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Convalescence

Chapitre 1

préambule et 1er jour

Gay
Un mauvais accident de voiture. Un sale jour de septembre, à l’aube, j’étais en voiture arrêté à un feu. Je n’ai rien pu faire quand j’ai subitement aperçu dans le rétroviseur la masse d’un camion qui m’a percuté par l’arrière à pleine vitesse. L’enquête dira plus tard que le chauffeur, aveuglé par le soleil levant, n’avait pas vu ma voiture blanche. Quand j’ai regardé les photos de ce qu’il en restait, j’ai pris conscience de ma chance. Cage thoracique enfoncée, cinq côtes cassées, des lésions sur tout le corps. Je suis resté trois mois à l’hôpital. Heureusement, à 35 ans on récupère à peu près bien. Surtout quand on est sportif. Pour autant j’ai perdu dix kilos ; surtout de muscles. La difficulté est vite apparue le matin quand, perclus de courbatures, j’ai énormément de mal à sortir du lit. Il me faut de longues séances d’élongation pour m’échauffer le corps. Sans compter que j’ai le souffle court. Mes poumons compressés me le font longuement payer.A part cela je n’ai pas de séquelles. C’est pourquoi mon médecin, et aussi un ami proche, m’a conseillé de partir au grand air afin de prendre le temps de me remettre complètement et de faire des grandes balades. L’air pur et la marche à pied sont pour lui les meilleurs aides à la récupération. Si en plus, à côté, je refais progressivement de la musculation, je devrais en quelques mois retrouver ma forme d’avant. C’est comme cela que j’ai commencé à chercher un lieu en montagne ou je pourrais passer environ deux semaines. Un endroit de villégiature, même en fin novembre, ce n’est qu’une question de choix. Mais un endroit doté d’une salle de sport équipée de quelques appareils à charge et autres bancs de musculation, c’est une autre affaire ! Deux jours de recherches pour enfin trouver « l’hôtel des randonneurs » dans le Jura. Quarante chambres, une salle de sport équipée à minima, un sauna, un jacuzzi. Le tout au milieu d’une nature splendide loin des folies urbaines. Au téléphone pas de problème pour avoir une chambre, l’hôtel est pratiquement vide. En cette avant-saison d’hiver ils ne font pas restauration le midi, ce qui ne me gêne pas. Mais ils ne veulent pas ouvrir le spa comportant le jacuzzi et le sauna. Je négocie durement. J’accepte le tarif été s’ils l’ouvrent pour moi. C’est gagné, ils cèdent. Me voilà prêt à partir après avoir pris un billet de train puis loué une voiture. Pour ne rien gâcher, cadeau du ciel, la météo annonce qu’en passant les contreforts du Jura la neige se mettra à tomber dru. Vérification : la voiture est dotée de pneus neige. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens nerveux à l’idée de reprendre le volant… Le lendemain soir je suis gentiment accueilli par la patronne, une femme de 45 ans à la poitrine généreuse et au corps visiblement entretenu. Elle m’explique qu’il n’y a que trois autres chambres occupées par des couples de retraités qui randonnent toute la journée. Aussi, seul le rez-de-chaussée est accessible. Elle est seule avec son adjoint pour tenir l’hôtel d’ici au 20 décembre. C’est elle qui est aux fourneaux et son jeune adjoint qui s’occupe des chambres. Elle se moque légèrement de lui en affirmant, avec un clin d’œil, que pour pouvoir diriger des femmes de chambres, il faut savoir le faire soi-même. Mais elle reconnait qu’il est expert en la matière. En guise d’accueil elle m’offre un verre dans le salon. Devant un bon feu de cheminée je lui explique mon histoire et mon programme de récupération. Elle est particulièrement chaleureuse, compréhensive, et m’assure qu’elle se mettra en quatre pour moi. Nous sommes interrompus par son adjoint qui vient de rentrer et qu’elle me présente. Bruce me plait immédiatement. Il n’est spécialement beau mais bien fait, visiblement sportif, environ vingt-cinq ans, un sourire désarmant, de beaux cheveux très bruns. Elle nous laisse faire connaissance pour retourner vaquer à ses occupations.  