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Le coup de folie

Chapitre 8

La rencontre

Hétéro
En cette fin d’après-midi de samedi, nous mettons la dernière main à la préparation du dîner. Dans moins d’une heure, Piero, un ami de Lucas dont je n’avais jamais entendu parler, va arriver. Seul.
Quand, en rentrant du travail mercredi dernier, Lucas m’a annoncé qu’il avait lancé une invitation à un vieil ami qu’il venait de retrouver pour ce samedi soir, j’ai accepté avec enthousiasme, sans me poser de questions. Ce n’est que hier, quand nous avons abordé la question du menu et quand j’ai demandé des précisions sur notre invité et la manière dont ils se sont connus, que j’ai commencé à avoir des soupçons face à ses réponses embarrassées et évasives.
Le doute n’a plus été permis quand, de plus en plus mal à l’aise, Lucas m’a finalement lancé sur un ton sans réplique afin de clore l’interrogatoire :
— Écoute, tu lui poseras toi-même toutes les questions que tu veux.
Puis il a rajouté d’une voix douce et solennelle en me regardant dans les yeux :
— Tu t’habilleras seulement de ta robe la plus légère et la plus courte et de tes escarpins à plus hauts talons. Rien d’autre.
À ces mots, un frisson m’a parcourue et une bouffée de chaleur a embrasé mon bas-ventre. Après quelques secondes de stupeur, j’ai juste répondu :
— J’ai compris.
Dix-neuf heures trente : la sonnerie de l’interphone retentit. Lucas ouvre la porte du hall d’entrée. Nous nous regardons en silence, aussi stressés l’un que l’autre, comme deux jeunes amoureux inexpérimentés qui s’apprêteraient à connaître leur première fois.
Lucas me déshabille une dernière fois du regard. Je lis son désir dans ses yeux… et son pantalon.
Il faut dire que la robe rouge que j’ai revêtue est particulièrement… audacieuse ! Je ne la porte qu’à l’intérieur, quand nous sommes tous les deux… et que je cherche à l’allumer en prélude à une folle partie de jambes en l’air. Maintenue en position par de fines bretelles, elle est profondément décolletée, dos nu jusqu’à la naissance des fesses et ne parvient pas à atteindre la mi-cuisse, quasiment « ras-la-touffe ». Pour couronner le tout, elle est en tissu très fin et relativement transparente. Non. Très transparente. En fait, nuisette indécente serait un qualificatif plus approprié que robe…
Mes mamelons érigés semblent vouloir percer le tissu et on distingue nettement mes larges aréoles très foncées de vrai brune. Et si, de manière exceptionnelle, je ne m’étais pas totalement épilée ce matin, ma toison noire aurait été elle aussi nettement perceptible.
Juchée sur de superbes mais inconfortables escarpins de grande marque à talons aiguilles de dix centimètres, je suis classe mais totalement indécente. Et terriblement mal à l’aise d’être ainsi accoutrée devant un parfait inconnu, même si je connais la raison de sa présence.

