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Ce coquin de propriétaire !

Chapitre 1

Erotique
 Notre appartement est  agréable et bien situé. Tout est à proximité, commerce, transport… mais voilà, nous n’avons pas de jardin. J’ai toujours vécu en pavillon jusqu’au moment où Loïc et moi avons décidé de nous installer ensemble. Il habitait déjà seul depuis une petite année et c’est donc naturellement que je suis venu vivre dans son appartement.
 Mais voilà, pas de jardin et en plus c’était son appartement et non le nôtre.
 Au départ j’étais trop heureuse de vivre avec lui pour me soucier de ces deux inconvénients, mais cela fait deux ans que nous sommes ici et même si je suis heureuse de vivre sous le même toit que lui, me prélasser l’été dans mon jardin me manque et j’ai de plus en plus envie de vivre non plus chez lui, mais chez nous.
 Je suis amoureuse de lui, il est encore plus amoureux de moi et a finalement deviné bien avant que je lui dise vraiment mon malaise. C’est ainsi que nous sommes arrivés à la conclusion que nous devions rechercher un pavillon en location.
 Un pavillon, je suis encore étudiante, en master 1 ce qui signifie que j’ai encore deux ans d’étude avant d’avoir un emploi et lui, il est chauffagiste dans une petite boite. Son patron le paye pas trop mal et il fait énormément d’heures supplémentaires, nous nous en sortons bien, mais sans faire de folie, alors louer un pavillon, cela ressemble beaucoup à un rêve, une utopie.
 Mais chercher ne coûte rien et offre l’espoir d’une illusion.
Les agences, aucune n’a vraiment suivi notre dossier. Elles étaient pour la plupart aimables avec nous et nous laissaient croire qu’elles cherchaient et nous contacteraient le moment venu, mais aucune ne le faisait vraiment.
 Nous restait donc les particuliers. Là encore ce ne fut chose simple, jusqu’au jour où…
 C’est Loïc qui avait appelé le propriétaire, ce dernier lui avait expliqué qu’il avait une petite maison au fond de son jardin qu’il avait complètement refait pour que son fils puisse avoir son indépendance, mais ce dernier venait de partir dans une autre région pour le travail et il se retrouvait avec cette petite Maisonnette de 65 m2 avec un séjour, une chambre une cuisine, une salle de bain et des toilettes.
-    Le seul problème est qu’elle est déclarée comme dépendance non habitable.
 Loïc avait hésité, mais comme le loyer proposé était très intéressant et en plus inférieur à ce qu’il payait aujourd’hui pour un appartement de la même taille, il me proposa d’aller le visiter.
 Une entrée indépendante sur le côté du pavillon du propriétaire permet d’entrer dans le jardin, on peut apercevoir la petite maison au fond de celui-ci. Une allée bordée de campanules nous amène jusqu’à cette maisonnette. Elle est mignonne et semble bien entretenu.
Le propriétaire sympathique et joviale doit avoisiner les 70 ans.

 Dire que ce fut le coup de cœur est certainement exagéré, mais elle m’a bien plu. Nous n’avons pas hésité, le propriétaire non plus.
 Il faut dire que lors de cette première visite, je l’ai surpris à plusieurs reprises jeter un petit regard en ma direction et quand je croisais son regard, un sourire illuminait à chaque fois son visage. Il faisait penser à mon grand-père, je devais certainement lui donner certainement me voir comme sa petite fille.
 Je n’avais pas parlé de cette sensation à Loïc, car je ne voulais pas qu’il se moque de moi ou qu’il décide de ne pas prendre le pavillon.
 Le déménagement fut programmé 2 mois plus tard et nous voici maintenant, Loïc et moi, chez « nous ».
 Le soir même, alors que les copains de Loïc venaient de partir, on sonna à notre porte.
-    Bonsoir, je ne vous dérange pas ?
 C’est Loïc qui a été ouvert. Il fut étonné de voir notre propriétaire, s’attendant certainement à voir un de ses amis qui serait revenu suite à un oubli.
