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Ma correspondante venue du nord

Chapitre 4

Erotique
Que voulait-elle dire par « ma copine » ? C’est la question qui me hante depuis que je suis venu accueillir Aino sur le quai de la gare. Est-ce juste une amie, ou bien un peu plus ? C’est curieux, en tout cas, car jamais elle n’a fait mention dans ses messages d’une quelconque bisexualité. Pour moi, Aino s’intéressait aux hommes exclusivement. Elle est particulièrement ouverte d’esprit, certes, n’a peur de rien, mais uniquement dans le cadre bien délimité des créatures pourvues d’un pénis. Dans tous les cas, la présence de cette Tekla perturbe tous mes projets. Adieu la crêperie, adieu les mains qui se joignent, les baisers passionnés et la séance de baise d’anthologie ! À la place, je vais devoir me contenter de tenir la chandelle. Ou en tout cas, de ne plus être le centre de l’attention d’Aino.
Pourtant, alors que nous marchons jusqu’à son Airbnb, elle est particulièrement volubile et ne cesse de me regarder. S’il n’y avait eu cette insupportable blonde à ses côtés, je me serais dit que je lui plais, mais là… ? Et même si je lui plaisais vraiment, elle n’abandonnerait son amie pour passer toutes ses vacances à baiser avec moi.
Bon, puisqu’elle a décidé de jouer à ce petit jeu-là, à mon tour de me désintéresser d’elle ! Je réponds par monosyllabes à tout ce qu’elle me dit, et décide plutôt d’entamer la conversation avec Tekla.
— So Tekla, how about you? Do you speak French by the way?— Oui, je parle un peu, mais moins bon qu’Aino.
Bon point, au moins je n’aurai pas à me taper la conversation en anglais ! Je lui promets de lui parler lentement pour qu’elle comprenne, et lui dis aussi de ne pas hésiter à me demander de répéter ou d’utiliser d’autres mots, ce qui semble la réjouir. Du coin de l’œil, j’observe Aino qui nous écoute, tout sourire. La conversation se poursuit tranquillement : j’apprends que, pour l’instant, elle enchaîne les petits boulots mais qu’elle commence des études de biologie à la rentrée. Tout comme Aino, elle est originaire d’Helsinki, ou plus exactement d’une ville juste à côté, dont je n’ai pas compris le nom. Elle est très sportive, avec une petite préférence pour le tennis. Bref, nous avons une conversation des plus normales pour deux personnes qui se rencontrent pour la première fois. C’est à en oublier que nous marchons à côté d’Aino vers laquelle se dirigent toutes mes pensées.
Nous arrivons bientôt à l’immeuble où se situe leur logement.
— Bon, je vous laisse vous installer. Dîtes-moi si vous voulez qu’on sorte ce soir ? — Ah ouais, j’aimerais beaucoup découvrir les fameux bouchons lyonnais ! Tu en connais ? — Oui, aucun souci. On se retrouve par exemple dans deux heures ?
Avant de nous séparer, je donne mon numéro aux filles : étrangement, jusqu’à présent, Aino et moi n’avions communiqué que par mails ! Elles ont toutes les deux un numéro finlandais, mais nous pouvons communiquer par WhatsApp, donc tout va bien. Tekla me fait une accolade, et Aino s’avance pour faire de même. Je sens la chaleur monter en moi et mon sexe se dresser. Son contact m’électrise complètement, j’ai l’impression de perdre pied. J’espère qu’elles n’ont rien remarqué car je passerais vraiment pour un mort de faim !
Dix minutes de marche me séparent de mon appartement, et je les parcours avec les jambes encore tremblantes. Comment se fait-il que cette femme me fasse autant d’effet ? Ce n’est pas normal ! Et puis je la connais à peine ! C’est la première fois que je la vois ! Mais bon sang qu’elle est belle… Je ne peux m’empêcher d’imaginer sa belle poitrine, une fois ses seins libérés du débardeur et de son soutien-gorge… Inutile de chasser ses pensées de mon esprit, car de toute façon, je n’ai pas réussi à débander depuis qu’elle m’a pris dans ses bras.
