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Couvrez-vous !

Chapitre 3

Hétéro
Laurie se réveilla le lendemain matin, toussant dans son oreiller pour ne pas réveiller Maxime. Mais elle ne sentit pas d’autre présence dans le lit. Elle ouvrit les yeux de panique mais fut rassurée en se tournant sur le côté, Maxime était bien là, dormant à poings fermés à l’autre bout du grand lit. Elle se glissa vers lui et se colla au corps chaud de son amant. Elle se souvint avec délice du moment qu’il lui avait fait passer. Rarement, elle n’avait ressenti autant de choses que dans ses bras. Non, en fait, jamais elle n’avait eu ce sentiment. Elle sentait qu’elle tombait irrémédiablement amoureuse de cet homme. De ce médecin en apparence gendre idéal mais qui cachait un petit côté bad boy enivrant.
Surtout, c’était elle, Laurie, pour qui le cœur de Maxime battait. Et non pour Cléo Fortune. Encore que les précédents copains de la jeune femme avaient eu autre chose qui battait pour son alter ego. Après leurs ébats, elle s’en était ouvert à lui et il avait confirmé ce qu’elle percevait déjà. Elle l’avait remercié et avait fait remarquer qu’il ne s’était pas lancé dans des positions compliquées, des ahanements exagérés ou des pratiques dont elle n’aurait pas eu envie pour une première fois.
— Je voulais faire l’amour à Laurie. Pas baiser Cléo, avait-il répondu.
Laurie se dit qu’il était nécessaire de montrer à Maxime que si elle endossait le rôle de Cléo Fortune pour tourner, celle-ci ne lui était pas complétement étrangère. Cléo était une partie d’elle, la part exubérante et libérée de Laurie. Se rendant compte que Maxime avait une érection matinale, elle décida de mettre en œuvre son idée. Avec un sourire gourmand, elle se glissa sous la couette à la recherche de cette verge éveillée.Maxime se sentait bien dans son rêve. Il se voyait avec Laurie qui lui offrait une formidable fellation. Et puis, la sensation s’imposa trop réellement à son esprit. La moiteur de la bouche de Laurie, les bruits de succion et les frissons parcourant son corps ; c’était bien trop vrai pour que ce soit un songe. Cette prise de conscience le réveilla et, en ouvrant les yeux, il vit la couette monter et descendre au niveau de son pubis. Un nouveau frisson le fit trembler avant qu’il ne parvienne à soulever la couette.
— Quel réveil !— Ah, tiens, le docteur est enfin réveillé ?— Oui, agréablement réveillé...— Du coup, je continue ?— Je m’en voudrais de briser cet élan...— Mmmh, coquin, le taquina-t-elle. Par contre, tu me préviens bien quand ça vient. J’aime pas le goût...— D’accord, promis. Mais, oooh oui, tu fais comment d’habitude ?— Quand, je tourne ? Eh bien, j’essaye de privilégier les éjacs sur mes seins, mon cul, voir mon visage, commença Laurie en donnant de petits coups de langue à la hampe de Maxime. Mais c’est vrai que parfois, il faut le faire, alors je me force un peu pour le boulot.— Ok, mmmh continue, oui. Euh, pas commun quand même.— Et encore, moi, la sodo, je ne déteste pas. Tu verrais la tronche de celles qui ont du mal à la supporter.— Surtout, surtout. Euh, je voulais dire quoi... Ah, oui. Surtout, que les acteurs sont montés comme des poneys.— Oui, elles en chient des ronds de chapeau, comme on dit. Allez, détends-toi et profite.
Maxime se rallongea et commença à profiter. Son regard tomba sur un tableau de la pêche aux étrilles accroché au mur qui aurait pu aider à lui faire penser à autre chose… Mais ce n’était pas son envie, il se laissa aller et soupira de plus en plus fort. La langue et les lèvres de Laurie étaient habiles, ses mains aussi. L’une accompagnait le mouvement de sa bouche tandis que l’autre malaxait tendrement ses testicules. La jolie blonde accéléra un peu plus le rythme, sentant que son amant n’allait probablement pas tarder.
— Laurie, ça vient, gémit-il difficilement après une trentaine de secondes.

