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Le coup de folie

Chapitre 3

Le réveil de la dormeuse

Hétéro
Lorsque Lucas est venu s’asseoir par terre à côté de moi, adossé à son fauteuil, je me suis raccrochée à lui comme une noyée se cramponnerait à son sauveteur. Tête au creux de son cou, jambes repliées sous les siennes, je me blottis contre lui de tout mon corps, de toutes mes forces. Ma confession sans concession m’a quelque part soulagée, délestée d’un poids énorme. Et après lui avoir fait part de ma honte et de mes regrets, je m’apaise peu à peu à son contact. Mais son silence et son apathie m’écrasent.
Dans cette position, tête inclinée vers le bas, mes yeux s’attardent sur son pénis. Il est toujours fièrement dressé à la verticale, collé à son ventre. Je crois bien que, pendant ces trois ans de vie commune, je ne l’avais jamais regardé aussi longuement. C’est comme une révélation.
Avant de rencontrer Lucas, je n’avais jamais vu un membre masculin en chair et en os. À presque vingt ans, j’étais réellement une oie blanche, qui plus est bardée de principes, fruits, d’une part, d’une éducation religieuse assez stricte et, d’autre part, d’idées bien arrêtées sur l’égalité des sexes et les relations hommes/femmes. Il n’était alors pas question de me livrer à des ébats que ma morale réprouvait, et encore moins à me laisser asservir par un garçon, de me soumettre à ses désirs, à ses pulsions.
La seule pensée de me laisser pénétrer me terrorisait autant qu’elle me dégoûtait. Les rares expériences sexuelles que j’avais tentées auparavant avaient été avec d’autres filles, sans être toutefois satisfaisantes. Je m’étais très vite rendu compte que je n’avais pas spécialement d’attirance pour le genre féminin, ce qui m’avait plongée dans un grand désarroi. J’étais finalement une hétérosexuelle qui n’assumait pas. Je n’avais connu que de pauvres plaisirs en me masturbant avec honte.
L’irruption de Lucas dans ma vie a été un peu fortuite, « à l’insu de mon plein gré » pour reprendre une expression devenue célèbre. Rencontré au hasard d’une soirée chez des amis communs, il m’a séduite sans vraiment le chercher, alors qu’il sortait tout juste d’une relation houleuse.
Par la suite, sa gentillesse, son calme rassurant, sa patience, ont eu raison de mes résolutions et je suis petit à petit tombée amoureuse de lui. Mais ce n’est que d’assez mauvaise grâce que je lui ai offert ma virginité, et encore seulement face à son insistance après deux mois de « touche-pipi », sentant qu’il était prêt à rompre notre relation malgré son attachement réciproque et sincère.
C’est d’ailleurs un souvenir extrêmement douloureux, sur le plan psychologique mais aussi physique. Et pour cause… Son pénis en érection est de dimensions équivalentes - voire légèrement supérieures - à celles de celui d’Enzo, pourtant fort volumineux par rapport à celui de ses deux camarades… Et Dieu ! comme je l’avais apprécié dans ma chatte comme dans mon cul !
J’essaie de chasser cette pensée qui me remplit de confusion. Mais cette vision et cette prise de conscience incroyablement tardive déclenchent en moi une réaction en chaîne. Le film de nos relations intimes de ces trois dernières années passe devant mes yeux en vitesse accélérée.
Comme j’ai été égoïste, hermétique aux sollicitations de Lucas, ne consentant à satisfaire que beaucoup trop rarement et a minima certains de ses désirs, en ignorant les autres avec un certain dédain ostentatoire et culpabilisateur. Et malgré la frustration que je peux maintenant appréhender, il a toujours respecté mes « diktats ».
Et puis je dois être lucide : j’ai été aussi aveugle, aussi malhonnête avec moi-même qu’égoïste vis-à-vis de lui. Il aura fallu cette ambiance particulière et une consommation d’alcool totalement inédite pour que ce qui est peut-être ma vraie nature se révèle au grand jour.
