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Cousine Sissy

Chapitre 1

Divers
« Suzanne ! … C’est bien toi ? … »
J’ai bien failli ne pas répondre. De mémoire de Sissy, personne ne m’a jamais appelée Suzanne. Ou peut-être quelque professeur désireux d’appuyer quelque reproche, ou quelque collègue de travail. Ah, si : mon mari a essayé une ou deux fois au début de notre mariage, quand il estimait devoir me marquer une forme de réprobation. Allez savoir pourquoi, il a vite renoncé…
J’ai délaissé le bac que je fouillais frénétiquement, comme tant d’autres parisiennes en ce premier jour de soldes dans ce grand magasin, pour lever la tête en me demandant si c’était bien à moi que s’adressait cette voix féminine vaguement familière. Je regardai la belle femme de mon âge, grande et svelte, aux beaux cheveux bruns marbrés de mèches d’argent. La détaillant de bas en haut, je me fis la réflexion que je lui ferais volontiers un doigt de cour. En voyant les yeux bleus qui me fixaient, je réalisai que c’était fait depuis bon nombre d’années. Impossible à oublier…
« Danou… tu n’as pas changé. Et pourtant, la dernière fois qu’on s’est vues, c’était en fin de troisième, non ? »
À cette époque, je passais tout mon temps après le lycée, et tous mes jeudis, chez ma Danou, à refaire le monde, à parler des garçons dans des termes parfois assez crus… non, je veux dire toujours très crus, à dire des bêtises enfin puis, plus tard, à en faire. Sans autre limites que celles de notre inexpérience dont nous nous acharnions à repousser les frontières. Moi, sans doute, à un rythme plus rapide que mon amie.
« C’est vrai, j’avais oublié… Tu m’appelais comme ça… À part toi, tout le monde m’a toujours appelée Danielle ! » Elle a souri.
Ouais. N’empêche que pour moi, elle avait toujours été ma Danou, ma Danouchka, ma Danette à consommer sans modération.
« On va boire un verre ? » Peu importe laquelle de nous deux l’a proposé ; nous étions à l’évidence aussi heureuses l’une que l’autre de nous croiser ainsi.
Nous nous sommes assises dans le fond d’une grande brasserie exceptionnellement vide. Elle, devant un thé-citron avec une sucrette, et moi devant un grand crème avec deux sucres. Chacun son truc. J’ai pris une part de tarte aux pommes.
Danou me raconta son mariage ; je lui ai raconté le mien. Elle m’a dit ses enfants, je lui ai parlé des miens. Elle m’a exposé ses goûts, je lui ai susurré les miens. Là, j’ai ressenti comme une gêne… Plus je me confiai à mon amie, plus elle semblait distante.
J’ai essayé d’évoquer l’époque où, dans cette cabine à la piscine, elle avait d’un doigt pénétré mon jeune sexe en me disant, sans me regarder dans les yeux, « Bouge pas ; c’est juste pour voir. » Elle l’avait quand même remué de plus en plus profond et de plus en plus vite, à tel point que j’avais eu l’impression qu’une mayonnaise montait dans mon ventre. Mes jambes se dérobant environ toutes les quatre secondes, menaçant, me semblait-il, de lâcher sous moi. Tout mon corps avait alors été envahi d’un délicieux malaise, et mon bassin s’était tout le temps que dura la caresse tendu à la rencontre de sa main, dans le désir informulé de l’absorber toute. « Merci » m’avait-elle alors dit d’un ton rogue et faussement détaché. Elle s’était alors infligée à elle-même le même traitement.
Le soir, dans mon lit, j’avais reproduit le geste. C’était délicieux, mais déjà insuffisant. J’ai joint un deuxième doigt au premier pour appeler le deuxième orgasme de ma journée et de ma vie.
Nous nous étions revues constamment. J’avais étendu à son ventre la pratique de mes deux doigts, et lui avais demandé après quelques mois de m’en enfiler trois, ce qu’elle avait fait avec bonne volonté après une dizaine de secondes de minauderies, histoire sans doute de sauver la face. J’avais tout juste quatorze ans, elle quinze. Je l’avais remerciée en lui rendant la pareille, mon pouce ouvert et mon auriculaire écarté bloquant l’intromission. Elle avait tant joui, que quand elle s’était effondrée pantelante, je m’étais finie moi-même de la main gauche pendant que je tétais ma main droite, poisseuse de ses sucs.
Un après-midi, fin juin de la même année, je suis arrivée à la convaincre de nous allonger tête-bêche afin de nous caresser mutuellement en profitant de la vue et des parfums intimes. J’aime à croire qu’elle n’avait rien vu venir. Toujours est-il qu’à un moment, j’avais plongé mon museau entre ses cuisses, lui interdisant de les refermer. Sa bonne éducation l’a sans doute incitée à me rendre la pareille. Nous nous étions mutuellement dégustées, et quand j’avais senti venir sa jouissance et la mienne, je lui avais enfoncé en entier mon index entre les fesses après l’avoir gangué de ma salive.
Danou a fait de moi la Sissy que je suis.
Il y eut un silence interminable après que j’aie, avec tact, évoqué ces souvenirs communs. Je lui ai parlé de mon anniversaire de mariage que nous allions fêter dans un peu plus de trois mois, et lui ai fait part de mon souhait de l’y voir. Nous avions à peine échangé nos numéros de portable qu’elle s’était levée et était partie sur une bise un peu formelle, comme un songe, un souvenir, un fantasme tardif.
Encore émue, j’ai demandé au barman le chemin des toilettes. Arrivée au sous-sol, je suis entrée dans la cabine, me suis troussée, ai baissé ma culotte sur mes chevilles, et me suis branlée vigoureusement, les yeux fermés, en évoquant mes souvenirs.
J’ai été ramenée à la réalité par le regard insistant que portait sur ma croupe dénudée le plongeur maghrébin attiré par les rauquements qui s’échappaient par la porte que j’avais oubliée de fermer.
J’ai regardé par dessus mon épaule l’érection que moulait son jeans ; lui ai souri, et lui ai dit d’une voix voilée :
« Soyez gentil, voulez vous ? Finissez-moi… »
Ce qu’il a courtoisement fait après avoir baissé son pantalon.
Après m’être épongée avec du papier toilette, je lui ai laissé un bon pourboire et ai quitté l’établissement.
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