La jeune femme sortit le gland de Maxime de sa bouche et le masturba énergiquement. Après un énième grondement, le jeune médecin se cabra et un premier jet de sperme jaillit de son méat, atterrissant sur son ventre. Les suivants prirent le même chemin alors que Laurie ne cessait de branler cette queue frémissante. Maxime eut la sensation de se faire traire jusqu’à la dernière goutte par cette main si douce. Encore sur un nuage, il voulut ramener Laurie à lui mais elle était déjà debout à la recherche d’il ne savait quoi. Elle trouva une boite de mouchoirs en papiers, en prit un et s’ingénia à nettoyer soigneusement le ventre de Maxime de toute trace de sperme.
Alors qu’elle essuyait la dernière goutte, Laurie se sentit prise par le bras et attirée par son amant sur le lit. Il la fit rouler sur lui et la captura en douceur pour l’embrasser langoureusement. De sa main droite, il reprit le sein gauche de Laurie et joua avec le téton qui durcit rapidement. Laurie soupira d’aise et voulut se sortir de là.
— Où penses-tu aller comme ça ?— Prendre une douche.— Avant, il faut que je m’occupe de toi...— Et comment, monsieur le médecin ?
D’un sourire ravageur, Maxime la fit rouler sur la couette. Il se jeta presque entre ses cuisses pour aller coller sa bouche à sa vulve. Laurie aurait voulu s’en défaire, les premiers coups de langue l’en dissuadèrent. Elle allait sans doute douiller pendant la scène qu’elle devait tourner mais cela en valait sûrement le coup. Elle se laissa faire, passant ses doigts dans les cheveux bruns de son amant, écrasant un peu plus le visage de celui-ci contre son entrejambe.
Maxime avait tout de suite trouvé le clitoris de sa partenaire. Mais il voulut la faire monter lentement en pression avant de se concentrer dessus. il lécha l’entrée de son vagin, suça ses lèvres, ajoutant ici ou là ses doigts pour voir comment elle réagissait. Bien vite, il crut comprendre que sa bouche seule était le meilleur des stimuli pour Laurie qui couinait déjà énormément. Il commença à recevoir sur la langue un peu plus de cyprine. C’était le signal qu’il attendait pour se focaliser sur le bouton de Laurie.
L’entrepreneuse était proche de jouir mais cet acharnement sensuel sur sa groseille termina de la faire basculer. L’apothéose devint vite inéluctable après une vingtaine de secondes de "oui, oui, oui". Laurie explosa silencieusement, son orgasme seulement trahi par les soubresauts de son bassin. Elle se tendit une dernière fois et retomba, amorphe, sur le lit. Maxime revint vers elle et l’embrassa avant de se coller tendrement contre elle.
— Mmmmh, c’était très bien. Mais je sens que tu peux mieux faire.— On verra la prochaine fois.— J’y compte bien... Pour l’instant, si nous allions prendre une douche ?— Ok.— Oh, attends. Avant que j’oublie. J’ai une question.— Laquelle ?— Hier soir, tu as tenu longtemps, éjaculant au bon moment. Alors que ce matin, tu es parti très vite. Et je ne pense pas que ce soit dû uniquement à mes talents.— Talent indéniable, certes. Mais j’ai un truc pour me retarder.— Lequel ?— Je pense à des maladies.— Sérieux ? s’offusqua presque Laurie.— Oui.— Ça marche bien ?— Pas mal, mais pas à tous les coups. Des fois, ça n’a aucun effet, des fois ça en a trop. Hier soir, j’ai réussi à être dans le bon timing, même si j’ai bien cru flancher plusieurs fois.— Dana n’avait pas tort, finalement.— Sur quoi ? demanda Maxime.— Tu ferais un bon acteur de porno.— Tu rigoles, j’espère ?— Tu as de la prestance et du charisme. Et, surtout, tu sais tenir, ce qu’on demande en priorité aux gars. Mais ne t’en fait pas, je ne vais pas te faire tourner dans un porno.— Tant mieux, je suis médecin, je reçois pas mal de public quand même...
Laurie ne chercha pas à creuser le sujet et préféra se diriger vers la salle de bain.
— J’aime bien prendre ma douche à deux. Mais sage, ok ?— Promis, répondit Maxime en se levant prestement.
La douche faite, ils retournèrent dans la chambre pour enfiler un vêtement. Laurie prit un long t-shirt tout simple que sa poitrine déformait quelque peu. Tandis que Maxime enfila un boxer propre et un t-shirt affublé du logo d’une marque de moto italienne. Ils préparèrent le petit-déjeuner et le prirent sur la table du séjour, se bécotant à intervalle régulier.
