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Couchsurfing gay. Marti

Chapitre 1

Gay
Dans quoi me suis-je lancé ? Pourquoi ai-je eu cette idée folle ? Sur qui vais-je tomber ? Comment cela va-t-il se passer ?Les questions tournent en boucle dans ma tête depuis que je suis monté dans le train ce matin. Habitant en province, j’ai profité d’un déjeuner professionnel à Paris pour rester une journée de plus sur place. Bien que marié et père de famille, un autre moi orienté mecs me dévore de l’intérieur depuis toujours. Mon déjeuner pro terminé, me voilà dans le métro à revisiter ma vie.Toute mon adolescence a été travaillée par mon attirance pour les garçons de mon âge. Exhibitions, touche-quiqui, branlettes communes… Je ne suis guère allé plus loin avant mon service militaire. Trois expériences peu satisfaisantes avec des filles. Amant fébrile et maladroit, éjaculateur précoce… Mon mélange d’excès de sensualité et d’impatience physique ne m’a pas transformé en bombe sexuelle que les filles s’arrachaient… Pas brillant, je sais. Piètre performance. Sujet tabou dont les hommes n’aiment pas parler. Mais combien sommes-nous comme cela ?J’ai attendu les derniers jours de mon incorporation pour avoir ma première relation homo. C’était un soir de weekend. La plupart des appelés étaient en perm. Sauf un caporal et moi. Il est de bon ton aujourd’hui d’être antimilitariste. Je fais partie de ceux qui ont adoré l’ambiance virile, l’effort physique qui sculpte les corps, les odeurs d’hommes en sueur, les soldats superbes dans leur slip blanc taille haute ouvert, les douches collectives entre jeunes mecs nus, les habillages-déshabillages en urgence quand on se cogne fesses contre fesses, les levers au son du clairon quand on se retrouve à plusieurs en pleine érection à devoir retirer devant les autres le caleçon de nuit pour enfiler son slip… Du pur bonheur !Alors ce soir-là, profitant du peu de soldats dans la caserne nous avions fait beaucoup de sport. Je le revois, en fin de journée, assis en tailleur sur le lit du haut, juste vêtu d’un slip bien plein, quand, dans la même tenue, je me suis approché pour discuter, le nez face à son paquet, le menton posé sur son matelas. Doux bavardage déclenchant une érection aussi forte chez lui que chez moi. Sauf que moi je pouvais la voir, à trente centimètres, se développer… Délicieuse crainte qu’un officier ne rentre et que je doive faire demi-tour pour me mettre au garde-à-vous, ma queue tendue dans le tissu du slip…Il avait fini par me demander d’aller refermer la porte du dortoir. Pour y aller, pas de souci, je lui tournais le dos. Mais une fois la porte fermée… Sa remarque sur la beauté de mon petit cul m’a fait me retourner. Que pouvait-il dire alors qu’il bandait autant que moi ? Il a souri en constatant mon état. Je suis revenu me mettre face à lui, reposant mon menton devant sa virilité érigée et moulée, les yeux vraiment tout proches de son slip au parfum affriolant de mâle… Sans compter la tache humide de son excitation !Quand il a demandé si j’avais déjà sucé, je lui ai répondu d’une voix rauque que non. Quand il m’a demandé si je voulais le sucer, c’est un gémissement aigu qui est sorti de ma gorge. Un gémissement de profond bonheur, d’accomplissement… Quand il m’a proposé de dégager son sexe de son slip, je me suis empressé de le faire ! Quelle beauté que ce premier phallus à portée de lèvres ! Quelle chaleur, quelle dureté que de le tenir en main ! Quelle saveur, mille fois meilleure que mes dégustations gloutonnes de sperme après m’être soulagé, quand je récolte le fruit de mon plaisir du bout des doigts !Oui. J’aime la saveur du sperme… Je ne laisse jamais rien aux tissus nettoyeurs… Même dans