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Crème fouettée

Chapitre 2

Erotique
La maison de Lionel Baschet est pour ainsi dire... Immense ! Mes parents possédaient une grande maison, mais là, on dirait presque l’un de ces manoirs modernes que l’on voit dans les séries américaines ! Je descends du SUV bleu sans quitter la grande maison des yeux. Tandis que je m’attarde sur cette architecture d’orfèvre, Lionel me rejoint avec ma valise en main.
— Tout va bien ? me demande-t-il.
Je bégaye maladroitement.
— Oui. Non. Enfin, je ne sais pas vraiment... En tout cas, votre maison est magnifique avec ces chaînes de montagnes en arrière-plan et ces forêts aux alentours. Ça donne un effet majestueux, je trouve.— Cette demeure a appartenu depuis des générations à la famille de mon ex-femme. Maintenant qu’elle est à mon nom, je l’ai refaite entièrement rénover après notre divorce.
Je vois, il n’y a donc pas de Mme Baschet qui vivra avec nous...
« Nous », c’est bizarre comme pronom personnel à assimiler, alors que je n’appartiens en aucun cas au cercle privé de cet homme.
Nous montons les quelques marches qui mènent jusqu’au perron et entrons dans la sublime maison. Je suis bouche bée : le hall d’entrée fait face à un grand escalier en bois ciré, surplombé par un magnifique lustre en cristal. Sur la gauche, je discerne sous une arche, l’entrée d’une bibliothèque qui donne vue sur une splendide véranda en verre abritant une piscine chauffée. À ma droite, le salon, la salle à manger et la cuisine sont réunis dans un seul espace. La table à manger est une grande table qui me rappelle un peu l’une que l’on voit dans les films « Harry Potter » avec le nombre équivalent de chaises autour. Non loin de la table, en face d’une majestueuse baie vitrée, deux fauteuils et un canapé accompagnent une télévision à écran plat, trônant derrière une table basse. Mon regard se pose sur la cuisine avec envie. De là où je suis, je ne vois pas grand-chose, mais ce n’est que partie remise.
— Je vais te montrer ta chambre.
Lionel monte les escaliers pour se rendre à l’étage. Je le suis. En haut des marches, nous tournons sur la gauche ; Lionel ouvre la première porte qui s’y trouve. À l’intérieur se déploie une salle de sport avec une télé accrochée au mur face à deux tapis de course.
— La porte que tu vois à l’intérieur sur ta gauche, c’est la salle de bain que tu pourras utiliser. Les toilettes s’y trouvent également. D’habitude, j’utilise cette salle de bain pour me laver après le sport, mais j’irais dans celle de ma chambre, ne t’en fais pas. Donc, soit à l’aise et utilise-la pour ton usage personnel.
Je hoche la tête en le remerciant de cette attention. Lionel continue de longer le couloir et ouvre une nouvelle porte.
— Voici ta chambre.
J’entre à mon tour et découvre un lit deux places couvert d’un dessus-de-lit de couleur prune. La décoration est assez vide, à part les rideaux assortis à la couleur du lit. Sinon, il y a le strict nécessaire : une commode, une armoire, un miroir... C’est plus qu’assez.
— Je te laisse t’installer. Quand tu auras fini, rejoins-moi dans la cuisine. Je t’expliquerai et te montrerai comment je m’organise en temps normal avec ma cuisinière.
Sans un dernier regard vers moi, il sort de la pièce. Me voilà seule, dans ce confort qui ne m’était pas destiné pour cette nuit. Je m’effondre sur le lit et fixe le plafond. Ça aurait pu être pire comme situation. Quelque chose vibre dans mon sac de cours ; je me lève et récupère mon téléphone. Cependant, je n’ai rien reçu : ni SMS ni aucune notification. Alors qu’est-ce qui a vibré ? Je continue de fouiller dans mon sac et tombe sur le téléphone de Ben. Mince ! C’est vrai que je devais lui rendre ! Si je n’étais pas tombée sur lui et Alizée en train de se peloter avidement, je l’aurais déjà rendu ! Il va falloir que je lui donne ça demain.N’ayant plus de remords, je déverrouille le portable de Ben - son code n’est pas difficile à trouver, c’est ma date de naissance - et lis le message qu’il vient de recevoir. Son expéditeur est comme par hasard, Alizée :[SMS=Alizée]< J’espère que tu ne vas pas être trop déçu ce soir. Si tu veux, je peux venir te consoler à sa place.< On remet ça quand tu veux ;-)
Inutile de préciser qu’ils s’envoient des textos depuis un moment. Alizée envoie un nouveau message :[SMS=Alizée]< Je viens d’arriver chez moi. Tes mains sur mon corps me manquent déjà.