— Tu as fini, Maxime ?— Oui. On range ? Tu vas te préparer pour aller tourner ?— J’ai du temps avant de partir mais ça te dérangerait de m’aider ce matin ?— A faire quoi ?— Je dois faire quelques photos coquines mais soft pour ma communauté.— Pas de souci...— Tu es un amour. Range tout, je file me préparer.
Laurie embrassa rapidement Maxime et alla dans la chambre en toussotant. Le jeune homme en profita pour tout ranger et nettoyer la table. Quelques minutes plus tard, c’est Cléo Fortune qui sortait de la chambre. Elle avait sa perruque violette et avait opté pour un maquillage très léger, voulant se donner l’apparence du naturel. Surtout, elle avait enfilé la chemise que portait Maxime la veille, la boutonnant juste assez pour cacher ses tétons. En bas, il était clair qu’elle portait un dessous mais c’est quand elle fit un tour sur elle-même que le motard vit que c’était un string.
— Alors ?— Sexy.— Parfait. Tiens, mon téléphone. Tu vas jouer les photographes.— Oui, chef. Longtemps ?— Trente minutes, grand max.
Cela les fit sourire tous les deux. Cléo se dirigea vers le balcon où un soleil matinal commençait à réchauffer l’atmosphère. Elle s’accouda à la balustrade, tendant ses fesses vers l’arrière dans une position peu confortable. Maxime prit plusieurs photos, sous les angles que Cléo indiquait. Il lui montrait parfois le résultat et il fallait en refaire souvent de nouvelles. Au bout d’un moment, elle changea de position et on recommença. Après quelques poses variées, Cléo voulut mettre en scène son petit-déjeuner. Ils installèrent une tasse de café, un verre de jus d’orange et disposèrent joliment des tranches de brioche vendéenne.
— Mmmh, c’est pas mal. Vas-y, Max. Euh, je peux dire Max ?— Pas de problème, ma chérie. J’ai le droit aussi ?— Carrément, si c’est bien à Laurie que ça s’adresse.— Evidement. Allez, prend la pose.
Maxime fit quelques clichés où Cléo souriait à l’objectif tenant son verre ou la tasse à la main. Mais elle parut dubitative quant au résultat, lequel paraissait pourtant très bien au médecin.
— Je... J’aimerais bien voir un truc. Attends-moi.
Elle repartit à l’intérieur pour revenir, une minute après, avec une tasse de café et un jus d’orange. Elle les plaça sur la petite table du balcon comme si elle prenait un petit-déjeuner à deux. Maxime se demanda si elle ne voulait pas faire passer un message à sa communauté de fans ; message qui lui était peut-être aussi destiné.
— Laurie, tu veux que je te prenne en photo avec tout ça ?— Oui, rougit la jeune femme. Tu en dis quoi ?— Il faudrait mettre une ou deux tranches de brioche de mon côté alors...
Le sourire inquiet de Laurie devint éclatant de joie. Elle disposa la table pour faire croire que c’était un petit-déjeuner à deux. Maxime s’assit en face de Cléo et prit de nouvelles photos. Satisfaite, elle reprit son téléphone et s’installa à la table du séjour avec son ordinateur portable. Cléo passa une grosse demi-heure à choisir les bonnes photos et la légende qui allait avec, toussant de temps en temps. Finalement, elle proposa à Maxime de venir jeter un œil au résultat.
Le jeune homme se posta près d’elle, au-dessus de son épaule, et commença à regarder ce qu’elle avait fait. Au final, il n’y avait que quatre photos qui allaient être publiées. Les trois premières où Cléo était seule sur le balcon et où elle indiquait qu’elle venait de se lever et qu’elle allait entamer sa dernière journée de tournage. Elle en profitait pour faire de la pub au site sur lequel serait publier ces vidéos et sur les siens.
Avant de passer sur la dernière photo, Maxime sentit que Laurie se crispait, ses doigts se mirent à trembler lorsqu’elle afficha la dernière publication. On l’y voyait devant son petit-déjeuner, lequel montrait clairement qu’il était pour deux. La légende indiquait sobrement : "Petit-déjeuner en amoureux."
Laurie ne respirait plus, le commentaire lui avait paru évident mais elle craignait que Maxime n’en soit pas là. Il avait quand même accepté cette mise en scène mais de là à parler d’amoureux, il y avait un pas.
