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Découverte d'un autre monde.

Chapitre unique

SM / Fétichisme
EMMANUEL
 La chambre me parait bien calme après ce que j’ai vécu. Je ne me souviens pas avoir laissé l’éclairage, mais dans cet hôtel tout en démesure, une carte reste en permanence et on peut laisser la clim en route. Bravo pour le bilan énergétique.Dès notre entrée Cassie se met à l’aise. De toute façon elle ne porte qu’une robe qui parait bien sage. Joe lui, aussi se déshabille. La soirée n’est pas terminée. Je dévalise le minibar et nous trinquons. Le plus drôle, c’est moi qui suis encore habillé et qui est mal à l’aise. Dans l’ambiance du club cela m’avait paru naturel. Ici pour le couple, manifestement des habitués, la nudité parait une évidence. Je les rejoins. J’ai de la chance. Jamais je n’aurais imaginé être invité par ce couple d’Américains qui attirait l’attention par leur seule couleur de peau. Ils étaient rares les afro-américains. Cassie est toute en rondeur, son mari, un colosse qui a dû passer du temps en musculation. Assis à côté de lui, sur l’invitation de Cassie, je me sens une petite chose alors que je ne suis ni petit, ni ridicule. Mon sexe parait bien sage comparé au sien. Je n’avais pas remarqué, dans le feu de l’action une telle différence.Mais Cassie ne fait pas de différence. Elle s’agenouille devant nous et se charge de nous remettre en forme. Mon sexe est une friandise à côté de celui de son mari. Quand je pense que nous l’avons prise en sandwich ! Elle est aussi efficace que ma femme… Chut, ne pense pas à elle… Si elle savait… Cassie me regarde. On dirait qu’elle attend quelque chose de moi. Comme je ne comprends manifestement pas elle se saisit de ma main pour la guider vers le sexe de son mari. Je suis surpris du gémissement de Joe alors que je prends la mesure de son engin et que naturellement je le masturbe, recouvrant son gland de sa protection de peau pour le faire disparaitre.Il gémit. C’est manifeste, mes caresses sont appréciées.Cassie me fait un signe de la main tout en se déplaçant comme pour que je… Oui, c’est cela elle veut que je prenne sa place. Une invitation que je ne peux refuser. Je goute pour la première fois à un sexe d’homme, un bâton sombre, une poutre sans fin. Mais Joe recule sur le lit. Je dois ramper pour le suivre. Cassie m’invite à me mettre sur les genoux. Elle me fait une langoureuse feuille de rose. On appelle cette caresse comment en Américain ? Et ce doigt qu’elle pousse dans mon petit trou ?Et puis ils bougent. Cassie m’offre sa fente à lécher, Joe passe derrière moi. Je me sens prisonnier de leur envie, partenaire innocent qu’ils faut éduquer.Ses mains sur mes fesses sont toute de douceur. Il prend mon sexe, il enveloppe mes bourses, il joue avec et oui… Une humidité sur ma rondelle. Une humidité qui s’amplifie, comme un goutte-à-goutte, comme de la salive qui semble disparaitre. Sa langue se vrille dans mon petit trou. Son épouse avait joué avec, son doigt l’avait apprivoisé, le doigt de Joe est d’une autre taille. Je le sens qui entre, qui bouge, qui écarte le muscle. Je sais ce qui m’attend. Ce qui me surprend c’est qu’à aucun moment je n’ai pu faire penser que j’aimais qu’on me prenne par mon petit trou. C’est un chemin que Léonie aime utiliser avec notre gode ceinture ou un plug mais comment le couple a-t-il pu le deviner ? Pourtant cela parait comme une évidence. Deux mains me font soulever les fesses dans une cambrure perverse. Cassie me rappelle que je dois la lécher. Ma tête est guidée… Mon petit trou est offert… Joe doit en avoir une vision obscène.Le matelas bouge. Je sens que Joe est passé de part et d’autre de moi. Il m’enjambe, me domine, me surplombe. Je l’imagine guidant son mandrin, fléchir les jambes, le diriger comme une bombe tombant du ciel.Il est là. Il est tout contre moi. Le bâton appuie. Je ne peux résister, toute la force de l’homme est concentrée dans cette pointe qui… Ahhhh… Mon muscle a cédé. Il étrangle ce qui s’avance… Ahhhhhhhhhhhhhhh…Une lente glissade qui n’en finit pas… Ce monstre qui avance, avance, m’ouvre, me remplit, ne semblant ne jamais vouloir s’arrêter. Pourtant… Oui je sens la caresse de ses couilles sur mes fesses. Il est tout en moi… Mon Dieu comme ai-je pu… Je ne me savais pas si bavard. Cassie a vite compris que je n’arrive pas à me concentrer sur les caresses qu’elle attend de moi. Une main plaque mon visage contre le drap et pourtant elle ne peut stopper tous ces couinements de femelle qui sortent de ma gorge. C’est une langue universelle et le ton est plus significatif que les paroles. Les paroles ? Mais qu’elle paroles alors que le mari me défonce le cul et que l’épouse me branle.J’ai jeté aux orties mon reste d’éducation. Je crache dans une main réceptacle qui me propose ma propre liqueur. Je suce les doigts englués de mon propre foutre. Mais je ne suis pas le seul bavard. Joe crie son plaisir alors que son mandrin me pistonne. Mais lui aussi jouit. Il se retire, arrache la capote et en quelques va-et-vient se termine à la main, balançant son sperme qui m’inonde le dos et les reins. C’est sa femme qui se charge de me nettoyer. Je suis épuisé. En quelques mots nous nous saluons. Je n’ai pas le courage de les accompagner. La porte se referme me laissant seul avec mon plaisir mais aussi, déjà, la honte de m’être comporté ainsi. Je me sens poisseux. Je me suis effondré sur le drap que j’avais arrosé…Je me sens poisseux mais finalement bien. Au diable la honte. La jouissance est à ce prix… Je ne pensais pas qu’il y avait une telle différence entre un gode et un vrai sexe d’homme. La chaleur ! La taille ! La souplesse et sa dureté ! Mais aussi un homme, un vrai avec toute sa virilité qu’une femme ne pourra jamais égaler…
 Un claquement. Comme un applaudissement. Cela vient de l’entrée. Une main qui repousse la porte. Deux mains, deux bras et… Je bondis, cherchant une position moins obscène, mais je ne peux que m’asseoir sur le lit, nu, pathétique. —Bravo. Bravo. Vraiment le spectacle valait le déplacement. J’en ai même filmé les meilleurs morceaux.—Léonie ? Mais qu’est-ce que… Ma surprise est au niveau de ma honte. Léonie, ma femme, est là… —Finalement j’ai réussi à trouver quelqu’un pour me remplacer. Je me suis dit, comme une conne : Je ne vais pas le prévenir. Oh, je ne pensais pas à mal, juste te faire une surprise. —Mais…—Et oui, une surprise… A la réception ils ont accepté de me donner une clef. Je ne t’ai pas trouvé. C’est gigantesque ici. Aussi je me suis dit ; Tiens je vais l’attendre dans la chambre. Lorsqu’il va rentrer il va trouver son épouse chérie en nuisette et alors… Mais il y avait déjà du monde. Je n’ai pas voulu déranger. C’était si "surprenant". Finalement la nuisette c’est toi qui aurais dû la porter…—Je vais t’expliquer.—C’est vrai ? Oh, je suis impatiente.—Le temps de me doucher.—Pourquoi ? Je te trouve bien mignonne comme ça… Tu te sens toute collante ? C’est normal Chérie. Le sperme fait toujours cet effet-là. —Ce n’est pas. Je vais me doucher.—Si tu fais ça, je repars immédiatement. On trouvera un arrangement pour nos cabinets. Pour le reste comme on n’est pas marié, cela sera facile.—Tu ne vas pas… Juste pour une bêtise.—Une bêtise ? C’est drôle, moi j’aurais dit plutôt, tu as l’embarra du choix ; Un mandrin, un bâton, un braquemard, un chibre, une bitte, une queue. Remarque je reconnais que tu l’as bien choisie. Bel engin. Toi qui la connais bien tu me la recommanderais cette "bêtise" ? Le ton sarcastique de mon épouse est un avertissement terrible. J’aurais préféré une colère, des cris, mais comment répondre à cela ?Je suis dans un sacré pétrin. Le pire c’est que je ne l’ai pas cherché, cela s’est fait tout seul. ----------------------------------Cette année le laboratoire avait organisé sa conférence dans un pays d’Asie. Personne n’était dupe de ce choix. Cela permettait de mettre toutes les dépenses dans la case " frais de conférences" des impôts. Le problème c’est que Léonie n’avait pas pu se libérer. Au dernier moment son remplaçant avait fait faux bond et on abandonne par un cabinet de gynécologue sans prévenir.Je suis donc parti seul. Ce n’est pas qu’un hôtel, c’est aussi un centre de conférence. C’est gigantesque. Plusieurs restaurants, plusieurs bars, une boite de nuit et, j’ai vu dans le "book" dans la chambre, une autre boite dont le nom m’a intrigué ; "Le Paris", mais suivi de "Les Désirs" avec une mention (Adult Only). Evidemment cela m’intrigue et le