J’entends la porte d’entrée se fermer d’un claquement sec et la voix de la personne que je hais le plus au monde me parvient :
— Papa ! Je suis rentrée !
Rien que de l’entendre minauder me donne de l’urticaire ! Alors, je fais quelque chose de complètement d’immature : j’efface la bulle de conversation et bloque son numéro sur le téléphone de Ben. C’est nul, mais ça me fait du bien !Alizée monte les escaliers en chantonnant, j’ai bien envie de lui couper le sifflet ! Je sors de ma chambre pour aller à sa rencontre. Elle ne me voit pas au début, les yeux fixés sur son écran de téléphone, sûrement à l’attente d’une réponse de Ben. Sauf qu’elle peut toujours courir pour avoir une réponse ! Alizée remarque enfin ma présence et lève la tête en écarquillant les yeux. Je souris d’un air hautain.
— Oui, ta surprise me plaît bien. Et la mienne ? Elle te plaît ?— Qu’est-ce que tu fiches ici ?! Comment es-tu entrée ?!— Par effraction, quelle question !— Papa ! PAPA !!!— Oh ! pauvre bichette ! Tu appelles papounet à la rescousse ? Tu n’es donc pas capable de te défendre seule ?— Tu vas regretter d’avoir mis les pieds dans cette maison !— Et toi, tu vas regretter sans t’en rendre compte, car tout vient à point à qui sait attendre.— Qu’est-ce que tu insinues ?!
Je me contente de lui sourire méchamment. J’efface mon air narquois dès que Lionel apparaît en haut des escaliers, après avoir couru.
— Que se passe-t-il ? Alizée, tout va bien ?
Elle me pointe du doigt.
— Elle est entrée sans autorisation ! J’ignore ce qu’elle t’a dit pour entrer, mais c’est faux ! Ce n’est pas mon amie !— Qu’est-ce que tu racontes ? C’est moi qui l’ai invitée, soupire Lionel visiblement soulagé.
Alizée se tourne vers son père, n’en croyant pas ses oreilles.
— Q-Quoi ?— Elle n’avait nulle part où aller. Je lui ai donc proposé de rester ici jusqu’à la fin du lycée.
Alizée reste pantoise devant son père, on dirait qu’elle vient de voir un fantôme. Eh oui ! J’ai gagné cette manche cette fois-ci !Voici un mois que je cohabite avec les Baschet. Ma vie a pour ainsi dire bien changé. Je ne suis plus avec Benjamin : il sort désormais avec Alizée, dans l’espoir de me rendre jalouse. Comme si c’était moi la coupable dans l’histoire ! Il avait tout nié en bloc : malgré mon témoignage et les SMS qu’il échangeait avec Alizée, il ne voulait pas rompre avec moi. J’ignore ce qu’il attendait vraiment de moi, mais je ne le saurai jamais. 
Concernant Alizée, même si elle est à présent avec Benjamin, elle ne se vante pas auprès des autres lycéens que je vis chez elle. Même mon ex ne semble pas être au courant. C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle elle ne l’a jamais fait venir à la maison depuis qu’elle est en couple avec lui.
Et concernant mes « amis » ? Ils m’avaient tourné le dos en apprenant la ruine de mes parents. Pourquoi ça ne m’a pas plus surprise que ça ? Car je savais bien qu’ils étaient faux ; je faisais juste semblant de ne pas le voir.
Je me suis changé les idées depuis lors, plongée dans la création de la recette que j’aurai à présenter au concours d’entrée de l’école de cuisine. Donc, quels que soient les ragots que l’on racontait ou que l’on raconte encore sur moi, je m’en moque éperdument. Au contraire, plus rien ne me perturbe ! Du moins, je le pensais dur comme fer, comme un mantra, et pourtant...
Durant ce mois, j’ai constaté que Lionel, le père d’Alizée, avait pour habitude de partir travailler tôt le matin et de revenir tard dans la soirée. Je ne me plains pas de ne pas l’avoir constamment sur le dos, au contraire il me laisse vivre ma vie comme je l’entends. À condition que je fasse à manger pour tout le monde, mais ça, ça ne dérange pas.
