J’ai vite remarqué que si Marc accompagnait Loïc, il ne suivait pas le même rythme, ces gorgées étaient plus petites et si quand le verre de Loïc était vide il remplissait les deux verres, il ne faisait que rajouter qu’un peu de liquide dans son verre. Bien entendu, il me versait aussi à boire, mais raisonnablement. J’avais l’impression, je dirais même la certitude, qu’il voulait saouler Loïc, mais il me voulait un peu grisée et non totalement ivre.J’ai essayé deux ou trois fois de freiner Loïc, mais à chaque fois il me rembarrait en me disant que de toute façon nous étions sur place et que personne n’avait de voiture à prendre. Marc m’avait laissé intervenir sans rien dire, car il a très rapidement compris que Loïc ne voulait pas montrer qu’il m’obéissait, et finalement, plus je voulais le freiner, plus en fait cela l’encourageait à continuer.Après avoir raconté notre première fois, il continua à dévoiler notre intimité, ce qu’il aimait faire avec moi, ce que j’appréciais… en l’écoutant, j’ai pu voir qu’il ne me connaissait pas vraiment ou plutôt, il confondait les trucs que je faisais pour lui faire plaisir avec ce que j’aimais qu’il me fasse. Marc me jetait quelques petits regards et semblait, lui, réussir à faire le tri. Loïc était maintenant ivre, je l’ai déjà vu saoule, mais je pense qu’il était en train de battre un record. Le problème est qu’il a l’alcool « amoureux » et se faisait de plus entreprenant avec moi. J’avais beau le repousser, il revenait souvent à la charge. Il voulait m’embrasser, me caresser les seins ou glissait sa main sous ma robe… Marc s’amusait de ce qu’il voyait et quelquefois, il me faisait un petit signe pour me dire de le laisser faire.- Elle fait de superbe pipe !Il me félicitait sur ma manière de me comporter au lit, affirmait que j’adorais les fellations, alors que si je m’applique et essaie de lui en faire à chaque fois qu’il le souhaite c’est surtout parce que je sais qu’il adore cela.- J’imagine comme cela doit être agréable…Dit Marc en me regardant.- Extra… vous verriez comme elle est douée.Loïc avait dit cela sans arrière-pensée… sa phrase n’était en rien une proposition.- Oui le spectacle doit être agréable à voir, je suis bien d’accord avec vousMais Marc fit celui qui avait pris la réponse de Loïc comme une offre bien réelle. Il orienta donc le reste de la conversation dans ce sens.- A vous entendre, elle est vraiment amoureuse de vous….- Elle est dingue de moi, oui !- Assez folle de vous pour accepter d’accepter votre proposition ?- Quelle proposition ?Demanda-t-il un peu étonné.- Celle que vous venez de me faire !Loïc ne comprenait pas ce que Marc voulait dire.- Laissez tomber, je me doute bien qu’elle ne vous suivra pas sur ce terrain ?- Euh, que voulez-vous dire ?- Rien, rien… je me doute bien que vous n’arriveriez pas à faire en sorte qu’elle vous suce devant moi pour me montrer son talent… votre influence sur elle a ses limites…Il continua dans ce sens encore quelques minutes et lorsque je voulais intervenir pour protester, Marc me faisait un regard qui n’avait aucun doute sur ce qu’il voulait me dire : je ne devais pas intervenir. Son autorité naturelle, mais aussi la peur qu’il dise à Loïc qu’il me connaissait bien mieux qu’il ne pouvait l’imaginer, me fit lui obéir. Je les laissais donc discuter tous les deux sans intercéder, mais en ayant peur de ce qui allait certainement suivre.Loïc commençait à comprendre ce que désirait Marc, il ne s’en offusqua pas car Marc avait présenté la chose comme si c’était Loïc qui lui avait mis l’eau à la bouche et avait alimenté sa curiosité. Il était ivre, mais pas assez pour me demander de le sucer, mais il ne savait pas comment se dépêtrer de cette situation. Il pensait que Marc était sincère