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Le coup de folie

Chapitre 12

La révélation

Hétéro
— Chloé et Piero se sont revus. Seuls.
Je me sens blêmir.
— Tu peux développer un peu s’il te plaît ? dis-je d’une voix étranglée.
Après un temps de silence pendant lequel Julia me fixe comme pour jauger ma capacité à encaisser une révélation désagréable, elle lâche le morceau.
— Environ deux mois après votre soirée, début juillet donc, Chloé a appelé Piero. Elle a dû récupérer son numéro sur ton smartphone. Elle lui a demandé de le rencontrer en tête à tête dans un lieu isolé afin de pouvoir discuter calmement, ce que Piero, un peu intrigué, a accepté. Il lui a proposé de passer chez nous un jour où il télétravaillait, seul. À peine était-elle arrivée dans une tenue à peine décente qu’elle s’est pendue à son cou, a fondu en larmes en lui disant qu’elle ne pouvait plus détacher ses pensées de lui et l’a supplié de la baiser. Piero a essayé de la calmer mais elle était complètement déchaînée, hystérique. Quand elle s’est agenouillée devant lui, a sorti sa bite qui n’avait pas tardé à réagir - tu connais Piero - et l’a habilement équipée d’un préservatif, il n’a pas réagi immédiatement sous le coup de la surprise, ne sachant absolument pas quelle conduite adopter à cet instant. Mais quand elle s’est mise à le pomper avec une avidité incroyable, il s’est laissé faire. Je t’épargne les détails de la suite mais tu peux me croire sur parole, ça a été très très chaud… Avant qu’ils ne se séparent, Piero lui a dit qu’il ne voulait plus la revoir seule car sinon il se sentirait obligé de t’en parler. Mais depuis, il reçoit régulièrement des appels ou des SMS auxquels il ne répond que par pure courtoisie, pour décliner poliment mais fermement ses avances et ses tentatives de le faire changer d’avis. Honnêtement, ça commence à tourner au harcèlement.
J’accuse le coup. Cela explique bien des choses : la lente dégradation de nos rapports pendant les deux mois qui ont précédé leur rencontre, cette forme de trouble bipolaire qui a habité Chloé pendant nos deux semaines de vacances qui ont suivi, tantôt euphorique et avide de sexe, tantôt triste et sans envie, puis son installation dans une sorte d’état mélancolique permanent à notre retour. Je comprends mieux.
Je pose la question qui me taraude :
— Tu penses qu’elle a eu un coup de foudre ou que c’est purement physique ?
La réponse de Julia a le mérite de la sincérité. Elle ne cherche pas à me rassurer par un mensonge poli.
— Difficile à dire sur la base de ce seul événement mais Piero pense que le risque existe réellement qu’elle soit quelque part tombée amoureuse de lui. Et de son côté, je le soupçonne d’avoir un petit faible pour ta Chloé…
Avec le recul et à la lumière de ces révélations, je partage hélas cette analyse.
— Tu n’as pas été jalouse ?— Non. Je t’ai expliqué comment nous fonctionnons et l’évolution de notre relation. En revanche, j’étais très embêtée vis-à-vis de toi. J’ai envisagé de t’en parler mais, après en avoir discuté avec Piero, nous avons convenu qu’il valait mieux que la démarche vienne de toi si tu soupçonnais quelque chose… ce qui lui paraissait inévitable.— Je te remercie vraiment de ta franchise.