Même s’il reste sur la réserve, le courant passe très vite entre nous. A lui aussi je raconte mon histoire. Lui aussi compatit et m’assure de tout le soutien et aide dont je pourrais avoir besoin. Mes affaires sont encore dans la voiture. Il attrape mes clés et, sans me demander mon avis, s’en va la décharger. Il met tout sur un chariot, me rejoint à l’entrée et me guide jusqu’à ma chambre. — On vous a préparé une chambre près du spa. Les autres clients sont à l’extrémité opposée. Vous serez tranquille comme cela.C’est une pièce de vingt-cinq mètres carrés environ, dotée d’un lit double et d’un grand bureau. J’ai une salle de bain aux normes handicapés, donc large ; surtout la douche dans laquelle on tiendrait à trois. Seul inconvénient, il n’y a pas de baignoire.— Ce n’est pas grave, vous pourrez aller tant que vous voudrez au jacuzzi. Le spa et la salle de sport vous sont réservés. Ce ne sont pas les couples de retraités qui sont intéressés pour y trainer ! Il me donne le code et me précise juste qu’il faudra que je le prévienne vingt minutes avant pour qu’il mette les équipements en route si je veux y aller en dehors du créneau 18h-19h30 où ça se déclenche automatiquement. Je lui demande de m’aider à déballer mes cartons. J’ai en effet emmené mon ordinateur et mon imprimante pour bosser un peu. J’ai quand même trois mois de retard à rattraper ! Il n’hésite pas à tout installer, filer souplement sous la table pour brancher les appareils. Quand je lui demande le code wifi, il me regarde, me sourit, et file hors de la chambre sans rien dire. Il revient quelques minutes plus tard avec un câble, enlève le cache d’une prise au mur et connecte le tout.— Ce sera plus rapide qu’en wifi. Je vous mets sur le réseau de l’hôtel. Ne faites pas n’importe quoi !Je lui promets d’être sage.— Allumez votre ordinateur pour que je saisisse le code. Me demande-t-il.J’allume la machine et je pique un fard : mon écran d’accueil est un patchwork de dessins d’anatomies masculines. Rien d’obscène, mais du mâle bien dénudé quand même.— Sympa ! dit-il très naturellement tout en saisissant le code.L’affaire faite il s’en va avec élégance et discrétion. Je me sens épuisé. Je suis toujours aussi essoufflé, ralenti physiquement. Je range mes affaires à la vitesse de l’escargot avant de filer me revigorer sous la douche. 
Le jet d’eau chaude sur ma peau me fait le plus grand bien. Surtout que je constate que ce jeune Bruce ne me laisse pas indifférent…Ragaillardi, je pars diner tranquillement. La patronne est en cuisine et Bruce est au service. Tout se passe avec un agréable mélange de simplicité et de raffinement. Le repas est recherché et léger. Les autres convives sont agréables et la soirée défile dans ambiance feutrée et chaleureuse. Pourtant, épuisé par la longue route, je ne m’éternise pas et pars vite me coucher d’un pas trainant. Bruce, une lueur inquiète dans les yeux, se propose de m’amener le petit déjeuner dans la chambre le lendemain matin. J’accepte et nous convenons de l’heure du réveil. J’espère pouvoir passer enfin une bonne et longue nuit de repos. 
1er jour.
