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Le coup de folie

Chapitre 7

Une décision difficile

Hétéro
Ainsi ma chère compagne fantasme également sur des relations multiples. Je ne m’attendais pas à une telle révélation quand j’ai entrepris de la faire parler… même si quelque part finalement je l’espérais.
Car de mon côté, avant de rencontrer Chloé, j’ai pratiqué le sexe à plusieurs. Et pas qu’un peu ! Je suis toujours resté évasif sur le sujet et, heureusement, elle n’a jamais cherché à approfondir. Je pense qu’elle préférait finalement ne pas savoir et en rester au stade des soupçons.
Il faut dire que mon ex, Julia, est à l’opposé de Chloé, en tout cas de la Chloé dont je suis tombé follement amoureux : aussi blonde que Chloé est brune, aussi plantureuse qu’elle est gracile mais, surtout, dotée d’un tempérament totalement volcanique ainsi que d’une imagination sans limites et de besoins inextinguibles en matière de sexe.
Je suis sorti complètement vidé de notre relation, au sens figuré comme au sens propre, mentalement comme physiquement. J’ai d’ailleurs choisi d’y mettre un terme alors que mes études commençaient à en souffrir. J’en étais arrivé à un stade où j’ai eu peur d’y laisser ma santé, quasiment victime d’une overdose de sexe mais aussi de médicaments terriblement efficaces que Julia, étudiante en médecine, me poussait à consommer un peu trop régulièrement avant nos séances totalement débridées.
Certains de nos camarades de jeu la qualifiait en aparté de nymphomane et je dois avouer que je n’étais pas loin de partager cette opinion. Après une longue phase d’euphorie, grisé par le plaisir quotidien, un sentiment de saturation a commencé à m’envahir, puis de dégoût. Je crois que c’est pour ça que j’ai été séduit par Chloé et que j’ai pu supporter pendant tout ce temps son peu d’entrain pour la chose. Sa fraîcheur, sa candeur… et ses principes m’ont sorti de la spirale dans laquelle j’étais engagé.
Je me suis toujours demandé pourquoi Julia voulait rester avec moi, alors qu’aucun sentiment réellement amoureux ne nous unissait. Enfin, avec moi, c’est une façon de parler… Disons que j’étais a priori le seul avec qui elle baisait à deux… Peut-être avait-elle tout simplement besoin d’un étalon à sa disposition et que je constituais à ses yeux un bon compromis : taille respectable du sexe, endurance, disponibilité… et ouverture d’esprit !
De mon côté, elle exerçait une certaine fascination et je dois avouer que j’ai connu avec elle des orgasmes d’une intensité exceptionnelle. Elle m’a initié à tout un tas de pratiques perverses que je n’aurais jamais imaginé pratiquer avant de la rencontrer.
Quand j’ai réussi à me libérer de son emprise mortifère, quand un sentiment puissant a commencé à me pousser inexorablement vers Chloé, nous nous sommes séparés bons amis. Nous continuons même à nous voir de temps à autres, comme deux vieux copains qui ont fait les quatre cents coups ensemble et qui se racontent leurs vies quand il se retrouvent de loin en loin. Julia a toujours laissé la porte ouverte à un retour, ne serait-ce que pour des « sauteries » occasionnelles. J’ai même l’impression qu’elle le désirerait.
J’ai également conservé quelques bons copains parmi les multiples partenaires masculins que j’ai eu l’occasion de rencontrer dans ces circonstances… particulières.
Je suis notamment resté en très bons termes avec Piero, jeune équatorien venu en France faire ses études de droit. Brillant, parfaitement trilingue, il a tout naturellement été récemment recruté, à la fin de son parcours, comme avocat d’affaires par une banque d’investissement très active sur le continent sud-américain et a définitivement posé ses valises en France.
Si Piero est un garçon terriblement attachant, il présente de surcroît une particularité physique qui l’a rendu extrêmement sympathique aux yeux de Julia : un sexe d’une taille totalement hors norme. En érection, ce qui intéressait évidemment Julia au plus haut point, mais aussi, beaucoup plus surprenant, au repos.
Cette caractéristique lui a d’ailleurs valu d’être affublé du sobriquet de « brazo de bebé » dans son pays natal. Sollicité par une gent féminine curieuse, il est souvent allé de frustrations en échecs, face à des partenaires qui reculaient devant l’obstacle au dernier moment ou , au mieux, qui n’assuraient qu’un service très minimum pour pouvoir dire fièrement à leurs copines « je l’ai fait !». Il en a conçu une certaine rancœur vis-à-vis des femmes et son côté naturellement macho s’en est trouvé peu à peu renforcé.
Ce surnom l’a suivi jusqu’en France, probablement divulgué par lui-même, particulièrement fier de son appendice et désireux de trouver des partenaires averties et à la hauteur.