Après un instant de réflexion les yeux perdus dans le vague, je sollicite son avis.
— Que devrais-je faire selon toi ?— Tout dépend. Comment vois-tu votre avenir ?— Je sens que Chloé se détache de plus en plus de moi. Si je ne fais rien, la séparation est inévitable. Si j’apprécierais de participer avec elle à des partouzes à l’occasion pour mettre un peu de piment dans notre vie, je ne suis en revanche pas disposé à la partager sur le plan sentimental. Je préférerais alors mettre un terme à notre histoire.
Julia semble réfléchir et peser ses mots avant de parler.
— Excuse-moi pour ma trivialité mais, pour Piero, Chloé est un très bon coup. Et peut-être pas que… Car je connais bien l’oiseau et vu la manière dont il m’en parle, je ne suis pas certaine de ses sentiments à son égard. En tout cas, quand il reçoit ses appels et ses messages, il me dit systématiquement qu’il remettrait volontiers ça. Tu devrais aborder franchement le sujet avec elle, mais je ne suis pas sûre qu’elle sache elle-même à quoi s’en tenir.
Après quelques secondes de réflexion, elle poursuit.
— Tu pourrais aussi autoriser Piero à la revoir pour y voir plus clair… à tes risques et périls.
Puis après un temps d’arrêt, en baissant les yeux, d’une voix à peine audible, comme si elle se parlait à elle-même, elle ajoute.
— Ou encore organiser une soirée à quatre.
Je ne m’attendais pas à une telle proposition. Pas besoin d’avoir fait de hautes études de psychologie pour savoir où va sa préférence.
— OK, merci pour tout, Julia. Ta sincérité, votre retenue, tes conseils… Je t’en suis vraiment très reconnaissant. Dis à Piero que je ne lui en veux pas du tout. Après tout, c’est à cause de moi qu’il se retrouve dans cette situation inconfortable et qu’il n’a rien fait pour provoquer.— Ça marche. Merci pour lui, il est vraiment très embarrassé par cette situation.
Nous finissons le repas en devisant sur des sujets banals, sans aucun rapport avec notre passé commun. J’ai la tête ailleurs, je mange sans appétit et j’ai hâte de me retrouver seul pour réfléchir calmement à tout ça. En nous séparant, je promets à une Julia inhabituellement grave de lui donner des nouvelles, quoi que je décide.

De retour au travail, je m’isole dans mon bureau pour le reste de l’après-midi en prétextant un travail urgent et exigeant de ne pas être dérangé. Je bascule mon téléphone sur messagerie. Je veux pouvoir réfléchir en toute quiétude.
Mais ce qui me vient en premier à l’esprit, ce sont les images de Piero et Chloé en train de s’envoyer en l’air. Ça a été très très chaud. Les paroles de Julia alimentent mes visions. Je vois Chloé se faire prendre de toutes les manières et dans toutes les positions imaginables sans aucune retenue et jouir jusqu’à plus soif sous les coups de boutoir d’un Piero que je sais infatigable. Et le pire, c’est que ça me fait bander…
Le reste de la journée ne suffit pas à m’éclairer sur la conduite à tenir mais je suis dans un état d’excitation et de tension extrêmes. Quand je me décide à rentrer à la maison, il est déjà tard. Tout en conduisant, je ne parviens pas à chasser ces images de mon esprit. Quand j’arrive enfin, en ayant évité miraculeusement par deux fois un accrochage en raison de mon manque de concentration, Chloé est déjà là.