Au cours de cette soirée, j’ai joui comme jamais je n’avais joui avec Lucas. Et il n’y est pour rien, alors que j’ai toujours bridé ses initiatives qui auraient pu m’ouvrir les yeux… et surtout éveiller mes sens. Mais je ne le voulais pas, je ne l’ai jamais laissé faire, enferrée dans mes principes rigides, ignorant les signaux que m’envoyait mon corps. Pendant trois ans ! C’est un miracle qu’il soit resté avec moi. Quelle preuve d’amour…
Lucas bande toujours. Son magnifique et volumineux gland bien décalotté s’écrase contre son nombril. Et, nouvelle prise de conscience, ce n’est pas la première fois qu’il reste en érection après que nous avons fait l’amour. Quand il disparaissait dans les toilettes un long moment après nos pauvres ébats, il devait en fait se masturber. Je ne m’étais jamais posée la question. En fait, il n’a jamais pu me faire l’amour - et encore moins me baiser - comme il le voulait pour être pleinement satisfait. Comment ai-je pu être aussi bornée ?
Toutes ces révélations provoquent en moi une véritable crise de panique. Je voudrais les partager avec Lucas, lui présenter des excuses pour toutes ces années, mais je suis incapable de sortir la moindre parole. Et puis, que lui dire ? Qu’une bonne cuite et une partouze m’ont sortie d’un long sommeil ?

Comme si je n’étais soudainement plus maître de mon corps, sans lui jeter un regard, en silence, je me détache lentement de lui pour me positionner à quatre pattes, fesses face à lui, jambes largement écartées, cambrée au maximum. Tête basse, visage encadré et masqué par ma longue chevelure brune, yeux fermés, j’essaie de faire le vide en moi, afin de tenter d’oublier pour un temps le passé et de ne pas penser à un futur incertain à bien des égards. Je veux me consacrer intégralement à l’instant présent.
J’attends le bon vouloir de Lucas dans cette position, que je n’avais jamais prise de ma propre initiative auparavant et que je n’avais adoptée que trop rarement, quand il me le demandait en insistant beaucoup plus fermement qu’à l’accoutumée, non sans lui faire systématiquement part de mes états d’âme et en prenant bien soin de ne laisser paraître aucun signe de plaisir.
Pendant de longues minutes, il ne se passe rien. Aucun mouvement perceptible derrière moi. Je l’imagine surpris, les yeux fixés sur mon cul qui le fait tant fantasmer depuis trois ans, hésitant sur la conduite à tenir. Comprend-il le message que j’essaie de lui faire passer ? Et, si oui, comment le reçoit-il ?
À l’affût du moindre indice, je crois percevoir le léger bruit d’une boîte en carton qu’on ouvre, puis celui d’un emballage qu’on déchire. Il doit dérouler un préservatif sur sa bite, que j’espère ardemment toujours aussi bien dressée, raide et dure.
Mon espoir n’est pas déçu : quelques secondes plus tard, je sens son gland se présenter à l’entrée de ma chatte. J’interromps ce contact en me dégageant légèrement vers l’avant avant de revenir bien vite en tentant de le coller tout contre mon anus. Lucas se saisit alors de son membre pour le positionner à nouveau contre mes grandes lèvres. Nouvelle manœuvre déterminée de ma part pour le placer là où je désire qu’il soit.
Et pour être bien certaine qu’il n’a aucun doute sur mes intentions, une fois que je le sens bien en place alors qu’il maintient toujours sa bite à l’horizontale, j’exerce une pression en me reculant fermement. Je perçois sa consternation. Il m’a demandé tellement de fois de lui offrir mon pucelage par cette voie-là. Hélas ! ce n’est pas lui qui l’aura finalement eu et cela m’attriste sincèrement. Je ne peux malheureusement pas revenir en arrière mais je veux qu’il comprenne que, désormais, si nous poursuivons un bout de chemin ensemble, il y aura libre accès, sans aucune restriction.
Est-il tétanisé ? Toujours hésitant ? Effrayé à l’idée de me faire mal car lui sait évidemment que ses dimensions sont vraiment au-dessus de la moyenne ? Je suis moi-même un peu inquiète à l’idée de recevoir pour la deuxième fois un pareil calibre sans préparation mais je suis déterminée. Et puis j’en ai terriblement envie !
Sans lui laisser plus le temps de réfléchir plus avant, je me saisis de mes fesses, les écarte au maximum tout en me reculant brutalement en hurlant de rage… et de douleur. Surpris, Lucas n’a pas eu le temps d’esquisser le moindre mouvement. La rigidité de sa bite et le lubrifiant du préservatif ont fait le reste.
