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La correctrice

Chapitre 1

Chapitre 1 : Le manuscrit

SM / Fétichisme
Correctrice dans une maison d’édition, j’y travaille depuis presque six ans maintenant. Ce n’est pas avec mon physique que j’ai obtenu cette place, mais mes connaissances et ma maîtrise de la langue de Voltaire. À presque 28 ans, je ne suis pas en ménage, une pénible rupture m’a en quelque sorte donné envie de vivre seule. Aussi, je plonge tous les jours dans mon travail que j’affectionne, car il me permet de m’évader du bureau sans en bouger. Chaque livre que je lis et corrige m’envoie voir des pays, visiter des lieux que je ne pourrais jamais voir de mes yeux.
— Isabelle, pourriez-vous passer à mon bureau, s’il vous plaît ? — J’arrive, Jacques.
À peine assise, Jacques me tend un épais manuscrit en me disant que c’est une nouvelle vision de l’histoire d’O. O, je connais. Mais si c’est pour lire la même chose, mais tournée de manière différente, je n’allais pas vraiment aimer.
À mon bureau, j’écarte le précédent projet pour entamer la lecture de ce manuscrit. Tiens, il y a une introduction, c’est plutôt rare sur un manuscrit à caractère pornographique. Très vite, je me rends compte que si l’histoire semble identique à l’autre, celui avec O, très vite tout diffère. Pour commencer, pas de grosse limousine, pas de grande maison de Maître, rien qui dénote de la richesse de l’un ou l’autre des protagonistes. Ce livre commence à me plaire et pas qu’un peu. Peu à peu, j’en viens à oublier tout ce qui se passe autour de moi. Je n’entends même plus ceux qui partent en me souhaitant un bon week-end.
Quand je lève le nez de ce manuscrit, je m’aperçois qu’il est bien plus de minuit, 2 heures du matin pour être exact et que je suis en nage, intimement parlant. Ce livre m’a fait mouiller comme une fontaine. C’en est à peine croyable. Je rassemble mes affaires et file me coucher.
Au matin, en déjeunant, je lis. Toute la matinée, je lis. En fait, ce livre me fait plonger non pas dans un univers de riche, mais de couple modeste, de la classe moyenne si on veut préciser. Alors je commence à corriger alors que je devrais être en train de regarder une émission ringarde ou un navet cinématographique. Là encore, quand mes yeux peinent à rester ouverts, je constate qu’il est tôt le matin. Le hic, c’est que je ne peux pas me départir de ce monstrueux manuscrit de plus de 194 pages A4 et imprimé recto verso. Côté correction, si j’ai effectivement corrigé, seulement onze pages portent les marques de mon stylo rouge.
Dans mon lit, cherchant une bonne raison de dormir, je me transporte dans ce manuscrit. Je me vois prise, fessée, promenée en laisse ou offerte à deux hommes et des femmes. Je me vois toujours devant mon Maître ou ma Maîtresse, je ne parviens pas à décrire cette personne encore floue dans mon esprit. Mes mains naviguent entre mes seins et mon vagin que je branle vigoureusement quand je n’écrase pas mes tétons durement de mes doigts. Je me vois jouir tout en étant endolorie par des mains parfois sadiques. Et je me vois... Badaboum ! Je ne me vois pas tomber de mon lit et pourtant c’est arrivé !
Je souris en voyant l’état de mon lit. Il est complètement dévasté. Le refaire, il faudra bien, et ce, même si nous sommes dimanche. Puis douche. La brosse qui me sert à laver mon dos finit rapidement dans ma chatte, du moins le manche. Je commence à peine à comprendre que ce livre devrait se vendre comme des petits pains avec sa sulfureuse histoire.
Autour de moi, tout n’est que désordre. Pour faire un brin de ménage, je me souviens d’un long passage, presque tout un chapitre durant lequel, l’héroïne se voit nettoyer son logement sous la contrainte de son Maître qui lui claque son popotin à coup d’une délectable cravache, dixit l’écrivain. N’ayant pas de quoi me menotter, je m’attache mes chevilles d’une ceinture, mes poignets d’une autre ceinture. À quatre pattes, je lave tous les sols de mon appartement tout en rangeant parfois avec mes dents. Je me rends compte que j’agis comme une pure salope doublée d’une O en puissance et que ça me fait mouiller. Vers la fin de la journée, douchée, je fais un mémo dans lequel j’explique vouloir rencontrer son auteur et hop, sur la boîte mail de Jacques. Après ces rangements, je me rends dans ma cuisine. C’est en y pénétrant que je remarque que j’ai ce manuscrit en main.
Je crois bien que partout où je vais, il me suit. À l’heure de me coucher, je me force à le laisser sur la table de mon salon.
Quand j’arrive au bureau, Jacques est déjà arrivé. De derrière sa vitre, il me salue et m’invite à le rejoindre.
— Salut, dis, ce manuscrit, tu le trouves réellement bon ?— Pour tout te dire, perso, il m’a mise sur orbite. Non, je dois encore le corriger, changer quelques phrases, quelques mots aussi, sinon, il est prêt à rouler.
— OK, donc tu préconises une publication.— Largement oui. En fait, je le verrais bien publier le plus largement possible. — Même si son créateur y parle d’urologie, de viol et...— Je t’arrête tout de suite. Il n’y est fait aucune mention de viol. Tout au plus une femme qui veut vivre ce fantasme. C’est plus un gang-bang où elle se voit contrainte de subir cinq ou six hommes et quelques femmes aussi. — OK, j’ai lu ton mail, je vais appeler son auteur. — C’est un nouveau ou un ancien qui a changé de pseudo ?— Un nouveau ou plutôt une nouvelle. — Une femme ?— Oui ma grande. Je vais tout faire pour que tu la rencontres. Je pense que tu as eu là une excellente idée. Bon, j’ai du boulot, toi aussi. Ah oui, laisse de côté tout le reste pour ne plus te consacrer qu’à ce manuscrit, on est OK ?— Pas de souci, à plus.

