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Le correspondant allemand

Chapitre 3

Gay
Puis vient l’heure de rejoindre le car. Markus et Lucas s’approchent du groupe, devant le lycée, en se tenant par la main. Une fois les valises rangées dans la soute, ils s’embrassent longuement, leurs langues se mêlent dans leurs bouches, pour la dernière fois avant quinze jours. Ils n’ont pas peur du regard des professeurs, des parents présents et de leurs camarades. Au contraire ! Certains garçons de la classe de Lucas sont impressionnés de tant d’assurance, eux qui connaissaient un copain assez timide. Au retour, certaines questions montrent un certain intérêt ; à leur âge, beaucoup de jeunes parlent de sexe, fanfaronnent, mais bien peu encore sont passés à l’acte, et celui qui l’affiche devient presque un dieu, il est l’objet de toutes les attentions. Et Lucas fait partie de ceux-là, il n’est plus vierge, et doublement, puisque son cul a été aussi défloré.
Tout cela le renforce, et il en a besoin pour dire à ses parents quelles sont ses relations réelles avec son correspondant. Peut-être la nuit dans le car lui portera-t-elle conseil…
Arrivée en fin de matinée devant le lycée de Lucas. Sa mère l’attend. Retour à la maison et repas en famille, avec ses deux parents, son frère et sa sœur. Les questions fusent sur ce séjour allemand : visites, déroulement des cours, nourriture, modes de vie, et bien sûr Markus :— Et tu t’es bien entendu avec ton correspondant ?— Oui, on s’est très bien entendu. Il est drôle, il est charmant, il est beau, et je l’aime.— Tu… ?— Nous nous aimons, je suis attiré par les garçons, et Markus est devenu mon petit copain, dit Lucas d’une voix peu assurée, car il sentait que cette révélation ainsi faite était très (trop ?) abrupte. Aussi se presse-t-il d’ajouter, en fondant presque en larmes :— Excusez-moi.Un silence lourd s’installe autour de la table. La grande sœur de Lucas vient lui faire une bise sur la joue, suivie de son petit frère, puis ils se retirent, sentant que les parents doivent être seuls pour s’adresser à Lucas. Les parents de Lucas se jettent un coup d’œil : leurs soupçons, renforcés par les quelques coups de téléphone reçus de leur fils cette semaine, étaient vrais ; ils avaient abordé ce cas de figure et savaient ce qu’ils devaient répondre. C’est la mère de Lucas qui s’en charge :— Tu sais, on s’en doutait, et cela ne change rien à ce que tu es pour nous.— … ?— Tu es notre fils et nous voulons ton bonheur, comme tous les parents. Tu nous es revenu changé de ton voyage, mais cela te va bien. Maintenant, il est de notre devoir de parents de te mettre en garde sur certains points. D’abord, tu sais que tu dois être prudent et que tu dois te protéger dans l’intimité, sois sûr de ton partenaire avant d’abandonner le préservatif. Ensuite, tu es jeune et les premières amours ne durent pas toujours – cela arrive parfois – et là aussi, tu dois te protéger contre une trop grande déception ; ton histoire avec Markus, je ne sais pas ce qu’elle deviendra, mais si elle s’achevait, sache que tu en vivras d’autres et ne te détruis pas pour cela.Lucas ne prend pas très bien cette dernière remarque, il est si sûr de son histoire avec Markus. Puis il se rend compte que ce que sa mère a dit, elle aurait pu le dire mot pour mot s’il était revenu d’Allemagne en annonçant qu’il avait une petite copine ; bref, le discours de sa mère est convenu, classique, totalement indépendant de son homosexualité, et ça le remplit de joie, ça signifie que ses parents acceptent ce qu’il est. Que peut-il ajouter ? Un silence s’installe. Sa mère reprend :— Au fait, Markus, je lui prépare la chambre d’amis ou bien tu préfères qu’il dorme dans ta chambre ? Ton lit est assez grand, je crois.Markus se jette dans les bras de ses parents et se met à pleurer à chaudes larmes : c’est beaucoup trop d’émotions pour ce jeune homme.