Je suis réveillé par une main qui toque à la porte. Je n’ai pas le temps de dire un mot que la porte s’ouvre, révélant le jeune Bruce chargé d’un plateau. J’écarte un peu la couette et pose un pied à terre.— Met-le sur la table. Bonjour…Pendant qu’il s’exécute, je mets péniblement l’autre pied au sol.— Je peux ouvrir les rideaux ? Il fait un temps splendide ce matin.— Oui, oui, vas-y.Un geste ferme. La lumière chasse brusquement la pénombre de ma chambre. Je ferme instinctivement les yeux. Je prends le temps de m’habituer tout en tanguant sur mon séant. Quand je les rouvre, Bruce est à deux petits mètres devant moi.— Oups, désolé, je crois que j’ai été trop brutal en ouvrant les rideaux ! me dit-il avec un grand sourire.— Non, non, pas grave…  réponds-je, tout en réalisant que je suis nu, comme toujours quand je dors. Et en semi-érection, comme chaque matin, du moins quand je ne suis pas en érection complète... Et là, pire, je suis assis, jambes écartées, avec ma verge gonflée et mes bourses qui pendent entre mes cuisses, devant ce jeune homme, sympathique, certes, mais que je connais à peine. Impossible qu’il n’ait pas vu mon intimité. Ça n’a pourtant pas l’air de le gêner. A la réflexion, me faisant rapidement à l’idée, moi non plus. Toujours campé face à moi, très naturellement, il se propose de me montrer les départs d’itinéraires en raquettes si cela m’intéresse. Tout en le remerciant de sa proposition que j’accepte, je me rends compte que mon érection, loin de se calmer, repart de plus belle. Alors je me lève, non pour exhiber ma virilité, mais pour fuir dans la salle de bain. Sauf que, présumant de mes forces, ma tête tourne et je tangue un peu. Il me rattrape par le bras et, blême, me dit de faire attention et de prendre mon temps.— Ne t’inquiète pas, la douche va réchauffer mes muscles. Ça va aller. J’ai l’habitude de vivre au ralenti. Aide-moi à atteindre la salle de bain.Soutenu par Bruce, je vais sous la douche en me retenant à la barre. Il se recule jusqu’au pas de la porte.  Je fais couler l’eau chaude et profite allègrement de ce moment de bien-être qui détend mes muscles ankylosés. Quand je ferme le robinet, je constate qu’il est encore là, à me tendre une serviette.— Ça va mieux ? Vous pouvez vous déplacer ?— Oui, oui, ne t’inquiète pas. Quelques exercices d’élongation et tout sera en ordre. Je sors de la pièce d’eau. Il s’écarte. Je file vers l’armoire, attrape un slip blanc et l’enfile maladroitement. Je me sens quand même plus à l’aise, protégé par ces quelques centimètres carrés de tissu autour de ma taille ! Je commence alors quelques lentes élongations. Il me regarde faire un petit moment avant de quitter la chambre, non sans que je ne le remercie à nouveau pour son aide précieuse. J’avale tranquillement mon petit-déjeuner, je me rase, je m’habille chaudement puis je quitte la chambre. Je me sens curieusement d’une humeur sereine et joyeuse. Je retrouve Bruce dans le hall. Il est, lui aussi, en tenue de randonneur. Vu l’heure avancée de la matinée, il me propose de partir ensemble pour me montrer le départ des chemins, puis de s’arrêter à midi avaler une soupe dans une auberge qu’il connait bien, avant de me laisser randonner seul pendant l’après-midi. Il me tend des cartes et un topo-guide que nous prenons le temps d’étudier dans le salon. Il me fait enregistrer son numéro de portable et en fait de même du mien ; ainsi, en cas de problème, il pourra réagir très vite. Surtout que je n’hésite pas si j’ai un coup de fatigue ! Quand je comprends à peu près la topographie du coin, nous sortons et filons dans un débarras chauffé où sont rangés des tas d’équipements de plein air, pour l’été comme pour l’hiver. Nous prenons deux paires de raquettes, des chaussures de marche étanches à notre pointure et filons vers le fond du parc qui donne directement sur un large chemin. Le crissement des raquettes dans la neige, l’air totalement pur, le froid vif, les timides rayons du soleil hivernal… Tout est enchantement ! Il me conduit jusqu’au départ d’une randonnée de quinze kilomètres. Tout en marchant, nous faisons plus ample connaissance. Je lui raconte mon boulot et une partie de ma vie. Il m’explique qu’il a tenté des études de kiné mais n’a jamais réussi l’examen d’entrée. Il le regrette encore un peu car il se dit fasciné par la mécanique humaine et tout ce qu’elle peut produire. — C’est peut-être pour cela que je suis resté vous aider ce matin. C’est une vocation ratée ! Mais j’espère que ma présence ne vous a pas mis mal à l’aise ?