Quand je franchis le pas de la porte, elle vient m’embrasser en me demandant comment s’est passée ma journée, plus par habitude que par tendresse. Sans lui répondre, je la saisis par les cheveux et la force à se mettre à genoux. De l’autre main, j’ouvre ma braguette, sort ma bite restée en érection pendant tout le trajet et la lui fourre dans la bouche.
Je la baise de cette manière à grands coups de reins jusqu’à ce que je jouisse au plus profond de sa gorge en quelques secondes. Pendant la courte durée de cet acte égoïste, Chloé se laisse faire docilement. Je sens même qu’elle fait de son mieux pour me faciliter la tâche, mais une fois de plus sans passion. Elle se comporte en fait comme une professionnelle expérimentée. Une bonne pute.
Cette pensée m’exaspère et, au lieu d’être satisfait d’avoir pu ainsi me soulager, je suis horripilé par son comportement complaisant, qui ne fait qu’accroître la rancœur qui m’habite depuis les révélations de Julia. À la réflexion, si tant est que je puisse dire que je réfléchis à cet instant, c’est plus le fait qu’elle m’ait menti que le fait qu’elle se soit envoyée en l’air avec Piero qui m’enrage.
Je n’arrive pas à calmer cette colère qui m’habite et qui me maintient dans une érection douloureuse alors que je viens d’éjaculer. Toujours à genoux, mon membre dans la bouche, la tête maintenue fermement par la main agrippée à ses cheveux, Chloé me fixe d’un air interrogatif et surpris.
Sans un mot, je la force à se relever, je la retourne et la plaque contre la porte d’entrée sans lâcher prise. De mon autre main, j’arrache le string qu’elle porte sous sa robe puis je me saisis de ma bite pour positionner mon gland à l’entrée de son cul et la pénètre d’une seule pousse rageuse. Toujours aussi conciliante, elle se laisse faire sans réagir, comme si elle ne sentait rien. La stupide pensée qu’elle a été irrémédiablement élargie par Piero me met un peu plus hors de moi et, ayant définitivement perdu tout contrôle, je hurle dans son oreille.
— Espèce de salope, tu étais plus enthousiaste, il paraît, la dernière fois que tu as vu Piero !
Pour la première fois depuis que je suis rentré, je sens Chloé réagir. Tout son corps se contracte et elle tente de dégager sa tête. Je me sens à peine éjaculer une seconde fois, quelques secondes après l’avoir pénétrée.
Quand je lâche enfin prise sur sa tête, elle m’éjecte et se tourne face à moi. Elle est livide.
— Que veux-tu dire ?— Je sais pour ta visite chez Piero il y a deux mois.
Elle se décompose. Avant qu’elle n’ait pu répondre quoi que ce soit, je lui lâche, mâchoires serrées, regard dur :
— N’ajoute pas le mensonge à la trahison, s’il te plaît.
Elle fond en larmes.
— Je suis tellement désolée, mais ça a été plus fort que moi. J’étais obsédée par la bite de Piero. Je voulais encore y goûter, la sentir en moi encore une fois.— Et ça t’a suffi ? Tu ne veux plus le revoir ?
Chloé lève les yeux et me fixe pour me jauger. Elle vient probablement de comprendre que je sais à peu près tout. Elle se calme subitement, ce qui me laisse songeur sur la sincérité de ses pleurs. D’une voix devenue froide, elle répond :
— J’aurais bien aimé continuer mais il n’a pas voulu. Et ça me ronge comme un poison qui se diffuse lentement mais inexorablement. Je sais bien que ça a modifié profondément notre couple, que tu en souffres et ça me désespère, mais je n’y peux rien. C’est plus fort que moi.
Après une pause, elle tente d’en savoir plus.
— C’est lui qui te l’a dit ?— Non, il a été loyal, lui. Il a tenu parole vis-à-vis de toi.— Mais alors, comment…
Je la coupe sèchement.
— Ça, ça restera mon petit secret. Pour l’instant au moins.
Puis je rajoute, animé par la volonté malsaine de connaître le moindre détail de cette rencontre « très très chaude »… et peut-être mesquine de l’humilier par bas esprit de vengeance.
— Et je veux que tu me racontes tout toi-même dans les moindres détails.
Chloé accuse le coup.
— Tu veux vraiment que…— OUI !!! Je t’écoute.— On peut aller faire un brin de toilette avant quand même ?
Je prends alors conscience du ridicule du tableau que nous offrons. Le maquillage de Chloé a coulé et elle a un peu de sperme séché au coin des lèvres. J’imagine qu’il y en a aussi qui ruisselle entre ses fesses. De mon côté, j’ai la bite souillée qui pend à l’air à travers la braguette de mon pantalon.
Un peu calmé d’avoir enfin pu crever un abcès qui nous pourrit la vie depuis plusieurs mois, j’accepte sa proposition.
— OK, je ne suis plus à un quart d’heure près. On fait ça vite fait et tu me raconteras pendant l’apéro, dont je sens qu’on va avoir bien besoin.
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