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Le coup de folie

Chapitre 4

L’attente

Hétéro
Ça ne fait pas deux heures que nous sommes revenus chez nous et j’ai l’impression que cela fait une éternité. Et que le ciel m’est tombé sur la tête dans l’intervalle en prime.
D’abord, j’apprends que celle qui devrait (aurait dû ?) devenir mon épouse, si chaste, si prude, si attachée à des principes rigoristes, s’est adonnée sans retenue à une partouze. Puis, après s’être confessée sans m’épargner aucun détail, elle s’offre à moi sans aucune pudeur comme elle ne l’avait jamais ne serait-ce qu’imaginé dans ses pires cauchemars… et moi dans mes rêves les plus fous.
Que dois-je faire ? Comment réagir ?
Ma raison me commande de fuir, de laisser tomber, de tourner dès à présent cette page et de passer à autre chose. Mon cœur me susurre que ce n’était qu’un accident, un coup de folie sous l’emprise de l’alcool et qu’il faut arriver à passer l’éponge, à surmonter ce qui est notre première réelle épreuve. Et ma bite me signifie que Chloé est arrivée en quelques heures là où je n’ai pas su l’amener en trois ans, ce qui ouvre la voie à une relation enfin stimulante et… durable.
Quoiqu’il en soit, ce choc a agi comme un révélateur pour elle. Il a visiblement provoqué un déclic. Son amour est sincère et son changement d’attitude à mon égard ne paraît pas feint. Certainement définitif et sans aucun risque de retour en arrière.
Toujours hésitant, je décide à nouveau de ne rien décider et je laisse parler mon cœur… provisoirement ?
— Viens, allons faire l’amour.
J’ai tout de même l’impression que ce n’est pas moi qui ai prononcé ces mots.
Mais en tout cas, ce sexe à nouveau raide, qui se dresse entre nos corps enlacés et qui nous sépare après nous avoir réunis dans une étreinte totalement inédite, est bien le mien. Et il a clairement choisi son camp, lui. Je le suis. Pour l’instant en tout cas. Je prends Chloé dans mes bras et la porte jusqu’à notre lit, en saisissant au passage la boîte de préservatifs.
Je l’y dépose délicatement, enfile une maudite capote et me couche sur elle. Elle écarte largement les cuisses pour me signifier qu’elle est prête à m’accueillir. Je brûle d’envie de l’embrasser à pleine bouche mais je n’en fais rien. Hors de question de mélanger nos fluides tant qu’on ne sera pas fixé…
Je me contente de lui baisoter le cou tout en me frottant contre elle de tout mon corps. Je sens les pointes de ses seins durcis contre ma poitrine, son bassin s’agiter pour tenter d’aspirer ma bite. Impatiente, elle noue ses chevilles dans mon dos pour m’attirer au plus vite au plus profond d’elle.
Je fais mine de résister. Je lui mordille le lobe des oreilles, aspire la carotide qui saille, tel un vampire qui voudrait s’abreuver de sa victime, tète ses seins, lui pétris fiévreusement les fesses de mes deux mains.
Comme pour répondre, elle me laboure le dos de ses ongles en feignant de vouloir échapper à mes assauts. Notre étreinte prend des allures de combat fiévreux.