le secret de mon lit militaire au milieu de la chambrée… Déguster discrètement mon fruit, au milieu des autres. Quel pied !Mes lèvres se sont vite refermées sur son membre que j’ai fini de décalotter en bouche. Je l’ai sucé avidement, je l’ai pompé comme un fou, incapable de réfréner cette terrible pulsion qui possédait mon corps tout entier. Et il a très vite, trop vite, jouit dans ma bouche. Quel régal ! Quel délicieux nectar !Alors que je continuais à dévorer son sexe qui s’amollissait, il m’a repoussé pour, le slip sous les bourses, descendre à mon niveau. Quelle beauté de le voir ainsi ! Une merveille d’impudicité ! Et ce parfum !Il m’a ordonné de retirer mon slip. Je me suis empressé d’obéir, fier d’être doublement au garde-à-vous. Nu, bandant comme un fou, la queue secouée de spasmes secs, il m’a ordonné de me placer devant le lit d’un camarade. « J’en ai marre de ses vannes foireuses sur les pédés. Cela fait plusieurs fois que je jute sur son oreiller. Je vais te branler. Tu vas mêler ton sperme au mien pour lui permettre d’apprécier, le nez dans son oreiller, ce que c’est que les vrais mecs ! Ceux qui aiment aussi les mecs ! ».Son sexe encore imposant mais mou, chaud et moite, contre mes fesses, il m’a branlé en travaillant de l’autre main mes tétons et m’a fait jouir pile-poil à l’endroit désiré. Que ce serait-il passé si quelqu’un était entré à ce moment-là ?Avant le coucher je l’ai sucé encore jusqu’à la savoureuse libération. Et une demi-douzaine de fois encore. J’étais devenu totalement accroc de son sexe ! Lui se contentait de me branler, les deux dernières fois avec un doigt enfoncé entre mes fesses. C’était frustrant, mais divin.Au moment de la quille nous avons échangé nos coordonnées. Mais il n’a jamais donné suite à mes appels. Je me suis contenté d’acheter les magazines et des vidéos gays pour rêver d’un beau mec qui s’occuperait de mon corps. Et puis j’ai rencontré celle qui est devenue ma petite femme. J’ai jeté tous les supports de fantasmes masculins. J’ai appris l’amour hétéro, le vrai, pas que charnel, avec une femme aimante et patiente qui a fait de moi, orgasme après orgasme, un mec bien, un mec qui sait donner du plaisir sans se préoccuper du sien, un mec qui sait offrir son plaisir pour attiser celui de l’être aimé.C’est à la quarantaine que ma pulsion masculine m’a retravaillée. Un site de rencontre. Un premier mec qui m’a divinement bien sucé avant que je le sodomise. Et puis tant d’autres, en secret, lors de mes déplacements professionnels.L’idée m’est venue comme une évidence : puisque je suis en déplacement à Paris, pourquoi ne pas trouver un hôtel gay dans le Marais ? J’ai cherché une adresse sur un site d’hébergement gay. Et j’ai hésité : ce n’est pas parce que je dors dans une chambre d’hôtel gay qu’il y aura un homme dans mon lit ! Surtout que la plupart sont « gay friendly » et pas exclusivement gay. Je n’imagine donc pas m’y promener à poil pour me rendre au jacuzzi ! C’est un fantasme, je sais… Mais j’ai tant de fantasmes gays !A force de chercher j’ai remarqué que le site proposait aussi des hébergements chez l’habitant. J’ai cherché un peu et constaté que certains hébergeurs se disaient naturistes. Voilà qui m’allait mieux : se retrouver nu chez un gay nu. Moi qui adore fréquenter les plages nudistes et qui n’hésite pas à prendre chez moi le petit déjeuner dans le plus simple appareil (quand les enfants ne sont pas là et alors que ma petite femme adore se balader devant moi avec sa nuisette courte et translucide…), un hébergement naturiste, c’est génial !En sélectionnant les chambres d’hôtes naturistes, j’ai fini par constater que si certains proposaient une chambre à part ou un canapé-lit, d’autre