Quand Lionel n’est pas au travail, il s’enferme dans son bureau à côté de sa chambre pour faire des heures supplémentaires ; je n’ai jamais vu un tel bourreau du travail ! Toutefois, j’arrive à le voir chaque matin pour le petit-déjeuner, et dès qu’il peut rentrer plus tôt, je le croise quelquefois en soirée. Évidemment, Alizée évite le plus souvent possible de manger en ma présence, donc parfois je fais exprès de manger seule au bord de la piscine — il y a une table avec deux chaises —, pour les laisser entre père et fille.
Lionel est un très bel homme qui sait prendre soin de son apparence. Je dois avouer que dès que je le vois, je ne peux m’empêcher de le regarder en biais. Même la femme de ménage est tombée sous son charme. Il faut dire que son côté imperturbable amplifie son charisme naturel. Je la surprends souvent en train de le dévorer des yeux pendant qu’il boit son café du matin, au moment où je cuisine mon repas du midi. Elle en pince pour lui ça saute aux yeux ! Elle a même tenté de le séduire avec un décolleté plongeant, mais pas de chance pour elle, il était trop absorbé par son journal ce jour-là. J’ignore pourquoi, mais la voir lui faire des avances m’a un peu rendue jalouse. À cause de cette femme, je me suis rendu compte que mon attirance pour lui est bien plus forte que je ne le pensais. Pourquoi lui ? Ce n’est pas comme si l’on échangeait souvent lui et moi.
Maintenant, je ne cesse de penser à lui, alors que je m’étais fait la promesse de me concentrer sur le concours. Pourtant il a un je-ne-sais-quoi qui me rend toute chose, mais quoi ?Je remue dans mon lit, cogitant encore et encore à cette question sans réponse. Dès que je ferme les yeux, je vois apparaître son regard saphir contrastant avec sa chevelure blonde comme le blé ; sa silhouette parfaitement proportionnée, ses bras et ses jambes musclées qui se dessinent divinement à travers ses vêtements. Il ne m’a jamais touchée, mais lorsqu’il pose son regard sur moi, je me sens mise à nue.
Inconsciemment, ma main se dirige sous mon shorty : je traverse ma douce fourrure et caresse du bout des doigts mes lèvres humides d’excitation. Je ne m’étais jamais masturbée auparavant, mais depuis que je vis sous ce toit, j’ai commencé à m’abonner à cette pratique.
Je fais des petits cercles sensuels sur mon bourgeon, me promulguant des ondes de plaisir. Ma respiration s’accélère, je caresse en même temps un de mes seins : j’imagine la main de Lionel sur ce sein, me pinçant son extrémité dure d’excitation. Je le vois me le prendre en bouche, le sucer et l’aspirer sans me quitter des yeux. Je pense à sa deuxième main qui descend dans mon shorty pour caresser mon sexe trempé pour lui. Sa peau rugueuse contre la mienne... rien que d’y penser, ça me donne la chair de poule. Son majeur s’appuie à l’entrée de mon intimité, j’avance les hanches pour aller à son encontre. Et enfin, il me donne ce que je veux : il me pénètre avec son doigt.
Je fais de même avec le mien ; je me cambre de délectation tout en lâchant un discret soupir d’extase. J’enfouis ma tête dans un oreiller pour étouffer mes gémissements. Dans ma tête, Lionel continue à me doigter tout en posant sa bouche sur chacun de mes tétons. C’est tellement bon ! Je ne vais plus tarder à jouir !
Au moment où j’imagine Lionel m’insérant un deuxième doigt, j’entends la porte d’entrée claquer violemment.Je sors de mon fantasme, frustrée de ne pas avoir fini et me redresse en position assise. Encore haletante, je repousse mes couvertures et attrape un gilet pour recouvrir mon corps jusqu’aux genoux.Depuis le couloir, j’entends le son de la télé qui s’échappe du salon ; je suppose que c’est Lionel. Je ne l’ai pas vu de la soirée, car il était à un dîner avec ses collègues de travail. Néanmoins, je trouve qu’il rentre bien tard, ce n’est pas dans ses habitudes. La grande majorité du temps, il rentre toujours quand je fais mes devoirs après le dîner.