— Alors ?— C’est bien. Cléo est au top.— Et la dernière ?— C’est ma préférée, répondit Maxime en allant poser ses lèvres dans le cou de Cléo.— Mmmh, oui... Tu es certain ?— Oui... Tiens, on voit le bout de mes doigts en bas à gauche.— Zut, j’ai pourtant recadré pour cacher ta main. Attends, je corrige.— Laisse-moi faire, répondit Maxime en poussant la main de la jeune femme.
Laurie eut peur que Maxime soit agacé mais elle ouvrit vite de grands yeux ébahis quand elle le vit faire sa retouche. Il ne cachait pas ses doigts mais rendait sa main parfaitement visible.
— C’est mieux là. On voit bien que c’est un mec qui est là.— Et quel mec. Je publie.— Bien sûr.
Laurie cliqua pour envoyer les photos. Elle referma ensuite l’ordinateur et déclara qu’elle allait s’habiller en vue de partir faire son tournage. Maxime lui dit qu’il allait aussi se préparer afin d’aller récupérer ses affaires restées dans le coffre puis sa moto.
— Tu veux venir voir ?— Mmmh, tu en as pour la matinée ?— Oui.— Non, je vais revenir là. Je pense que c’est mieux.— Comme tu veux. Je te laisserai les clés alors.
* * *


Maxime attendait Laurie dans l’appartement depuis un moment. Elle lui avait envoyé un message pour lui dire qu’elle serait là pour 12h30 mais il était 13h et elle n’avait toujours pas pointé le bout de son nez. Il regardait la rue en contrebas depuis le balcon quand enfin il aperçut la voiture de son amoureuse, puisqu’ils s’étaient présentés ainsi sur les réseaux sociaux. Il vit le véhicule faire son créneau habilement et Laurie en descendre juste après.
Elle leva les yeux vers l’immeuble et dut l’apercevoir car elle lui fit de grands signes agrémentés d’un large sourire. Le jeune médecin eut le cœur qui battit plus vite, il agita son bras en retour et lui envoya quelques baisers. Qu’elle lui retourna joyeusement, agrémentés de sa toux chronique.
Maxime la vit récupérer son sac dans le coffre mais aussi un petit paquet qu’elle exhiba. Il ne sut ce que c’était mais il supposa qu’elle avait voulu lui faire une surprise. Lui aussi en avait préparé une, il avait cuisiné le déjeuner et avait mis la table. Quand Laurie déboula dans l’appartement, elle posa son sac au sol et le paquet sur la table. Elle sauta dans les bras de Maxime et l’embrassa joyeusement.
— Mon petit chéri a fait à manger ? Ça tombe bien, j’ai faim.— Parfait, passons à table. Et le paquet ?— Des gâteaux que j’ai pris à la boulangerie. J’espère que je ne me suis pas trompé.— Ça me fait déjà plaisir que tu y as pensé.
Laurie s’assit à sa place et se fit servir par Maxime. Le médecin s’avéra un cuisinier très correct, loin des repas rapides et préparés qu’elle ingurgitait souvent chez elle.
— C’était délicieux, Max. Un bon boulot, un don pour la cuisine et pour l’amour ; tu as bon à marier, toi ! plaisanta-t-elle.— Ah, ah, ah, c’est gentil ! Mais j’espère qu’on va attendre un peu, non ?— Hi, hi, hi, oui. Ne t’en fais pas. Allez, le dessert.
Maxime sortit du paquet les deux gâteaux. Il vit avec plaisir que Laurie lui avait pris une tartelette aux fruits tandis qu’elle avait opté pour un éclair au café pour elle. Ils les mangèrent en se regardant dans le blanc des yeux. Puis, Maxime proposa à Laurie d’aller prendre un café sur le balcon et qu’elle aille l’y attendre. La jeune femme alla prendre son téléphone et partit s’installer sur une chaise du balcon. Elle profita du soleil et vérifia quelques messages et notifications.
— Et voilà ! annonça Maxime en posant un café devant elle.— Merci.
Le jeune médecin s’installa face à Laurie et la regarda savourer son café. Il remarqua que le téléphone de la jolie blonde vibrait à intervalle régulier. De temps en temps, elle le prenait, lisait ce dont il s’agissait et souriait.