En fait, quand il se met à bander, son membre ne change que peu de dimensions ; un pénis de chair dans toute sa splendeur. En érection, il atteint tout de même les vingt-quatre centimètres en longueur et dépasse allégrement les cinq centimètres en diamètre. Inconvénients : il lui faut du temps pour prendre totalement son essor et il a du mal à se redresser malgré sa fermeté, victime de la gravité. Du coup, Piero appréciait les pilules miracles de Julia en prévision des soirées débridées qu’elle organisait.
Quand j’ai décidé d’arrêter les frais, il a accepté de prendre la place que je libérais auprès de cette dernière et, aux dernières nouvelles qui commencent à dater, il l’occupe toujours trois ans plus tard.
Pour Chloé, qui aimerait « avoir une bonne grosse bite dans le cul et une autre dans la bouche », Piero me paraît être le partenaire idéal pour une première et peut-être unique expérience à trois. Pour lui en faire passer l’envie ? Car je suis un peu vexé dans mon orgueil mal placé de mâle. Parce que la mienne n’est pas assez grosse ! ne puis-je m’empêcher de penser en trouvant derrière ses paroles un sous-entendu là où il n’y en a pourtant probablement aucun.
Afin de pouvoir discuter tranquillement, je donne rendez-vous à Piero en milieu de semaine pour un déjeuner à une table isolée d’un tranquille restaurant situé à proximité de nos lieux de travail respectifs, dans l’ouest parisien. Arrivés au dessert, après un repas joyeux consacré pour une bonne partie à nous remémorer nos aventures lubriques, je prends un ton grave et expose l’évolution de mon couple à Piero : le coup de foudre qui a été le déclencheur de ma rupture avec Julia, les premières années d’une forme d’abstinence devenue pesante au fil du temps, cette incroyable soirée et la surprenante transformation de Chloé.
Je n’étais auparavant jamais rentré dans le détail de ma nouvelle vie sentimentale avec Piero. Tout juste lui avais-je signalé au début de notre relation que j’étais en couple, et que je comptais mener à partir de là une vie sage et rangée. Il n’a jamais rencontré Chloé et ne la connaît que par les détails sur sa personne, notamment physiques, qu’il m’avait soutirés de mauvaise grâce. Je ne m’étais jusque-là jamais ouvert de mes états d’âme et de ma frustration grandissante.
En conclusion de ce monologue, qu’il a écouté attentivement sans m’interrompre, je lui confie brutalement mon projet et ce que j’attends de lui, sans rentrer dans les détails pratiques.
— Tu es sûr que tu veux faire ça ? me demande-t-il en appuyant bien ses mots, un peu sonné par ma demande et visiblement soucieux de l’impact d’une telle démarche sur l’avenir de mon couple.— Pas vraiment mais, paradoxalement, je crains que, si nous ne passons pas par là, cette incertitude ne se transforme en doute puis en manque et ne finisse par creuser un fossé entre nous, nous éloigner. Chloé a goûté aux amours multiples et c’est comme si un poison se diffusait lentement en elle. Je sens que l’envie de tenter à nouveau l’expérience, avec moi cette fois, prend lentement mais sûrement le pas sur la honte et le remord. Et puis elle a ranimé en moi des pulsions que je pensais avoir définitivement enfouies.
Je pousse un soupir et rajoute, sur un ton badin, qui contraste avec la gravité de la décision que je vais devoir confirmer…et qui a du mal à masquer l’angoisse qui m’étreint à cet instant :
— De deux choses l’une : soit cela nous vaccine définitivement tous les deux et on n’en parle plus, soit nous intégrons d’une manière ou d’une autre cette dimension dans notre couple… mais sans savoir où ça nous mènera.
Piero me fixe longuement, comme s’il cherchait à lire en moi, à évaluer mon degré de détermination. Dans un dernier test, se faisant l’avocat du diable, il me lance, provocateur :
— Tu sais quel macho je suis, comment je traite les femmes. Tu veux vraiment que je baise celle qui sera peut-être ton épouse un jour ? Que je lui défonce la chatte et le cul avec ma grosse queue ? Que je l’étouffe en l’obligeant à me sucer ? Car une fois que je suis dans l’action, tu sais que je ne la ménagerai pas.
Oui, je le sais. J’ai déjà vu Piero à l’œuvre. Mais je sais aussi qu’il n’a jamais forcé une femme qui lui demandait fermement et sincèrement d’arrêter. Je connais sa technique, sa maîtrise, le plaisir qu’il peut procurer à une partenaire.
— Je t’assure que j’ai mûrement réfléchi, Piero. Ma décision est prise. Et je voudrais que ce soit toi, pas un autre.
Piero me transperce toujours de ses yeux noirs. Puis sur un ton léger, avec son délicieux accent sud-américain, il me lance enfin :
— Alors c’est d’accord ! Je ne vais quand même pas laisser un ami dans la merde ! Je suis prêt à me sacrifier.
Nous partons dans un grand éclat de rire et trinquons pour sceller notre accord. J’expose à mon ami les détails du plan que j’ai imaginé et il ne nous reste plus qu’à fixer une date.
Ce sera dès samedi soir prochain.
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