deuxième soir je pars à la recherche de ce lieu qui parait un mystère.Le Paris est un bar avec une piste de danse. Il est plus cosy que les autres. Musique douce, ambiance feutrée. La proportion d’européen est inversée et les femmes asiatiques sont superbes. Les Désirs est une petite enseigne qui clignote sur une porte juste à côté du bar. Une porte qui s’ouvre après avoir manifestement sonné pour se signaler. J’observe le manège de ceux qui se présentent et disparaissent dans ce qui parait un trou noir. Je n’ai jamais fréquenté de club échangisme mais cela ressemble à l’idée que je m’en fais.Je tente ma chance. La porte s’ouvre. Elle se referme derrière moi. C’est un couloir qui tourne et qui débouche devant une hôtesse multilingue avec une tenue habillée très sexy. Le droit d’entrée astronomique. Le règlement intérieur version française. L’obligation de tout laisser en garde, téléphone et même montre. On peut garder ses lunettes après un examen. Ils redoutent manifestement les photos ou vidéos prisent à la sauvette. Je ne peux garder que mon slip. C’est bien comme je l’imaginais. Succession de pièces plus ou moins grandes. Corps nus, actes sexuels. Il y en a pour tous les goûts. Je croise une femme qu’un homme tient en laisse. Des couples de femmes, des couples d’hommes, des classiques, des trios, des quatuors, des rassemblements. C’est troublant. Je me sens un peu perdu, pourtant des sourires m’invitent.Et puis une afro-américaine se met sur mon chemin. Elle me sourit. Je ne peux que lui répondre par un "bonsoir" qui a l’air de l’enchanter. Elle me prend la main. Je laisse faire, comme je me laisse entraîner par elle. Elle sait où aller. Par moment nous slalomons entre des spectateurs. Je la vois de profil. Sa poitrine est magnifique et ses hanches à damner un saint. Si le saint c’est moi, je veux bien être damner. Enfin, une petite pièce. Un homme dans un fauteuil. Même assis il est impressionnant. Un afro américain aussi. Manifestement c’est elle qu’il attendait, pourtant elle m’entraîne vers le lit. Je me sens un enfant. C’est elle qui m’embrasse après m’avoir fait asseoir. C’est elle qui me caresse de ses mains agiles qui courent sur mon corps. Elle me mordille les tétons. Elle glisse une main sous mon slip. Je bande. Elle sourit autant pour moi que pour celui qui regarde. Je comprends que c’est un mari qui aime voir sa femme avec d’autres hommes.La suite c’est un rêve. Elle me fait une des plus belles fellations de ma vie, pourtant Léonie est bonne aussi à ce jeu. Elle me recouvre d’une capote. Elle monte sur moi, me chevauche. J’ose enfin la caresser. Sa poitrine, ses hanches, ses fesses.Mais l’homme s’avance. Il bande. Cela parait naturel au couple qu’il donne son sexe à sucer à la femme. Je la vois lécher ce dard sombre qui me parait impressionnant. Mais le plus impressionnant et une première pour moi, c’est de voir l’homme se placer derrière sa complice et commencer à glisser son engin dans son petit trou.Nous baisons la femme. Enfin, plus exactement c’est elle qui se baise sur nos deux chevilles. C’est excitant. J’essaie de durer au mieux.Tout le monde semble satisfait. C’est l’homme qui propose de continuer dans une chambre. Je propose la mienne. La suite on la connait.  
LEONIE
 
 C’est gigantesque. J’ai déposé ma valise dans la chambre vide. En réalité je l’ai cachée dans le placard de l’entrée, me réjouissant de lui faire la surprise. Mais j’ai beau chercher partout je ne vois pas Emmanuel. En désespoir je repasse par la réception.  —Probably your husband is in his bedroom. The software indicates that its door was opened 8 minutes ago. C’est dingue, ils surveillent tout. C’est à se demander s’il n’y a pas de capteurs dans la chambre. En tout cas, je remonte, avec la quasi-certitude que mon mari est rentré. J’ouvre la porte avec le moins de bruit possible. C’est parfait, la porte de séparation entrée et chambre est presque refermée. Je peux tout de même jeter un œil avant d’entrer… C’est à ce moment que je réalise qu’il y a un problème. Un gros problème. Un problème qui me force à me retenir de hurler. Je me mords les lèvres au sang.Il est bien là, mais il n’est pas seul. Assis à côté de lui un black bodybuildé et à leurs pieds une femme, noire elle aussi, que je vois sucer les deux hommes.L’enfoiré. Un couple ! Je n’aurais pas imaginé. Une femme seule oui, mais avec un autre homme ! Ils doivent être ensemble les deux blacks.Je vais entrer et foutre le bordel. Je vais pousser la porte, jaillir comme une furie, mais je vois que :Que la femme prend la main d’Emmanuel et la pose sur le gros mandrin de l’homme.Que mon mari branle l’homme et que celui-ci gémit de ce simple mouvement.Que la femme cède sa place à Emmanuel et que lui commence à sucer la bitte qu’il branlait. La suite est comme dans un film.Le black qui recule sur le lit pour s’allonger. Emmanuel qui suit, monte sur le lit et retrouve la bitte pour la gober.La femme qui est restée avec mon mari, qui l’encourage à se mettre à genou, levrette qu’elle utilise pour lui faire une feuille de rose et pousser un doigt dans le petit trou alors qu’elle le branle de l’autre main.L’homme qui cède sa place. Emmanuel qui lèche une fente après avoir sucé une queue. L’homme qui a pris la place de la femme. Lui aussi joue avec la corolle. Lui aussi y glisse un doigt et l’active quelques seconde avant de le faire rejoindre par un autre.Mon mari qui gronde. Mon mari qui ne peut que deviner, même s’il ne voit pas, isolé du monde par une fente et des cuisses de femme.Moi qui vois l’homme recouvrir son gros machin avec une capote.C’est à ce moment-là que j’ai pris mon smartphone et que j’ai commencé à filmer. Je suis idéalement placée, le lit à quelques mètres, le trio perpendiculaire à moi, l’éclairage intime mais suffisant.A travers l’écran de mon appareil tout prend une autre dimension. La façon dont l’homme se place, non pas derrière dans une levrette classique bien qu’ici le classique soit différent, mais par-dessus. J’ai le réflexe de zoomer pour voir le mandrin pointer vers le bas, dirigé par une main assurée alors que l’autre semble écarter la raie. Il l’encule profond. Jamais je n’ai entendu Emmanuel couiner comme ça. C’est un autre homme, ou plutôt un Emmanuel qui cède sa place à Emmanuelle. Je la connais cette Emmanuelle, le côté féminin de celui qui est mon mari. Mais lorsque c’est moi qui le prends avec notre gode ceinture, qui me moque un peu en le traitant d’Emmanuelle alors que je le laboure gentiment, il n’est pas comme ici. Je suis jalouse. Oui, jalouse, bien sûr que mon mari s’envoie en l’air, mais aussi et surtout qu’il se laisse aller comme je peux le filmer. Moi j’aime bien jouer à l’homme avec lui. J’y trouve un plaisir pervers de domination. L’espace de quelques minutes je domine mon homme, lui toujours si sûr de lui, si maître de ses émotions, parfait alpha dans notre milieu. Oui j’ai la sensation de prendre le pouvoir. Mais jamais, jamais à ce point. Oui avec moi il gémit. Oui il aime que je l’enfile aussi bien en levrette que face à lui, le masturbant jusqu’à ce qu’il crache sa liqueur et que moi aussi je jouisse, une jouissance plus cérébrale que physique. Mais jamais comme je le vois actuellement. La croupe d’une chienne dominée par ce grand black qui le ramone avec un engin qui est bien loin de notre gode ceinture. Plus gros, plus long, plus souple, plus chaud… Il couine. Une main puissante plaque son visage sur le lit et pourtant on l’entend. Mélange d’Anglais et de Français, de cris, de grondements. Et la femme qui le branle. J’essaie de rester calme. Je me concentre sur ce que je filme. Ce dard qui ressort et replonge… Mandrin sombre sur des fesses blanches. Tout est de contraste et différent.Mais je vois aussi la femme qui récupère le sperme de mon mari et lui donne à goûter. Quand je pense qu’il n’est pas "fan" de m’embrasser alors qu’il vient de juter dans ma gorge ou refuse de me lécher le minou qu’il vient de remplir. Il lèche son foutre et l’homme se termine arrachant la capote et crachant sa liqueur à grands jets qui souillent le dos de son enculé. J’ai juste le temps de me cacher dans la penderie alors que le couple fait un brin de toilette et abandonne leur "partenaire" corps abruti et souillé. J’applaudi et entre. Il met quelques secondes avant de vraiment comprendre. Il est pitoyable. Je l’oblige à rester devant moi, souillé par leurs jouissances, diminué. Il essaie de se justifier. "Je ne voulais pas. J’étais juste allé pour regarder. Mais c’est elle qui m’a abordé." Le pauvre Chéri. Pourtant son regard brille lorsqu’il parle de cette double possession. L’enfoiré.  