— Beaucoup d’activité ?— Hein ? Oh, ce sont les commentaires à la suite de la publication de ce matin.— Beaucoup de likes ?— Pas mal. Surtout, beaucoup plus de commentaires que d’habitude, annonça Laurie.— Tu en connais la raison ?— Elle est devant moi, révéla la jeune femme.— Ah, j’ai fait des déçus ? pouffa Maxime.— Oui, carrément. Il y a des messages très déplacés mais la plupart des gens sont plutôt gentils. Pervers mais gentils. Et je peux te dire que les nanas qui me suivent aimeraient bien en voir plus de toi.— Je vois.— Ils me demandent tous plein d’infos sur toi. Pour l’instant, je n’ai rien dis. Juste que tu n’es pas dans le milieu.— Tu peux toujours me décrire physiquement. Ça ne me gêne pas.— Si je commence, on va me demander tes... mensurations.— Ah, ah, ah, des petits cochons tes fans ! Pas de soucis, pour ça. C’est le copain de Cléo, moi je suis celui de Laurie.— D’accord, attend, je leur lâche quelques infos et on fait la vaisselle.
Laurie et Maxime nettoyèrent la table et le couvert. Puis, la sexy entrepreneuse demanda à son compagnon ce qu’il comptait faire. Celui-ci répondit qu’il espérait pouvoir rester encore avec elle. Laurie en fut toute contente et lui proposa d’aller profiter de la plage un peu plus tard dans l’après-midi. Pour l’heure, elle avait besoin d’une sieste, sa scène du matin l’avait éreintée. Maxime accepta, pas fâché de pouvoir tenir dans ses bras sa petite copine. Laurie baissa en partie les volets afin de plonger la pièce dans la pénombre puis s’allongea sur le lit. Maxime se glissa près d’elle et passa son bras dans le dos de Laurie. Celle-ci roula sur le côté et se colla paresseusement contre lui.
— Je suis une grande adepte des siestes coquines. Mais là j’ai besoin de me reposer.— Pas de soucis. Dors contre moi. J’aime entendre ta respiration.— Tu es un amour, dit Laurie en déposant un rapide baiser sur les lèvres de son petit-ami.
Maxime la sentit se lover contre lui. Elle s’endormit rapidement, lui-même somnolant pendant quelques minutes. Après une demi-heure, Laurie s’éveilla en toussotant et s’étira longuement comme une chatte. Maxime bailla et alla embrasser la jeune femme qui lui rendit amoureusement son tendre baiser.
— Alors, toujours partant pour la plage ?— Oui, tant que je passe du temps avec toi.— Oh, tu as un maillot ? Sinon, on peut faire autre chose ?— Oui, je me suis dit que si jamais ça marchait, on allait faire des trucs ensemble.— Tu n’as pas pensé que ça ne collerait pas plus que ça ? s’étonna Laurie.— Euh, non. J’avoue que ça ne m’a pas traversé l’esprit, avoua Maxime.— Moi, non plus. Enfin, j’étais pétrifiée à l’idée que le tournage te fasse fuir. Mais je sentais au fond de moi que tu resterais.— Tu crois vraiment qu’on a eu un coup de foudre ?— Indubitablement. Bon, en route pour la plage ?— Oui, chef, plaisanta Maxime.
Laurie se leva la première et commença à fouiller dans ses affaires. Maxime la vit sortir deux maillots et lui demander son avis. Il les regarda, les trouvant tous deux très bien et finalement assez sages. Il avait cependant une préférence pour le bleu.
— J’en étais sûre, déclara Laurie.— Quoi ?— Moto bleue, casque bleu, tatouage bleu...— Evidemment.
Tout à coup, Laurie se frappa le front en pestant. Maxime lui demanda ce qu’il se passait :
— Euh, j’ai un live ce soir... Il faudrait que je fasse quelques photos pour rappeler l’heure et tout ça.— Ah, ok...— J’en ai pour trente minutes, grand max. Promis.— Je t’aide à faire les photos ?— T’es pas fâché ?! Oh, je t’aime toi.— Comment veux-tu que je sois fâché contre toi ?— Dis-le...— Je t’aime aussi.
Laurie se jeta sur Maxime et le fit tomber sur le lit pour l’embrasser passionnément. Elle aurait aimé lui faire l’amour maintenant mais son corps était encore épuisé du tournage du matin. Elle se releva avec une pointe de déception. Laurie récupéra sa perruque violette et dénicha d’une valise un maillot de bain très sexy aux mêmes reflets pourpres. Maxime la vit filer dans la salle de bain en jurant qu’elle en avait pour cinq minutes "grand max". Maxime récupéra son short de bain, un t-shirt et ses tongs mais s’aperçut qu’il n’avait pas de serviette. Il pensa en acheter une dans une boutique près de la plage.
