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Le coup de folie

Chapitre 5

Quel avenir maintenant ?

Hétéro
Négatif… Négatif… Négatif… Les uns après les autres, nous découvrons les résultats des divers tests sérologiques. Tous négatifs !
Et pourtant, pas d’explosion de joie. Juste un immense soulagement, comme si on nous retirait un poids énorme. L’épée de Damoclès qui menaçait Chloé s’évanouit au-dessus de sa tête, comme dissipée par un quelconque enchantement.
Toujours silencieux, je me dirige vers le bar, nous sers une généreuse rasade de whisky que nous buvons cul sec en silence, installés dans nos fauteuils respectifs. Elle est rapidement suivie d’une autre… puis encore d’une autre pour moi !
Alors que l’alcool commence à diffuser ses effets relaxants, je sens le regard interrogatif de Chloé posé sur moi. Maintenant que nous sommes fixés, elle semble attendre ma décision quant à notre avenir commun.
L’esprit embrumé, toutes inhibitions évanouies, tout se passe comme si la frustration accumulée ces huit derniers jours à cause de l’abstinence remontait brutalement à la surface. Sous l’emprise d’une pulsion irrépressible, je m’adresse à elle sur un ton froid :
— Viens me sucer, ça m’aidera à réfléchir.
Sans l’ombre d’une hésitation, elle vient s’agenouiller entre mes jambes, dégrafe nerveusement mon pantalon, comme impatiente, et le retire avant de se mettre à l’ouvrage sans plus attendre.
Ma bite est déjà au garde-à-vous. Quel délice de me retrouver enfin dans sa bouche sans protection. Je peux constater le changement radical dans la technique de Chloé. Et surtout, je ressens désormais son envie. Je me fais surprendre par une éjaculation précoce, totalement incontrôlable, quelques secondes à peine après qu’elle a commencé. Je me déverse sur sa langue mais sans jouir. Je me soulage.
En entrouvrant les yeux afin d’observer ses réactions, je l’aperçois froncer les sourcils à chaque expulsion de sperme. Elle s’attache néanmoins à avaler, pour la première fois et comme elle peut mais consciencieusement, mon abondante semence en tentant de maîtriser toussotements et haut-le-cœur pour ne pas me vomir dessus. Elle y parvient de justesse en ayant attendu courageusement que j’aille au bout de ma généreuse émission. Quelle sensation unique ! Enfin ! me dis-je.
Durée inhabituelle de ma chasteté involontaire conjuguée à la rapidité et la brièveté de ma néanmoins copieuse éjaculation : je ne suis pas apaisé et mon érection ne risque pas de retomber toute seule. Alcool aidant, je n’ai pas recouvré la raison et je ne peux m’empêcher d’abuser de la situation.
— Déshabille-toi et mets-toi à quatre pattes.
Avec des gestes désordonnés, elle s’effeuille à toute vitesse et se met en position. À peine installée, m’étant moi-même dévêtu, je m’agenouille derrière elle, la saisis par les hanches et la pénètre d’un coup sec. La lubrification de son vagin ne laisse aucun doute sur son état d’excitation.
Incapable de me maîtriser, je me mets à la pilonner brutalement avec un cri bestial à chaque poussée. Chloé a passé sa main droite entre ses cuisses et se masse vigoureusement le clitoris, en quête elle aussi d’un orgasme libérateur. Est-ce l’effet du whisky dont j’ai abusé ? Après plusieurs minutes de cet assaut, je ne sens aucune progression.