Ensuite c’est un silence glacial que j’installe entre nous. Les lits jumeaux facilitent la séparation. Elle est de corps et d’esprit.Ma nuit est peuplée de cauchemars. Au matin je ne sais que dire : —Tu vas à ta conférence. Moi je vais visiter. On se retrouve après. Tu finis à qu’elle heure ?—Dix-sept heures mais après on se retrouve en petits groupes pour parler.—Alors disons 19h, à la chambre.—Et après ?—Après quoi ?—Tu sais bien.—Je ne sais pas. Je n’ai pas pris de décision. Mais tu peux être certain que je ne vais pas en rester là.—Tu ne vas pas rentrer ? Tu ne vas pas faire ce que tu as dit ? J’ai fait une "bét…" Il se rappelle ma tirade hier sur le mot "bêtise" aussi il change, une erreur, mais je te jure que c’est la première fois, la seule fois… Je ferai tout ce que tu veux. Je ferai tout ce que tu veux. Trotte dans ma tête toute la journée.---------------------------------Ma décision est prise. Pour laver cette offense, je vais moi aussi aller dans ce club et me donner à un homme. Oui, mais lui ? Il vient avec moi ? Je ne suis pas certaine de pouvoir assurer… Non, il va rester à m’attendre. Dans le bar alors que moi je passerai cette fameuse porte.  —Je comprends. Si cela te permet de me pardonner et que nous oublions tout cela, alors je ferai comme tu veux. Il accepte bien facilement. De son côté il dut aussi réfléchir au "œil pour œil, dent pour dent" ----------------------------------Le bar est comme il l’a décrit. Mais on voit tout de suite que les couples se forment pour passer la porte.  —Si je ne suis pas revenue dans deux heures, tu peux m’attendre ici ou dans la chambre.—Deux heures !—Oui. A moins que tu veuille que je revienne avec un homme et que nous finissions dans la chambre. Tu oublies que toi c’est "deux fois".  Il me regarde franchir le seuil. A quoi pense-t-il ? Est-ce vraiment une vengeance ? Est-il vraiment jaloux ? Sera-t-il puni ? C’est comme il l’a décrit. Il faut tout abandonner au vestiaire. J’ai choisi de jolis dessous. Après tout je dois faire honneur à la France et à Paris.On m’aborde, mais toujours avec tac. C’est drôle, je me sens à l’aise dans cet univers. Ce n’est pas la première fois que je vois des couples faire l’amour. Mes années d’internat en médecine ont été "formatrices". Mais ici tout est démesuré. Démesuré mais aussi intimiste. Chacun peut regarder ou pas. Même cet enchevêtrement de corps peut se voir comme excitant. Mais au détour d’un couloir je vois un couple sortir d’une pièce dont la porte se referme derrière eux. L’homme marche devant, la femme suit. Elle est obligée car… "Accessories" est noté sur la porte. Elle n’a pas de serrures, juste une poignée. Je l’active, la porte s’ouvre sans effort, j’entre. C’est…C’est… 
EMMANUEL
 
 La porte "Les désirs" se referme derrière elle. Je peux imaginer son cheminement. Sa surprise doit être moins forte que la mienne lorsqu’hier, à la même heure, je la franchissais et découvrais…Lorsqu’elle m’a annoncé sa "vengeance" je n’ai pas été surpris. J’avais fait le même cheminement qu’elle. Je pense que le : "œil pour œil, dent pour dent" est la moins pire des solutions, en tout cas moins grave que s’il me quittait. J’avais merdé. Je devais assumer les conséquences. Je ne peux m’en prendre qu’à moi.J’attends. Je ne peux que gamberger. Je ne doute pas un seul instant que les hommes soient attirés par Léonie. Elle va avoir l’embarras du choix. Peut-être même que si le couple d’hier est là-bas aussi, elle voudra goûter à la "bêtise", ce gros mandrin qui m’a défoncé le cul. Mon Dieu j’en ai des frissons. Quand je pense que ma femme m’a vu ainsi ! Elle sait que j’aime bien de cette façon, mais en me revoyant en esprit je devais paraitre bien faible et presque dominé par cet homme.Mais je la vois revenir. Déjà ! Elle est partie il y a quoi ? Trente à quarante minutes. Et en si peu de temps !!!! —Non, ne va pas imaginer ! Je n’ai fait que faire un tour. Mais en visitant j’ai découvert un endroit qui irait bien avec notre problème. C’est un peu particulier mais cela me parait parfait. Il faut juste que tu viennes avec moi et surtout que tu acceptes de m’obéir sans discuter.—Mais, c’est quoi ?—Tu acceptes ou tu n’acceptes pas ?—Et il faut que j’aille avec toi ?—Oui. Pour ma vengeance et peut être aussi pour toi…—Pour moi ?—Peut être que, d’une certaine façon, tu pourrais y trouver du plaisir.—De te regarder avec des autres hommes.—Pourquoi pas. Il y a beaucoup d’hommes qui s’en satisfassent. Mais je parle d’autre chose.—Et je devrai t’obéir ?—Hier il me semble que c’est ce que tu as fait, non ?—Tu vas me le reprocher longtemps ?—Plus jamais si tu acceptes.—Alors, c’est oui. La deuxième fois, cela parait déjà une routine. Moi en slip, Léonie en lingerie, nous avançons. Aux regards des hommes que nous croisons, mon hypothèse se confirme. Mais elle ne s’y attarde pas. Elle, nous guide avec l’assurance d’une habituée vers une porte qu’elle franchi sans hésiter. C’est une pièce avec des étagères et des mannequins de démonstration de ce qu’on peut trouver. —Comment tu as trouvé cet endroit ? Elle ne répond pas. Elle cherche dans des tiroirs. —Voila. Je veux que tu mettes ça ?—Mais c’est un collier… La laisse aussi… Mais, je vais avoir l’air…—C’est ce que je veux. C’est le symbole de ton obéissance pour cette soirée.—Mais c’est dégradant.—Cela dépends de l’endroit. Ici, c’est un jeu. Pas plus fort que celui d’hier soir avec la grosse "bêtise" qui te possédait sans que tu protestes. Au contraire.—Bon, d’accord.—Si tu dois discuter chacune de mes propositions autant arrêter tout de suite.—Non, non, je suis d’accord. Elle ajuste le collier. La poignée en cuir de la laisse métallique se balance. Elle s’en saisit. —Bien, très bien. Elle repart dans un rayon. Elle s’arrête devant un mannequin qui porte une sorte de legging en cuir d’une totale indécence. Cela doit être ta taille. Elle le défait, me le tend. Essaye.—Léonie mais… Je me tais, fusillé par son regard. —Essaie le…Enlève ton slip. La matière est souple, extensible, se moule parfaitement sur mes jambes. De la ceinture ne descend que quatre bandes d’un même tissu noir, pour atteindre les cuisses. Mon sexe, mes hanches et mes fesses sont totalement visibles. C’est totalement provocateur. Sur une femme ce serait plus seyant. Sur un homme cela lui donne un aspect… Oui, c’est cela, homo, gays.  —Ça te va très bien. Tu es très sexy comme cela. On t’a déjà dit que tu avais un beau cul ? Elle sourit. Avec ce pantalon il est mis en valeur. Elle me fixe des yeux. Un peu comme hier soir… Elle repart dans les rayons. Elle revient. Elle tient dans la main une pièce métallique. —Je me demande si cela t’irait ? Elle déploie l’engin. C’est une cage, cage à barreaux, prison de sexe.Je vais parler, lui dire que jamais je n’accepterai, mais le : "Approche", est sans réplique possible. Elle passe un anneau derrière mes bourses, à la base de la tige. Elle a plus de mal pour faire avancer la cage sur ma verge molle qui donne l’impression de vouloir fuir, mais y arrive et solidarise enfin l’anneau et la cage. —Ton machin parait bien ridicule là-dedans. Pourtant cela ajoute une touche d’obéissance inconditionnelle. Tu ne trouves pas ? Je ne réponds pas. Je me sens ridicule, rabaissé par cette cage qui fait plus qu’enfermer mon sexe. D’une certaine façon elle met en cage ma virilité.  —Tu ne réponds pas. Tu trouves que c’est trop pour une première fois. Tu as raison. Enlève-la. Il faut la mettre dans une pochette plastique…là. Elle me montre. Et puis dans le panier. Ils sont au top pour l’hygiène ici. J’ai l’impression que mon sexe respire alors que je le libère. —J’ai pensé à un beau plug, ils en ont de toutes les formes et les couleurs, mais ça aussi on verra plus tard, par contre ces bijoux à tétons sont ce qu’il te faut. Décidément cela fait deux fois qu’elle parle de renouveler cette soirée. Je m’inquiète, imaginant que pour son pardon il me faudra… Pourtant elle a dit que si j’obéissais bien, on ne parlerait plus de ma "bêtise".Elle me fixe les bijoux en tirant bien sur mes tétons. Je gémis, mais elle continue.Ils sont lourds. Je ne peux ignorer leur poids et la pression de l’’anneau qui étrangle mes pointes. Mais je fais le stoïque. —Petite touche personnelle, un bandeau. Comme cela tu ne pourras pas être distrait.  