Le soir, à l’heure prévue, les deux garçons se retrouvent sur internet. Lucas voit apparaître son ami vêtu d’un simple slip ; pour ne pas être en reste, il fait de même. Il commence par raconter la discussion avec ses parents ; à l’évocation du lit pour deux, il voit la queue de Markus gonfler dans son slip, qui devient trop petit. Les deux garçons se retrouvent bien vite en érection, à plusieurs centaines de kilomètres l’un de l’autre. Simultanément, ils commencent à se masturber, essayant d’être sur le même rythme, alternant vitesse et lenteur, mouvement amples puis plus saccadés. L’objectif est de jouir ensemble. C’est Markus qui sent le premier monter les picotements annonciateurs de l’explosion finale, il prévient Lucas, qui accélère les mouvements. Son souffle à lui aussi s’accélère. Les deux jeunes gens éjaculent de longs jets de sperme sur leurs abdominaux et sur leur torse. Ensemble, tout en se souriant à travers la webcam, ils passent leurs doigts sur leur corps, pour recueillir leur nectar, et l’avalent, en se léchant les babines. Puis c’est le long échange de mots doux, ce qui ne fait pas retomber la tension dans leurs queues. Ils inaugurent un rituel qui les fait tenir jusqu’au jour de leurs retrouvailles.
A midi, heure d’arrivée prévue, Lucas est impatient de voir le car des Allemands tourner le coin de la rue de son lycée : son cœur bat de plus en plus lorsque ce dernier s’immobilise devant le parvis du lycée. Dès que Markus descend, ils se précipitent dans les bras l’un de l’autre, et comme en Allemagne, oublient tout le monde autour et s’embrassent à pleine bouche, tandis que leurs mains cherchent à caresser leurs fesses à travers les jeans. Il leur faut revenir à la raison, déposer les bagages dans le coffre de la voiture. La maman de Lucas accueille chaleureusement le « boy-friend » de son fils. Après le repas de midi, les deux garçons se précipitent dans la chambre de Lucas.
Baisers langoureux, caresses, doigts furtifs, les deux garçons redécouvrent leur corps. Lentement. Ils veulent profiter de cet instant : ils enlèvent leurs tee-shirts, collent leurs torses l’un à l’autre, sentent la douceur de leurs peaux. Voluptueusement, ils s’attaquent aux braguettes des pantalons. Tous les sens sont en éveil au moment où les boxers apparaissent : la vue de ces deux barres à peine contenues par le tissu des sous-vêtements, l’odeur de légère transpiration, le toucher de la peau des bourses, du périnée et des fesses, le bruit des légers soupirs, et enfin le goût des sexes au bout desquels perle une goutte salée, signe d’une excitation intense.
Les deux garçons ne sont que fusion, chacun voulant goûter l’autre par tous les moyens : bouches, langues, queues, tétons, bourses, fesses, anus leur procurent un plaisir qu’ils cherchent à prolonger. Markus et Lucas se pénètrent mutuellement, à tour de rôle. Ils jouissent l’un de l’autre. Combien de fois dans l’après-midi ? Ils ne sauraient le dire, tant l’intensité les a submergés. Ces retrouvailles sont à la hauteur de leurs espoirs.
Le séjour de Markus en France est à l’aune de ces instants. Ils se sentent de plus en plus amoureux – et leurs progrès en français et en allemand sont vraiment très sensibles. Au point que les deux garçons décident de se revoir dès lors que l’un d’eux aurait des vacances scolaires.
Aujourd’hui, un an après, ils sont tous les deux inscrits à l’université franco-allemande de Sarrebruck, ils partagent un studio d’étudiant et continuent de filer le parfait amour.

[Comme les épisodes précédents, cette histoire a déjà été publiée sur d’autres sites d’histoires gay (même pseudo ou yayi).]
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