Je ne suis pas sûre que mon trou du cul soit sorti intact du passage du gland… Je retrouve les sensations que j’avais ressenties quand Enzo m’avait enculée brutalement : délicieusement remplie et désagréablement écartelée. Douleur qui fait du bien. Mais s’y ajoute une immense satisfaction de recevoir ainsi celui que j’aime par-dessus tout, de m’offrir enfin totalement à lui. Quelle idiote j’ai été toutes ces années !
Lucas semble toujours aussi hébété, il reste figé. Je lâche mes fesses et pars à la recherche de ses poignets, que je rencontre pendant le long de son corps. Je m’en saisis et viens positionner ses mains sur mes hanches. Pour être bien sûre qu’il comprendra, j’accompagne cette invitation de violents coups de bassin.
D’abord timidement, il entreprend de lents et courts va-et-vient. Puis je sens sa prise s’affermir. Ses mouvements se font plus amples, plus impérieux aussi. Je pousse un grognement de plaisir afin de l’encourager à ne pas me ménager.
S’il en avait, ses dernières réticences sont tombées et il me pilonne désormais sauvagement, comme jamais il n’avait osé le faire dans ma chatte. Ou plus précisément comme jamais je ne l’avais autorisé à le faire… « Pas si fort, je ne suis pas ton objet de plaisir » ; « vas-y doucement, je ne suis pas une pute ». Quelle conne je faisais !
Je savoure chaque secondes de cet assaut viril. Je le laisse désormais faire à sa guise. Parfois il sort complètement pour pouvoir plonger encore plus profondément, certainement après avoir contemplé mon anus qui n’a pas eu le temps de se refermer. Parfois il s’immobilise au plus profond de moi en accentuant la traction de ses mains, comme s’il voulait s’enfoncer toujours plus loin.
Comme je ne lui ai jamais laissé non plus la possibilité de me visiter deux fois d’affilée, je ne sais pas combien de temps il peut tenir, ni même s’il sera en mesure d’éjaculer à nouveau. L’usage inhabituel du préservatif doit de plus perturber ses sensations.
Alors qu’il s’active maintenant frénétiquement dans mon cul, par des mouvements amples, puissants et rapides, j’ai l’impression qu’il ne cherche plus à faire durer le plaisir et qu’il a du mal à jouir. Je glisse alors instinctivement une main entre mes jambes et entreprends de lui masser les testicules tout en lui grattant le périnée, comme je l’ai vu faire dans des vidéos pornos, que je matais parfois discrètement avec une fascination mêlée de culpabilité… et, maintenant que je suis passée aux aveux et que je ne me cache plus rien, une certaine excitation. Son grognement tend à me montrer qu’il apprécie l’initiative.
Comme il ne vient toujours pas, je m’étire du plus que je peux pour agacer son anus avec le bout de mon majeur tout en poursuivant le massage de ses couilles dans une caresse d’une grande impudeur. Le résultat ne se fait pas attendre bien longtemps : il se cale aussi profondément que possible dans mes entrailles et pousse à son tour un hurlement où se mélangent plaisir, rage et détresse au moment où je ressens les palpitations de son membre écarteler un peu plus mon petit trou… qui ne l’est plus vraiment à ce moment.
Je le laisse prendre son plaisir tranquillement, en savourant ce bonheur de le sentir aussi intimement uni à moi. Quand il a fini de se vider, apaisé, il se retire avec une surprenante délicatesse après le traitement vigoureux dont il m’a gratifiée pour mon plus grand bonheur, même si je n’ai pas connu d’orgasme.
Ne sachant pas trop comment me comporter après cet épisode, je maintiens la position, dans l’expectative, un peu inquiète tout de même de me retrouver confrontée à Lucas. Comment va-t-il le prendre ? Comme une preuve d’amour ? Une contrition sincère ? Ou comme le comportement d’une vile trainée ?
J’entends un bruit de latex qui claque, signe qu’il a ôté le préservatif. Puis je devine qu’il vient se positionner devant moi. J’ai toujours la tête baissée, les yeux fermés. Il me saisit par le menton pour redresser mon visage. J’ouvre les yeux et le vois accroupi, me fixant d’un air que je ne lui connais pas, à la fois dur et aimant, perplexe et hésitant, grave et intrigué. Nous nous regardons ainsi pendant de longues secondes, comme si nous nous jaugions mutuellement.