Cela fait un drôle d’effet. Je me sens totalement contrôlé par ma femme. C’est la laisse qui m’entraine. Je ne vois rien mais j’entends. Je ne vois rien mais je sens. Oui, alors que nous avançons, nous arrêtant pour regarder ce que je ne peux qu’imaginer par tous ces bruits qui accompagnent les baises, je sens que l’on me touche. Des mains douces, sur mes fesses, sur mes hanches, sur mon sexe, mais aussi des mains plus rudes, plus grossières. Je ne sais pas comment réagir. Est-ce que Léonie le voit ? Est-ce qu’elle l’encourage ? Ou bien, concentrée sur le spectacle des scènes de baise, elle ne sait pas. Dois-je lui dire ? —Tu vois, je ne suis pas la seule à trouver que tu as un beau petit cul. Je sens son souffle contre mon oreille. Autant par les hommes que par les femmes. Tu as beaucoup de succès mon Chéri.  Que répondre ? Je dois obéir et me taire. Ce n’est d’ailleurs pas désagréable. Manifestement comme mon épouse doit montrer qu’ils peuvent continuer, les caresses se multiplient. Plusieurs mains se promènent. Des baisers délicats sur mon cou, des lèvres sur mes tétons. Une main joue avec mes bourses. Je me sens bander. Une autre main me flatte, commence à me branler. Mais j’entends un "No" qui est de Léonie. On cesse de me branler. Mais derrière moi, je sens un sexe tendu. L’homme se frotte à ma raie, et pousse sa verge pour passer entre mes cuisses. Un nouveau "No, later" qui est de ma femme. L’homme cesse. Ai-je bien entendu "later" ? —Décidément il n’y en a que pour toi. On verra plus tard. Il ne faut pas oublier que nous sommes ici, d’abord pour ma vengeance. Elle a bien dit "plus tard", mais aussi et surtout "sa vengeance".Elle m’entraîne. Manifestement elle cherche. On s’arrête. J’entends une respiration. Une sorte de discussion muette. J’imagine que les regards suffisent. C’est à son regard que j’ai compris que j’intéressais Cassie, avant même qu’elle me parle. Et puis dans un murmure j’entends : ""My husband, he is punished. He stays with me. Okay?"Of course. It doesn’t disturb me, on the contrary. He won’t look?It’s our first time. I’ll see if...Well!"" L’autre voix est masculine. Voilà, on y est. Elle va se venger. Elle va m’obliger à rester avec elle. Elle ne sait pas si je vais garder le bandeau ou pas.Perdu dans mes réflexions c’est le collier qui me rappelle à l’ordre. J’entends le rire de l’homme alors que je manque tomber. Je le hais déjà.On n’entend plus rien. Ils ont dû trouver une petite chambre inoccupée. Je sens la douceur d’un lit alors qu’elle me pousse et me dis : Assieds-toi et ne bouge pas.Quelques secondes ou rien ne se passe. Des secondes puis d’autres. Que font-ils ? Pourtant mon imagination remplit le noir de ma nuit. Je les imagine face à face. Chacun doit prendre la mesure de l’autre. Est-ce que c’est lui qui enlève son soutif et sa culotte ? Ou, bien, c’est elle avec cette façon que je connais si bien et qui suffit à me faire bander.Je sens le lit bouger juste à côté de moi.J’ai compris, elle veut vraiment que je sois témoin, témoin aveugle, mais témoin tout de même de sa vengeance. Je crois que de ne pas voir est pire que de voir. La pièce est silencieuse. Je n’entends qu’une respiration, probablement celle de l’homme, une respiration qui semble moins régulière. Mais j’entends aussi ce bruit humide, plus bas, bruit de gorge que tout le monde peur reconnaître si un jour on lui a fait une pipe dans les règles de l’art. Une salive abondante, des lèvres qui savent bouger, une langue perverse qui sait être partout.Elle le suce. La réalité est là. La respiration de l’homme le confirme et comme un souffle, je l’entends dire :"" It’s very good. You suck divinely. Your lips are so hot. Your throat so deep""L’enfoiré, je sais bien que ma femme est une bonne suceuse. Et je ne suis pas le seul à le reconnaitre. A une soirée un peu chaude en salle de garde, j’ai oublié comment cela avait commencé, comment la conversation était venue sur le sujet (Le sexe n’était jamais très loin de nos pensées), mais Léonie s’était retrouvée devoir prouver qu’elle savait faire des gorges profondes. Je n’avais pas été l’heureux élu. Les copains avaient choisi Rémy, choix loin d’être anodin, car il été bien monté. Léonie avait fait sa démonstration. Sans le gober jusqu’aux couilles, elle avait fait montre d’une dextérité redoutable… Heureusement nous avons perdu le contact avec la plupart de ceux et celles présents ce jour-là. J’étais, maintenant, le seul élu… Ce n’est plus vrai. Je ne doute pas qu’elle montre son art."" Stop. I will cum if you continue. You are formidable"".La preuve dans les paroles de l’homme, essoufflé comme s’il avait couru un cent mètre.Je l’imagine sourire de ce compliment. Je l’imagine les lèvres humides, essuyer la salive qui a dû s’échapper malgré la pression de ses lèvres autour du mandrin. Il est comment ? Gros ? Dur ? "" Hold. You put it!""Pas besoin d’un dessin, il lui donne une capote et lui demande de lui mettre. Une capote. C’est quand la dernière fois qu’elle a utilisé ça ? Des années… A moins qu’elle ait des aventures extraconjugales… Non, elle m’est fidèle. Et si elle est en train de mettre une capote autour d’une bitte étrangère, c’est de ma faute.Le lit bouge. Que se passe-t-il ? Comment ils se placent ? Elle s’allonge et lui sur elle ? Ou bien, comme elle aime, elle monte sur lui… Comme elle monte sur moi… Cavalière qui s’empale.""Ohhh"". C’est sa voix. C’est son souffle. Un "Ohhh" qui dure et puis s’éteint. Un souffle juste à côté de moi, un peu plus haut… Elle est montée sur lui.Le lit bouge. Elle se prend sur lui, ou bien c’est lui qui donne de petits coups de reins, ou bien les deux."" He gets hard"".Il a raison, je bande. Bordel, c’est quoi ce truc. Je ne suis pas censé bander alors que ma femme se venge de mon infidélité et surtout de la façon… —Si tu veux tu peux enlever le bandeau. Elle est si près. Il me suffirait de tendre la main pour la toucher. Enlever le bandeau ? J’hésite. Mais elle me défie. Tu as peur de ce que tu vas voir ? Oui, j’ai peur. Je bande d’accord, mais cela ne veut pas dire que…Je ne peux pas me dégonfler. Deux secondes et je vois. Elle est bien sur lui. L’homme est allongé et je vois que ses mains sont sur la poitrine de ma femme. Il est tatoué un peu partout. On dirait un yakuza, membre de la mafia Japonaise. Il me sourit ? Il se moque. Il me considère comme un… Evidemment habillé comme ça avec mon sexe et mes fesses qui flashes. Le collier aussi. Un collier dont la laisse pend mais que Léonie attrape.  —Alors ? Cela te plaît ? Elle me dit, les yeux dans les yeux. Moi beaucoup. Regarde… 
LEONIE
 
Cela a été comme un déclic. Tous ces "Accessories", ces mannequins, ces photos. C’est comme si c’était une évidence.Je vais le chercher. Il accepte. Dans mon imagination je le voyais avec ce legging pervers, le sexe en cage, un plug dans son petit trou, les tétons décorés et bien sur le collier et la laisse. Mais je sens bien que ce serait trop pour lui. Il n’a pas pris conscience de ce que moi je pense avoir compris. Le collier, les bijoux à tétons et surtout le legging suffisent. Je ne mens, ni me moque, lorsque je lui dis qu’il a un beau petit cul. Il est plus nu que nu. Ce qui est caché pointe sur ce qui est visible.Je ne suis pas la seule. Il a son petit succès, autant avec les femmes que les hommes. Il ne le voit pas, mais j’hoche de la tête lorsqu’une main désire le toucher. Je dois juste interrompre un homme qui manifestement avait une idée de ce qu’il voulait faire avec son sexe bien tendu. Je suis bien incapable de dire s’il est Chinois, Japonais ou d’une autre nationalité mais il est asiatique et surtout tatoué. Ses bras, son torse, ses jambes sont généreusement recouverts de tatouages. Des fleurs, des dragons, des masques. Beaucoup de couleur. C’est assez chargé mais cela lui va bien. Il est grand et baraqué et ma première impression me fait penser à un "mauvais garçon" bien que, si je suis incapable de lui donner un âge, il a dépassé le stade d’être appelé garçon.Mais son sourire est désarmant. Avec mon "Soumis", voilà j’ai mis un nom sur ce que je veux faire de mon mari et qui je crois, doit pouvoir lui convenir, nous lui barrons le chemin dans cet étroit couloir. En silence il s’arrête, me sourit et me questionne du regard en fixant Emmanuel. Je me sens troublée par cette présence, à la fois, forte et attentive. En quelques mots, je résume la situation. Mon mari est puni, il reste avec moi…Il ne dit rien. Il me regarde. Son regard brille. Il me tend une main, en silence. C’est une invitation