— Non, pas du tout. J’ai plutôt une relation scandinave au corps. Et je suis un peu naturiste. L’été…  Non, ta présence ne m’a pas gênée du tout… Comme tu l’as constaté : érection du matin…— Serein ! Rassurez-vous, je n’ai pas regardé. — Bien sûr… dis-je d’un air pas dupe. Mais il y a quand même un truc qui me fâche…— Ah bon, quoi ?— Tu ne veux pas me tutoyer, non ! Ça serait plus simple !Il éclate de rire. Et m’explique que la patronne n’aime pas quand il tutoie quelqu’un qu’elle-même vouvoie.— Et bien dis-lui de me tutoyer !— C’est à vous de le lui dire. Remarque, elle a aussi le tutoiement facile. Et elle te trouve très sympa. Essaye de faire un truc avec elle, elle est assez disponible en cette saison, et vous vous tutoierez très vite. — Tu vois que tu arrives à me tutoyer quand tu veux ! D’accord, je ferai la causette à la patronne… Il me raconte ensuite qu’il a choisi des études hôtelières pour le côté mystérieux. Comme je m’en étonne, ne voyant pas bien ce qu’il y a de mystérieux dans un hôtel, il m’avoue qu’au début il ne pouvait s’empêcher, inconsciemment, d’essayer de deviner les histoires de couples ; qu’il règne dans une chambre d’hôtel une liberté et une fantaisie des corps qui le faisait fantasmer. Il reconnait que cela a un côté voyeur… J’éclate de rire devant tant de candeur. Et quand je lui demande comment il gère cela aujourd’hui, il me répond que, maintenant, il sait parfaitement qu’on s’envoie bien plus souvent et plus intensément en l’air dans une chambre d’hôtel que dans sa propre chambre à coucher. Amusé par cet aveu franchement candide, je ne peux que le traiter de pervers… Ce qui ne déclenche chez lui qu’un rictus amusé sur un visage de fausse componction.Nous continuons notre balade dans un environnement féérique, faisant la première trace, entourés de sapins ployant sous le poids de la neige. Magnifiques vallons, beautés des ruisseaux quasi-gelés, pureté du ciel bleu-azur. Un bonheur simple !Une heure plus tard il m’arrête pour une « pause technique ». C’est sans complexe qu’à côté de moi, légèrement tourné, il baisse sa braguette, en sort son engin et urine sur le bord du chemin. Pas de chance, sa doudoune me cache la vue de ses attributs ; mais le petit bout que j’entrevois me semble très sympathique. Je sais maintenant qu’il n’est pas circoncis… Ni une, ni deux, j’en fais de même. Je reste quelques longues secondes, la verge à l’air, car je n’ai pas vraiment une envie pressante. Mais ça finit par venir et au moins, en me décalottant complètement j’arrive à viser sur sa trace jaunâtre. Après le soulagement, je ne sais pas lequel de nous deux secoue le plus longuement son pénis pour faire tomber la dernière goutte !L’auberge où il m’amène est totalement rustique. Mais le patron fait une incroyable soupe, légumes et saucisse, nourrissante et savoureuse. Moi qui, jusqu’alors, n’étais pas soupe… Finalement nous nous séparons, lui pour aller bosser et moi pour continuer à me refaire une santé. Sublime nature assourdie sous son manteau blanc. Cette première randonnée me fait un bien fou au moral. Mais le physique n’est pas au rendez-vous et c’est épuisé qu’en fin de journée je rentre à l’hôtel.  Bruce est à l’accueil. Il m’aide à ranger l’équipement et me prépare un grand chocolat chaud. Les autres clients ne sont pas encore rentrés. Il me propose de filer directement au spa pour prendre ma douche avant de me réfugier dans le jacuzzi. J’obtempère sans difficulté. Je me laisse guider, il ouvre la porte du spa, nous entrons et je peux découvrir les lieux. La salle est assez grande et sobrement décorée. Un sauna, un jacuzzi, un lavabo, des WC et une grande douche double à l’italienne dans la première pièce. Une porte coulissante donne accès à une salle de sport composée d’un banc de musculation, d’un autre d’abdominaux, d’un appareil à charge, d’un vélo d’appartement et d’un tapis de course : tout ce qu’il me faut ! Je sens que je vais passer du temps dans cette pièce ! Je retourne dans le spa. Il me laisse. Je me déshabille et file sous la douche réconforter mon épiderme par les bienfaits des jets d’eau chaude. J’en sors pour aller directement dans le jacuzzi mais là, mauvaise surprise, l’eau est tiédasse. J’attrape une serviette, me sèche, la place sur mes épaules et appelle au téléphone mural. Je tombe directement sur Bruce à l’accueil et lui explique le souci.