À mon bureau, je me sens légèrement différente en sachant que c’est une femme qui a pondu ce que je nomme déjà un chef-d’œuvre dans son genre. Alors je plonge dedans.
Après être allée manger, assise à mon bureau, plongée dans mes corrections, une femme pénètre et reste debout. Il me faut relever mon nez pour changer de crayon pour l’apercevoir et sursauter.
— Bonjour, vous êtes ?— Je suis celle dont vous corrigez son récit.— Oh, je vois, prenez place s’il vous plaît. Ainsi, c’est vous qui avez pondu cet excellent manuscrit.— Oui, c’est même une grande partie de ma vie vue par une romancière. — Pourtant l’écriture me semble très masculine. — En effet, c’est l’impression que j’ai voulu donner. Je ne parle jamais de moi à la première personne. — Voudriez-vous le corriger avec moi ?— Très volontiers.

Je la prie de prendre place à mes côtés. Très vite, je me sens fébrile auprès de cette trentenaire. Elle a ce je ne sais quoi qui m’attire en elle. Vous dire quoi, j’en serais vraiment incapable. Je reprends donc à l’introduction. Si je ne comprends pas tout, Annick se charge de m’éclairer. L’intro corrigée, elle se met à me raconter sa vie depuis qu’elle s’est découverte aimer être docile, soumise et un poil masochiste. Elle m’affirme que cela commence le jour de ses premières menstruations. Une douleur vive devait lui procurer une douce chaleur dans son corps. Une chaleur qui lui fit connaître les plaisirs de la masturbation. Heureusement pour moi, j’avais mis une jupe et une culotte, mais pas la plus sexy que je possède. En fait, celle-ci est celle que je mets quand j’ai mes règles, et donc un peu plus épaisse entre mes cuisses. Et Annick de continuer le récit de sa vie que j’écoute sans ne rien perdre. J’en profite pour prendre des notes pour m’aider dans la correction.
Cela me permet aussi de passer de paragraphe en paragraphe et de constater que tout ce qu’elle me divulgue est dans le manuscrit. Et tout y est jusque dans les moindres petits détails. Si parfois je frémis de peur, je mouille tout autant. Certes, je ne me sens pas prête à endurer une bonne partie de ses scénarios SM, loin sans faut. Mais quelques-uns, oui pourquoi pas.
À un moment, elle éternue fortement, posant sa main sur le haut de ma cuisse dans un mouvement réflexe. Je ne fais rien pour la retirer. Je lui tends ma boîte de mouchoirs en papier et la laisse se moucher. Quand elle se rend compte pour sa main sur moi, elle me fixe, me sourit sans pour autant la retirer. Je crois que j’ai même rougi devant son sourire. Puis, ne voulant pas... ben je me suis raclé ma gorge et nous avons repris la correction de son œuvre, sa main constamment sur ma cuisse. Ce geste semble même la délivrer ou plutôt lui ouvrir quelque chose et elle devient encore plus loquace, plus précise aussi. Et plus elle précise, plus je sens mon corps se mettre en transe. Quand Jacques nous souhaite une bonne soirée, nous nous rendons compte de l’heure déjà tardive. Je ne sais pourquoi, je l’invite à manger en ma compagnie et elle accepte en retirant très lentement sa main de ma cuisse en la faisant glisser jusqu’à mon genou dénudé. Ce frisson qui me parcourt est infernal.
Je crois même qu’un simple petit effleurement de ma chatte et je pourrais jouir sans fin.
Sur la terrasse de mon troquet préféré, je lui demande de choisir ce qu’elle veut. Perso, au bord de ce lac, j’ai une envie de filet de perche et un petit verre d’un bon vin blanc. Durant le repas, elle vient se mettre près de moi. Devant son manuscrit, elle me montre un paragraphe. Il décrit avec une précision diabolique le jour où elle se fit marquer au fer rouge sur sa fesse droite. De son sac, elle sort une tablette numérique. Dans la galerie de ses images, elle me sort une courte vidéo d’à peine une dizaine de minutes. Non seulement j’ai le texte sous les yeux, mais j’ai aussi les images et cela m’impressionne quand ce métal rougi s’appuie quelques instants sur sa fesse. Le cri qu’elle pousse me terrifie plus que je ne le supposais. Et la main d’Annick se dépose sur mon genou. Nous nous fixons un long moment et...
— Je sais que tu ne pourrais supporter la plupart de mes sévices. Mais sache petite jouvencelle, que si je n’avais pas ça, je ne serais pas assise près de toi. Tu sais, là, le fer, ça fait très mal. Pourtant la douleur et l’orgasme, c’est un tout pour moi. Imagine-toi fessée, couchée sur mes cuisses, ta jupe relevée sur cette terrasse, mais bondée. Je parie ma chemise que tu en jouirais. Oui, attends que je vérifie, oui, c’est bien ça, tu mouilles. T’es une mignonne petite qui ne se connaît pas encore. Si nous allions chez toi pour continuer cette correction.

