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Crème fouettée

Chapitre 3

Erotique
Trois semaines sont passées depuis que Lionel et moi avions fait l’amour sur le canapé. Cela fait trois semaines que j’ai perdu ma virginité avec le père de ma pire ennemie. Après cette aventure, je pensais que notre relation aurait changé entre lui et moi. Pourtant, dès le lendemain matin Lionel a continué d’agir comme avant. J’avoue que je ne savais pas sur quel pied danser. J’ai cru que nous étions devenus plus « intimes », mais il s’avérait que pour Lionel ce n’était rien d’autre qu’une aventure d’une nuit. Du moins, je le crois. Car il ne m’a jamais reparlé de cette fameuse nuit.
Je soupire face à mon carnet de croquis, où plusieurs esquisses de gâteaux sont à peine achevées. Il faut que je voie le bon côté des choses : au moins je peux m’impliquer à cent pour cent dans mon projet pour le concours d’entrée de l’école de cuisine. Cependant, il peut m’arriver — comme maintenant — d’avoir encore des pensées parasites.
Un bruit sourd me sort de mon moment d’absence. Alizée vient de mettre la musique à fond dans sa chambre.Il me manquait plus que ça... Quand ce n’est pas le père qui me déconcentre, c’est au tour de sa fille. Bon sang ! Elle n’est pas censée être dehors à cette heure-ci ?!Sans perdre un instant, je sors de ma chambre et me dirige vers la sienne. Par politesse, je toque à sa porte. Mais je suppose qu’elle n’entend rien avec tout le raffut qui se passe autour d’elle. Avec assurance, j’entre dans son antre et me poste à côté d’elle, les bras croisés. Mademoiselle est en train d’essayer plusieurs tenues devant son grand miroir, tout en faisant des mimiques exagérées avec son visage. Ses yeux bleus croisent enfin les miens ; elle fait un bond quand elle remarque enfin ma présence.
— P... Angé... qu’est... tu... fous... là ?!— QUOI ?
Je lui montre l’une de mes oreilles d’une main pour lui indiquer que je n’entends rien. Légèrement agacée, elle se dirige vers sa chaîne Hi-Fi pour baisser le volume. Alizée me fait de nouveau face et me toise méchamment.
— Qui t’a permis d’entrer dans ma chambre ? Tu ne sais pas frapper à la porte comme tout le monde !— J’ai toqué, mais comme tu ne répondais pas je me suis permis d’entrer dans ta suite royale, ricané-je.
Et je n’exagère pas, sa chambre a tout de celle d’une princesse moderne de conte de fées. Sauf que la princesse n’est rien d’autre qu’une sale garce.Alizée relève la tête et me regarde de haut.
— Bon, qu’est-ce que tu veux ? grogne-t-elle.— Je voulais te demander de baisser la musique, mais tu l’as fait avant même que je te le dise. Ce n’est pas génial ça ?— N’importe quoi.
Elle passe devant moi, se reposte devant son miroir et attrape une nouvelle robe qui traîne parmi tant d’autres sur un fauteuil.
— Peut-être que celle-ci est un peu trop longue... Je ne vais pas à un bal non plus...— Alizée, qu’est-ce que tu fais ? lui demandé-je interloquée.— Ça ne se voit pas ? Je me choisis une tenue pour la soirée.
Merci, ça je l’avais remarqué, oui...
— Encore une de tes soirées privées ? dis-je d’un ton moqueur.
Je m’attendais à ce qu’elle me jette un regard glacial, mais ce sont des yeux ahuris qui me toisent à présent.
— Bah quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?— Tu as oublié, Angeline ? — Oublier quoi ?— Ce soir papa reçoit ses amis à la maison pour dîner. Je pensais que tu le savais, étant donné que tu gères les repas.
Cette fois-ci, c’est moi qui me décompose. Le dîner ! J’avais complètement oublié !Alizée affiche un fier sourire.