Pour m’assurer que tout va bien, je descends jusqu’au salon pour voir ce qu’il en est. Dès que j’entre dans la pièce, j’aperçois le grand écran allumé sur un documentaire policier, mais personne n’est assis sur le canapé. Prudemment, je m’avance avec les bras croisés sur la poitrine pour me maintenir un minimum au chaud et regarde par-dessus le canapé. Lionel est allongé sur le dos ; la veste de son costume est au sol ainsi que sa sacoche de travail. Sans quitter l’écran des yeux, il défait maladroitement sa cravate d’une main tout en soupirant lourdement, et la jette avec le reste de ses affaires. Il commence à déboutonner les premiers boutons de sa chemise blanche, quand il remarque enfin ma présence. Il se redresse avec une once de surprise dans la voix.
— Angeline, c’est toi ? Tu m’as fait peur !— Pardon, Lionel. Je voulais seulement m’assurer que c’était bien vous et que tout allait bien.
J’ai toujours du mal à tutoyer Lionel, même s’il m’a dit de le faire. Je préfère le vouvoyer par respect.Lionel reporte son regard sur la télé.
— Comme tu peux le constater, je vais bien.
Pourquoi ça ne m’a pas l’air d’être le cas ?
— Vous sentez l’alcool à plein nez. Vous buvez toujours modérément, alors pourquoi ce soir est-ce différent ?
Heureusement qu’il ne conduisait pas ce soir ! C’est un ami à lui qui est venu le chercher un peu plus tôt. Je n’ose même pas imaginer dans quel état il aurait fini sinon !Vu que je n’obtiens pas de réponse, je me dirige dans la cuisine pour lui chercher un grand verre d’eau fraîche. Je reviens et le lui tends. Il fixe mon verre d’un air absent puis lève les yeux vers moi.
— Si vous ne voulez pas me raconter ce qui s’est passé à ce dîner, libre à vous de vous abstenir, mais buvez au moins ça.
Lionel lâche un nouveau soupir, prend le verre et vide son contenu goulûment.
— Contente ? me dit-il en haussant un sourcil après avoir fini de boire.— Oui, très.
Je récupère le verre pour pouvoir le ramener en cuisine, mais le bas de mon gilet se coince dans l’un des coins de la table basse et se déchire au niveau de mes cuisses. Il révèle mon petit shorty noir à la hauteur de Lionel qui se fige, interloqué. Par réflexe, je mets mes mains devant pour le cacher ; mon gilet glisse de mes épaules pour offrir une superbe vue, cette fois-ci, sur mon débardeur gris.
La situation est plus embarrassante que jamais ! Je pose rapidement le verre sur la table basse, pour me permettre de m’enfuir à toute vitesse. Mais le verre se heurte à un obstacle que je n’avais pas prévu : la télécommande. Les gémissements d’une femme me parviennent. Je fais volte-face et constate avec effroi qu’un porno passe maintenant à l’écran. Mes bras m’en tombent, cette femme à demi nue se fait pénétrer violemment par derrière à quatre pattes. Mon gilet glisse littéralement de mes bras ; je suis médusée par ces enchaînements d’actions totalement humiliants. Je secoue la tête et cherche des yeux la télécommande pour changer de chaîne.
Vite !!! Il faut que j’enlève ça de l’écran !!!
— Eh bien, je ne te pensais pas aussi entreprenante. Dois-je comprendre un message de ta part ?
Je me tourne vers Lionel qui me scrute d’un regard inquisiteur. Il affiche un sourire en coin avant de continuer :
— Que faisais-tu avant que je rentre ? Tu ne m’as pas l’air d’être si endormie que ça, bien au contraire.
Je rougis instantanément en repensant à ma séance de plaisir solitaire. Lionel appuie ses avant-bras sur ses genoux et se penche en avant. Sans me quitter des yeux, il récupère la télécommande tout en me frôlant la jambe, et baisse légèrement le son de la télé. Si seulement le sol pouvait s’ouvrir sous mes pieds pour m’y engouffrer...
— Tu as les joues rouges, Angeline. Qu’étais-tu en train de faire dans ta chambre avant que j’arrive ?
J’ai du mal à respirer, j’ai l’impression de faire de l’apnée, perdue au fin fond des iris bleus de cet homme. J’en ai presque oublié que j’étais en petite tenue devant lui. Son regard se perd de nouveau sur mon shorty ; je me félicite intérieurement d’en porter un noir qui me permet de dissimuler la trace de mon envie encore toute fraîche. Sauf, que je ne peux m’empêcher de me tortiller de nervosité. Un sourire vicieux naît sur ses lèvres, ses yeux s’ancrent encore aux miens.
— Te donnais-tu du plaisir ?
Merde !!!
— No-non ! Pas du tout !