indiquaient la mention « chambre partagée ». Voilà donc qui était mieux : nu avec mon hôte, dans le même lit. Si avec cela on ne s’envoie pas en l’air, c’est à désespérer !Et j’ai fini par sélectionner Barti, un trentenaire gay naturiste au visage souriant, aimant comme moi l’art, le sport, les randonnées et Mylène Farmer… Je me suis inscrit. J’ai téléchargé une photo me présentant sous mon meilleur jour. Une demande à Barti. Deux heures plus tard j’avais un message enthousiaste de lui acceptant de m’accueillir et impatient de faire connaissance dans le plus simple appareil pour parler culture.Depuis cette réservation je suis constamment excité. Je fantasme comme un dingue sur ce Barti dont j’ai téléchargé la photo que je regarde plusieurs fois par jour. Entre deux j’ai rencontré un homme qui m’a superbement fait jouir. Mais alors qu’avec son membre énorme il butinait mes fesses en me faisant couiner de bonheur, c’est le visage de Barti que j’avais en tête… Maintenant que le moment réel approche, je flippe ! Comment est-il vraiment ce Barti ? Gay Parisien, il a mille occasions de mettre un garçon dans son lit ; pourquoi aurait-il envie de s’envoyer en l’air avec moi ? Et nos quinze ans d’écart d’âge ? D’accord je suis très bien conservé pour mon âge que je ne fais pas (ce n’est pas une vantardise, c’est ce que me disent non seulement mes amants de passage mais aussi les hommes et les femmes que je croise dans ma vie tant privée que professionnelle) ; mais vais-je lui plaire ? Surtout que je compte ne rien cacher, en me déshabillant aussitôt arrivé chez lui…Je sors du métro… Je tire ma valise-cabine. J’ai la gorge sèche. Il fait chaud à Paris. Probablement plus de 30°. Je suis en nage. Je soulève un bras ; je pue. Est-il fan d’odeur ou pas ?Encore une rue. Ça y est, c’est la bonne. Plus que quarante mètres. Le bon numéro. Un interphone. Je fais défiler les noms. Barti. C’est lui. Je déglutis avec peine. Allez courage, c’est trop tard pour reculer. J’ai tellement besoin d’être enculé ! Je sonne.Il me répond vite. C’est au cinquième étage à droite. La clenche s’ouvre. J’entre dans l’immeuble, plus nerveux que jamais… L’ascenseur. Que c’est long ! Mes pensées sont confuses. Un mouvement sec. Arrêt. La porte s’ouvre. Je sors. J’allume la lumière.
Aussitôt, sur ma droite, j’entends une clef qui tourne dans une serrure. Je m’avance. Une porte s’ouvre. Et un homme nu, tout sourire, sort.Je reconnais le Barti de la photo. Un peu plus âgé tout de même. Avec un petit bedon qui ne se voyait pas sur la photo de visage. Une belle grosse verge décalottée qui pend et balance en même temps que des couilles joliment tombantes tandis qu’il se dirige vers moi. Il m’appelle par mon prénom. Il me fait la bise. Il me souhaite la bienvenue.Aussitôt je lui fais remarquer qu’il est à poil au milieu d’un couloir d’immeuble qui donne sur une dizaine d’appartements.– Ne t’inquiète pas, on est tous homos à cet étage. Je ne sais pas pourquoi, mais tous les pédés de l’immeuble sont au cinquième ! Un heureux hasard ! Alors des gars à poil dans le couloir, on en a tous déjà vu ! Personne ne se rhabille quand on va demander au voisin s’il n’a pas un œuf à nous prêter !– Les œufs, c’est par deux, non ? réplique-je en plongeant mon regard sur son entrejambe.Il rigole et répond qu’il préfère par quatre, ou par six, voire par huit…Amusés, nous entrons dans son studio. Cosy à souhait. Cocoon, chaleureux, plusieurs posters d’hommes plus ou moins nus au mur. J’en reconnais aussitôt un.– C’est une œuvre de Richard Laeton, non ?– Exactement ! Tu connais ?– Oui. J’adore ! Il dessine le corps masculin comme personne !