Arrivé à mon immeuble, je monte les marches deux à deux, rentre dans mon appartement comme un diable, claque la porte derrière moi et me déshabille en hâte pour commencer à me masturber. La sensation est exquise car, cette fois, je peux vraiment m’imaginer Aino, son corps, sa taille, son visage… Mais d’ailleurs, une pensée traverse mon esprit : peut-être a-t-elle une photo sur WhatsApp ? J’ouvre l’application, et oui ! Mais, pour finir de me contrarier, c’est une photo avec Tekla. Tant pis ! J’ai la bite en feu et ne vais pas m’arrêter en si bon chemin. Moi, ce que je veux, c’est faire l’amour à Aino. Si l’autre doit en faire partie, cela me convient aussi ! Après tout, n’est-ce pas là le fantasme de tout homme ? Deux femmes pour soi. Surtout si les deux sont bi, que l’une lèche la chatte de l’autre tandis que je la pénètre. Je ferme les yeux et imagine Tekla allongée sur mon lit, les jambes écartées, invitant Aino à glisser sa langue dans son intimité. Aino, quant à elle, me présente ses fesses sublimes à la peau de porcelaine, que je prends sauvagement. Les deux femmes hurlent, moi aussi, en lâchant plusieurs jets de sperme, pour la deuxième fois de la journée. Je m’effondre sur le lit, essoufflé. J’ai le pénis endolori par ces deux masturbations presque coup sur coup, et l’esprit empli de la vision d’Aino et Tekla.
En regardant la photo d’un peu plus près, je réalise que je n’avais pas vraiment porté attention à cette dernière, mais qu’elle est franchement mignonne elle aussi. Malgré ses traits résolument nordiques, elle a tout de même un physique un peu plus commun, probablement est-ce la raison pour laquelle je ne l’ai pas remarquée à première vue. Mais sa taille plutôt fine, sa poitrine petite mais bien ferme, comme une délicate pâtisserie, son teint un peu plus hâlé, ses lèvres un peu plus pulpeuses… Non, décidément, si elle fait partie du forfait pour avoir Aino, je ne râlerai pas !
Quand l’heure arrive, je pars chercher les filles. Elles m’attendent déjà en bas de l’immeuble avec un sourire radieux : Eh oui, les finlandais sont ponctuels, contrairement aux français ! » Je regarde l’heure et constate que j’ai effectivement quelques minutes de retard ! Mauvais point pour moi ! Mais elles semblent le prendre à la rigolade, et nous nous mettons en route sans faire plus de cas de l’incident. Ma petite branlette m’a remis les idées en place, et cette fois je n’ignore plus Aino. Nous discutons de tout et de rien, tous les trois, tout en marchant. J’essaie de poser des questions insidieuses pour comprendre la nature de leur relation… Mais aucun indice ne transparaît. Il va falloir être plus inventif !
Le bouchon où je les emmène est un petit restaurant localisé dans la Presqu’Île, dans une rue pas trop fréquentée. De ce fait, le restaurant n’est pas envahi de touristes, et nous trouvons facilement une table. Les filles semblent être ravies ! Pour ma part, je suis plus mitigé : je ne pensais pas me retrouver à engloutir de la cochonaille pour notre premier dîner ensemble ! Enfin, ensemble… Avec Tekla entre nous deux, on est loin du dîner romantique aux chandelles, de toute façon.