évidente. Je n’arrivais à me décider pour une conquête d’une fois, assez pour assurer ma vengeance, mais il s’impose.Je le suis. Il pousse une porte. Petite pièce avec un lit, des fauteuils et des miroirs au mur. Ma décision est prise. Ce sera avec lui. Une longue période de fidélité va se refermer. C’est un candidat assez particulier pour rendre cette soirée particulière, touche supplémentaire après mes "Accessories"Une fois Emmanuel assis sur le lit, je me retrouve un peu "perdue". Il est loin le temps où je draguais ou me laissait draguer. J’ai perdu mes repères. Il faut dire que l’homme devant moi n’est pas banal. Il est nu, son sexe, pend sur ses bourses, mais ses tatouages attirent le regard. Il doit me voir hésiter. Il tend sa main et la pose sur mon visage, sur ma joue, sur mon cou. C’est d’une grande tendresse. Je me surprends à pencher la tête vers sa main. Il fait le pas qui nous sépare. Il avance son visage. Je me sens "idiote", une adolescente pour une première fois. Un baiser dans le cou, juste sous l’oreille. Je frissonne de cette caresse.""You are so beautiful""Il me susurre à l’oreille. Ses lèvres cherchent les miennes. Je suis surprise, je me disais que dans cet endroit le baiser était ce qui restait le plus personnel, inaccessible, réservé… Mais c’est un baiser tendre, sans avancer la langue.Il passe derrière moi. Je sens ses mains dégrafer mon soutien-gorge. Lentement il lui fait passer mes épaules, mes bras. Sa bouche sur ma nuque. Ses lèvres suivent le chemin de ma colonne. Je devine qu’il s’agenouille. Ma petite culotte ne résiste pas, elle glisse langoureusement le long de mes cuisses, de mes jambes et je soulève chaque pied pour abandonner le dernier rempart. Ses lèvres se promènent sur la peau libérée. Je frissonne encore. Que pense-t-il de moi ? Je me balade avec un mari en laisse et je me comporte comme une fille pour sa première fois. Encore que pour ma première fois j’avais été plus "participante" que maintenant. Sa bouche courre le long de ma hanche et trouve mon aine. Il est revenu devant moi, mais toujours agenouillé. Je ne vois que ses cheveux sombres, très courts, ses épaules, ses bras. Un dragon part de l’épaule, au ras du coup pour se répandre d’un coté sur le torse jusqu’au sein, de l’autre sur le bras musclé. La symétrie des épaules est parfaite.Ohhh. C’est juste un souffle qui sort de mes lèvres alors que celles de l’homme ont dépassé l’aine pour courir sur mon pubis et se poser sur ma fente. C’est un souffle tiède qui se promène sur mon intimité. Il souffle lentement. C’est troublant. Il ne me touche plus, si ce ne sont ses deux mains maintenant bien plaquées sur mes fesses.Il se relève. Nouveau baiser délicat sur mes lèvres. Les siennes sont humides et il me semble déceler une odeur intime.Il fait un pas en arrière. Il penche la tête et je suis son regard. C’est son sexe qu’il regarde. Il bande.Dieu cet homme bande juste de ces quelques caresses sur moi. Il me sourit et ses yeux pétillent. Je suis troublée de cette réaction. Il y a longtemps qu’Emmanuel ne bande plus si vite. Mais cet homme me désire, c’est évident et je me sens femme, armée d’un pouvoir de séduction que j’avais oublié même si je surprenais les regards de certains hommes.Il fait un pas en arrière et s’assoit à coté de mon mari. Emmanuel, je l’avais oublié un instant. A quoi pense-t-il ? Il a dû sentir que quelqu’un est monté sur le lit. Mais la main de mon "mauvais garçon" me fait comprendre ce qu’il attend de moi. Je suis comme toutes ces femmes du monde qui s’agenouillent devant un homme. Si certaines le font sans réelle envie, ou par "devoir conjugal", moi cela a toujours été un de mes plaisir. J’avais même ma petite réputation dans le cercle, très fermé tout de même, de mes amants à l’époque de mes études de médecine. Emmanuel n’en faisait pas partie et heureusement. Il n’avait été que spectateur, une fois, lors d’une soirée avec un défi stupide. Longtemps avec lui, je me suis retenue, de peur de raviver le souvenir de moi en train de sucer un gars pour montrer mon savoir-faire. C’est seulement après que nous aillions constater qu’un lien plus fort que le sexe nous liait. L’amour. Mon premier et seul amour. Tous les autres n’avaient été que de pâles imitations. Et maintenant voilà ou on en était. Il est assis sur le lit, manifestement attentif à ce qu’il peut entendre autour de lui. Un homme est à côté de lui. Au départ juste une vengeance. Vengeance que je m’apprête à mener à bien. Mais pas seulement, sinon pourquoi cette tenue ? ""Oublie-le. Regarde le bel hommage que te fait cet homme. Tu as tous les droits. Même ton mari t’a donné son autorisation. Bon, d’accord, tu ne lui as pas laissé le choix. Si tu ne le fais pas maintenant, tu vas perdre toute crédibilité à ses yeux et tu ne pourras pas continuer sur ce chemin ou tu veux l’emmener. Regarde-le. Il n’est pas à plaindre. Est-ce qu’il proteste ? Est-ce qu’il essai de te dissuader de coucher avec un homme ? Non. Et regarde ce que le destin à mis sur ton chemin. Un mâle dans toute sa splendeur. Mâle mais délicat. Tu n’as pas envie de faire courir tes mains et tes lèvres sur ce corps et le spectacle qu’il t’offre.Écoute-moi, je suis ta conscience. Ce n’est pas si souvent que je me rappelle à toi, seulement pour les grandes occasions ! Et c’en est une…"" Elle a raison. J’ose poser mes mains sur ses cuisses. Non, cela ne brûle pas et la peau est lisse. J’entends sa respiration changer. Quel bel hommage. Alors il n’y a plus que lui et moi. Ce sexe tendu qui attend mes lèvres. Mais c’est vers ses bourses que je plonge. Ma langue en prend la mesure, mes lèvres s’ouvrent pour jouer avec. Il ne s’y attendait pas. Il pose ses mains sur les miennes. Ce sont elles qui me parlent, même si je sais reconnaitre dans sa respiration le trouble de mes caresses.C’est la première fois depuis des années que je suce un autre sexe que celui de mon mari. J’avais oublié ce plaisir particulier de la découverte. Par mon métier de gynécologue j’ai constaté qu’il n’existait pas deux sexes de femme identiques. C’est la même chose pour les hommes, même si je n’ai pas le même recul.La forme du gland. Le sillon entre gland et hampe. Le frein. La forme de la hampe. La texture de la peau. Les bosses qui montrent que la vie circule. Il n’est pas si long. Je le gobe assez facilement. Il semble étonné que je puisse encore lui lécher les bourses alors que sa verge a disparu dans ma bouche. Il pose sa main sur ma tête, mais ce n’est pas une main qui veut me forcer ou me diriger. C’est une main qui accompagne. C’est bon. Je me sens revivre. Mais il me demande d’arrêter. C’est le plus beau des compliments. J’aurais aimé le faire jaillir dans ma bouche, gouter sa liqueur, le vider en aspirant chaque goutte, mais je ne peux pas. On n’oublie pas comment mettre une capote. Elle étrangle le gland. Je me relève, redécouvre Emmanuel, mais la petite voix me gronde : """Non, non, ne t’occupe pas de lui. Ne pense qu’à toi. Quand tu as parlé vengeance tu n’as pas été plus loin. C’était juste une parole. Mais maintenant tu dois reconnaitre que ce gars te trouble. Et pourquoi tu n’aurais pas droit au plaisir ? Emmanuel quand il se faisait enculer ne cachait pas le sien. Il le hurlait même. Alors pourquoi pas toi ?"""  Je ne sais si l’homme devine ma retenue, mais il s’allonge en reculant un peu sur le lit. Est-ce par pur confort ? Ou bien a-t-il deviné que la présence de mon mari me dérangeait et qu’ainsi je le verrai moins. ? Je n’ai donc pas le courage de mon envie ? J’envisageais de me nommer Maitresse d’Emmanuel, d’en faire mon Soumis, du moins le tenter, s’il avait accepté, mais si je ne suis pas capable de monter sur cet homme… A quoi bon continuer. Pourtant je monte sur le lit. Les tatouages me montrent le chemin. Je le surplombe, puis m’agenouille au-dessus de lui. Sa main fait dresser son sexe comme un mat. Je me place. C’est à moi de me saisir de son mandrin. Il m’abandonne la place. Je suis ouverte. Ouverte et humide. Mon corps me dénonce. La petite voix me le disait. C’est vrai que j’avais envie d’autre chose. Je veux que cela ne cesse jamais, que ce sexe sur lequel je m’empale, n’ait pas de fin, qu’il dilate mes chairs plus loin encore plus loin. Mais ses cuisses sont ma réalité. Il bouge un peu. Moi aussi je fais sa découverte en ondulant. Ses mains sur mes hanches sont des caresses. Elles m’accompagnent alors que je bouge sur lui. Il se redresse. Je vois ses abdominaux se tendre. Il pose sa bouche sur un sein, un sein, un téton, puis l’autre. C’est délicieux. Il se rallonge. Ses mains couvrent mes seins. Elles sont douces. Elles effleurent avec leur paume la pointe de mes tétons qui cherchent à les suivre pour pointer encore plus. C’est bon. Son sexe semble se gonfler en moi. C’est bon. Je me baise sur un dard "exotique", exotique mais universel. C’est bon."" He gets hard"".Sa remarque me fait tourner vers Emmanuel. C’est vrai, il bande. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’en suis pas heureuse. Ce n’est plus une punition s’il bande. Alors sans réfléchir, je me dis, que s’il me voit, son attitude va changer. —Enlève ton bandeau. Il hésite. J’insiste. Tout de suite. Je le vois découvrir son horizon. Moi, cet homme, la chambre.  """Ne le regarde pas. C’est lui qui doit être puni et qui doit te regarder prendre du plaisir.""" Elle est gentille mais ce n’est pas si facile. L’homme m’aide. Ses mains sous mes fesses me donnent la cadence. C’est bon. Je suis si humide que j’entends le bruissement si caractéristique. Je bouge sur lui. Mais je sens son regard. Cela me perturbe.L’homme le remarque aussitôt. D’un coup de rein il se lève, me repoussant. Le mouvement est brusque. Il me pousse. Il me guide pour m’allonger. Il glisse ses cuisses sous les miennes, il guide son sexe. Il me prend d’un coup de rein. Alors il commence de bouger. Plus rien de délicat, il me bourre. C’est bon. C’est bon. Je ferme les yeux. Je me sens planer. Je gémis, je gronde. Il me baise avec ardeur. J’avais oublié que cela pouvait être différent. Mais j’ouvre les yeux et aussitôt croise le regard de mon mari. Il ne dit rien. Est-ce que cela l’excite ? Il bande encore. C’est de me voir accomplir ma vengeance, lui offrant une spectacle qu’un mari Candauliste apprécierait ? Ou bien, plus pervers, s’imagine-t-il être à ma place et se faire prendre par cet homme, ce mâle alpha ?Je baisse les yeux. ""Non, ne fais pas cela. Tu voulais en faire ton Soumis, du moins lui faire prendre conscience de sa féminité et c’est toi qui baisses le regard. Il te donne du plaisir ce "mauvais garçon", n’est-ce pas ? Alors dis le. Fais partager à ton mari cette joie de se faire baiser par un autre homme. On verra s’il bande encore.""" Elle a raison. Je dois me "montrer".Je le regarde. Je le fixe du regard. —Tu vois bien ? Tu peux approcher si tu veux. Il sursaute d’entendre ma voix. Il me baise bien tu sais. Voilà il a suffi de quelques mots et c’est lui qui est déstabilisé. Le coup de grâce. Tu veux peut-être qu’il me prenne comme l’homme te prenait l’autre soir. Il est perdu. Tu as raison, attends… Je fais signe à mon amant. Il comprend alors que je me place en levrette.Oh, doggy style ! Il like.Il aime. Il n’a pas besoin de me guider, c’est naturellement que je pose la tête sur le lit pour me cambrer et lui offrir une croupe accueillante. Il m’enfile d’un coup. Ses mains s’agrippent à mes hanches et il me bourre.Fuck me… Yes, fuck me... Hard... I love your cock... It fills me up. Stronger. May my husband be jealous... I want to cum in front of him. Mais mon Anglais se fait la malle alors que je me laisse aller. Je ne sais d’ailleurs plus quelle langue je parle. Je parle à moi-même. Je m’entends dire des "Oui", des "C’est bon", des "Oh comme ça, oui" sans parler de mes soupirs et des cris qui annoncent ma jouissance. Mon amant chante aussi dans sa langue. Il jouit, crache dans une capote que je déteste et qui me prive de son foutre… Je reviens à la réalité. Emmanuel est bien entendu toujours là. Il bande toujours. Me voilà avec un mari pervers. Je lui remets le bandeau. Nous ne parlons pas. Mon mauvais garçon a discrètement jeté la capote dans une poubelle. Il revient vers moi et me parle dans l’oreille. An unforgettable moment. You are delicious. Merci beaucoup. L’accent est très prononcé mais mignon. Il continue : If you want, I can take you to a room to play with him. SM, BDSM, whatever you want. Je le regarde. Il a compris et je lui ai avoué que c’était notre première fois. D’ailleurs il a bien vu mes hésitations. J’ai dû paraitre bien cruche. Pourtant ses compliments paraissent sincères. En tout cas il sait qu’il m’a faite jouir….Je décide de le suivre. Etrange cortège. Un guide, une femme qui tient en laisse un homme.  """Tu vois que j’avais raison, pense à toi. Finalement c’est toi qui as pris le dessus sur Emmanuel. Il n’a pas moufté. Tu lui as fait une belle vengeance. Regarde il a baissé les yeux lorsque tu lui as remis le bandeau. Par contre je n’arrive pas à comprendre tes intentions maintenant.""" Elle a raison. J’ai agi sans réfléchir. La seule chose dont je suis à peu près certaine c’est qu’hier soir, j’ai trouvé mon mari dans une situation surprenante. J’ai construit un scénario à partir de si peu. En faire mon Soumis. Encore faut-il qu’il accepte. Je ne peux lui imposer ce jeu en utilisant la menace que je le quitte. Je ne connais pas ce milieu, ou si peu, à travers les confidences d’une patiente. Elle n’avait pas caché les piercings sur ses petites lèvres et ceux qui transperçaient ses tétons. Je n’avais pas jugé, juste rappelé, combien ces bijoux demandaient une hygiène particulière. Je me souviens de ses confidences, confidences spontanées. De la découverte avec son mari du libertinage, d’une lente dérive vers sa soumission, le plaisir "délicieusement pervers", comme elle disait, de se confier totalement à un homme. J’avais découvert avec une surprise que je n’avais pu cacher que si elle était soumise à un homme, ce n’était pas son mari. "Oh, Lucas est presque toujours avec nous, mais ce n’est pas donné à tout le monde d’être un bon Maître." Etrange couple, ou plutôt trio.Ses paroles me revenaient. Ce n’est pas donné à tout le monde d’être un bon Maitre. Et moi, avais-je l’étoffe ? Et Emmanuel pouvait il se soumette à ce "plaisir délicieusement pervers". Nous arrivons devant une porte.This door opens directly into the room. Me chuchote mon complice. Des gens entrent d’autre sortent. Chaque passage laisse transpirer des bruits surprenants. Mon mauvais garçon est à côté de moi. J’ai l’impression qu’il veut rester. Après tout, pourquoi pas. J’hésite à franchir le seuil. Pourtant il le faudrait si je veux… Et si ? En faisant un "chut" de mon doigt sur mes lèvres, je me dis que peut-être il ne comprendra pas. Mais si. Il est attentif. Je lui tends la laisse et toujours par signe, je lui fais comprendre que je veux entrer seule et que lui doit attendre avec Emmanuel.Il sourit. Le voici gardien de Soumis. Waouh, c’est chaud. Rien d’intime, comme si l’exposition faisait partie du jeu. Beaucoup de monde, des attroupements de spectateurs. Ils regardent, se caressent, manifestement excité. Ils regardent ;Ces deux femmes attachées face à face, se partageant une croix de saint André. L’une est fouettée par un homme, l’autre possédée avec brutalité. Elles crient mais s’embrassent, partageant la douleur et le plaisir. Cette autre femme attachée et suspendue. Elle est comme allongée sur le dos, la tête cependant dans le vide, une jambe repliée et attachée, l’autre tendue vers le haut, dans un savant jeu de cordes. Plusieurs hommes l’entourent. Ils la font tourner pour leur plaisir. Plaisir de remplir sa gorge avec un mandrin. Plaisir de pincer sa poitrine. Plaisir de claquer ses fesses. Plaisir de pousser son sexe dans cette fente offerte. Plus loin, une autre les bras tendus vers le ciel, les chevilles immobilisées au sol, deux hommes la possédant dans une sarabande dont elle ne se plaint pas. Aucune protestation. Toutes sont "volontaires". Je me souviens d’une autre remarque de ma patiente :"Vous savez et cela étonne toujours, mais dans ce milieu je me sens plus en sécurité que de prendre le métro ou me balader la nuit. Croyez-moi ou pas, mais la Soumise ou le Soumis, ont plus de droits que dans la vie courante. Un geste, un mot et tout s’arrête." Mais il n’y a pas que des femmes. Un peu plus loin ce sont des hommes que l’on dirige. Les rôles sont inversés.C’est chaud, très chaud, mais irréaliste pour moi. Je ne me vois pas amener Emmanuel dans cet univers. C’est trop transgressif. Ni lui, ni moi sommes prêts à cela. Je reviens vers eux. A la question muette de mon mauvais garçon je fais comprendre que ce n’est pas pour nous. Alors il me montre une porte plus loin et toujours pas signe me montre qu’elle fait le tour."This door open to a long corridor separated from the large room by transparent mirrors."C’est peut-être une solution. Moins brutale. 
