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Copains de fac

Chapitre 1

Erotique
Paris au mois d’avril
Emilie et moi passons le portail de la fac d’Arts Plastiques. Warren nous interpelle et nous rejoint en courant. Les beaux jours sont revenus, l’air est doux. On fume une cigarette en riant. Ça y est c’est le weekend.
Warren est bel homme. Peau caramel, charmeur et excellent joueur de guitare, il a rejoint la Métropole pour continuer ses études en laissant sa douce à la Réunion. Emilie elle, est une vraie parisienne, une artiste dans l’âme. Ma taille, brune, les yeux bleus foncés, la peau très claire, toute fine excepté ses seins étonnamment charnus. Ils partagent un appartement dans le quartier de la Goutte d’Or.Quant à moi j’ai laissé ma vie derrière moi en quittant le Sénégal. Personne ne me connait ici, plus de rumeurs, je ne suis qu’une blanche parmi les autres, libre de me construire l’image que je veux.
La nuit est déjà tombée quand Warren et moi enfilons machinalement nos tenues de travail. Pantalon noir et chemise blanche. Un grand classique. Comme presque tous les soirs on commence notre service à 21h dans un bar en vogue. Warren en tant que serveur, moi en tant que barmaid. C’est le genre de soir où le patron se frotte les mains. Une joyeuse bande de trentenaires, des bobos du 10eme, passe commande sur commande nous offrant des verres au passage. Entre deux cocktails, l’un d’eux me rejoint au bar et me tend un bout de papier sur lequel il a griffonné une adresse. Il nous invite "mon mec" et moi à continuer la fête chez lui après le service. — "Ton mec ? Encore !  " S’exclame Warren en lisant le petit mot. — "Arrête de rire et ne fait pas l’innocent. Qu’est ce que tu leur a raconté?"— " Moi ? Rien ! C’est pas de ma faute si t’as l’air raide dingue de moi ! Et puis j’aime bien tu sais..." dit il rieur tout en se rapprochant dangereusement.— "Ah oui ?!  J’ai donc le droit de me blottir contre toi et même de me frotter un peu, de passer une main sous ta chemise tout en te léchant le lobe de l’oreille..." dis-je joignant les actes à la parole.Sa réaction ne se fait pas attendre. Contre ma cuisse une masse compacte se forme. C’est presque trop facile.Ça nous amuse toujours de jouer l’un avec l’autre. Ce n’est pas la première fois... Je le libère à regret de mon étreinte.— "Pourquoi pas, rejoignons les ! " me glisse t-ilOui pourquoi pas !..
On sort de chez eux au petit matin. Warren achète des croissants et on décide de rentrer à pieds chez lui. On passe par Barbès. J’ai un peu froid, je sens mes tétons pointer, mais ça fait du bien de prendre l’air.Enfin arrivés ; alors que je feins de m’écrouler dans leur canapé il m’attrape par le poignet et m’entraîne vers sa chambre l’air malicieux. Ses yeux parlent pour lui. Impossible de résister. On a passé la soirée à se provoquer, autant continuer à s’amuser un peu... Sans un mot je le suis.


C’est Emilie qui me réveille sans ménagement. Je remarque tout de suite sa mine renfrognée. Je croyais pourtant qu’on avait essayé de faire le moins de bruit possible pour ne pas la réveiller. Elle semble lire dans mes pensées et finit par me lancer sèchement : — "Personne dans l’immeuble n’a pu ignorer vos galipettes ! "...J’entends Warren étouffer un petit rire, il est déjà debout et dessine dans un coin de la chambre en fumant.Elle me voit l’observer et en profite pour me rappeler qu’on doit bosser pour la fac. On a tout un tas d’études de nu artistique à rendre lundi. On s’était dit qu’on ferait ça tous les 3. En fait Warren m’a dessinée pendant que je dormais, le fourbe !  Je ne lui en veux pas, le rendu est vraiment magnifique. Emilie et moi n’avons pas envie de dessiner un homme, ce n’est pas très intéressant graphiquement parlant. Ça l’arrange dit-il en me rejoignant sous les draps ! Emilie enrage littéralement. Je me lève, enfile un t-shirt et la rejoins au salon.