Au bout d’un peu plus de dix minutes, Cléo Fortune fit son apparition, pleine de sensualité et de sex-appeal. Les cheveux violets tombaient en cascade sur ses épaules, cachant en partie sa superbe poitrine. Laquelle semblait vouloir s’échapper du haut de maillot qui ne retenait les atouts mammaires de Cléo que par de fins cordons. Le string était moins minimaliste que celui du tournage ; le triangle de devant cachait bien son pubis et derrière une bonne partie de son postérieur était couvert. Finalement, ce maillot pouvait très bien être porté à la plage.
— Splendide !— Tu trouves ?— Oui. Tu pourrais même garder le maillot pour après...— Oh, non. Laurie n’oserait pas sortir comme cela. Allez, faisons vite ces photos.
Cléo ouvrit les volets pour faire entrer plein de lumière dans la pièce. Elle prit avec elle quelques sex-toys qu’elle disposa sur le lit. Maxime en fit des photos, troublé d’imaginer Cléo les utilisant sur elle-même. Puis, l’influenceuse se fit prendre en photo sur le lit, prenant différentes poses sexy et aguicheuses. Le jeune homme en fut émoustillé car, à façon de fixer l’objectif, il avait une nouvelle fois l’impression que c’était lui qu’elle voulait exciter. Puis, Cléo demanda à Maxime de faire une vidéo :
— Salut mes coquins. Je vous ai promis un petit show ce soir. Donc, on se retrouve pour un moment coquin et sexy à partir de 20h. A plus des amours.
Maxime arrêta la vidéo et la montra à Cléo qui voulut la refaire. A la troisième prise, elle fut satisfaite de son ton langoureux et sensuel. Elle avisa la bosse qui déformait le maillot de son compagnon et déclara que si elle faisait autant d’effet à ceux qui verraient son invitation, il y aurait beaucoup de monde le soir même. Maxime fut un peu gêné mais rit doucement à la taquinerie de l’alter ego de sa compagne. Cléo reprit son téléphone et choisit les clichés qu’elle voulait utiliser. Puis elle fit ses publications sur ses différents comptes. Elle mit également en ligne sa vidéo avec une satisfaction toute professionnelle.
Mais les trente minutes avaient été largement dépassées. Cléo s’en excusa mille fois et promit de se dépêcher de se démaquiller et de se changer. Maxime lui répondit qu’il devait s’acheter un drap de plage, cela lui laisserait le temps de se préparer sans stress. Cléo le remercia et l’embrassa langoureusement. Maxime eut la sensation d’embrasser vraiment Cléo et non Laurie. Il partit de l’appartement relativement troublé par cette impression.
Une fois dehors, Maxime partit vers la droite, il ne connaissait pas trop cette station. Même s’il venait de Nantes, il avait toujours eu l’habitude d’aller au sud de l’estuaire et non au nord. Il remonta l’avenue pendant quelques minutes sans rien trouver. Son téléphone sonna et Laurie lui demanda par texto où il était. Maxime répondit et elle lui dit qu’il aurait dû aller dans l’autre sens. Maxime fit demi-tour et retrouva sa compagne qui était de nouveau Laurie. Elle avait son bob habituel et une petite robe de plage qui moulait ses formes à la perfection.
— Je me suis dépêchée pour te rejoindre. Mais finalement, c’est toi qu’on va attendre, le taquina-t-elle.— Désolé. Du coup ?— Viens, suis-moi, dit-elle en lui tendant la main.
Maxime préféra passer son bras à la taille de Laurie qui les dirigea vers le port de Pornichet, mais elle bifurqua avenue de la plage et l’amena dans une boutique qui vendait un peu de tout pour les vacanciers. Maxime se trouva rapidement une serviette dans les tons bleu, ce qui fit rire Laurie. Elle décida de lui offrir et dut batailler pour l’imposer à Maxime. Celui-ci n’accepta qu’en échange de lui offrir une glace en retour. La gourmandise de Laurie la fit céder. Serviette sur l’épaule, Maxime chercha un glacier. Il en vit un, un peu plus loin et s’y dirigea, entrainant avec lui sa petite-amie. Laurie prit une glace avec deux boules café, tandis qu’il choisit une au citron et l’autre au melon.