Il finit par me lâcher et se redresser sans un mot avant de s’éloigner. En l’absence cruelle de commentaires et de de directives, je maintiens la position, totalement désorientée. J’entends des bruits derrière moi que je n’arrive pas à identifier.
Une douleur cinglante sur les fesses me sort de mes pensées et m’arrache un cri de douleur et de surprise. Lucas vient de me fouetter violemment, probablement avec la ceinture en cuir qu’il vient de récupérer sur son pantalon. Je serre les dents en laissant échapper mes larmes. Quelle humiliation ! Je résiste à l’envie de me lever comme une furie pour lui dire qu’il va trop loin, que ça suffit. Je prends des grandes inspirations pour tenter de calmer les battements de mon cœur qui s’est emballé. Pendant de longues secondes, il ne se passe plus rien. J’imagine qu’il s’agit d’un test et qu’il attend ma réaction. Je profite de ce répit pour réfléchir à toute allure.
Soit je le laisse faire et nos relations à court terme seront sans aucun doute définitivement engagées sur une voie totalement nouvelle. Soit je dis stop… et je ne sais vraiment pas ce qui se passera. Je sens que Lucas attend ma « réponse » avant lui-même de prendre une décision. Compte tenu des circonstances, du comportement nouveau dont j’ai fait preuve, de l’éveil brutal à la réalité de ma personnalité auparavant enfouie, il doit lui aussi être complètement déboussolé.
Alors que la cruelle douleur laisse peu à peu la place à une brûlure lancinante, je décide d’aller au bout de ma repentance et de le lui signifier sans ambiguïté, même si cette étape m’est particulièrement pénible, beaucoup sur le plan psychologique que physique.
Toujours à quatre pattes depuis maintenant un très long moment, je laisse mes mains glisser de chaque côté pour placer mes bras en croix. Je plaque mon visage et ma poitrine contre le sol et me cambre au maximum en écartant bien les cuisses pour exposer mes fesses, ma chatte et mon anus.
Un deuxième coup, encore plus violent que le premier, s’abat sur mon postérieur à l’horizontale et me fait sursauter. Je pleure désormais sans retenue en bavant, mâchoires serrées, mais sans me dérober. Un troisième suit quelques instants plus tard en me laissant quasiment sans réaction, résignée, en dehors d’un redoublement de sanglots.
Alors que je m’attends à un châtiment long et sévère, Lucas vient se positionner devant moi, me saisit délicatement par les épaules et me redresse. Il ne bande plus. Il me prend tendrement dans ses bras, m’enlace et se colle à moi sur toute la longueur de son corps. Puis il murmure à mon oreille :
— Je crois tes remords et ton désir de te faire pardonner quel que soit le prix à payer sincères.
À ces mots, le peu de contenance que je cherchais à conserver s’évanouit définitivement et je m’effondre littéralement dans ses bras, agitée de tremblements irrépressibles. Mes jambes se dérobent et je ne tiens encore debout que parce que Lucas me soutient de toutes ses forces. Il poursuit :
— En plus, j’ai l’impression que tu as compris un certain nombre de choses, sur toi et sur nous. Je n’étais pas parvenu à t’éveiller en trois ans et il aura fallu…
Il s’interrompt dans un soupir fataliste. Je sens son corps se tendre. La peine qui l’habite m’étreint.
De mon côté, je n’arrive pas à me calmer, même si mes jambes ont retrouvé suffisamment de consistance. Il saisit alors ma tête entre ses deux mains et plante des yeux graves dans les miens, complètement embués. Je dois être horrible.
Lucas sourit enfin pour la première fois depuis que je lui ai avoué la sinistre vérité. Tristement.
— Es-tu prête à enfin te laisser aller à partir d’aujourd’hui ? À t’abandonner ? À me suivre ?
Sans l’ombre d’une hésitation, imprudemment et sans penser aux conséquences mais totalement sincère, je réponds :
— Oui, je te le promets et je m’y engage. Sans réserve. Sans restriction.
Lucas me fixe longuement, comme pour m’évaluer une nouvelle fois. Je sens son membre durcir contre mon ventre.
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