— On dirait que j’ai vu juste. Heureusement que j’ai mis la musique à fond, sinon tu serais encore dans ta chambre.
Elle attrape son téléphone et jette un coup d’œil à l’heure.
— Si tu t’y mets maintenant, tu seras dans les temps.
Euh, c’est moi ou elle s’inquiète pour moi ? C’est tellement inhabituel de sa part. Mais elle a raison sur un point : si je commence à préparer le dîner dès maintenant, je serai dans les temps.
Dieu soit loué, j’avais déjà acheté tous les ingrédients en avance pour le repas de ce soir. Je remercie le ciel de m’avoir accordé le soin d’être une personne organisée et prévoyante. Bon, pour la deuxième partie on y repassera pour cette fois.
Me voici depuis deux heures derrière les fourneaux, m’étalant sur les plans de travail avec les différents plats pour le dîner. L’entrée est déjà finie, c’était le plus simple à faire selon moi. Par contre le plat principal et le dessert sont toujours en cours de préparation. On va dire que je n’ai pas l’habitude de nourrir quinze personnes d’un seul coup. La quantité de travail est double, voire triple ! Toutefois je ne veux pas décevoir Lionel et ses amis avec de simple mets, alors j’ai décidé d’y voir plus grand !
Pendant que j’étale la pâte pour mes tartelettes fruitées en dessert, j’entends la porte d’entrée s’ouvrir.Tiens ? Qui ça peut bien être à cette heure-ci ?Je me penche en avant au-dessus du plan de travail pour apercevoir le nouvel arrivant. Mon cœur se serre immédiatement quand je vois Lionel, vêtu de son costume trois-pièces de son travail. D’une main, je le vois desserrer sa cravate pour ensuite se diriger à l’étage. Ce n’est pas à son habitude de rentrer tôt. Le dîner avec ses amis doit y être pour quelque chose, je suppose. Préférant ne pas y réfléchir davantage, je reviens à mes futures tartelettes. Je suis assez fière de moi, car j’ai réussi à diviser ma pâte en seize parts égales — la seizième c’est pour moi évidemment, même si je ne suis pas conviée à ce dîner.Il me reste plus qu’à les mettre dans les moules que j’ai achetés exprès pour ce repas. D’ailleurs, ils devraient être rangés dans ce placard en dessous... Ha ! Les voilà !Je me relève toute contente de ma trouvaille. En me redressant, je fais tomber l’un des moules qui roule derrière moi. Au moment où je me retourne pour le ramasser, j’aperçois une paire de chaussons. Je remonte les yeux pour rencontrer le regard étonné de Lionel. Je suis toute aussi surprise que lui, je ne l’avais même pas vu et ni entendu arriver dans la cuisine. Lionel tient la porte du réfrigérateur d’une main tandis que de l’autre il tient une bouteille d’eau fraîche.
— Oh, euh... Bonjour Lionel, dis-je timidement.
Je ramasse le moule encore au sol, tout en cachant ma gêne qui orne mon visage. Je sens qu’il ne me quitte pas des yeux durant ce laps de temps. Après avoir ramassé l’objet, je me relève et lui tourne le dos. Si je le regarde encore une fois, je vais vouloir franchir la limite à nouveau. Car oui, j’ai très envie de me réfugier contre son torse et de lui voler un baiser. En plus, c’est quoi cette chemise entre-ouverte qu’il aborde ! Il veut ma mort ou quoi ?!Je sens le rouge me monter aux oreilles rien que de m’imaginer passer mes mains sous sa chemise. Lionel referme le réfrigérateur et passe à côté de moi pour prendre un verre dans l’un des placards de la cuisine. J’entends l’eau ruisseler dans un verre, suivi du son guttural de sa gorge quand il avale. Je me fais violence pour ne pas être tentée de le regarder à la dérobée.Résiste... résiste... RÉSISTE !!!