Quand Lucas ouvre la porte pour accueillir notre invité, je lis brièvement la stupéfaction sur son visage quand il m’aperçoit, avant de se reprendre avec beaucoup de tact quand mon chéri entreprend les présentations d’usage d’une manière inhabituellement solennelle.
— Chloé, je te présente Piero, un… vieil ami. Piero, je te présent Chloé, ma compagne.
Piero s’avance vers moi avec un large sourire, un magnifique bouquet de fleurs dans les bras. Alors que je m’attendais à ce qu’il me fasse la bise, il saisit ma main droite et me fait un délicieux baise-main. C’est la première fois de ma vie que je suis gratifiée de cette manière de saluer. C’est d’un érotisme torride, qui se propage jusqu’à mon entrejambe, que je sens fondre.
— Enchanté de faire ta connaissance, Chloé. Lucas m’avait vanté ta beauté, mais ce petit cachottier était très en dessous de la réalité.
Je me sens piquer un fard sous l’effet du compliment. Pour me donner une contenance, je me saisis du bouquet en lui demandant de se mettre à l’aise et de faire comme chez lui. Je ne peux m’empêcher de noter un détail qui finit de me liquéfier : sous son pantalon ample, une bosse qu’il ne cherche en aucune manière à dissimuler s’est formée quasiment à mi-cuisse. Et la surface de cette déformation en dit long sur ce qui la provoque : Piero a été sans aucun doute très gâté par la nature ! On dirait bien que Lucas m’a prise au pied de la lettre…
Après avoir disposé les fleurs dans un vase qui les met en valeur, je rentre dans la peau de la maîtresse de maison en servant l’apéritif : champagne et amuse-gueules variés pour se mettre en appétit… et en condition.
Le repas, copieusement arrosé, est consacré à parfaire nos connaissances mutuelles, mais sans que je n’arrive vraiment à savoir comment Piero et Lucas se sont rencontrés. Piero se montre d’un commerce particulièrement agréable : cultivé, prévenant, plein d’un humour subtil… mais moi, j’ai du mal à détacher mes pensées de cette bosse qui m’obsède depuis que je l’ai détectée.
Alors que je me dirige vers la cuisine pour aller chercher le dessert, j’entends des chuchotements discrets sans pouvoir en capter le contenu.
De retour, quand je me penche entre Lucas et Piero pour déposer le plat qui contient un appétissant gâteau au chocolat, je sens deux mains se poser sur chacune de mes fesses. Puis un doigt se dirige vers ma chatte inondée depuis le début de la soirée, un autre vers mon petit trou qui se contracte involontairement.
Je ne sais pas qui est où mais, bien désinhibée par une consommation généreuse des vins qui ont accompagné le repas, je me laisse aller à la caresse simultanée en écartant les jambes et fermant les yeux, un peu crispée tout de même.
Quand ce pétrissage et cette fouille en règle se terminent, je suis définitivement dans un état second. Je retourne à ma place et nous attaquons le dessert dans un silence en total décalage avec l’ambiance du repas. Une fois la dégustation finie, nous échangeons des regards interrogateurs, de l’un à l’autre alternativement.
C’est Piero qui prend l’initiative en se levant. Il entreprend de se déshabiller lentement en commençant par sa chemise. Il dévoile un torse musclé et entièrement épilé. Au moment où il commence à dégrafer son pantalon, je suis totalement tétanisée. Je ne peux détacher mes yeux de cette protubérance qui a repris forme, impatiente de découvrir ce qui se cache derrière. D’un ton de venu subitement dur et terriblement macho pour la première fois de la soirée, Piero prend la parole :
— Tu crois que je n’ai pas remarqué la manière dont tu matais ma braguette, espèce de petite vicieuse ? Je vais satisfaire ta curiosité.
À l’instant où il prononce ces paroles, il laisse tomber son pantalon sur ses chevilles, libérant ainsi une bite qui me paraît à cet instant proprement monstrueuse. Même si elle ne parvient pas à rejoindre l’horizontale, sa rigidité ne fait aucun doute. Un gland énorme couronne une tige épaisse parcourues de veines saillantes et bleutées sur toute la longueur.
Nouvelle surprise, Piero est intégralement épilé, de la tête aux pieds. Son pubis glabre et ses bourses lisses contribuent à accentuer l’impression de gigantisme de son membre et ce d’autant plus que ses testicules, de taille tout à fait standard eux, sont maintenus très près du corps par le scrotum et sont totalement masqués par cette colonne de chair sous cet angle. Désormais planté devant moi aussi nu et dépourvu de pilosité qu’à sa naissance, bras croisés jambes légèrement écartées, Piero se laisse fièrement admirer.
Je jette un coup d’œil rapide en direction de Lucas : il ne semble pas surpris. Immobile, il observe mes réactions avec une expression qui dénote un mélange de gêne et de curiosité. D’un hochement de tête, il me fait comprendre qu’il est temps d’y aller. J’essaie de m’imaginer ce qu’il peut ressentir à ce moment : jalousie ? Excitation ? Les deux ?
La voix de Piero me ramène à la réalité quand il m’interpelle sur le ton sans appel de celui qui sait qu’il va être obéi :
— Allez ma belle, viens la toucher, tu en meurs d’envie depuis la première minute.
Sans pouvoir émettre la moindre contestation, je me lève et me dirige vers lui, littéralement envoûtée, incapable de détacher mon regard de tels attributs virils. Arrivée à portée de main, je laisse courir délicatement mes doigts sur l’objet de ma fascination, qui frémit de plaisir à cet effleurement.
Piero se laisse aller en m’abreuvant de commentaires vulgaires, obscènes et affreusement machistes, qui m’auraient révoltée il y a à peine six mois. Mais ça, c’était avant…
— Elle te plaît, hein ? Ça c’est de la bite ! Tu vas voir comme elle est bonne !
Je ne reconnais plus l’invité raffiné et prévenant qui a animé la conversation jusque-là. Il s’est transformé en une bête de sexe visiblement très expérimentée et sûre d’elle-même.
Après s’être laissé aller à ma découverte probablement un peu trop respectueuse à son goût, Piero me tend un préservatif qu’il a dû récupérer dans ses poches avant d’ôter son pantalon et m’ordonne sèchement :
— Mets-le en place. Avec la bouche.
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