Laurie lui proposa de repartir vers la plage, tout en dégustant leurs glaces. Ils marchèrent le long du port d’échouage puis arrivèrent au niveau de la plage des libraires. Ils se posèrent un instant sur un banc, afin de finir leur glace sans l’agrémenter de sable. Un peu sur la gauche, des enfants s’amusaient sur la plage à se courser et à se jeter de l’eau. La mère de famille les rappelait de temps en temps à l’ordre mais les laissait globalement faire les fous.
Maxime remarqua les yeux brillants d’envie de sa compagne, ainsi que son petit sourire attendri. Il se pencha vers elle, l’embrassa dans le cou et lui murmura :
— Intéressée ?— Mmmh ? Oh, euh... Oui, j’avoue que oui. Ça commence à s’imposer doucement dans mon esprit.— Depuis quand ?— Depuis, une certaine visite médicale, avoua-t-elle.— Ah, carrément !— Ne t’affole pas. J’ai bien envie de profiter de toi pour moi toute seule pour quelques temps. Et Cléo a encore quelques années de travail devant elle.— Mais sinon, tu en auras envie ?— Oui.— Je n’y avais encore jamais vraiment songé. Mais l’idée de voir ce ventre s’arrondir dans deux ou trois ans, ne me déplait pas, déclara Maxime en passant sa main sur le ventre de Laurie.— Cessons d’en parler. C’est trop tôt. Nous avons des choses à vivre avant ça.
Maxime acquiesça en terminant son cornet. Laurie avait déjà fini le sien depuis quelques instants. Ils descendirent sur la plage et s’avancèrent pour ne pas être trop loin de l’eau. Ils étalèrent leurs serviettes l’une à côté de l’autre. Maxime retira son t-shirt et vit Laurie retirer sa robe. Il fut stupéfait de voir qu’elle portait toujours le maillot aux tons pourpres que Cléo avait mis pour les photos.
— Laurie, ton maillot !— Quoi ? Oh, merde, dit-elle en se couvrant de sa robe. Je suis partie si vite pour te rejoindre qu’étant en maillot, je n’ai pas fait attention que ce n’était pas le bon.— Rhabille-toi vite. On retourne à l’appart pour que tu te changes ?— Ah, non, j’en ai marre de marcher. Et puis tu devrais être content, c’est que te tu voulais, râla-t-elle.— Oui, mais pas si tu te sens mal dans cette tenue. Je préfère que tu sois à l’aise et détendue que stressée et gênée, lui répondit Maxime.— Vraiment ? Décidément, tu coches toutes les cases. C’est la réponse dont j’avais besoin. Bon, du coup, je reste comme ça ! annonça Laurie en laissant tomber sa robe.— Tu l’as fait exprès ? se demanda Maxime.— Non, pas du tout. Jamais je n’aurais tendu ce genre de piège, ce n’est pas mon genre.— Mais, le maillot, tu es à l’aise dedans ?— Pas plus, mais tu es là, avec moi. Ça me rassure et me donne du courage, de la force. Avec mon anatomie, j’hésite souvent à trop me dévoiler. J’ai droit à des sifflets, des regards appuyés ou des commentaires forts peu aimables. Mais tu es là, alors ça va.— Certaine ?— Oui.— Ça équivaut à une déclaration, ce que tu viens de dire.— Tant mieux. Les choses sont claires comme ça. En attendant, je veux bien aller faire trempette, le temps que je me sente plus sûre de moi.
Maxime et Laurie allèrent se baigner dans une eau encore fraîche pour la saison. Ils y restèrent un long moment, la plupart du temps à flotter dans les bras l’un de l’autre. Ils parlaient de tout et de rien, envisageaient de partir ensemble en vacances, planifiaient leurs prochaines retrouvailles. Alors qu’ils étaient assis dans cinq centimètres d’eau, Laurie demanda à Maxime :
— Tu travailles demain ?— Oui, j’ai un remplacement à Sucé-sur-Erdre.— Ah, du coup tu pars quand ?— Eh bien, demain matin très tôt si tu veux bien.— Evidemment, je ne peux déjà plus me passer de toi. Par contre, il faudra qu’on dine tôt et léger pour que je fasse mon live.— Ah oui, c’est vrai. Pas de problème, je me plie à ton emploi du temps.— T’es chou. Je... J’aimerais bien que tu tiennes la caméra, espéra Laurie.— Pourquoi ? Tu as un pied et tout ce qu’il faut, non ?— Oui, mais j’aimerais que tu sois là. Que j’ai l’impression que ce n’est que pour toi que je le fais.— Je pensais plutôt attendre à côté... Mais d’accord, je voudrais bien voir Cléo en action. Je veux connaitre tout de toi, Laurie et Cléo. J’ai bien compris que ce n’est pas qu’un personnage mais une partie de toi que tu n’oses pas tout le temps montrer.— C’est vrai. La perruque, le maquillage, le pseudo, ça me permet de me libérer et d’oser faire des choses que Laurie craindrait de faire. Alors, c’est d’accord ?— Oui. De toute façon, je ne peux te refuser.— T’es un canard, se moqua-t-elle mais l’embrassant quand même.