— Qu’est-ce que tu nous prépares de bon ? me parvient une voix grave près de l’oreille.
Par réflexe je m’écarte d’un bond. Lionel, tenant toujours son verre à la main, est penché vers moi tout en regardant avec curiosité les différentes pâtes à tartes disposées sur le plan de travail.
— Des tartelettes aux fruits ! m’étranglé-je, d’une voix paniquée.
Je suis d’un ridicule...
— Vraiment ? Ça m’a l’air délicieux en tout cas. Quels fruits vas-tu utiliser ?
Il se redresse et plonge son regard bleu dans le mien. Intimidée, je baisse les yeux sur mes mains et commence à me tortiller sur place, nerveuse.
— C’est... ça sera une surprise.— Je vois, c’est la surprise du chef.— Je... je ne suis pas encore chef...
Il faut que j’arrête de bégayer, ça ne va pas m’aider ! Évidemment, Lionel le remarque.
— Tout va bien ?— Oui ! m’exclamé-je, un peu trop spontanément à mon goût.
Lionel ne dit rien, mais je sens qu’il ne me quitte pas des yeux pour autant. Pitié ! Qu’il s’en aille au plus vite ! Pour me changer les idées, je fais mine de m’intéresser aux moules et décide de continuer le dessert, en faisait abstraction de sa présence.
— Tu m’en veux encore, n’est-ce pas ?
Quoi ?Étonnée, je me tourne de nouveau vers lui. Cette fois-ci, c’est à son tour de détourner le regard. Il reprend :
— Tu m’en veux de ne pas t’avoir donné suite à cette fameuse nuit, n’est-ce pas ?— Non.
Il lève la tête, surpris de ma réponse. Je décide de développer pour me justifier.
— Je ne t’en veux pas pour ça. Tu dois avoir tes raisons de maintenir tes distances avec moi. Mais il est vrai que j’aurai aimé qu’on en parle ; nous avions tout de même couché ensemble.— Je te demande pardon, Angeline. Je dois t’avouer que j’ai pris peur. Ce qu’on a fait... ce n’était pas correct.— Pourtant, tu sais bien que j’étais consentante. Tu n’as rien à te reprocher.
Je laisse échapper malgré moi un soupir de déception.
— C’est plutôt moi qui attendais quelque chose de toi, tout compte fait...
Pour toute réponse, Lionel m’envoie un regard désolé qui me fend encore plus le cœur. Je me doutais bien qu’il ne voulait rien de plus à part du sexe. C’est moi qui ai eu des illusions depuis le début. Ça doit être en partie à cause de ma rupture avec Benjamin ; je cherchais juste du réconfort dans les bras d’un autre homme. Je suis bien naïve...
— Tu veux qu’on recommence ?— De quoi ? fis-je sans comprendre.— Toi et moi. Si tu le désires tant, je veux bien qu’on soit des partenaires sexuels. Néanmoins, n’attends pas plus de ma part. Est-ce que ça te convient ?
Sa proposition sonne en écho dans mes oreilles ; je n’en reviens toujours pas : est-ce qu’il a vraiment dit ce que je pense ?!J’observe Lionel pour voir s’il se moque de moi, mais il est on ne peut plus sérieux. Alors, les mots franchissent mes lèvres sans que j’y réfléchisse plus longtemps.
— Oui, je veux bien essayer, Lionel.
Ni une, ni deux, j’attrape Lionel par le col de sa chemise et dépose mes lèvres sur les siennes. Ce dernier est d’abord pris au dépourvu par mon geste, puis il me rend mon baiser en l’approfondissant. Sa main libre glisse derrière ma nuque pour me maintenir au plus près de lui. Sa langue force la barrière de mes lèvres et vient caresser la mienne dans une danse sensuelle. Je ne pensais pas que cet échange soit possible, même dans mes fantasmes les plus torrides.Soudain, je me mets fin à notre baiser et m’écarte de Lionel.