Je ne l’ai pas vue faire glisser son peignoir au sol. Je la trouve assise, nue, sur un tabouret au milieu du salon. Elle me tourne le dos.Warren en profite pour aller faire un tour finalement. Son regard se pose sur elle. Il sourit et claque la porte derrière lui.Je m’installe sur une chaise et je commence à dessiner. J’ai mal au crâne. J’essaie d’entamer une discussion. Rien a faire, elle boude vraiment. Quel caractère ! Par contre elle change parfaitement de position à chaque fois que je le lui demande. Avec beaucoup de grâce. Elle ne me regarde pas. Je noircie une quinzaine de feuilles en fumant presque autant de cigarettes. Je lui montre le résultat, elle semble aussi satisfaite que moi. Elle me gratifie même d’un sourire ! Le premier de la matinée. L’orage est passé... A mon tour de poser, je n’ai pas très envie, mon mal au crâne est tenace. Elle me dit préférer quelque chose de moins académique et me demande de m’allonger sur le canapé. Admettons, au moins ce sera confortable !  J’enlève le t-shirt que j’avais emprunté à Warren. Je me retrouve nue sur leur sofa. Elle ne veut pas me donner de directive, elle préfère que je bouge lascivement et me demande de m’immobiliser quand ça lui plait.Me voilà donc en train de me rouler dans leur canapé. La sensation du cuir froid sur ma peau nue m’électrise. Si ça avait été Warren à sa place, je lui aurais certainement sauté dessus à l’heure qu’il est. Au lieu de ça je me surprends à l’observer pendant qu’elle dessine. Elle est très concentrée, elle ne semble pas se rendre compte qu’à chacun de ses gestes son peignoir s’ouvre un peu plus haut sur ses cuisses. Je n’avais jamais remarqué à quel point sa peau est claire, elle semble si soyeuse, j’aurais presque envie de tendre la main pour vérifier. Mais déjà elle me demande de me retourner. Encore. Elle semble prendre un malin plaisir à me diriger, à me faire bouger et me stopper quand bon lui semble. Je croise son regard, perçant, fiévreux. Elle est dans son élément. Elle aime ce qu’elle fait. Elle laisse tomber ses feuilles au sol comme elle a fait glisser son peignoir quelques heures auparavant, négligemment. J’aimerais pouvoir examiner ce qu’elle a dessiné, elle y met tellement de passion. Rien à voir avec Warren qui semble toujours désinvolte. Elle commence à s’énerver, l’ombre portée sur mes fesses n’est pas réaliste, il faut que je me cambre. Je m’exécute. Elle sourit, se calme et va ouvrir la fenêtre. Mon mal de crâne commence à s’estomper. Je me demande à quel point Warren m’a faite gémir ce matin. Je ne me rappelle pas. Juste que c’était bon. Je ferme les yeux. Si, je me rappelle... La chaleur de sa peau, ses mains sur mes poignets, ses dents s’enfonçant légèrement dans ma nuque. Je sens un vent léger sur mes fesses, je frissonne. Je suis bien.
Si bien que je m’endors sans m’en rendre compte. Ce sont les caresses d’Emilie qui me tirent de mon sommeil. Je sens sa main dans mes cheveux, elle fait preuve d’une douceur que je ne lui connais pas. Je n’ai pas envie de me réveiller, je suis bien, je la laisse continuer. Sa main glisse sur ma nuque, le long de ma colonne, lentement, puis elle s’attarde sur le rebondi de mes fesses. Longuement, doucement, délicatement.
Sa main est si douce, si fine. Je me laisse faire plus ou moins innocemment espérant secrètement que Warren arrive et nous interrompe. Laissant planer le doute. J’aime le doute, je le trouve excitant.