EMMANUEL.

Elle la fait. Elle s’est donnée à cet homme, ce Yakuza sorti tout droit sorti d’un film. Un moment j’ai bien cru qu’elle n’y arriverait pas. Manifestement je la dérangeais. Mais elle s’est reprise en se moquant de moi, plus exactement me rappelant pourquoi et comment j’étais là. Voir de mes yeux sa vengeance. Elle a joui. Elle n’a pas simulé, c’est évident. C’est sans un mot, qu’elle m’a remis le bandeau.Nous marchons un moment, slalomant pour nous arrêter, je ne sais où. La seule chose que je sais c’est que nous restons un long moment immobile. Je sens qu’elle tient fermement la laisse. J’entends un bruit comme une porte à double battants, genre saloon et de cette porte j’entends nettement des bruits. Difficile à analyser. C’est une sorte de brouhaha avec des cris, des claquements, des encouragements…Nous repartons. Ou allons-nous ? Cherche-t-elle un homme pour répéter sa vengeance comme elle me l’a menacé ;"Deux fois, comme toi…"A nouveau du bruit… Mais moins fort, comme si cela se passait de l’autre côté d’une cloison. On avance. On s’arrête. On repart. Certains bruits sont identifiables, des cris très nets mais aussi des gémissements de plaisir. D’autres sont étonnants, comme des claquements… —Je vais t’enlever le bandeau. Regarde. Comment raconter ? Un couloir, large, avec des sièges, des banquettes, des canapés. Des gens, beaucoup de gens, presque tous tourné vers le même coté. C’est une cloison transparente, du verre, non, des miroirs, des miroirs sans tain. D’un côté des voyeurs, de l’autre des spectacles. Oh, les films porno n’ont pas cette envergure pour leurs scénarii. Ici il y a plusieurs scènes qui se déroulent en même temps. Une salle de BDSM… —Regarde celui-là.  Elle me pousse tout contre le miroir. Je sursaute tellement il est prêt. Il me regarde. Mais non, si c’est un miroir sans tain, il se regarde lui, lui et derrière lui. Il est debout mais partiellement allongé sur deux barres. Une au niveau du ventre, l’autre aux épaules. Il a les mains attachées dans le dos. —Tu vois, il porte une cage comme je voulais te mettre. Elle lui va moins bien qu’à toi. J’aurais dû la garder. Et ses tétons. Tu crois qu’il a mal avec ces poids ? Elle n’attend pas de réponse. D’ailleurs la femme qui est derrière lui vient de frapper avec une sorte de martinet. Je vois sur son visage la force du coup. Ce n’est probablement pas le premier. Elle lui parle, mais c’est dans leur langue, ils sont asiatiques. Pour eux, avec leur éducation ou l’homme a encore la suprématie, cela doit être une sacrée transgression. Mais elle recommence. Encore et encore. —Il pleure. C’est fou hein il a mal et pourtant il reste. Pourtant dans ce milieu, bien que je ne sois pas une experte, on dit qu’il suffit de le dire et on s’arrête. A moins que dans leur pays ce soit différent. La femme s’approche de l’homme et lui parle. On n’entend pas mais même si on entendait on ne comprendrait pas. Ce qu’on voit c’est qu’elle lui parle avec délicatesse. Il hoche de la tête. —Tu crois qu’elle lui a demandé s’il voulait continuer et qu’il a dit oui ? La femme disparaît derrière un paravent.  —Peut-être qu’elle le punit. Peut-être qu’elle l’a surpris avec une maîtresse, ou un amant. Oui, c’est ça, un amant. Elle est rentrée à l’improviste et a trouvé son mari en drôle de posture. Tu peux imaginer cela toi ? Nos regards se croisent. Evidemment qu’elle parle de nous. Oui c’est ça, je l’imagine découvrir son mari en train de se faire posséder par un homme. Mais pas seulement posséder, plus violent, plus fort, totalement soumis, oui c’est cela soumis à cet homme qui l’encule comme on enfile une chienne. Tu imagines le choc pour elle ? Toujours ce regard. Elle imagine alors une vengeance, une vengeance au niveau de sa découverte. Un silence. Tiens regarde elle revient. Oh, cela va devenir intéressant. Oui elle revient. Elle porte une ceinture autour de la taille, ceinture qui aide au maintien d’un gode. Gros gode noir qui brille alors qu’elle l’enduit de crème. L’homme doit la voir dans le miroir. C’est difficile de lire sur un visage asiatique mais il me semble surprendre une grimace qui ressemble à un sourire esquissé. Est-il heureux de ce qu’il voit ? —Il est plus gros que le nôtre. Toujours ce rappel à nous. Le message est clair. Peut-être que nous devrions en acheter un autre, tu ne crois pas. Ils doivent bien avoir des magasins spécialisés ici. Un noir, qu’est-ce que tu en penses ?  Elle insiste. Mais son allusion, et de voir cette femme avancer pour se placer derrière son mari, son Soumis, me rappelle ce dard qui me transperçait hier et ce plaisir fou qu’il m’a donné.La femme enduit l’anus de l’homme avec la même crème. Elle ne doit pas que répartir mais aussi avancer un doigt ou plus car l’homme réagit.Est-ce que j’avais ce visage ? Est-ce que j’avais la bouche ouverte. Est-ce que mon regard chavirait ? Pouvait-on suivre sur mon visage, comme je peux le suivre sur le visage de l’homme, la progression de l’engin que la femme pousse en lui ?Il n’y a pas de mots pour le décrire et donc pas la barrière de la langue. Il gémit, crie mais ne se refuse pas. —C’est beau, hein. Vous les hommes êtes bien comme nous les femmes quand on vous enfile. Elle ne s’est pas trompée. Sa punition n’en est pas vraiment une. Les coups de martinets, peut-être, et encore. Un silence. Il ne serait pas trop gros pour toi ? Quoique vu la taille de la "bêtise" on peut l’envisager… Toujours ce rappel à Nous. Je comprends maintenant pourquoi ce déguisement. Ce n’est pas seulement pour me ridiculiser, mais comme…Elle a raison, c’est beau. Cette puissance que la femme transmet par le gourdin sombre. Elle doit le retenir, en tirant sur la laisse qu’il porte… Comme moi… A chaque instant on croit que les barres vont céder et le propulser vers nous. Il est si prêt. Est-ce qu’il bande ? J’avais oublié la cage. Mais je ne peux pas oublier les poids des tétons qui se balancent à un rythme effréné, rythme que la femme impose. —Tu en as assez vu. Je te remets le bandeau. Je vais protester. J’aurais voulu regarder jusqu’à la fin, entendre son cri de délivrance… Mais peut-on jouir le sexe prisonnier ????On repart. On sort de ce couloir. On avance, on s’arrête, on repart. Il me semble entendre des chuchotements. Je sursaute alors qu’on me caresse les fesses avec insistance. Et puis le silence. Manifestement on est de retour dans une pièce fermée.De longues secondes. Je sens des présences autour de moi. —Je suis là, je regarde. La voix de Léonie. Un chuchotement.Et puis des mains qui me caressent. Mon corps est leur terrain de jeux. Des mains, plus de deux. On se presse contre moi, des corps nus. Des lèvres qui se posent sur les miennes. —C’est moi. C’est la voix de Léonie, les lèvres de Léonie. Baiser tendre, chargé d’amour. Etrange sensations alors que mon sexe est enveloppé. Sa main ?—Baisse-toi. Toujours sa voix. Mais en plus une main ferme sur mon épaule.Je suis à genoux devant elle. Elle doit se pencher pour me parler à l’oreille. —Touche. Elle guide mes mains. Je découvre deux sexes d’homme. Ils sont trois. Deux pour toi, un pour moi. C’est ma seconde vengeance. Tu vas les sucer, me préparer le mien et pour toi aussi.Je comprends son piège. Pas seulement sa vengeance mais aussi ma punition. Elle m’a montré ce qu’elle envisage. Pour elle je suis l’homme que la femme battait et enculait. Un Soumis… Son Soumis…  
LEONIE.