— J’arrive tout de suite, les plombs ont encore dû sauter.Il me rejoint et, ni une ni deux, file au tableau électrique situé dans la salle de sport. Je lui emboite le pas dans toute ma nudité. Effectivement le disjoncteur est déclenché. Il remet tout en place et s’excuse, expliquant que ça arrive de temps en temps. — Il faut un bon vingt minutes pour que le jacuzzi arrive à température. Tu n’as qu’à faire un sauna en attendant. Je hoche la tête et j’obtempère en me dirigeant vers le sauna. — Tiens, prend plutôt une petite serviette bleue pour l’intérieur et laisse la grande blanche dehors. me dit-il en me tendant le second linge.Je m’exécute et pénètre dans la pièce surchauffée. Je constate que le seau est vide. Je le prends et ressors.— Oups ! J’ai oublié de le remplir. Excuse-moi. Dit-il en me le prenant des mains.Je le regarde le remplir à la douche, le récupère et retourne m’enfermer dans mon sauna alors qu’il repart. Après deux fois dix minutes entrecoupées d’une douche presque froide, je file dans le jacuzzi enfin chaud. Je m’enfonce dans l’eau et me détends en fermant les yeux. Au point de m’endormir dans un état d’abandon et de plénitude liquide.Plus tard je me réveille en sursaut et aperçois Bruce en face de moi qui se marre.— La sieste a l’air bonne ! Je suis arrivé il y a cinq minutes et tu ne m’as même pas entendu ! — Mouais, c’est que ça détend vraiment, là-dedans ! Tu utilises le spa de temps en temps ?— Parfois oui, quand il est en service et qu’il n’y a plus de client. Mais c’est surtout la salle de sport que j’utilise régulièrement au petit matin. »— Elle me tente bien cette salle de sport ! Je crois que je vais y faire un premier tour demain matin. — Je pourrais peut-être t’y accompagner si les autres clients sont partis. C’est vraiment ultra calme en ce moment. Il faut que j’en profite. Cela ne va pas durer… D’ailleurs je vais rentrer, je ne suis pas de service ce soir. A quelle heure veux-tu ton petit-déjeuner demain ?Nous nous organisons pour le lendemain. Je me sens merveilleusement bien dans mon jacuzzi. Tellement bien que je suis en complète érection. Mais je n’ose pas en sortir devant lui. Voilà que je fais mon timide, maintenant… Ce n’est vraiment pas mon genre pourtant ! Bras et jambes écartés dans mon bain à bulles, à le regarder tout en discutant. Nous continuons à parler. Il ne part pas. Nous nous sourions tout en bavardant dans une sorte de complicité simple et naturelle. Soudain, n’y tenant plus, pris d’une brusque pulsion, je me lève et me campe devant lui, phallus déployé, en équilibre sur le rebord du bassin.— On est tellement bien là-dedans que la nature s’extasie et déroules ses voluptés ! lui dis-je d’un air coquin.Il reste un court instant sans voix, regarde mon dard tendu à l’horizontale, relève la tête et éclate de rire. J’ajoute perfidement en sortant du bassin pour me diriger vers la douche, la queue fière :— Je suis désolé mais, comme tu le sais, il est des choses incontrôlables chez nous, les mâles. Bon, c’est la nature… J’imagine que tu en as déjà vu ?— Ah ça oui ! Ne serait-ce que la mienne, que je ne contrôle pas non plus tout le temps… Il n’y a rien de plus naturel. Pourquoi faudrait-il en avoir honte ?— Voilà un point d’accord, mon ami !Je fais couler l’eau sur mon corps en restant principalement tourné face à lui. Il reste là, à deux mètres de moi, me parlant comme si nous étions tranquillement attablés à un bar. Je me savonne, toujours face à lui, en prenant le temps de bien nettoyer ma hampe qui ne faiblit pas. Comment serait-ce possible alors que c’est justement cette exhibition qui m’excite totalement ? Et que je vois bien une bosse déformer le pantalon de mon interlocuteur ?  