Mais oui ! Pas plus crédible que ça tu meurs !Lionel aussi n’est pas entièrement convaincu, car il ajoute :
— Dans ce cas, je vais devoir faire une inspection pour voir si tu me dis la vérité.
Une inspection ? Que veut-il dire par là ?Sans que je comprenne ce qui se passe, il attrape en un éclair mes deux poignets et les porte à son visage. Ses yeux ne me quittent pas une seule seconde tandis qu’il passe le bout de mes doigts sous son nez. J’avale difficilement ma salive : il va sentir le parfum de ma luxure !Son sourire s’élargit, il confirme mes craintes. Il relâche mon poignet gauche pour garder uniquement le droit.
— Alors, mademoiselle Vernier, qu’avez-vous à dire pour votre défense ?— Je... Je...
Non ! Impossible de lui avouer quoi que ce soit ! Surtout que je fantasmais sur lui ! Ça serait doublement la honte !!!
— Qui est l’heureux ou l’heureuse élu (e) ? Je serai curieux de l’entendre. Si vous ne voulez pas me le révéler, mademoiselle, je vais devoir user de persuasion.— Attendez... Je...
La femme du porno s’égosille de plus en plus fort. En temps normal, je me serais retournée pour voir ce qui se passe, mais je reste prisonnière du regard luisant de luxure de Lionel. Ce dernier tire brusquement sur mon poignet et me met à califourchon sur ses genoux. Je me réceptionne d’une main sur la tête du sofa, nez à nez avec ce prédateur. Je suis prise d’un frisson quand il me murmure :
— Alors ? Tu ne veux toujours pas me dire à qui tu pensais là-haut ?— Je ne peux pas...— Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ?
Au moment où j’allais répondre, il rapproche ma main droite vers ses lèvres et les entrouvre. Ça a pour effet immédiat de faire délier ma langue.
— À toi ! Je pensais à toi !
Zut ! C’est sorti tout seul ! En plus, j’ai dit ça d’un ton familier...
— Vraiment ? Un homme comme moi te fait de l’effet ? Je suis curieux de savoir pourquoi.
Le bout de sa langue lèche l’extrémité de mes doigts.
— Pourquoi une jeune fille comme toi préfèrerait-elle la compagnie d’un homme mature ? Est-ce parce que ces jeunes mâles en rut ne sont pas assez bien pour toi ? Penses-tu vraiment que je vaux mieux qu’eux ?
Un rapide frisson me parcourt la colonne vertébrale. C’est vrai que depuis un mois, les garçons de mon bahut me regardent différemment. Avant ils me respectaient, mais à présent, ils me lancent des regards qui en disent long sur leurs intentions. Comme si j’étais devenue un nouveau morceau de viande sur le marché.
— Alors ? Réponds-moi, Angeline : désires-tu ces mâles qui cherchent leur première quête d’exploration vaginale ? Ou bien désires-tu ma compagnie ?— Toi... murmuré-je.— Pardon ? Je n’ai pas entendu, parle plus fort.
Lionel lèche toujours aussi sensuellement mes doigts sans briser notre contact visuel. Je halète avec difficulté, il me rend folle ! Je mouille sous son toucher langoureux. J’arrive à lui répondre malgré cette douce torture.
— C’est toi que je veux, Lionel !
Satisfait de ma réponse, il suce mon index et descend sa main libre sur mon entrejambe. J’exalte faiblement : c’est tellement bon de le sentir contre le point principal de mon envie ! Je lâche un gémissement d’apaisement, Lionel ricane :
— Tu me veux tant que ça ?— Oui...— Mmm.
Lionel commence à faire des dessins abstraits au-dessus de mon shorty. Je sens la bosse de son envie rencontrer mon tissu.
— Tu es si mouillée...
Il libère mon doigt de sa bouche pour poser sa main dans le creux de mes reins, puis de son autre main, il écarte mon shorty pour venir à la rencontre de mes plis. Ses doigts s’emmêlent à mes poils pubiens afin de caresser l’entrée humide de mon sexe dans une lenteur de tous les diables !
— Tu es incroyable, Angeline. Qui aurait cru que sous tes airs d’ange se cachait en réalité une vraie chienne en chaleur !
Il glisse entièrement un doigt en moi. Je sursaute, surprise par cet assaut déloyal à l’intérieur de mon sexe. Il masse mes parois serrées en faisant vivement des allers-retours. Je pose mes mains sur ses épaules pour ne pas défaillir sous cette sensation nouvelle. Je croise le regard de Lionel qui est sombre de désir, je frissonne, sachant que c’est moi qui lui promulgue cette envie primitive. Sa main quitte mes reins pour passer sous mon débardeur ; il saisit mon sein sans aucune hésitation. Il pince le bout de mon téton qui durcit immédiatement sous son contact.