Laurie souhaita retourner aux serviettes et Maxime remarqua qu’elle se déplaçait plus naturellement. Elle était plus à l’aise dans ce maillot qui faisait tourner les têtes ; souvent d’envie, parfois de jalousie ou de réprobation. Il en avait une pointe de jalousie envers les hommes qui reluquaient sa compagne mais il était fier d’être celui qu’elle avait choisi.
Ils passèrent le reste de l’après-midi à lézarder au soleil. Laurie et Maxime se passèrent de la crème solaire, moment qui les fit avoir des frissons agréables. Surtout pour le médecin remplaçant quand il protégea le fessier de sa compagne. Vers 18h, il fallut rentrer à l’appartement. Maxime passa le premier sous la douche pendant que Laurie préparait la chambre pour le live. En sortant, il vit qu’elle avait installé le trépied au coin du lit afin de ne pas filmer le bazar qu’il y avait dans une partie de la pièce. Elle avait aussi caché quelques éléments de décoration, dont le tableau de pêche aux étrilles, afin d’anonymiser la chambre.
Maxime alla dans la cuisine, préparer un diner léger, tandis que Laurie fila sous la douche. Ils dinèrent rapidement et légèrement puis Laurie retourna se préparer pour se transformer en Cléo. Elle en ressortit quelques minutes plus tard, rejoignant Maxime sur le balcon.
— J’ai encore cinq minutes. Un bisou ?— Bien sûr... Dis, ça me fait bizarre de te voir passer de Laurie à Cléo et inversement.— Ça te gêne ?— Non, c’est marrant, singulier.— Dis, j’ai besoin de savoir quelque chose. Tu fais des dépistages quelquefois ? demanda Laurie timidement.— Oui, après chaque fin de relation. Et je suis clean, si tu veux savoir.— Super. Je... Tu pourras me montrer ton résultat ? demanda Laurie extrêmement gênée. J’aimerais ne plus avoir de capote avec toi. En plus, avec mon activité, je ne veux pas refiler quelque chose aux autres acteurs et actrices.
Maxime sortit son téléphone de sa poche et pianota dessus. Il montra l’écran à Cléo qui regarda avec attention. Elle vit qu’il avait dit vrai son dernier dépistage datait d’un peu avant leur rencontre et était négatif.
— Génial. Je suis quand même étonnée que tu me l’ais montré sans difficulté.— J’aurais pu te demander de me faire confiance mais comme tu pensais avant tout à tes partenaires, je trouvais ça normal. Toi aussi, tu coches toutes les cases, tu sais.— Tu veux toujours tenir la caméra ?— Oui, je suis intéressé de voir comment ça se passe.— Super, je me demandais aussi... Tu ferais une apparition ?— Pardon ? s’exclama Maxime, stupéfait.— Euh, on s’arrange pour qu’on ne voit pas ton visage. Promis. J’ai eu quelques commentaires après le rappel du live de ce soir. On m’a demandé si on te verrait. Et ça m’a fait tilter. Tu as fait l’amour à Laurie. J’aimerais que tu baises avec Cléo. Je veux que tu me connaisses dans tout ce qui fait qui je suis.— Euh...— Je te laisse y penser. Et t’en fait pas. Je vais gérer la caméra moi-même si tu ne veux plus me filmer.
Cléo embrassa Maxime dont les lèvres restèrent passives mais pas rétives. Elle retourna dans la chambre en craignant d’être allé trop loin. Maxime regarda Cléo s’éloigner dans cette lingerie mauve très sexy sans pouvoir décider de ce qu’il allait faire.
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