et avait réellement cru que c’était lui, Loïc, qui avait fait cette proposition et il ne voulait pas passer à ses yeux pour un vantard qui se dégonfle quand il faut passer à l’acte. Marc avait le don de ne pas forcer Loïc, ce qui aurait certainement eu pour effet de le mettre en colère, mais pour le rendre mal à l’aise et lui faire porter toute la responsabilité.Loïc avait tout au long de la soirée joué le mec à qui sa nana ne peut rien refuser, il s’était donné une autorité qu’il n’avait pas et un charisme qui lui faisait défaut. Il ne voulait se contredire en disant que je ne voudrais pas le faire et se dédire en disant qu’il n’avait jamais proposé de le montrer à Marc. Il avait bien essayé de changer de conversation, de faire dériver le sujet, mais Marc savait très bien remettre le navire sur son chemin pour l’amener là où il voulait l’amener.Les verres étaient maintenant vides, Loïc se leva pour aller chercher une autre bouteille, mais à peine debout qu’il s’affala à nouveau dans le fauteuil. Il était totalement ivre et incapable de se déplacer. Marc était bien parti aussi, mais tenait mieux la distance et il fallait aussi admettre qu’il avait su accompagner judicieusement son camarade de beuverie, en effet, il remplissait les deux verres à chaque fois que celui de Loïc était vide, mais le sien ne l’étant pas, il consommait finalement moins que Loïc. Quant à moi, j’avais pas mal bu aussi, mais bien moins qu’eux. - Tu as trop bu je crois…Mon reproche avait pour ambition de lui faire comprendre qu’il ne savait plus ce qu’il faisait. Et j’espérais que cela lui ferait admettre cette évidence et qu’il proposerait d’en terminer là. Mais mon espoir fut de courte durée.- Mais, non… j’ai simplement…Il ne termina pas sa phrase et essaya une nouvelle fois de se lever, en fait, il leva ses fesses en posant ses mains sur la petite table. Il se retrouva finalement à genoux, les mains toujours posées sur la table. Je me suis alors levée pour l’aider à se replacer là d’où il venait. Il s’accrocha à moi et me fit basculer avec lui. Nous nous sommes retrouvés tous les deux dans le fauteuil. J’ai voulu me dégager, mais il commença à me tripoter et à m’embrasser. Marc ne perdait rien de ce que nous lui montrons, il pouvait sans problème voir ma petite culotte et il s’en régalait. Loïc m’embrassait et me peloter. Marc s’approcha doucement et caressa mes fesses. Je ne savais plus ce que je devais faire. Mais heureusement pour moi, il n’insista pas et retourna s’asseoir dans le canapé. Quant à Loïc, il a posé sa tête sur mon épaule et sa main caressait maintenant doucement mes cuisses. Ses gestes étaient de plus en plus lents, puis finalement, sa main se fit pendante et sa respiration devint plus régulière ; il s’était endormi.Je n’osais bouger, Marc remarqua rapidement cette nouvelle situation et fit un petit sourire.- Il était à deux doigts de te demander de le sucer devant moi.Il avait lancé cette affirmation d’une voix feutrée et en oubliant de préciser que c’est lui qui le conduisait faire cette issue. Je ne lui en fis pas la remarque, mais lui rendit son sourire en prenant un air dépité. Je me dégageais ensuite pour me lever. Marc me voyant debout tapota sur ses genoux.- Non, pas devant Loïc.Il tapota à nouveau sans rien dire. - Et s’il se réveille ?Il tapotait toujours en ignorant mes paroles. Finalement, après un gros soupir, je me suis approchée de lui. Quand je fus sur ses genoux, il me fit un bisou dans le cou puis murmura à mon oreille.- Il dort bien et s’il ouvrait un œil, dans l’état où il est, il ne s’en souviendra plus le lendemain matin.Je n’étais pas vraiment convaincue.- Et si jamais ce n’est pas le cas, tu lui diras qu’il a rêvé.Ajouta-t-il avant de m’embrasser sur la bouche.