Plus que troublée, je paie, prends ma quittance pour mes notes de frais et je ne sais pourquoi, je la conduis chez moi. À peine la porte fermée, elle me plaque contre le mur de mon petit corridor. Sa main sur ma chatte, sa bouche sur la mienne, je suis finie, j’abdique. Si justement j’abdique, je ne m’avoue pas vaincue pour autant. Je dis ça parce qu’au moment de ce baiser de feu, je n’avais jamais embrassé une femme et encore moins couché avec une femme. Et elle fait tout pour. Elle jette un coup d’œil autour d’elle et m’entraîne dans ma chambre, me pousse sur mon lit. Devant moi, en un instant, elle est nue. Elle se jette sur moi, me retire mon pull, mon soutif et masse mes seins, m’embrassant tendrement. D’une main, elle visite ma chatte, mon anus, tout y passe. Là oui, je m’abandonne à elle. Je me laisse faire, voulant ensuite lui rendre la pareille. Quand sa bouche me broute mon minou, je parviens à glisser ma bouche sur sa chatte annelée.
Je voudrais éteindre, sa main tape sur la mienne.
— Une bonne petite salope se fait baiser au grand jour, ma petite jouvencelle. Ne recommence pas !

Si ce n’est pas autoritaire, je saisis sa main et l’embrasse, allant même jusqu’à sucer chacun de ses doigts. Que m’arrive-t-il, je me laisse dominer par cette femme belle s’il en est. Tête-bêche, nous nous léchons nos minous. Puis, me souvenant d’un passage de son manuscrit, je plante ma langue dans son cul. Le goût âcre, musqué, s’il me dégoute un court instant, m’électrise nettement plus que ce moment de dégout. Et même que cela m’aide à jouir de cette femme très connaisseuse. Aussi dans mon délire orgasmique, je la supplie de me fesser méchamment. En un instant, mon plaisir pas encore apaisé, je suis sur le ventre et sa main me déverse un nombre formidable de claques. Je sens mon cul chauffer à blanc. Une chaleur qui se répand brusquement dans tout mon corps, jusque dans les moindres petits recoins. Et je jouis encore et plus violemment que celui d’avant. Je ne me comprends pas, moi qui ai une sainte horreur de la douleur, j’en jouis !
Apaisée, mais pas repue, je me relève, l’embrasse presque amoureusement. Elle se laisse tomber sur le dos, je plonge sur sa poitrine que je découvre aussi annelée. Je tète, lèche ses tétons comme je joue avec les anneaux qui y sont fixés. Je glisse sur son ventre plus plat que le mien. Je fouille sa chatte trempe et la bois encore. Je relève ses jambes qu’elle replie sur elle. Je lui lave son sillon de ma bouche, insinuant ma langue en ce cul, plus loin encore. Je me fais salope, une première. Je commence à peine à comprendre pourquoi il me quittait. Je n’étais pas celle qu’il voulait que je sois, une salope doublée d’une cochonne. Je pige mieux ce que je refoulais encore en moi, il y a cinq jours de ça. Ce livre, il m’ouvre les yeux à n’en pas douter. Désormais, il me faut savoir, connaître, apprendre aussi. Si le livre m’en donne un bon aperçu, Annick pourrait, si je le lui demande ou l’implore, être mon guide.
Cela dit, il me faut d’abord faire en sorte que son bouquin soit publié dans la plus large échelle possible et donc m’investir à fond.
Mais là, elle va jouir. Ses mains appuient sur ma tête. Je glisse profondément ma langue dans son cul et elle part toutes sirènes hurlantes. Je me glisse sur le côté, ma langue et ma bouche me font souffrir. Elle vient sur moi, m’embrasse tendrement.
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