-    Heu, non Monsieur…
Il avait oublié son nom…
-    Appelez-moi Marc, je me disais que vous n’auriez certainement rien prévu pour le diner et souhaiter donc vous inviter.-    Entrez, je vais voir avec Chloé.
 Nous étions fatigués, mais il n’était pas vraiment poli de refuser si délicate intention.
-    Le temps de nous changer et nous arrivons…
Lui promis Loïc après m’avoir interrogé.
 J’ai pris une douche et remis mon jean et mon sweater, mais Loïc en me voyant fut désagréablement surpris.
-    Tu ne vas pas y aller ainsi ? Tu as fait tout le déménagement avec, tes affaires doivent être encore toutes poussiéreuses.
 Il prit un des cartons non déballé et sortit quelques affaires, mais toutes étaient trop chiffonnées pour être mises. Finalement, il trouva une petite robe légère et me la tendit.
-    Tient, cela t’ira à merveille.-    Mais c’est une robe d’été et nous ne sommes qu’en avril.-    Et bien met un gilet.
 La robe a de fine bretelle et ne nécessite pas de soutien-gorge, car il y a un renfort pour maintenir la poitrine.
 Je ne garde donc que ma petite culotte en dentelle blanche et enfile la robe. Je chausse mes escarpins et prend un gilet dans l’un des cartons.
 Loïc revient de la salle de bain, il a, lui aussi prit une douche, mais je remarque qu’il a remis les mêmes affaires. J’hésite mais finalement, trop fatiguée pour discuter avec lui de cela, je ne dis rien.
 Je sais qu’il aime que je m’habille sexy et aime voir les hommes me regarder, il se sent alors Coq exhibant sa poule, mais je sais aussi que pour rien au monde il n’aimerait que l’un d’eux ne tente de m’approcher.
 Nous traversons le jardin et à peine étions nous sur la terrasse que Marc sortit par la porte-fenêtre pour nous accueillir.
Son regard se porta tout de suite sur moi.
-    Vous êtes tout en beauté…  désolé, je n’ai pas retenu votre prénom.
Normal, je ne lui avais pas encore donné.
-    Chloé.-    Vous êtes un régal pour mes yeux Chloé.
Je n’ai pas pu m’empêcher de rougir. Il se tourna ensuite vers Loïc.
-    Vous avez de la chance, vous avez une bien jolie femme.
Il nous fit entrer dans son salon, une très grande pièce avec un grand canapé en U. il avait préparé un apéritif dinatoire.
-    Vous aimez le Champagne ?
Me demanda-t-il.
-    Oui.-    Et vous ?-    Heu, si ce n’est pas abusé, j’aime autant une bière.-    Pas de problème.
 Il mit deux flutes et un verre à bière puis s’excusa pour revenir quelques minutes plus tard, une canette dans une main et un champagne rosé dans l’autre.Il menait à merveille la discussion, au départ, il parlait un peu à nous deux, s’intéressa à la profession de Loïc et y vit un réel intérêt.
-    Eh bien, si j’ai quelques soucis de chauffage,   je saurais qui appeler.
 Des soucis de chauffage, on ne peut pas dire qu’il en avait en ce moment, car il faisait très chaud, limite surchauffé. J’en regrettais presque d’avoir mis mon gilet, mais je n’osais pas l’enlever.
 Rapidement, sa conversation s’est dirigée vers moi. Il s’intéressa à mes études et me posa pleins de questions sur le programme, mais aussi sur mon planning. Il m’indiqua ensuite qu’il avait une belle bibliothèque avec de nombreux ouvrages, dont un bon nombre en rapport avec mes études, il se leva, me prit la main pour m’encourager à me lever.
-    Venez-voir, je vais vous montrer.
Loïc, hésita un peu, puis se leva à son tour pour nous suivre.
Il se dirigea vers un petit couloir, ouvrit une porte et m’invita à entrer en posant délicatement sa main dans le creux de mes reins pour me guider vers l’intérieur de la pièce.Son geste n’était pas vraiment coquin, mais mes joues, déjà bien rouge par l’effet de la chaleur et la première flute de champagne déjà bu, devinrent écarlates.