Je me rince, sors de la douche et attrape la serviette qu’il me tend. Après m’être séché en faisant gigoter mon sexe en tous sens, et la noue solidement autour de mes reins. N’importe qui verrait dans quel état d’excitation je suis dessous !Il m’aide à prendre mes affaires et m’accompagne jusqu’à ma chambre. Je suis surpris de la trouver entièrement refaite. — J’avais oublié, c’est toi qui as fait la chambre ?— Eh oui, cet après-midi pendant que tu randonnais. J’ai pris grand soin de tout nettoyer pour te la laisser nickel !— Super sympa, merci beaucoup !— Normal, c’est mon métier. Cela fait partie du service. Allez, je te laisse, je dois y aller. A demain matin. Il sort. Je reste un moment à regarder la porte qui s’est refermée toute seule. J’aurais aimé qu’il s’approche de moi, ôte ma serviette et… Mais il n’a eu aucun geste équivoque. Juste des regards sans pudeur. Peut-être est-il simplement naturiste, voyeur, sans attirance pour le corps masculin ? J’ai quand même remarqué une érection dans son pantalon. Vu ou cru voir ? Je ne sais plus. Je souris. Tout cela m’amuse beaucoup.Je m’assois devant le bureau, allume mon ordinateur et commence à vaquer à mon occupation favorite. A mes heures perdues, depuis plusieurs années déjà, je suis illustrateur de textes érotiques. Mes dessins sont exécutés sur papier à l’encre, scannés et colorisés sur un logiciel graphique. A ma grande surprise, mes dessins ont de plus en plus de succès ; mes amis trouvent qu’ils dégagent une puissance érotique très forte. Je les fais sur commande, ou bien suivant mon inspiration. J’en vends un bon nombre, même si ce n’est pas avec cela que je vis. C’est un hobby qui rapporte un peu. C’est juste pour mon plaisir...Dessiner un coït entre homme et femme, de très près ou de loin, dans des positions les plus diverses et les plus scabreuses, m’excite. Tout comme un ébat entre femmes. Je suis très attiré par les corps à corps saphiques. Entre mâles aussi, quoique je préfère les vivre. Dessiner l’anatomie masculine me met pourtant en extase… Bref, je sais bien que, comme le disait un de mes anciens petit ami, je suis voyeur et vicieux. A trente-cinq ans, on ne va pas se refaire ! Je revisite mes dernières œuvres. Je me fais du mal à compter le nombre de demandes qui me sont arrivées depuis mon accident. Des demandes auxquelles je n’ai pas pu faire face. C’est la première fois que je reprends ce hobby. J’ai bon nombre de dessins prêts qu’il me faut coloriser. Au moins ici, au calme, vais-je pouvoir en rattraper quelques-uns. D’autant que je suis très inspiré pour dessiner de beaux mâles mystérieux… Je suis plongé dans mon délice érotique. Ma souris a perdu un peu de son agilité, mais est bien fiévreuse et innovante ce soir. J’imprime un, puis deux dessins que je décortique pour les améliorer ensuite à l’écran. Je suis toujours quasi-nu sur ma chaise. Ma serviette est entrouverte sur mes cuisses, libérant ma queue que ma main vient spontanément caresser quand mes pensées sont trop lubriques…Je bondis d’un coup quand j’entends la porte de ma chambre s’ouvrir. Je replace en hâte la serviette entre mes jambes et tourne la tête. La patronne est sur le pas de la porte.— Désolé de vous faire sursauter et de vous interrompre. dit-elle. J’ai frappé mais vous n’avez pas dû entendre. Ça m’arrangerait que vous veniez dîner maintenant. Il est presque vingt-et-une heure et les autres clients ont fini. Je suis toute seule, j’ai faim et je voudrais terminer le service… — Oui, bien sûr… Désolé ! J’étais absorbé par mon travail. J’arrive ! Tout en me levant en tenant les pans de ma serviette devant moi, je vois bien que son regard est accroché sur le dessin de nu masculin sorti de l’imprimante…Elle fait un pas en arrière, quitte la chambre. La porte se referme. Je jette la serviette sur le lit, enfile un jean sans penser à mettre un slip, mets une chemise propre épaisse et file la rejoindre.Les autres clients sont en train de quitter la salle à manger. Il reste une table dressée pour deux. De la cuisine je l’entends me demander :— Cela ne vous dérange pas qu’on dîne ensemble ? Ça sera plus simple pour le service ! Et la voilà qui revient avec l’entrée. Sans façon, mais avec grâce, elle me sert et s’installe en face de moi. Elle m’explique, faussement contrite, que ça ne se fait pas de diner avec un client mais qu’avec Bruce elle est en service tellement réduit qu’il faut s’adapter. Je