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Un couple libre

Chapitre 1

Session de surf

Erotique
Je retrouve Fab accompagné de sa femme Léa, à la plage. J’ai ramené la planche de surf louée pour l’occasion et j’ai déjà mis ma combinaison. Le couple de trentenaire me regarde arriver en souriant.

— Mais elle est beaucoup trop grande pour toi cette combinaison Ilias ! Me lance Fab.— J’avoue que je ne l’ai pas essayé avant de la louer...— Si tu me l’avais dit Léa t’aurais prêté une des siennes. Tiens ! Tu en auras besoin me dit Fab en me tendant un pot de crème lubrifiante.
Devant mon regard interloqué le couple éclate de rire.

— Mets-en sur ta nuque me dit Léa, sinon les frottements de la combinaison vont te brûler.— Ah d’accord ! Merci.
On se dirige vers l’Océan. L’eau est fraîche mais ma combinaison, aussi moche soit-elle, fait bien son travail. Fab et sa femme disparaissent assez rapidement dans les vagues. Je me retrouve donc seul sur des vagues plus petites, plus proche du bord, sans doute plus adaptées à mon niveau. L’ancien parisien que je suis a du mal à se faire à l’Océan. Les seules fois où j’allais à la mer, plus jeune, c’était dans la manche ; ceci explique peut-être cela. Une heure de persévérance n’aura pas suffi à ce que je réussisse à me mettre debout sur la planche. Il paraît que c’est normal, et puis l’inverse m’aurait surpris. Je n’ai jamais été bon en sport de manière générale. Alors après qu’une ultime vague manque de me noyer, je décide de retourner sur la plage laissant le couple de natifs s’amuser un peu. Une fois allongé en short de bain sur une serviette je me sens beaucoup plus à mon aise. Puis le soleil, le sable chaud, le bruit des vagues tout ça… Je finis par m’endormir.

— Tu as abandonné !— Ah ! Je sursaute et me retourne sur moi-même. — Oh pardon je ne savais pas que tu dormais ! Me dit Léa, qui pose sa planche et installe sa serviette à côté de la mienne.— Oui désolé, dis-je en souriant. Je pense que je ne suis pas trop fait pour le surf tout compte fait.— C’est toujours un peu difficile au début. Tente de me rassurer Léa.
Elle enlève sa combinaison et découvre une peau déjà bien bronzée pour un mois de juin.

— Fab est toujours à l’eau, il est inarrêtable ce mec. Reprend-elle.
Elle s’installe sur sa serviette et retire le haut de son maillot de bain. Avec une poitrine pareille elle ne risque pas de s’installer sur le ventre. On se retrouve donc tous les deux côte à côte à regarder Fab au loin, qui lui n’en a pas fini de jouer dans les vagues.

— Il n’a pas mal aux bras à force ?— Oh lui tu sais, il a une endurance à toutes épreuves ! Moi par contre je fatigue assez vite tu vois. Et puis il fait vite froid aussi dans l’eau.
Comme lors d’une conversation normale, je tourne la tête en direction de mon interlocutrice de temps à autre. Mais je fais attention à ne pas céder à la tentation qu’ont mes yeux de descendre le long de son corps. En fait je me pose une question que l’on s’est tous déjà posée : mes lunettes sont-elles suffisamment opaques pour que mes yeux ne soient pas visibles de l’extérieur ? Je me suis déjà posé cette question l’été dernier. J’y ai sans doute déjà répondu, mais j’ai de nouveau oublié la réponse… Je ne suis pas non plus assez joueur pour tenter le coup et risquer de passer pour le pervers que je suis. Mais maintenant que Léa commence à s’enduire le corps de monoï, je ne peux plus résister. Je suis littéralement ses mains des yeux pendant que ces dernières viennent aplatir l’huile dans les moindres recoins.

— Tu en veux ? Me propose Léa.— Non c’est bon, j’ai déjà mis de la crème.— De la crème ? Tu devrais mettre du monoï !— Ah oui ? C’est meilleur pour la peau ? Dis-je innocemment.— Non enfin je ne sais pas, mais je trouve ça plus sexy !
Devant mon sourire silencieux elle reprend :

— Eh bien quoi ? C’est important d’être sexy à la plage non ?— Oui oui sans doute ! Disons que pour moi, aujourd’hui c’est raté ! Entre le niveau pitoyable de surf et la combinaison qui me taille un corps de pneu...— Ah c’est sûr que tu es beaucoup mieux sans ta combinaison si ça peut te rassurer ! Elle rit.— C’est ton cas aussi si je peux me permettre.— Oh, je ne sais pas comment le prendre ! Dit-elle en continuant de rire. Elle est jolie ma combinaison non ? Au prix auquel je l’ai achetée !— Ah ce n’est pas ce que j’ai voulu dire ! Tenté-je de me reprendre.— Non mais je suis d’accord avec toi, elle m’aplatis un peu la poitrine, c’est dommage.
Le ton neutre que Léa a utilisé pour cette dernière phrase me laisse perplexe, je ne sais pas quoi répondre alors je me tais.