– Il le suggère, plutôt…– Tout dépend de ses œuvres ! Mais c’est vrai que s’il a fait des tableaux figuratifs, je préfère ceux-là où on devine la masculinité plutôt qu’on ne l’exprime… Même si, sur celui-là, ce qui est rare chez lui, on voit une belle verge molle mais bien bandée et décalottée ! – Tu m’as l’air d’être amateur !– De Richard Laeton ou de verges décalottées ?– Des deux, bien sûr !– Ah ? fais-je avec un clin d’œil. Je confirme. Moi aussi. Les deux…Je pose ma valise dans un coin. Aussitôt Barti me propose un verre. Il me montre le studio que je découvre dans un regard circulaire. Un coin cuisine ouverte, un coin salon, le lit dans un renfoncement, une porte donnant probablement sur la salle de bain.– Ce n’est pas bien grand, désolé ! dit-il.– On va se serrer ! Ce n’est pas grand, mais super cosy ! Avec tout le confort !A peine ai-je bu une gorgée que je lui demande si je peux prendre une douche. (Je n’ai trouvé que cela pour me déshabiller immédiatement…). – A moins que tu préfères mes effluves de mec en sueur ? – Ce n’est pas trop mon kiffe, non… Un peu, oui. Mais je suis très attaché à l’hygiène...– Je comprends, moi aussi. Je peux poser mes vêtements où ?Barti me désigne une chaise vide. Je m’empresse de me déshabiller sans vraiment réussir à cacher mon impatience. Il n’est pas dupe. Il apprécie que j’enlève le bas avant le haut.Enfin je suis nu face à lui. Un « très mignon ! » sort comme un sifflement d’entre ses lèvres. Je le remercie, lui dis qu’il est bien foutu aussi.Il ajoute que ce qu’il aime le plus chez lui ce sont ses fesses qu’il me montre en se retournant. Il ajoute que c’est sans exclusive, ce qui me rassure sur le fait qu’il est comme moi versatile. Si j’aime bien posséder un bon petit cul ferme de mec, je préfère de plus en plus être moi-même pris par une bonne queue bien dure ! Il se replace face à moi pour s’excuser de son ventre, preuve de son incapacité à résister à la gourmandise.– Gourmandise de quoi ?– De tout !Nous rions, verges se gonflant tout en balançant.Je décale ma valise pour l’ouvrir. J’avais anticipé en mettant au-dessus quelques-uns de mes sous-vêtements sexy (jockstrap, slip en grosse maille blanche, string). Il rigole en les voyant, se rapproche, les prend en main pour les regarder. Alors qu’il est presque à me toucher, j’ouvre ma trousse de toilette dans laquelle apparaissent ma poire anale, un tube de lubrifiant et des préservatifs. En les voyant il pose sa main sur ma fesse et la caresse brièvement en me faisant remarquer que j’ai tout prévu. Je confirme que je suis prêt à toute hypothèse, mais que je vais d’abord me faire beau pour lui.Un clin d’œil. Un sourire. Il me regarde aller vers la salle de bain, serviette sur l’épaule ne cachant rien. Et il me dit que j’ai aussi de très belles fesses.– C’est gentil ! Elles ne demandent qu’à être flattées !Il me laisse aller dans la salle de bain dont je ne referme pas la porte. Je commence par soulager ma vessie, ayant remarqué que la cuvette est perpendiculaire à la porte, ce qui ne peut que lui donner une vue en gros plan s’il entre. Mais il n’entre pas. Dommage. J’aime bien pisser devant mon partenaire…Je passe sous la douche. Je suis surpris par le pommeau tout en longueur qui prolonge le flexible. Au-dessus de moi un carré fixe sur la colonne. Je n’aime pas trop me faire mouiller d’un coup par le haut. Je préfère tenir en main le pommeau pour y aller progressivement. Je saisis donc le long pommeau.Dès que j’ouvre le robinet, l’eau se met à gicler partout. Désagréablement surpris, en particulier par l’eau froide, je tente de maîtriser les jets en râlant intérieurement sur les gadgets de plomberie à la mode. L’eau chaude arrive enfin qui gicle toujours en tous sens. Et brusquement je comprends. Que je suis stupide ! C’est un embout anal destiné à une toilette intime !Je coupe l’eau et repose l’accessoire sur son support. Jamais je n’en ai utilisé, me contentant de ma poire. Je me dis que ce serait utile. Mais il est encore trop tôt. Barti ne va sans doute pas se jeter sur moi dans le quart d’heure pour me pénétrer d’un coup et me ramoner en poussant des « han ! » puissants de bucheron ! Quoique, si cela lui chante…J’inverse donc la manette et fais couler le pommeau supérieur. Quelques secondes de froid et l’eau chaude arrive enfin.C’est à ce moment-là que Barti apparait dans l’entrebâillement pour me demander si cela va. Accoudé au chambranle, je le trouve particulièrement désirable. Vu comme ses yeux brillent, la réciproque semble être de mise. Je m’empresse donc de frotter ma verge et mes testicules face à lui, avant de me retourner et de me pencher légèrement pour laver mes fesses en passant ma main dans ma raie.A nouveau face à lui, je constate que mon petit spectacle a son effet. Sa verge a encore grossi. Elle est superbe à regarder. Sans doute aussi à sucer. Et encore plus à prendre entre les fesses !Sans bouger il me demande si ma journée s’est bien passée. Nous bavardons tranquillement sans quitter nos anatomies viriles des yeux. Je me savonne lentement. Je me rince lentement. Je me sèche lentement… Quand je lui demande s’il veut prendre une douche à son tour, il m’informe qu’il s’est lavé une demi-heure plus tôt en perspective de mon arrivée. Dommage, je l’aurais bien admiré en pleine toilette ! D’autant que nos verges sont aussi gonflées l’une que l’autre, faisant de belles courbes bien mâles.Nous nous retrouvons assis côte à côte sur son canapé, nos cuisses à moins de dix centimètres l’une de l’autre. Tout de suite il se décalotte, montant un beau gland luisant. Je n’ose pas me tripoter dans un premier temps, mais rapidement, constatant que, machinalement, il replace sa belle grosse molle sur sa cuisse ou détend ses bourses, je me décide à me comporter comme quand je suis seul chez moi.Nos sexes aimantant nos mains, il m’interroge sur ma vie, tout en précisant que je ne suis pas obligé de répondre. Je comprends que ce qui l’intéresse c’est mon statut de bisexuel (que j’ai indiqué dans mon profil), alors que lui se revendique exclusivement gay.Il me dit tout son respect pour les bis qui doivent avoir une sexualité compliquée.– La dualité sexuelle, cela doit être dur à vivre. Remarque-t-il.– Ce qui est dur, c’est quand elle n’est pas dure… Mais de ce côté-là, ça va encore ! Non. Ce n’est pas si compliqué. J’aime le corps des femmes. Particulièrement celui de ma petite femme. Peloter ses petits seins, caresser son petit cul tout doux, lui bouffer longuement la chatte, suçoter son clito, coïter longuement, la faire jouir… Et puis j’aime sucer et être sucé, prendre et être pris, peloter un cul musclé de mec et abandonner mon corps à son désir… J’aime les deux, tout autant.– Elle sait que tu vois des mecs ?– Non. Mais peut-être voit-elle des filles… Et cela m’en bouge une sans remuer l’autre !– Attends, je regarde ! Non ! Il n’y en a aucune qui bouge ! Elles sont pourtant bien rondes et bien grosses !– Je dois être digne de mon hôte ! Elles sont bien pleines ! Non. Je n’ai pas couché avec une autre femme qu’elle depuis que nous sommes ensemble. Et je le prendrais mal si j’apprenais qu’elle couche avec un autre homme. Mais avec une fille, ce n’est pas pareil.– Ce n’est pas tromper ?– Pour moi, non. C’est peut-être une lâcheté de ma part, mais j’ai beau l’imaginer tête-bêche avec une autre femme à se dévorer le minou (on se fait des 69 de temps en temps. Je n’ai pas de mal à imaginer !), cela ne me gêne absolument pas. Au contraire…– Cela t’excite !