Sans crier gare, à l’occasion d’un va-et-vient un peu plus ample que les précédents, je me retire complètement et prend possession de l’étage supérieur d’un coup de reins rageur. Elle pousse un cri dont je ne sais pas trop s’il est de surprise, de douleur ou de satisfaction. À cet instant, dans l’état second dans lequel je me trouve, je m’en fous royalement !
En tout cas, elle n’interrompt pas le travail de sa main. Au contraire, elle s’active de plus belle. Elle devait être proche du but quand je l’ai prise en traître car elle part très vite dans un orgasme cathartique en hurlant sans retenue son plaisir.
Alors que je redouble d’ardeur, le spectacle d’une Chloé totalement déchaînée se laissant aller sans aucune retenue ni pudeur pendant que je l’encule sauvagement et les contractions de son anus autour de ma bite qui s’agite à un rythme effréné dans son cul finissent par avoir raison de ma résistance. Je connais à mon tour un immense orgasme, d’une intensité et d’une durée que je n’avais jamais connues. Deux mois d’angoisse s’évacuent ainsi pour tous les deux dans un maelström libérateur.
Une fois calmés, nous nous effondrons sur le côté sur le tapis, en nage. Je libère son cul en m’allongeant sur le dos. Je me frotte les yeux comme pour me réveiller. J’essaie de reprendre mes esprits et d’évacuer les vapeurs d’alcool. Les scrupules m’assaillent.
Elle se retourne et vient s’allonger contre moi, tête sur mon épaule. Je sens sa main chaude se poser sur ma bite, qui commence à retourner lentement vers l’état de repos. Elle la saisit par la base entre le pouce et l’index et la comprime fermement. Puis sa main remonte lentement le long de ma verge. Intrigué, j’ouvre les yeux pour contempler la scène. Un filet de sperme résiduel s’échappe du méat. Un mélange de nos sécrétions respectives s’accumule sur ses phalanges au fur et à mesure de leur progression.
Avant que ses doigts n’aient atteint le gland, sa tête glisse sur mon ventre et elle l’embouche sans hésitation pour recueillir le liquide jusqu’à la dernière goutte. Puis elle engloutit la totalité de mon pénis et se met à le téter. Je sens sa langue s’agiter tout autour, sur toute la longueur. Elle est en train de me nettoyer consciencieusement…
Quand elle est satisfaite de son ouvrage, sa tête vient reprendre sa position sur mon épaule. Elle brise alors un silence rarement interrompu depuis une semaine pour me demander, d’une voix mal assurée :
— Lucas, maintenant j’ai besoin de savoir. Je ne suis plus la jeune fille coincée qui t’a séduit et que tu aimais. Que comptes-tu faire de la souillon délurée que je suis devenue ?
J’ai les yeux perdus dans le vague. Je m’abstiens de lui répondre que je préfère infiniment cette Chloé à la précédente. En fait, je ne le savais pas consciemment, mais ma décision est prise depuis plusieurs semaines déjà.
— Tu te verrais vraiment vivre avec un homme qui te ferait subir ses désirs lubriques, t’imposerait ses pulsions perverses, qui te traiterait selon son bon vouloir comme un vulgaire objet sexuel pour son seul plaisir ? Car tu es loin d’avoir expérimenté tout ce qui se passe à nouveau dans ma tête, que j’avais refoulé au plus profond de moi depuis trois ans et qui s’est subitement libéré. Il n’y a pas que toi qui a brutalement changé.
Je sens ses larmes couler sur mon épaule, comme si elle avait compris que ma réponse valait décision négative.
D’une tout petite voix résignée et d’une infinie tristesse, elle murmure, comme pour elle-même :
— Oui, je suis certaine que j’aurais pu…— Tu crois vraiment qu’on pourrait continuer sur ces bases ? Que ça pourrait durer longtemps ?— J’aurais été prête à tenter le coup. Sans hésitation.
Cruel, je ne réponds rien pendant plusieurs secondes, laissant Chloé s’abandonner à sa détresse.
— Alors je suis ton homme, lui dis-je en tournant ma tête vers elle et en lui souriant amoureusement.
Son visage s’illumine subitement. Elle essuie rageusement ses larmes et me regarde fixement, comme pour tester le sérieux de ma réponse, sans oser y croire. Puis elle me martèle la poitrine en criant :
— Espèce de …
Elle s’interrompt et se reprend. Rêveuse, elle chuchote :
— Et moi je serai ta femme.
Elle marque un temps d’arrêt et rajoute, presque en s’excusant :
— Enfin si tu le veux bien…
Pour toute réponse, je la serre contre moi. Elle niche son visage dans mon cou en se laissant aller. Pour la première fois depuis bien longtemps, nous sommes bien.
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