— Ton corps aime le traitement de faveur que je lui procure. Tu n’attendais que ça, avoue-le !
Je ne peux que couiner en guise de réponse. S’il arrive à me faire perdre la tête rien qu’avec ces préliminaires, je n’ose pas imaginer ce qu’il va s’en suivre.Lionel ajoute aisément un deuxième doigt ; il continue sa torture toujours aussi délicieusement impitoyable. Je mouille deux fois plus en sentant ses doigts se recroqueviller ; ils touchent un endroit hyper-sensible ! Cela me fait gémir encore plus fort. Lionel soulève mon haut et suce l’un de mes tétons. Mes gémissements doublent de volume, si je continue, Alizée va finir par m’entendre depuis l’étage ! Je plonge ma tête dans le cou de Lionel pour étouffer mes cris de plaisir. Ce dernier libère mon sein pour se saisir de ma nuque, afin de me rapprocher de lui.
— C’est ça, Angeline, lâche-toi !
Depuis quand mes hanches bougent-elles d’elles-mêmes sans que je m’en rende compte ? Je chevauche désespérément les doigts de Lionel ; mes ongles s’enfoncent dans ses épaules : je vais jouir !
— Continue comme ça... Laisse mes doigts te baiser... Abandonne-toi au plaisir !
Sa respiration devient de plus en plus saccadée. Je resserre mon étreinte autour de ses épaules. J’arrive plus à contrôler mes coups de hanche, mon corps ne m’appartient plus ! Puis sans crier gare, je me noie dans l’odeur de son cou, tout en sentant une explosion de bien-être m’envahir. Mon corps est secoué de spasmes : je n’ai jamais joui aussi fort de ma vie !
Après m’être effondrée contre lui, Lionel retire ses doigts en m’arrachant une grimace. J’entends son cœur cogner à l’intérieur de son torse musclé. Je profite de ce moment de proximité avec l’homme sur qui j’ai fantasmé depuis presque un mois. À présent, ce n’est plus un fantasme : c’est la réalité. Lionel Baschet, le père de ma pire ennemie, vient de me donner un orgasme sensationnel.
Ce dernier me guide doucement sur le côté afin que je puisse m’assoir confortablement. Une fois assise, je l’observe s’appuyer sur l’accoudoir, tout en essuyant ses doigts sur son pantalon. Il passe ensuite une main sur son visage et se cache dernière elle.
— On n’aurait jamais dû faire ça.
L’équivalent d’une douche froide me frappe de plein fouet. Sa voix est pleine de regret, tandis que pour moi, elle me fend le cœur.
— Pourquoi ? questionné-je d’une voix non rassurée.
Sa main cache toujours son visage, m’empêchant de déchiffrer son expression faciale.
— Ce n’est pas une bonne idée : toi et moi.
Je lui laisse le temps de continuer, bien que ma poitrine se comprime sous l’amertume.
— Je n’aurais pas dû poser la main sur toi. Surtout quand je n’ai pas les idées claires.
C’est vrai qu’il a un peu bu, mais il reste tout de même lucide.
— Ça ne t’a pas plu ? lui demandé-je avec une boule au ventre.— Justement, si ! C’est ça qui est mal. Je ne devrais pas. Pas avec toi !— Je suis majeur, si c’est ça qui pose problème.— Ce n’est pas cela le problème. Ce sont nos différentes situations. Tu es lycéenne tout comme ma fille !— Mais je ne suis pas ta fille. J’étais consentante, tu n’as rien à te reprocher... Je t’en supplie, regarde-moi !
J’hésite un instant, puis me rapproche de lui pour abaisser sa main afin qu’il puisse voir ma sincérité. Mais dès que je le touche, il me fait allonger en quatrième vitesse, dos contre lui sur le flanc gauche. Le porno qui passe à la télévision a changé, ce ne sont plus les mêmes acteurs. Mais je m’en moque. Ce qui me préoccupe, c’est pourquoi je me suis retrouvée prisonnière dans les bras de Lionel ? Non pas que ça me déplaise. Il chuchote à mon oreille :
— Je n’aurai jamais rien fait contre ton gré, sache-le. Mais notre attirance est malsaine.— Tu es en train de me dire que tu es attiré par moi ?