— Ce n’est pas important qu’à la plage d’ailleurs, d’être sexy. Reprend Léa. Selon moi il faut faire de son mieux dans chaque contexte.— C’est plus facile pour certains que pour d’autres tu ne penses pas ?— Certes, mais j’aurais tort de m’en priver n’est-ce pas ? Me dit-elle sûre d’elle en lâchant un petit regard en ma direction, regard qui jusque-là restait tourné vers l’océan.
Sa soudaine assurance provocatrice me donna envie de poursuivre cette conversation.

— Et au boulot par exemple, tu fais comment pour être sexy alors ?— Il y a plein de façon d’être sexy ! On irait plus vite à éliminer les tenues moches que l’on voit malheureusement trop souvent au travail. Déjà un tailleur, même bien coupé je trouve ça trop classique tu vois. Rien qu’une jupe légèrement fendue avec des chaussures à talons ça en jette !— « Rien que »… Fais-je remarquer en ironisant. Pour certaine c’est déjà beaucoup ! Toi tu t’habilles toujours comme si tu allais en soirée en fait ? — Ça dépend de qu’elle soirée on parle. Je peux faire beaucoup mieux sinon ! Elle rit de nouveau avant de reprendre. Tout ça dépend aussi beaucoup du contexte. À la plage se pavaner seins nus ne dérange personne ou presque, alors qu’ailleurs… Ce serait direction la garde-à-vue !— En effet oui ! ricané-je— Plus sérieusement, parfois j’aimerais sortir la tenue de soirée mais l’occasion ne s’y prête pas, et au boulot ça ferait sacrément tâche. Quand on sort Fab se moque souvent de moi, il me juge trop apprêtée. Mais moi j’aime ça tu comprends !— Personnellement je t’avoue que ça m’arrange de ne pas avoir à me mettre sur mon trente et un trop souvent.— Non mais bien sûr je comprends que tout le monde n’ait pas envie de ça… Moi j’apprécie, et j’assume d’aimer voir les regards se tourner vers moi.
Le soleil commence sérieusement à chauffer ; je décide d’aller me rafraîchir un peu. L’eau est à environ cent mètres et durant les tous le parcours que je fais à pied, je sens le regard de Léa posé sur moi. Je n’ose pas me retourner pour vérifier mais je le sens. Une fois arrivé je ne prends pas le temps de me mouiller la nuque et je saute dans la première vague venue. Mince ! Mes lunettes ! Après avoir cherché mes lunettes un moment, je les déclare perdues et retourne à ma serviette. Finalement Léa a réussi à se mettre sur le ventre. Son bas de maillot de bain lui rentre dans les fesses et au vu de l’absence de traces de bronzage ça doit sûrement être une habitude.

— Tu es resté longtemps non ? Me demande Léa lorsqu’elle m’entend revenir.— Oui, j’ai passé je ne sais combien de temps à chercher mes lunettes que j’ai perdues au fond de l’eau…— Ah mince !— Oui ! Je les aimais bien en plus celle-là.— Oui, et puis surtout tu ne pourras plus mater en toute tranquillité.— N’importe quoi ! Dis-je après avoir ri.

Léa me regarde alors en passant les yeux par-dessus ses lunettes.

— À d’autres !

Je me contente de sourire en regardant le large.

— Fab est toujours à l’eau ? Demandé-je.— Sans doute. Allez viens ! On y retourne, on va les retrouver ces foutues lunettes. Tu les à perdues où, tu te souviens ?— Non mais là Léa c’est sûr qu’elles sont perdues pour de bon, même si je m’en souvenais avec le courant elles ont se sont sans doute déplacées.— Justement ! Le courant les a peut-être ramené sur le bord. Allez vient !
Je me résigne à la suivre mais sans conviction. Arrivée au bord de l’eau Léa poursuit sa marche tout droit et s’enfonce du long de son corps sans frémir et d’une traite.

— Tu n’es pas frileuse toi !— Oui c’est vrai. Mais je commençais à brûler sur cette serviette en plus ! L’eau fraîche me fait du bien.Seules ses épaules, sur lesquelles j’observe malgré tout de la chair de poule, dépassent de la surface. Pour l’instant mes genoux sont toujours secs mais c’est sans compter sur la vague qui arrive droit sur nous. Léa plonge assez rapidement en canard pour éviter d’être entraînée. Moi je me contente de me laisser arroser, cette fois-ci je ne risque pas de perdre mes lunettes.

— Bon alors elles sont où ? Lance Léa.— Par là ! Dis-je ironiquement en désignant l’ensemble de l’étendue d’eau qui se trouvait autour de nous.
Je devine les pieds de Léa frotter le sol. Puis quelques minutes après, voire quelques que secondes à peine, elle se décide à plonger puis ressort la tête de l’eau avec une paire de lunettes à la main.

— Je les ai trouvé ! S’exclame-t-elle.
Je m’approche d’elle les sourcils froncés, étonné de sa découverte.
— Ce ne sont pas les miennes.— Oui bon, mais elle y ressemble non ?
Je réponds par une moue.