Elle se penche un peu plus, je sens ses longs cheveux noirs m’effleurer le dos. Je frissonne à nouveau. Elle sourit. Elle sait.Je soulève à peine mon buste pour l’observer. Mes tétons réagissent immédiatement au frottement que cela produit. Je me retourne, ils pointent en direction d’Emilie qui manifestement apprécie. Elle sourit encore, d’un air entendu cette fois.Elle s’assied à côté de moi et scrute mes réactions à chacune de ses caresses. Elle pose sa main sur ma joue et approche son visage du mien puis s’arrête. Elle plonge son regard dans le mien. Je reste sans bouger, je bats à peine des cils. Ses yeux d’ordinaire limpides sont presque noirs. Je me mords la lèvre. J’ai envie. Elle le sent. Je ne tiens plus. Je l’embrasse. Elle se presse tout contre moi. Je sens ses seins contre les miens. Elle est toujours nue sous son peignoir. Moi je n’ai que l’odeur de Warren sur moi, cela ne semble pas la gêner. Elle me câline, me cajole, me caresse, me mordille. Ses lèvres s’attardent dans le creux de mon cou puis sur mes seins. Elle joue avec mes tétons. Ils sont si durs qu’ils me font presque mal. Elle les tète, les lape, les mordille l’un après l’autre. C’est exquis. Elle se débarrasse de son peignoir d’un simple coup d’épaule. Sa peau est d’une douceur incroyable. Ses seins sont lourds dans la paume de ma petite main et ses auréoles si pâles. Je la laisse faire. Encore. Sa langue descend toujours plus bas. Elle s’agenouille sur le parquet. D’une main presque autoritaire elle me fait m’allonger. J’obtempère sans résistance. Je suis trempée.Elle pose sa tête sur ma cuisse. Ses cheveux me chatouillent. Elle est brûlante. Je la regarde. Son expression change lorsqu’elle commence à me caresser. Je sens ses doigts glisser sur ma chatte. Ça pourrait être les miens. C’est une sensation étrange. Je remarque dans son regard une lueur de défi puis elle disparait entre mes cuisses. Je n’arrive plus à réfléchir. Je ferme les yeux. Inutile d’invoquer je ne sais quel fantasme. Elle sait parfaitement ce qu’elle fait. Je m’abandonne. Elle me lèche, me goûte, me boit. Elle sait quand s’arrêter pour ne pas me faire jouir trop vite. Elle joue avec moi. J’ondule sous ses caresses. Je sens ses doigts en moi. Ses va et vient m’arrachent un gémissement. Elle continue. Plus fort. Je bascule. Je perds pied. Tout mon corps se contracte. Elle me laisse jouir. Enfin.Elle me rejoint sur le canapé, se blottit contre moi, me câline, m’embrasse. Mes mains trouvent naturellement leur place sur ses fesses. Elle glisse une main entre nous, les mêmes doigts encore humides qui étaient en moi il y a quelques instants. Elle positionne sa cuisse entre les miennes et commence à se caresser tout contre moi. Rapidement sa respiration s’accélère, son souffle dans mon cou est brulant. Je la serre dans mes bras. Je ressens chacun de ses mouvements. Finalement son corps se tend puis s’immobilise. Elle gémit à peine en renversant la tête. On reste enlacées un long moment.
La voix de Jim Morisson nous tire de notre léthargie. C’est son téléphone. J’adore cette chanson. People are stange. Elle va dans sa chambre pour répondre.
J’enfile son peignoir et vais fumer une cigarette à la fenêtre. Warren me prend dans ses bras. Je sursaute. Je ne l’ai pas entendu rentrer. Depuis combien de temps est-il là ? En guise de réponse il me dit que j’ai besoin d’une douche. C’est vrai. J’y vais. Je n’ai pas les idées claires. Je suis trop fatiguée pour penser et j’ai faim ! Je sors de la salle de bain, il nous a préparé des sandwichs. Elle est sortie me dit il...
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