– C’est une question ?– C’est un constat ! Tu bandes de plus en plus…– Tu veux que je cache cela ?– Pas du tout ! C’est justement cela que j’aime dans le naturisme. Voir nos sexes, le mien et celui des autres, durcir, se ramollir, se décalotter, se recalotter… Être vivants, quoi ! Plein de sève, plein de vie ! La vie du vit ! C’est super beau, non ?– Je suis bien d’accord ! Là c’est ta queue qui s’allonge… En laissant une trace humide sur ta cuisse…– Ne critique pas ! Tu en es la cause !– J’avais compris ! Donc, effectivement, m’envoyer en l’air avec un mec, pour moi ce n’est pas tromper.– Tu es déjà tombé amoureux d’un garçon ?– Euh… Non… Je ne crois pas.– Si cela t’arrivait, ce serait tromper ?– Peut-être bien, oui… Et toi ? Célibataire ? Par choix ? Par dépit amoureux ?– Oh la question qui tue ! – Tu n’es pas obligé de répondre !– Mais si, c’est la vie… J’ai eu plusieurs copains assez réguliers. Rien qui n’ait duré plus de deux ans. Je crois que je suis assez volage, en fait. Quand je vois un mec qui m’excite, je ne sais pas bien résister…– A voir ce membre qui s’élève… Question excitation, tu as l’air véloce… Est-ce toi qui es volage ou bien tous les mecs sont pareils ?– C’est certain que nous, les pédés, vivons moins longtemps en couple. Même si je connais de délicieux petits couples qui sont ensemble depuis des lustres et qui sont toujours aussi amoureux l’un de l’autre ! Mais globalement, il faut être lucide… Nous sommes probablement moins sentimentaux que les filles…– Quoique !– Quoique… Tu as raison, c’est horriblement macho ce que je raconte ! Mais ce qui est sûr c’est que nous dissocions mieux le sexe des sentiments…– Il t’est arrivé de … baiser… Je n’aime pas ce mot, mais dans le cas présent c’est le plus adapté… avec des mecs pour qui tu ne ressentais rien ? – Parce que j’avais un impérieux besoin d’une queue ou d’un cul ? Oui. Je n’en suis pas très fier remarque… – Pourquoi ?– Ce n’est pas de la honte ! C’est juste qu’en réalité tu crois que ça va te soulager, ce qui est physiquement vrai, mais en fait cela te frustre intérieurement dès que tu as joui… En fait une branlette soulage tout autant, surtout avec un gode comme le tien dans le cul. Mais elle ne frustre pas !– Tu as vu mon gode ?– Mal caché dans ta valise… Sans doute fait exprès, tout comme ta poire anale dans ta trousse de toilette…– C’est une manière élégante ? Discrète peut être… de passer un message…– Message reçu !– Et tu te masturbes souvent ? Je veux dire, être gay dans le Marais donne plein d’occasions de rencontrer des garçons aussi excités que toi. Tu dois avoir un large réseau de potes de sexe, non ?– Ça, c’est bien un raisonnement stupide d’hétéro qui fantasme sur les pédés ! Tu t’imagines peut-être que la nuit venue tous les pédés du Marais sortent des bois pour aller s’enculer les uns les autres dans les ruelles sombres ? Comme des bêtes ! Jusqu’à plus soif ! Jusqu’à avoir l’anus en chou-fleur !– Pardon ! Non. Ce n’est pas ce que je voulais dire…– Un peu quand même… Et ce n’est pas totalement faux… Statistiquement plus la proportion d’homos est élevée, plus la probabilité de rencontrer un mec qui te plait, même pour un coup d’un soir, est forte. C’est bien pour cela que nous habitons ici !– Mais raisonnablement…– Pour ce qui me concerne, oui. Je peux passer une semaine sans m’envoyer en l’air avec un mec… Donc, comme toi certainement, j’aime me masturber. Devant un bon porno gay. Un bon gode dans le cul. Parfois un autre, réaliste, à sucer… Je dois être aussi nul que toi ou n’importe quel mec quand je me pignole, mais c’est quand même sacrément bon ! Et toi, tu te masturbes souvent ?