Je sens monter en moi un fragment d’espoir. En guise de réponse, il presse contre mes fesses son envie dure et brûlante.
— Oui. Depuis la première fois où je t’ai vue te mettre à genoux pour m’ouvrir ta valise. Je me suis imaginé baiser ta bouche de petite fille modèle. Tu étais si docile, si obéissante... Tu ne peux pas savoir l’effet que tu avais sur moi à ce moment-là !
Oh si ! Je vois parfaitement. Car moi aussi j’avais des pensées lubriques envers lui.
— Alors, pourquoi mettre de la distance ? J’en ai tout aussi envie que toi.— Ne me tente pas, gronde-t-il.
Malheureusement pour lui, je veux qu’il y succombe. Je me frotte contre son érection qui lui arrache un râle guttural.
— Arrête, sinon tu vas le regretter ! menace-t-il en éloignant son envie avec grande difficulté.
Mais je le veux plus que tout ! Je me frictionne encore plus fort contre son sexe, prisonnier de son pantalon. Le porno qui est diffusé à la télé me révèle une femme qui se fait prendre en même temps par deux hommes : je mouille de nouveau.
— Je t’en prie... prends-moi...
Il ne me répond pas, mais je sens son souffle chaud dans mon cou qui s’intensifie. Je n’ai jamais autant désiré un homme de ma vie à cet instant précis !
— Lionel...
J’ignore si c’est le fait de susurrer son prénom une ultime fois, mais Lionel me libère d’un bras et glisse d’un geste vif et assuré sa main dans mon shorty, pour y enfoncer ses doigts en moi. Je hoquète de surprise, ne m’attendant pas encore une fois à cette attaque délicieuse. Il me doigte avec agilité, me faisant cambrer de plus en plus contre son érection. De sa deuxième main, il libère mes seins de mon débardeur, faisant confronter l’air froid à ma peau brûlante. Il me masse le sein le plus proche de sa portée, en pinçant entre deux doigts l’extrémité. Il me maintient hardiment contre lui tout en continuant à jouer avec mes zones érogènes.
Il ressort ses doigts couverts de ma cyprine pour baisser mon shorty sur mes cuisses. Je comprends qu’il veut l’enlever et l’aide à accomplir sa tâche jusqu’au bout.Une fois le bas de mon corps exposé à la lumière de la télévision, Lionel caresse, palpe et malaxe mes fesses avec envie. Sa chaleur me quitte un court instant, puis revient incurvée : il a libéré son érection. Je sens son mât se dresser fièrement contre mes dunes ; il tressaille d’impatience de m’explorer plus en profondeur.
— Dernière chance, tremble-t-il. Tu me veux toujours ?— Oui... Je te veux !
Dès qu’il entend ma réponse, il soulève et plie ma jambe en appuyant sa main derrière mon genou. Son sexe se frotte à l’entrée de mon antre, je le sens palpiter contre mes lèvres humides.
— Tu vas sentir une vive douleur, mais tu l’oublieras aussitôt que tu t’habitueras à ma queue.
Il ne me laisse pas le temps de répondre, car il enfonce son gland entre les premières parois de mon vagin. Il s’arrête un instant, puis pousse plus loin à l’intérieur. Au moment où j’allais laisser échapper un cri de douleur, il lâche mon sein et me bâillonne de sa main pour étouffer mon gémissement plaintif. Nous restons immobiles quelques secondes, le temps que je me calme. Lionel finit par libérer ma bouche et reprend mon sein au creux de sa paume. Il commence à onduler des hanches, déclenchant le mouvement de son pénis qui m’étire au fur et à mesure. La sensation de douleur commence par s’effacer pour faire place au plaisir de la chair. Lionel s’élance, poussant aussi loin qu’il le peut. La sensation est bien plus puissante que je l’imaginais !
Mon amant grogne et accélère ses mouvements. Je sens son sexe faire des va-et-vient, me massant, me façonnant les parois afin de les modeler pour faciliter son passage. Mon regard se perd sur ce qui se passe à la télé : la femme est sur le dos, prise en missionnaire et suçant en gorge profonde le deuxième homme accroupi à ses côtés. Je me demande comment ça serait de sucer Lionel. Une prochaine fois, peut-être ? Pour l’instant, je me contente de ses coups de reins. De toute façon, il me maintient contre lui et je subis inlassablement ses assauts. Je ne vais pas m’en plaindre, j’adore ça, c’est tellement bon !