Une chance de cocue ! Trouver exactement ce que mon imagination construisait avec cet homme et sa Maitresse ! Quel moyen parfait pour faire passer un message, utiliser le couple pour lui rappeler la soirée et ce que j’imaginais. Il n’a pas protesté. Il aurait pu dire : Mais tu es folle ! Ce n’est pas parce que j’ai merdé une fois que tu dois me le faire payer de cette façon. Mais rien, il écoute, il regarde, jusqu’à ce que je lui remette le bandeau.Il ne me faut pas longtemps pour trouver deux partenaires. Mon mauvais garçon fera le troisième…C’est lui qui trouve la pièce. Tout est de verre. On se réfléchit à l’infini. Miroirs simples ou transparents ? Peu importe.Ils tournent autour comme si Emmanuel était leur proie. Celui que j’ai choisi et qui m’a choisie reste avec moi. Je me charge de lui faire comprendre que j’ai envie de lui, mais pas tout de suite. C’est son sexe que je présente le premier à mon mari, soumis agenouillé dont je guide les mains et à qui j’annonce ce que j’envisage :Ils sont trois. Deux pour toi, un pour moi. C’est ma seconde vengeance. Tu vas les sucer, me préparer le mien et pour toi aussi.C’est le sexe de mon futur partenaire qu’il prend en bouche. Le sol de miroir renvoi une image troublante. Il fait de son mieux. Il passe de l’un à l’autre alors que ses mains se chargent des deux autres mandrins. Il ne proteste pas. Je le bouscule un peu en posant ma main sur sa tête et le forçant à gober un peu plus : Tu as des progrès à faire. Je t’apprendrai. Allez suce le bien. De la salive, beaucoup de salive…Ils bandent. Je vois bien que d’une certaine façon il en est fier. Il me cherche du regard.  —Tu veux que je t’enlève le bandeau ?—Oui. Je le fais. Il découvre la réalité qui l’entoure. Cette pièce qui parait se répéter à l’infini. Les trois hommes qu’il vient de sucer. Il s’attarde un moment sur mon mauvais garçon. Il voit celui que j’attire à moi et qui n’est pas celui-là.Il sourit. Oui, il sourit. Il se redresse et on voit qu’il bande. Je ne me suis pas trompée. Il regarde mon partenaire me pousser vers le canapé pour que je m’y assoie. J’écarte les cuisses dans une impudeur perverse. Il voit l’homme se glisser entre mes cuisses et commencer à me lécher.On le fait lever et le guider pour qu’il monte à genoux sur le canapé. Un homme fait le tour pour lui donner sa verge à sucer. L’autre, mon mauvais garçon se recouvre de latex et se place derrière lui. Rien ne nous est caché. Partout ou portent nos regards, un reflet troublant se montre.Je suis si prêt que je vois l’anus céder le passage au gland avec une bienveillance qui prouve, s’il le fallait, que je ne me suis pas trompée. Je peux même percevoir que les cuisses s’écartent, que la croupe bouge. Nice little ass. I’ll take it deep. Your husband is a little slut. Annonce mon mauvais garçon, alors qu’il claque les fesses d’Emmanuel avec force. Est-ce que ce sont les claques, les paroles sans ambiguïté, ou bien le dard qui avance dans son cul, mais cela provoque une série de gémissement qui arrivent à s’échapper d’une gorge pourtant bien sollicitée.  
EMMANUEL

Plus rien n’est caché, encore que, le fait de ne pas voir peux être aussi excitant, car laissant l’imagination aux commandes. Oui, tout est clair, visible, aussi bien les corps que les pensées. Personne ne peut douter de ce que ma femme pensait en m’entraînant avec elle. Elle m’imaginait en Soumis, un peu comme cet homme de tout à l’heure. Si elle m’avait annoncé cela en entrant au club, j’aurais refusé, enveloppé par une dignité que je dois bien reconnaître est à géométrie variable. Où était ma dignité alors que je suçais Joe sous l’œil égrillard de Cassie ? Où était ma dignité lorsque Joe glissait son gros machin dans mon petit trou, dans une position dominante, me forçant la croupe en l’air et le visage dans le drap, comme une… ?La vérité toute nue que tous ces miroirs me laissent entrevoir, bien que la queue que je dois sucer, limite mon champ de vision. A ma gauche un peu en retrait, assise mon épouse qui gronde des caresses de cet homme, cet inconnu. Cette silhouette agenouillée, avec un pantalon ridicule… C’est moi. Moi qui suis coincé entre ce mandrin dans ma gorge et le dard de ce Yakuza qui après avoir possédé ma femme, m’enfile comme une chienne. Oui, car c’est une chienne à qui on claque les fesses, pas à un homme. Son dard je l’ai vu disparaître dans la fente de Léonie et maintenant c’est dans mon cul qu’il avance. Jusqu’aux couilles. Expression vulgaire mais si parlante.Il me baise maintenant. Il tire sur ma laisse, me faisant cambrer encore plus, lui offrant une croupe que le legging affiche avec ostentation. Mais je vois passer mon épouse, ma chérie, celle qui m’a mené ici, découvrant avant moi ce dont j’avais envie. Oui, elle passe, reine de cette pièce, magnifiquement nue, les seins bien droits et les tétons dénonçant son plaisir. Elle vient face à moi, son partenaire couvrant sa bitte d’une capote et cherchant à la prendre. Je vois sur son visage le dard écarter ses chairs et faire son chemin.Nous nous parlons par les yeux. Nos deux amants s’activent en nous. Léonie s’avance, détournant le sexe de ma gorge pour le prendra à son tour. Putain que c’est beau. Nous nous partageons une bitte. Elle la branle maintenant. L’homme gronde et annonce sa libération. C’est une langue universelle. J’ai juste le temps de fermer les yeux que la douche arrive. Ma femme décidément d’une perversité qui me surprend dirige le sexe sur mon visage. Je sens le foutre couler, douche qui me lave de tous mes pêchers ?J’ouvre les paupières. Elle est si près. J’entends sa respiration, je vois son visage osciller au rythme des mouvement de son partenaire.  —Je t’aime. Je dis, envahit par un amour qui ne m’avait jamais quitté mais renouvelé et amplifié par cet instant magique.. Son regard est magnifique. Le "moi aussi" est noyé dans sa jouissance. Il en est encore plus fort. Ma vue se brouille. Le Yakuza laboure sa victime. C’est la seconde fois ou je jouis de cette façon. Avec Léonie, le gode n’était qu’une aide pour une éjaculation programmée. Ici, je n’ai pas besoin de mon sexe, même si je le sens tendu et presque douloureux, jaloux que mon plaisir ne vienne pas de lui. Ne t’impatiente pas. Ton tour viendra. Fais confiance à Léonie, pardon, ma Maîtresse pour te proposer d’autres jeux. Sais-tu si tu es capable de cracher ton foutre si tu es enfermé dans une cage ?
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