, il n’a pas fait attention aux signes indiquant que Nicolas était en train de venir. Et tout est allé trop vite. Il aurait voulu que les deux jeunes aient leur orgasme en même temps ou presque, mais il fallait plus de temps à Annick.
***

Annick caresse la tête de Nicolas posée sur ses seins ; elle sent son corps se calmer, et les vagues de plaisir, qui à un moment ont été si fortes et envahissantes, refluent en lui laissant l’esprit plus clair, même si elle se sent toujours un peu dans le coton.
Quand Nicolas s’est redressé, elle a remarqué ce membre au bas de son ventre ; c’est la première fois qu’elle en voit un. Il lui a fait penser à une grosse saucisse, mais en plus raide et avec une sorte de tête luisante et très rouge sur le dessus. Quand Marc lui a caressé l’entrejambe avec cette « tête », elle a senti sa chaleur et a vraiment aimé la sensation. Puis elle a senti une pression, suivie directement par une légère douleur quand le membre a commencé à entrer en elle, mais les décharges de plaisir irradiant de sa zone la plus sensible délicieusement caressée par Marc et celles provenant de ses seins toujours excités par Laurent ont eu vite fait de balayer la douleur. Quand il a tapé au fond d’elle, ça lui a fait franchement mal ; elle s’est crispée – de l’intérieur aussi – contre le membre qui la pénétrait. Naturellement, son bassin s’est mis à onduler et elle a trouvé comment ne pas avoir mal. De se sentir ainsi ouverte et envahie à chaque plongée, puis relâchée lorsqu’il se retirait était vraiment délicieux. Alors il n’y a plus eu que du plaisir et elle s’est laissé doucement emporter, bercée et rassurée par la voix de Laurent.
Elle fixe maintenant Nicolas qui va et vient en elle. Il a fermé les yeux, et sa respiration est de plus en plus saccadée. Au fur et à mesure des allers-retours, elle sent ses mains se crisper sur elle et voit son visage devenir de plus en plus rouge. De voir la tension monter ainsi en lui génère en elle une excitation supplémentaire. Elle sent qu’elle va bientôt chavirer à nouveau, mais avant que ça n’arrive, dans un râle Nicolas a une poussée beaucoup plus sauvage que les autres qui lui fait très mal ; elle se contracte de toutes ses forces autour du membre avant de le sentir palpiter en elle, et il lui semble que quelque chose de chaud gicle au fond d’elle et la remplit. Puis Nicolas s’écroule sur elle, à bout de souffle.
Le membre de Nicolas toujours fiché au fond d’elle, Annick se sent bien. Il y a bien la frustration d’avoir manqué de peu la même explosion de plaisir que dans son rêve, et aussi le sentiment de vide qu’elle ressent lorsque finalement Nicolas se retire après un certain temps. Mais malgré tout, elle se sent euphorique.
Il faut dire que les seuls plaisirs physiques qu’Annick a connus jusque-là consistaient en la dégustation de la merveilleuse tarte que sa mère cuisinait avec les pommes du jardin, et en la douce caresse de ses mains sur son visage lorsqu’elle lui faisait son "bisou-bonne-nuit" le soir, juste avant d’aller se coucher. Mais ce qu’elle vient de vivre est sans commune mesure : c’est cent fois… non, mille fois plus intense, plus vivant, plus énorme, pluuuus… les mots lui manquent. Elle vient de prendre conscience que son corps tout entier peut être source de volupté, d’un plaisir envahissant, total et même impérieux qui est susceptible de la posséder de manière absolue, charnellement et mentalement, au-delà de la douleur, au-delà de la honte et de la gêne pour la laisser, finalement, totalement euphorique, détendue… heureuse, même.
Laurent a entremêlé ses doigts avec ceux d’Annick et a replié ses bras sur elle de manière protectrice. Il lui mordille l’oreille et l’embrasse dans le cou. En même temps, il a légèrement changé de position et Annick sent son membre dur presser et bouger sur un rythme lent contre son dos.
— Mon Dieu, Annick, tu es si belle et tellement excitante… lui dit Laurent avec de la tension dans la voix. Marc, tu veux bien déplier le lit du bas en face s’il te plaît, ajoute-t-il à l’intention de son collègue.
Marc repousse alors les jambes d’Annick qui les replie sur le côté, serrées l’une contre l’autre par réflexe pour fermer son intimité et empêcher la fuite des fluides qui commençaient à s’écouler hors d’elle. Marc se lève pour déplier et installer le lit-couchette comme le lui a demandé Laurent.
— Ne t’inquiète pas, ma belle, on ne va pas s’arrêter là, dit Laurent d’une voix pleine de promesses.

(À suivre)
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