Marc me regarda en souriant.
-    Vous voilà bien rouge, je sais, j’ai un grave défaut, je chauffe trop.
Loïc était avec nous, mais n’avait pas vraiment remarqué le geste de Marc, ou l’avait simplement trouvé anodin. Il confirma la remarque de Marc.
-    Mais c’est vrai que tu es rouge, tu as trop chaud ?
Que devais-je répondre ? J’avais certainement mal interprété le geste de Marc, d’ailleurs,  Loïc était avec nous, il n’aurait certainement pas eu cette « audace », le geste se voulait simplement amicale.
-    Oui, il est vrai que j’ai un peu chaud.
Dis-je d’une petite voix.
-    Laissez-moi vous débarrasser de votre gilet, vous serez plus à l’aise.
Que devais-je faire ? Refuser ? Pour quelle raison ? J’avais moi-même admis que j’avais trop chaud.A peine enlevé il prit mon gilet et commença à me montrer ses livres. Il avait effectivement une belle collection et j’ai découvert quelques ouvrages qui devraient m’être utiles. J’en ai choisi deux, qu’il a sorti de l’étagère mais qu’il a gardé avec lui.
-    Retournons au salon, la bouteille n’est pas finie.
Dit-il en riant.
-    Je ne sais pas, j’ai déjà pas mal bu.-    Une seule flute, ce n’est pas cela qui va vous faire perdre la tête… et vous n’avez qu’une allée à traverser pour rentrer chez vous.
Il se tourna ensuite vers Loïc.
-    Une autre bière ?-    Pas de refus.
 Il invita Loïc à passer en premier, puis du même geste que tout à l’heure, sa main dans le dos, me guida vers le couloir.
 Le gilet ôté, l’épaisseur du tissu de la robe bien léger, je pouvais sentir encore mieux ce contact, à peine perceptible, mais bien plus que la première fois, j’ai eu le sentiment que ses doigts au contact de mon corps effectuaient une petite caresse qui n’avait rien de désagréable.
Ce contact me fit frissonner.
-    Vous avez froid ?
Me souffla-t-il à l’oreille.
Cela me fit sursauter. Il ria.
-    On dirait que je vous fais peur.
 Il était juste derrière moi et murmurait à mon oreille. Il était si prêt, que j’aurai presque pu sentir son corps contre le mien, pourtant, il ne me touchait pas. Cette deuxième phrase glissée à l’oreille ne me fit pas sursauté, mais ma réaction fut pour le moins étrange. En effet, mon regard c’est dirigé vers Loïc qui marchait devant-nous, mais il ne cherchait pas du réconfort, ou sa protection, non, il vérifiait simplement que Loïc n’avait rien vu.
 J’avais bien vu, avant cet épisode, alors que nous buvions notre premier verre, que Marc posait souvent son regard sur mes jambes peu couvertes par cette petite robe d’été bien légère et assez courte… mais comme pour le premier épisode de la main dans le dos, j’avais minimisé l’évènement.Au retour, il me souriait de plus en plus, à mon avis et ses regards faisaient la navette entre mes jambes et ma poitrine.J’étais de plus en plus troublée et mal à l’aise. Pour être honnête, j’avais comme principale crainte que Loïc s’en aperçoive.
 Quand nous sommes partis, il m’a fait la bise, sa main s’est posé sur mon épaule nue et son pouce a discrètement caressé ma peau. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait cela, mais je l’ai regardé et je lui ai souri.
 En nous couchant, je me suis blotti contre Loïc, j’avais envie qu’il me fasse l’amour. Il était fatigué et travaillait le lendemain, il posa un baiser sur mes lèvres puis m’a tourné le dos et s’est endormi.
 Ma main se posa entre mes cuisses et mon esprit voyagea dans le temps pour me ramener dans cet immense salon, assise sur le canapé face à Marc.Loïc avait disparu et mes lèvres étaient bien humides.
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