— Tu préfères retourner sur la plage sans pouvoir mater les filles qui passent et être condamné à regarder droit devant toi. Ou tu préfères mettre ces lunettes, peux importe si ce sont les tiennes, et profiter de la vue ?
Je récupère les lunettes que Léa m’a trouvé et je réponds :
— Si je mets des lunettes c’est pour me protéger du soleil !— Oui… bien sûr… Protèges- toi bien c’est important.
Elle sourit puis s’allonge dans l’eau en position de l’étoile. Je t’ente de faire pareil mais mes fesses, sans doute trop lourdes, m’empêchent de flotter. Une vague finit par me retourner et quand je sors la tête de l’eau je vois Léa morte de rire. Elle m’attrape le bras et me tire pour me sortir de l’eau. Sur le chemin du retour elle me tapote le dos pour m’aider à me remettre. Ceci n’arrange rien, mais je suis trop perturbé par sa poitrine qu’elle vient écraser sur mon bras gauche, pour le lui dire.

— Je vois que vous avez eu le temps de faire connaissance ! C’est David, qui rentre sur la terre ferme en même temps que nous.
Gêné j’essaye de répondre quelque chose comme « ce n’est pas ce que tu crois… » ou je ne sais quoi, mais Fab me coupe dans mon élan en me faisant signe de ne pas m’inquiéter. Puis il embrasse sa femme qui ne semble pas ressentir la même gêne que moi.
— Enlève cette combinaison et allonges-toi sur ma serviette. Dit Léa s’adressant à son homme.
Celui-ci s’exécute. Tranquillement, Léa étale le monoï sur le dos creusé par les muscles de son mari. Sa peau séchée par le sel et le soleil reprend de la couleur partout où Léa passe ses mains huileuses.

— Ilias n’a pas voulu de monoï ! Lance Léa.— Tu as tort Ilias. En plus tu aurais eu droit à un superbe massage de sa part !
Surpris par la réaction de mon collègue je me permets tout de même de répondre que « si j’avais su que le massage était compris, j’aurais accepté la proposition ».
— La proposition tiens toujours. Me répond Léa, toute souriante.— Allez ! Prends ma place jeune homme ! Je vais aller nous chercher quelque chose à manger en attendant, cette session m’a donné faim.— Super ! Je veux bien une gaufre moi ! S’exclame Léa en direction de son mari qui prend le chemin du bord de plage.
Elle le regarde s’éloigner en se mordant l’intérieur des lèvres. Perturbé par la discussion que l’on vient d’avoir je fais tout comme si les dix dernières minutes n’avaient pas eu lieu. Mais soudain Léa se lève, vient au-dessus de ma serviette et m’enjambe en me faisant signe de me mettre sur le ventre. Je fais donc, sans broncher, ce qu’elle me dit presque aussi excité que perturbé. Je ressens alors ce que Fab ressentait quelques minutes avant et je dois dire qu’il avait raison ; la sensation des mains qui glisse en m’huilant le dos est très agréable. C’est si plaisant que je dois même retenir quelques soupirs de satisfaction. Léa vient ensuite m’enduire les bras. Elle se penche pour étaler l’huile des épaules aux poignets et s’étale ainsi de tout son buste sur mon dos.

— Mh tu es bouillant ! S’exclame-t-elle au contact de ma peau.
Elle ne bouge plus, pendant de longues minutes je n’entends que le bruit de sa respiration et les vagues en fond. C’est finalement l’odeur des gaufres chaudes qui réveille Léa. Fab nous en tend une chacun et s’installe à côté de nous. En mangeant je me rends vite compte que ce foutu monoï retient le moindre grain de sable qui passe par là, ou la moindre miette que je fais tomber de ma gaufre. Finalement hormis le massage ça n’avait que très peu d’intérêt. La seule chose que cette huile met en valeur c’est mon bourrelet, accentué par la position assise. 

— Ce soir on va dans un bar où un petit groupe sympa joue un concert. Ça te dirais de venir ?
Voilà qu’après avoir passé l’après-midi avec sa femme à la plage, Fab me propose de poursuivre ça durant la soirée. Cette dernière en rajoute en s’écriant :
— Oh oui ça va être super si tu viens ! Le tout accompagné d’une accolade.
Malgré l’étrange situation, devant enthousiasme général j’accepte l’invitation. De plus Fab sait que je vis seul et ne connaît personne dans le coin, il aurait trouvé ça étrange que je refuse. Nous partons enfin ! Je commençais à mourir de chaud. Les deux surfeurs n’enfilent qu’un peignoir par-dessus leurs maillots de bain et filent à leur voiture. Je suis le seul à galérer à remettre ma combinaison que je vais devoir nettoyer de toute cette huile.

— À ce soir ! Me lance Léa en m’embrassant sur la joue. Fab a déjà quelques mètres d’avance, il me fait un signe de la main.— À ce soir !
Je me dirige rapidement vers mon appartement, pressé d’enlever la crasse que j’ai partout sur le corps.
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