— Qu’est-ce qu’il y a ? me questionne-t-il à bout de souffle.— J’avais oublié que j’avais les mains pleines de farine. Ta chemise ! Je suis désolée !
Lionel se frotte le col négligemment d’un geste rapide.
— Ce n’est pas grave, elle devait aller au sale. Ce n’est pas celle que je porterai ce soir, n’ai crainte.
Je baisse les épaules, soulagée de l’entendre. S’il me dit que tout va bien... C’est juste que le prix de ses chemises est hors de prix !En guise d’excuse, je souris d’un air embarrassé. Lionel en profite pour se pencher vers mes lèvres pour m’embrasser à nouveau.
— Papa ? Tu es là ?
On s’écarte aussi loin l’un de l’autre au moment où Alizée arrive dans le salon. Je fais mine de me reconcentrer sur mes pattes reposant sur le plan de travail, tandis que Lionel finit de boire son verre.
— Ha ! Te voilà ! Tu as passé une bonne journée ?
Alizée vient à notre hauteur avec les cheveux en chignon et un masque de soin vert sur le visage. Je ne peux m’empêcher de pouffer de rire en silence devant un tel spectacle. Cependant Alizée ne prête guère attention à moi.
— Oui, ça peut aller, répond Lionel à sa fille. Je suis content de finir tôt pour une fois.— Tu m’étonnes.— Je pensais que toi, par contre, tu serais avec tes amis à cette heure-ci.
Alizée donne une petite tape amicale à son père avant de répondre :
— Voyons ! Ce n’est pas tous les jours qu’on reçoit à la maison. Je me devais d’être là pour toi !— Merci, ma chérie, ça me tient à cœur que tu sois avec moi ce soir.— Je t’en prie, Papa, c’est la moindre des choses que je puisse faire depuis que Ma...
Alizée s’arrête au milieu de sa phrase et baisse la tête.
— Fin tu sais quoi.
Lionel affiche un faible sourire à sa fille. Cette dernière tape dans ses mains pour changer de sujet.
— Bon ! J’ai encore quelques minutes avant d’enlever ce masque ! Je vais regarder un peu la télé en attendant.
Sur ce, elle se dirige vers le canapé — je repense à ce que son père et moi avions fait dessus —, et s’installe devant le téléviseur qu’elle s’empresse d’allumer.Je reprends le cours de ma recette, quand je sens quelque chose se poser à l’orée de mes fesses. Je jette un coup d’œil au-dessus de mon épaule pour constater que Lionel y a déposé la paume de sa main. Je lui chuchote d’un ton sévère :
— Qu’est-ce que tu fais ? On n’est pas seul je te signale !
Lionel fait semblant de s’intéresser à mes futures tartelettes sur le plan de travail. Je frissonne quand je sens son souffle au creux de mon oreille.
— Et alors ? Elle ne voit rien de là où elle est.
Il termine sa phrase en me mordillant lobe.
— Je... je ne veux pas qu’elle ait des doutes sur nous, dis-je en serrant les dents.— C’est en chuchotant comme on fait qu’elle va finir par remarquer quelque chose, tu ne crois pas ? Sois naturelle.— Comment je...
Je ne finis pas ma question, car la main de Lionel passe entre mes cuisses. Je me retiens de gémir, tout en jetant des regards inquiets vers Alizée. Toutefois, elle est tellement absorbée par ce qui se passe à l’écran qu’elle ne devine même pas ce que me fait son propre père.Par réflexe, je ferme mes jambes espérant arrêter cette douce torture. Mes muscles commencent à trembler et la température de mon corps augmente considérablement.Lionel pose son verre sur le plan de travail et vient libérer le bouton de mon short, et baisse ma fermeture éclair. Je ne dis rien et le laisse faire, car en vrai j’ai vraiment envie qu’il me touche ici et maintenant. Mais avec Alizée à proximité, je ne suis pas à cent pour cent à l’aise. Pourtant la situation est des plus excitante qui soit ! La peur de se faire attraper par la fille de mon amant donne du piquant à ce moment très intime entre lui et moi. Le souffle de Lionel caresse mon oreille à nouveau.