lui réponds que non seulement cela ne me gêne pas mais qu’en plus j’en suis enchanté ; la région est sublime et je compte sur elle pour m’en parler ; et son hôtel est adorablement cosy, au point que je m’y sens déjà comme chez moi. Le diner est on ne peut plus agréable. Elle a une telle passion pour son métier et pour sa région, une culture tellement large que la conversation est délicieuse. Elle s’interrompt de temps en temps pour filer à la cuisine. Ce n’est qu’au dessert qu’elle lâche un tutoiement avant de s’excuser. Je lui réponds, en la tutoyant, que j’en suis très heureux. Enfin, alors que onze-heure approche, elle décide de lever le camp pour finir de ranger la cuisine et fermer l’hôtel.— Bonne soirée et à bientôt… susurre-t-elle, plus qu’elle ne parle.Je retourne dans ma chambre, me déshabille et, nu, repars devant mon écran afin de terminer mon travail, malgré la fatigue qui point. Je dessine un superbe mâle nu en érection. Ma queue est excitée par ce que mon esprit fait et imagine simultanément. Un cognement discret à la porte me sort de mes songes érotiques. Face à ce dessin de nu masculin, j’imagine spontanément que c’est Bruce qui revient. Alors mon corps impatient de plaisirs mâles se lève et va ouvrir la porte d’un coup pour offrir mon corps nu, sexe tendu… Et c’est la patronne qui est face à moi ! Une femme en déshabillé de soi qui me repousse doucement pour pénétrer mon antre. Elle referme la porte derrière elle, plonge sans un mot son regard dans le mien et laisse gracieusement tomber son déshabillé au sol. Fasciné, je découvre son corps solide et musclé derrière le porte-jarretelles noir qui met en valeur ses hanches ; elle a un soutien-gorge de dentelle avec des accents en tulle qui enveloppe ses seins en les magnifiant ; des bas noirs en résille mettent en valeur ses cuisses de femme sportive ; l’absence de culotte dévoile un abricot charnu que traverse une fente généreuse, surplombée d’une touffe de poils pubiens… Une pure merveille pour moi qui n’aime pas les filles trop maigres. Je lui souris, bouche béatement ouverte. Elle dépose un délicat baiser sur mes lèvres en attrapant d’une main ma verge tendue. Je lui attrape la nuque, entrouvre mes lèvres. Nos bouches fondent l’une dans l’autre avant que nos langues se lancent dans une délicieuse chamaillerie sensuelle. Son autre main se pose sur ma hanche, la contourne et vient pétrir ma fesse. Alors elle se dégage, s’accroupie en effleurant ma peau, arrête son visage devant mon phallus. Elle frotte une joue puis l’autre contre ma hampe dressée. Elle donne un petit coup de langue contre mon frein, ce qui provoque une embardée de ma verge. Elle lèche mon gland avec douceur et attention en levant ses yeux brillants de désir vers moi. Elle l’avale pour le suçoter longuement, tel un bonbon à l’anis.Constatant qu’il ne fond pas en bouche, elle se replie sur mon épieu qu’elle se met à lécher latéralement avec méthode. Sa langue, aidée de ses lèvres humectées, entoure ma circonférence. Elle descend et entreprend la découverte de mes testicules tendus et rasés. Elle se délecte longuement de ma cave à semence, léchant, suçant, avalant une boule puis l’autre. Elle relève une de mes jambes que je pose sur la poignée, ce qui permet à sa langue d’explorer mon si sensible territoire allant de l’anus aux testicules. Je frémis et gémis quand sa langue alerte fait le tour de ma rondelle et entame des va et vient intenses sur mon périnée. Elle revient sur mon membre qu’elle escalade de ses lèvres avant de l’engouffrer dans une bouche sensiblement experte en fellation. Je suis en état second.Quand elle se relève, nos bouches se fondent. Mes mains pétrissent ses fesses, visitent sa raie, s’arrêtent sur son petit trou, remontent dans le dos, dégrafent le soutien-gorge qui tombe vite à terre. Ma bouche descend sur cette poitrine généreuse. Mes lèvres titillent ses tétons érigés. Mes mains malaxent ces mamelles douces et fermes. Mon vit impatient cherche à se frayer un passage entre ses cuisses. Alors elle se recule, m’attrape par la queue et m’emmène au lit. Elle me jette sur le dos et me regarde, salace. Elle ramasse son déshabillé, prend un préservatif dans une poche, s’assoit à mes côtés et lentement, très lentement, le