Mes gémissements recommencent à devenir bruyants ; la respiration de Lionel se saccade pour se transformer en des râles primitifs. Sa cadence est de plus en plus rapide, son souffle chaud martèle sur la surface de mon cou ; il y enfouit sa tête et me mord la peau. C’est tellement bestial, je ne veux pas que ça s’arrête ! Je n’avais même pas remarqué que mes hanches s’étaient calées en cadence avec les siennes. Quelque chose grandit en moi, je sens que ça arrive.
— C’est ça, ma belle... lâche-toi...
Le sexe de Lionel grossit et m’écarte encore plus de l’intérieur. Je pleure presque à cause de la chaleur intense qui se propage dans mon corps.
— Lionel... Ha... Ha... — Je sais...
Au son de sa voix rauque, je tourne la tête vers lui. Je veux le regarder dans les yeux, partager cette osmose avec lui. Je veux qu’il sache que nos plaisirs sont mutuels et non à sens unique. Hélas ! dans la position où je me trouve, je perçois mal son visage. Je parviens seulement à glisser ma main derrière sa nuque pour le rapprocher de moi. Son front couvert de sueur se colle à ma joue. Nous haletons en chœur, nos corps s’accordent parfaitement dans leurs danses sensuelles.
Quand soudain, un afflux de courant électrique me submerge dans chaque terminaison nerveuse de mon corps. Lionel se penche sur mes lèvres et m’embrasse pour atténuer mes cris d’allégresses. Nos langues se rencontrent, se caressent, dansent avec vivacité. Ses hanches claquent brutalement contre mes fesses, allant toujours aussi vite, alors que des milliers de papillons s’envolent de mon bas-ventre. Mon corps et mes yeux convulsent : je suis envahie par la jouissance. Lionel se retire rapidement et libère son sperme sur mes fesses.
Je suis essoufflée, mais ça en valait la peine. Je n’aurai jamais imaginé ma première fois allongée en cuiller sur le canapé, sans voir une seule fois mon partenaire.Je me mets sur le dos et scrute Lionel d’un regard épanoui.
— Merci.
Lionel me fixe de ses magnifiques yeux bleus et se penche sur mes lèvres pour déposer un baiser que je lui rends.
— Tu ne regrettes pas d’avoir eu ta première fois avec moi ?
J’entoure son cou de mes deux bras et lui souris :
— Pas le moins du monde.
Il sonde mon visage à la recherche d’un quelconque mensonge, mais n’ajoute rien. Il se redresse et s’adosse au canapé, je fais de même avec un rictus de douleur. L’après-coup de nos ébats me revient de plein fouet !Lionel ferme sa braguette et soupire :
— Au moins, j’ai une excuse valable pour me débarrasser de ce pantalon.— Pourquoi ?
Il me montre la tache foncée et ruisselante qui se trouve pile sur son entrejambe : le sang de ma défloration.
— Je suis désolée !— Non, me coupe-t-il, ne t’en fais pas, j’en ai plein d’autres. Tiens, attrape.
Il me lance mon shorty. Je le remets difficilement à cause de mes jambes tremblantes. Lionel se lève pour éteindre la télévision et récupère ses affaires gisant au sol. Il cale le tout sous un bras et me tend la main pour m’aider à me lever. Je le remercie et me mets debout tant bien que mal. Mes jambes flageolent plus que prévu ; Lionel est obligé de me soutenir pour rejoindre nos chambres. Il me lance un sourire plein d’excuses.
— Je suis désolé, j’y suis allé un peu fort.— Je ne peux pas protester, vu que c’était ma première fois. Si c’est aussi tumultueux à chaque fois, je ne vais pas m’en plaindre.
Lionel rit.
— Tu penses déjà à la suite, alors que tu t’en remets à peine de ta première fois. Que vais-je faire de toi ?— Tout ce que tu veux.— Petite coquine, va.
Après avoir gravi les escaliers, nous arrivons devant la porte de ma chambre. Je me tourne une dernière fois vers l’homme à qui j’ai offert ma virginité. Je chuchote pour ne pas réveiller Alizée qui dort dans la chambre d’à côté.
— Bonne nuit.— Dors bien, Angeline.
Il dépose un chaste baiser sur mes lèvres avant de rejoindre sa chambre en face de la mienne. Une fois seule, je me jette sur mon lit avec un sourire béat sur les lèvres. Même s’il ne m’a toujours pas dit pourquoi il n’allait pas bien en rentrant, au moins je lui ai redonné le sourire.
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