– Probablement plus fréquemment que toi… Quand je rêve d’un mec et que je n’ai pas le loisir d’en trouver un… Le manque de corps masculin… Mais dis-moi, pourquoi fais-tu hôte de couchsurfing ?– Jolie manière de changer de sujet, beau garçon ! Cela t’excite pourtant autant que moi ! Lequel de nous deux bande le plus fort ?– Tu veux toucher pour le savoir ?– Je suis un grand timide pudique, je n’osais pas le demander ! réplique-t-il dans un gloussement amusé.– En tous cas on mouille autant l’un que l’autre !– On se décalotte entièrement pour vérifier ?– Mutuellement ? C’est bien plus amusant !En guise de réponse sa main touche enfin mon sexe entièrement bandé et dont le bout du gland luisant apparait. En un tour de main express il me décalotte entièrement avant de caresser ma hampe puis mes bourses qu’il masse doucement.Quand il retire sa main je n’ai plus qu’à faire pareil. Sauf que son gland se décalotte tout seul d’un coup avant que je ne le touche. Je ne peux que jouer du bout du doigt sur son gland, son frein, sa couronne, ses testicules. Il en grogne de plaisir. Et me laisse faire quand je me tourne davantage vers lui pour pincer ses tétons proéminents sans cesser mes caresses intimes.Nos lèvres se trouvent. Nos langues se frayent instantanément le chemin en écartant nos lèvres. Sa main s’empare de mon membre. Et sensuellement nous faisons enfin connaissance physique l’un de l’autre.Nous prenons tout notre temps. Ni lui ni moi ne sommes pressés. La fin d’après-midi se traine langoureusement. Nos doigts découvrent nos anatomies. Nos bouches sont insatiables…Il finit par repousser ma main qui le branlotte en disant que je vais finir par le faire jouir. Je rigole. Je ne suis pas loin non plus de l’orgasme.En se levant il me demande si un verre de blanc me ferait plaisir. J’acquiesce tout en reluquant ses fesses qui sont parfaites. J’imagine qu’il a ordonnancé son studio pour cela : face à moi il se penche pour attraper deux verres dans un meuble bas. Cuisses légèrement écartées, j’admire son joli petit cul ainsi que ses couilles qui balancent. Je souris. J’adore les couilles tombantes !– Tu aimes ? demande-t-il sans me regarder, faisant mine de chercher je ne sais quoi au fond du meuble bas.– Un régal !– Tu pourras les prendre, tu sais ?– J’aimerais beaucoup ! Et les miennes sont à ta disposition.– Tu n’es pas obligé, ajoute-t-il en remuant lascivement son arrière-train.– Je serais frustré si je ne me faisais pas sodomiser par ta superbe queue ! Une bien grosse et bien dure comme la tienne, cela ne se refuse pas !– Tant mieux ! Comme tu peux le voir, ton petit cul me fait de l’effet ! dit-il en se redressant pour exhiber son sexe tendu tout en lui faisant danser la gigue.Je mime quelques coups de boutoir verticaux, jambes grandes écartées sur mon canapé. Il rigole. Mais ne bouge pas. J’interprète son immobilisme relatif (son bassin danse toujours en faisant faire des petits cercles à son bâton de berger) comme une attente de quelque chose. Je finis donc par me lever pour danser et chalouper devant lui, rapprochant mon corps du sien, heurtant volontairement son sexe bandé avec le mien, effleurer ses fesses avec ma main baladeuse.Bras au-dessus de la tête, sourire aux lèvres, nous dansons face à face avec la seule musique de notre désir, l’un contre l’autre, frottant notre sexe contre l’autre désiré, mais aussi contre les fesses espérées.A plusieurs reprises je crois qu’il va s’enfoncer en moi. A plusieurs reprises je crois que je vais m’enfoncer en lui. Mais tous deux, sensuellement, tout en nous roulant des pelles, nous résistons à l’appel du coït pour faire durer encore le jeu.Il est heureux de se pencher vers le frigidaire pour sortir une bouteille de vin blanc tout en sentant mon gland humide presser sa corolle anale. Un simple coup de rein arrière pour lui, un simple coup de rein avant pour moi, et je suis en lui. Pourtant nous résistons encore pour reprendre en main les verres et nous servir du vin.Rassis côte à côte, dégustant le nectar des dieux tout en nous caressant, nous reprenons le fil de notre conversation.