déroule sur ma hampe. Elle se relève, monte sur le lit, m’enjambe, vient se poster sur mon visage, me permettant d’admirer sa sublime féminité moite et parfumée. Elle s’abaisse un peu et mon nez hume son désir de femme. Elle fléchit encore et ma langue fait connaissance avec son nectar qui perle. D’un coup de bassin, elle frotte son minou gluant sur mon visage. Mes lèvres aimantées en profitent pleinement !Je veux l’arrêter en posant mes mains sur ses hanches pour la dévorer plus longuement, mais elle se redresse, se recule, fait mine de s’assoir sur mon bassin. Elle se penche en avant, croupe rehaussée, et m’embrasse avidement. Elle frotte son défilé contre mon dard parcouru de spasmes. Ses lèvres intimes, vaincues, s’ouvrent amplement au passage de mon épieu, saluant à leur manière ma virilité. Je sens son puits d’amour qui se lubrifie abondamment. Mon gland trouve spontanément l’entrée de sa béance et s’y poste en éclaireur. Alors elle se redresse, noie son regard dans le mien et d’un imperceptible mouvement enfonce doucement ma broche dans sa jointure. Arrivé au fond, elle ferme les yeux, goûtant à son infini plaisir. Mes mains sont aimantées vers ses seins, attrapent les mamelons, les pincent mignonnement, les malaxent moelleusement. Elle se penche à nouveau et me roule une gigantesque pelle sauvage. Ce n’est qu’après cela qu’elle entame son va et vient. Elle me chevauche au pas, puis au trot ; elle ralentit ; puis accélère. Je ne suis que le jouet de son plaisir… Et cela décuple le mien !Elle pose ses mains sur mes épaules, me bombarde de sa fougue, s’arrête, reprend sa houle, saisit ma poitrine à pleines mains et la pince avec une force inouïe. C’est trop douloureux. Je la rejette vers le haut d’un coup de bassin. Elle jette un rire sardonique, se réempale et passe immédiatement au galop. C’en est trop pour moi. Je suis vaincu. Je le sais. Je jette un râle sourd.Elle ouvre les yeux et comprend. Elle accélère encore et m’encourage du regard jusqu’à ce que mon cri d’orgasme vienne accompagner mon éjaculation aux multiples répliques.Elle ne me laisse pourtant pas souffler. En digne vainqueur de notre saillie sauvage, elle décide de conclure. Elle ferme les yeux, toute entière concentrée sur son plaisir. Son pubis martèle le mien avec frénésie pendant encore un moment, accompagné de halètements de plus en plus sonores. Enfin elle s’arrête brutalement, pousse un long cri étouffé, puis convulse de plaisir. Elle s’effondre sur moi, sa tête contre mon épaule. Je sens des spasmes continuer à traverser son magnifique corps d’amazone en nage. Je lui caresse dos et fessier. Le temps est aux douceurs épidermiques. Nous sommes noyés dans un océan de coton.Elle finit par relever la tête. Elle me regarde, sourit largement, me glisse un « super coup, merci ! », m’embrasse et réhausse son bassin pour s’extirper de mon phallus. Je veux retirer le préservatif mais elle m’en empêche, me disant qu’elle a encore plus de plaisir à l’enlever gluant après le coït qu’à le dérouler avant. Elle a les yeux brillants de bonheur en libérant mon phallus de sa protection déformée et sirupeuse. Elle fait un nœud, se lève gracieusement telle une lionne quittant sa proie et file, d’une démarche superbement chaloupée, attraper un mouchoir papier dans la salle de bain. Elle récupère l’enveloppe et fourre le tout dans la poche de son déshabillé tandis que je débande doucement sur le lit en la regardant s’activer, les yeux joyeux. Elle m’offre alors un délicieux striptease en enlevant lascivement ses bas et son porte-jarretelles. Elle me tend la main et me sort du lit, m’attire sous la douche. Nous nous lavons mutuellement avec attention tout en nous bécotant et en laissant trainer nos doigts pas encore rassasiés. Elle prend son temps pour me sécher la peau avant de me lancer une grande claque sur les fesses et de m’intimer l’ordre d’aller au lit. Elle remet son déshabillé toujours lascivement, ramasse ses affaires et, en me soufflant un doux baiser, quitte ma chambre après un dernier geste amoureux. Je reste un moment, le regard sur la porte de ma porte, songeur, avant de m’endormir pour un sommeil habité de nombreux rêves érotiques multi-sexuels.
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