Toutes ces manœuvres ont pour effet de renforcer encore un peu plus une érection déjà vigoureuse et d’abréger ce ballet endiablé. Je finis par l’attirer brutalement vers moi et par la pénétrer d’une seule poussée.
Chloé pousse un long grognement de satisfaction en se cambrant de tout son être et en renversant sa tête en arrière. Puis, jambes toujours nouées dans mon dos, elle me plaque contre elle de toutes ses forces et se met à remuer son bassin dans des mouvements aussi désordonnés que violents. Je ne lui fais pas l’amour, elle me baise. Libérée de l’extrême réserve dont elle faisait auparavant preuve lors de nos pauvres ébats amoureux, elle cherche son plaisir. Je ne l’ai jamais vue dans cet état. Devenue totalement extravertie comme par magie, elle secoue la tête dans tous les sens en criant sans retenue, s’agite frénétiquement sous moi.
Il ne lui faut pas plus de quelques minutes pour partir dans un orgasme d’une intensité totalement inédite. Elle exprime son plaisir en toute liberté, elle qui n’a jamais joui que péniblement et poussivement dans mes bras, comme à contrecœur, à tel point que je me suis demandé à de nombreuses reprises si elle ne simulait pas pour mettre un terme à nos rapports.
Je me contente de la regarder en essayant de l’accompagner de mon mieux, mais sans pouvoir la rejoindre comme je l’aurais souhaité. Les deux éjaculations récentes combinées à un préservatif, qui bride mes sensations, m’empêchent de prendre mon plaisir une nouvelle fois.
Quand Chloé s’apaise enfin, après un orgasme aussi long qu’inhabituel, elle m’interroge du regard. D’un mouvement de la tête, je lui réponds par la négative.
Elle dénoue alors ses jambes et ses bras, qui m’enlaçaient dans une étreinte totale, me repousse en m’expulsant vivement et se positionne sur le ventre en se tortillant entre mes jambes. Elle se saisit de ma bite qui n’a rien perdu de sa superbe malgré son incapacité à se libérer et la positionne une nouvelle fois contre son anus.
Je ne me fais pas prier et, ce coup-ci, c’est moi qui la pénètre d’une seule poussée rageuse avant de m’activer vigoureusement dans son cul.
Chloé glisse ses deux mains entre ses suisses et vient à nouveau me pétrir les couilles, masser mon périnée et titiller mon petit trou. L’effet ne tarde pas à se faire sentir et je décharge enfin une troisième fois, presque douloureusement.
Une fois soulagé, je reste affalé sur Chloé pendant un long moment, incapable d’avoir une pensée cohérente, dans une forme de sérénité béate. Mais hélas ! la raison finit par reprendre le dessus et, toujours imprudemment planté en elle compte tenu des circonstances, je lui murmure à l’oreille d’une voix calme :
— Nous devrions appeler le Samu pour voir s’il y a quelque chose à faire dans ta situation.— Oui, tu as raison, me répond-elle en sursautant sur un ton inquiet, qui montre que, elle aussi, est en train de revenir aux dures réalités.
Heureusement le préservatif n’a pas failli. Après une douche rapide, le médecin que nous a passé le Samu, à qui nous avons sommairement exposé la situation, nous informe qu’il faut nous rendre au plus vite au centre d’urgence qu’il nous communique.
Nous y sommes moins d’une heure plus tard et, après une attente somme toute raisonnable, Chloé est prise en charge. Honteuse, elle répond tout de même avec franchise aux questions professionnelles mais terriblement précises et indiscrètes que lui pose le médecin : nombre de partenaires, type et nombre de rapports non protégés…
Comme cela fait finalement à peine plus de douze heures que les « événements » se sont produits, nous apprenons avec un immense soulagement qu’il n’est pas trop tard pour agir, avec de très grandes chances de succès même en cas de contamination par un méchant virus.
Après un examen approfondi, qui ne doit laisser aucun doute au professionnel quant aux activités récentes de Chloé si j’en crois les discrètes moues que je discerne sur son visage, suivi d’un premier prélèvement sanguin, le docteur prescrit un protocole lourd de traitement préventif pendant un mois ainsi qu’un examen sérologique de contrôle très complet dans deux mois au plus tôt afin d’être totalement exhaustif.
Malgré le stress qui ne nous a pas quittés, nous sommes plutôt rassurés. Mais nous sommes avertis que le traitement ne sera pas sans effets secondaires désagréables… Pleine d’espoir, Chloé se dit prête à l’assumer sans états d’âme.
Et effectivement, les effets secondaires ne tardent pas à se faire sentir : nausées, diarrhées, douleurs diverses, perte d’appétit… Pendant un mois, elle subit courageusement et sans se plaindre une seule fois les désagréments notables. Elle parvient à poursuivre son activité professionnelle, mais de son propre aveu avec un manque d’énergie préjudiciable.
Durant cette période délicate, j’essaie de la soutenir et je m’abstiens de la solliciter sur le plan sexuel. Curieusement, c’est elle qui est demandeuse de câlins auxquels elle s’abandonne sans plus aucune retenue, comme libérée. J’essaie de répondre à ses attentes, en tentant de masquer du mieux que je le peux mon indécision persistante quant à la suite de notre relation. Mais je sens bien qu’elle n’est pas dupe et que cela contribue à accroître son stress ainsi qu’une tristesse, qui a tendance à de venir chronique.
Nous comptons les jours, impatients. La fin du traitement permet à Chloé de retrouver rapidement une forme acceptable. Pendant les quatre semaines qui nous séparent encore du bilan sanguin de contrôle, et comme si elle cherchait toujours à se faire pardonner, elle s’offre à moi sans restriction, en devançant mes désirs, alors que je fais moi-même preuve d’une réserve totalement inhabituelle et probablement déstabilisante pour elle. Paradoxalement, alors que Chloé se libère de plus en plus, je suis un peu comme bloqué, incapable de faire preuve d’initiative.
Dans ce laps de temps, elle me sollicite quasi-quotidiennement, d’une manière ou d’une autre. Elle s’attache à améliorer sa technique en matière de fellation et commence à devenir une suceuse très honorable malgré la présence très gênante du préservatif. Elle demande à expérimenter toutes les positions avec une curiosité et une envie non feintes. La sodomie devient une pratique régulière et elle arrive même à atteindre l’orgasme en se stimulant le clitoris pendant que je la besogne… sans passion, alors que j’en ai rêvé pendant trois ans.

C’est comme si le stress, l’incertitude et le doute avaient totalement annihilé ma libido. Heureusement, la « mécanique » reste malgré tout pleinement opérationnelle et ma bite, telle une entité totalement indépendante de moi et insensible à mes préoccupations, répond aux sollicitations de Chloé sans faillir.
Le jour du test sérologique arrive enfin. Les résultats seront disponibles par internet sous une semaine. À sa demande, Chloé sera prévenue par SMS.
Les journées qui suivent sont les pires, les plus longues de ma vie, de notre vie. Nous nous investissons sans compter dans le travail pour tenter de nous changer les idées, sans grand succès. Quand nous sommes ensemble, nous restons silencieux, chacun dans notre bulle, comme deux fantômes qui ne se verraient pas. Le week-end qui précède les résultats est à cet égard totalement surréaliste. Pendant ces quelques jours, nous n’avons aucune relation sexuelle et ça ne me manque même pas. Je me comporte comme un zombi asexué…
Six jours plus tard, en milieu d’après-midi, le SMS tombe sur le smartphone de Chloé. Nous nous échappons prématurément du boulot et nous retrouvons pour regarder ensemble les résultats qui sont accessibles via internet, au comble de l’angoisse. Après une profonde inspiration, elle se connecte sur le site du laboratoire et ouvre le fichier.
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