– Puisque tu trouves chaussure à ton pied ici, dans le Marais, (ou plutôt conduit à ta queue ou queue pour ton petit cul…) je te redemande, pourquoi fais-tu hôte de couchsurfing ?– Pour rencontrer des mecs bien sûr ! Pas que pour le sexe. En général on s’amuse ensemble. Mais pas toujours. J’aime les hommes, que veux-tu ! Pas que leur virilité, leur caractère aussi, leur physique, leur odeur, leur conversation… Je rencontre des gars super. Des gars comme toi, sympas, simples, intéressants, cool. Des cons aussi. J’ai ma liste noire… Des étrangers. Des gays, beaucoup. Des bis, plus rarement. Mais dès que j’ai une demande d’un bi, j’accepte ! Je suis plus exigeant pour les homos…– Pourquoi ?– Parce que vous, les bis, avez en général un délicieux petit cul bien serré ! C’est un régal de vous enculer !– Cela promet !– En douceur, bien sûr. Je vais te préparer progressivement, détendre ton petit anus, te pénétrer en étant attentif à tes réactions, te laisser t’habituer à ma queue en toi… C’est que vous en prenez moins souvent que nous, des queues dans le cul !– Tu veux dire qu’un cul de pédé c’est un gouffre totalement flasque ? Sympa pour les homos !– Je n’ai pas dit cela. Je dis juste que vous avez moins l’habitude de vous faire prendre et que c’en est d’autant plus jouissif de vous sodomiser ! Pour moi, pédé assumé, le cul de bi est un plat exquis !– J’espère te donner satisfaction ! Il faudra que je serre les sphincters pour que ce soit meilleur ?– Je te le déconseille ! Je te veux détendu ! Pas que du cul remarque ! Quoique, pour ce que j’en constate, tu es un mec cool.– Qu’est-ce qui te fait dire cela ?– A poil en moins de cinq minutes, pas farouche, sacrément voyeur, sensuel, patient mais qui se décide à prendre les choses en main…– Je vois… C’est parce que ma main serre ta queue ?– Entre autres ! Laisse-la donc là. J’aime que mon amant me tienne par la queue. Et je sais que pour vous, les bis, tenir une queue bien dure, c’est rare. Donc c’est bon…– Encore une particularité de bi ?– Eh bien oui, comme vous copulez moins fréquemment que nous avec des mecs, vous êtes en général moins blasés, plus sensuel, chauds comme la braise une fois que votre cul est prêt ! Insatiables ! Les mecs qui m’ont le plus laissé sexuellement épuisé sont des bis… Quoique… Quelques gays aussi… Plutôt des bears… Des dominants… Mais c’est plus hard qu’avec vous.– Tu aimes les bears ? Le SM ? Être dominé ?– De temps en temps, oui. Cela me surmotive à être doux et gentil avec un bi en manque qui fantasme sur le corps des mecs…– Sympa le regard que tu me portes !– Ben quoi ? Tu n’es pas en manque ? Tu ne fantasme pas sur mon beau corps de mec parfait ?Je regarde son petit ventre et rigole. Il pose sa main sous mes bourses et masse mes testicules bien pleins. Comment nier ?Nous nous resservons un verre et nous embrassons, amusés.Ce n’est qu’après le deuxième verre qu’il me demande de lui raconter par le menu ma dernière partie de jambes en l’air avec un mec. J’accepte à condition qu’il en fasse de même. Il valide. Et tout en nous tenant par la queue, tout en titillant nos tétons, tout en nous embrassant, je lui raconte. Car effectivement, deux semaines plus tôt, j’ai généreusement levé les jambes pour laisser « taureau normand » me ramoner le cul… Tout en pensant à lui, le Barti que j’avais hâte de découvrir.à suivre !
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