Le repas se passe bien. Je constate que les deux finlandaises sont plutôt complices, mais pas trop tactiles, ce qui me rassure un peu. En revanche, quelle descente elles ont ! Rapidement, je me retrouve à devoir commander une nouvelle bouteille de vin. Mais elles semblent bien le supporter. Peut-être sont-elles un tout petit peu plus joyeuses mais rien de bien perceptible. Pour ma part, je sens l’alcool me monter à la tête un peu trop vite à mon goût. Pourtant, je ne suis pas le dernier des buveurs, mais là, ça va vite ! Heureusement, toute la charcuterie vient me remplit l’estomac et étouffer un peu la montée de l’ébriété. Je n’ai pas l’habitude de manger comme ça tous les jours, et je comprends pourquoi : mon dieu que c’est lourd ! J’ai l’impression que je vais exploser ! J’ai l’impression que tout mon sex-appeal s’est évaporé et que je deviens juste un animal que l’on gave avant les fêtes.
Soudain, je me raidis. Je sens un pied contre le mien. Un accident ? Non, car le pied reste. Il commence à remonter le long de ma jambe, à me caresser la cuisse. Je me sens comme paralysé, à la fois terriblement excité et en même temps mal à l’aise. En fait, il m’est difficile d’estimer laquelle des deux femmes était responsable, car l’angle de la jambe est trop faible. Sans parler du fait que les deux semblent tout à fait normales, continuant de discuter et de boire comme si de rien n’était. Je sens bien que le pied est nu, mais, les deux portant des sandales, elles peuvent tout aussi aisément enlever leurs chaussures. Bref, ça peut être n’importe laquelle des deux, et ça me rend fou.
Pendant que je me pose toutes ces questions, le pied continue ses caresses, remontant lentement, pour finalement arriver à mon entre-jambe… Inutile de dire que mon excitation est à son comble et que le pied rencontre bien rapidement une forme dure et oblongue. Je tressaille. Le pied commence à me prodiguer des caresses lentes mais insistantes qui ne font qu’accentuer mon excitation. Je me tortille sur ma chaise, essayant de rester discret pour ne pas trop attirer l’attention des autres tablées. Mais, comme pour me torturer, le pied ne s’arrête pas, il poursuit inlassablement, la nappe m’empêchant de le voir et donc de l’identifier. Buvant une gorgée de vin, je ferme les yeux quelques secondes, pour m’aider à lâcher prise. Je sens que je vais jouir, mais je ne peux pas, pas comme ça, pas sur moi, pas au milieu du restaurant ! Comme si elle me laissait le choix… J’étouffe un grognement en sentant le sperme gicler dans mon boxer.
La fille, quelle qu’elle soit, doit sentir mon pantalon mouillé, car elle cesse son mouvement et retire son pied. Me voilà beau, tiens, englué dans mon propre sperme, le pantalon tâché… Et sans même savoir laquelle des deux amies vient de me prodiguer ce petit massage impromptu ! Je penche pour Aino, certes, mais Tekla a une lueur taquine au coin des yeux… Ah non, décidément, je n’en ai aucune idée !
Mais pour l’instant, mon problème immédiat, c’est de dissimuler la tâche au niveau de mon entre-jambe… J’opte pour la solution la plus simple : oups, un faux mouvement et je renverse mon verre de vin sur moi. Comme ça, j’ai une bonne raison d’avoir le pantalon trempé. Les filles poussent un petit cri de surprise, tout le monde me regarde, et pour ma part, j’échappe un juron, histoire d’avoir l’air un peu crédible. La serveuse se précipite vers moi pour m’aider, mais je refuse : je peux m’en occuper tout seul ! Je n’aimerais pas qu’elle découvre la supercherie…
Voilà donc comment, le soir de ma rencontre avec Aino, j’ai fini dans un bouchon lyonnais, le pantalon recouvert d’un mélange de vin et de sperme… Pas exactement ce que j’avais en tête !
Nous sommes donc rentrés, chacun chez soi. Nous nous sommes séparés à mi-chemin de nos deux logements. Aino m’a encore une fois donné l’accolade, en me remerciant, et en me chuchotant à l’oreille : « J’ai hâte de te revoir demain ! » Puis ça a été au tour de Tekla : « Au revoir Edouard ! » en me faisant un petit clin d’œil complice.
Cette fois, c’est officiel : je suis complètement perdu !
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