— Finalement, on dirait que la situation n’a pas l’air de te déplaire. Voyons voir si j’ai raison...
Il glisse sa main, qui se trouvait auparavant entre mes cuisses, à l’intérieur de mon short et de ma culotte. Je suis un peu gênée qu’il rencontre ce sous-vêtement en particulier, car si j’avais su, j’aurai mis un... HA !Les doigts de Lionel plongent en moi spontanément et s’enfoncent au plus profond de ma matrice.
— Tu es si mouillée que je n’ai eu aucun problème pour te pénétrer avec deux doigts.— Sale traître... préviens-moi quand tu fais quelque chose comme ça la prochaine fois, murmuré-je les dents serrées.— Ça ne serait pas drôle si je le faisais. Cela gâcherait l’effet de surprise.
Pour une surprise, c’en est bien une !Les doigts de Lionel commencent à me caresser de l’intérieur d’une lenteur de tous les diables. Je lui lance un regard noir qui le fait sourire malicieusement, fière de l’effet qu’il me procure. Ses doigts me donnent des spasmes dans le bas-ventre. C’est tellement bon ! Malheureusement, je ne peux pas en profiter totalement avec Alizée à côté.
— Dis-moi, Angeline, que nous prépares-tu de beau ?
Lionel parle à voix haute, comme si c’était une conversation banale entre lui et moi. Il est clair qu’il le fait exprès, car après tout, il m’avait déjà demandé la même chose un peu plus tôt. Non, là, il veut jouer avec moi en présence de sa propre fille. Je tente de lui répondre d’une voix claire :
— Ce que je fais là c’est... hum... des tartelettes aux fruits.— Vraiment ? Avec quels fruits les fais-tu ?
Il agite plus rapidement ses doigts en moi. Je garde ma mâchoire fermée pour ne pas laisser s’échapper un soupir de plaisir.
— C’est... c’est la surprise du chef, ironisé-je tant bien que mal.
Je croise son regard pour le sommer d’arrêter. Mais à croire qu’il en a que faire de mon regard suppliant. Au contraire, il accélère ses va-et-vient.
— Dommage, j’aurais aimé savoir. Il faut que tu saches que j’aime les fruits. Tu aimes un fruit en particulier, Angeline ?— Je... je...
Qu’il arrête avec ses doigts ! Je vais perdre la tête ! Ma respiration s’accélère. À ce rythme je vais bientôt jouir !
— J’aime... j’aime... hum...— Oui ? Qu’est-ce que tu aimes ?
J’arrive à susurrer entre deux souffles :
— J’aime ça...
Les prunelles des yeux de Lionel se noircissent de désir en entendant ces mots.
— Moi aussi j’aime ce que je vois, Angeline, me chuchote-t-il.— C’est l’heure !
Nous sursautons tous les deux à la voix d’Alizée. Par réflexe, Lionel enlève sa main de mon short et ouvre la porte du réfrigérateur, prétextant chercher quelque chose à l’intérieur. Pour ma part, je suis libre à nouveau, mais frustrée. Je n’étais pas loin de venir...Alizée se lève et se dirige vers les escaliers pour monter à l’étage.
— C’est l’heure de prendre mon bain aux huiles essentielles. J’en aurais pour au moins une heure ou deux.— Prends tout ton temps, ma chérie, lui annonce Lionel, la tête toujours à l’intérieur du frigo.
Sur cette dernière note, Alizée disparaît à l’étage. Je lâche un soupir de soulagement.
— Ouf. Tu devrais commencer à te préparer toi aussi, dis-je à l’attention de Lionel.
J’entends la porte du frigo se refermer derrière moi, puis Lionel se colle à mon dos tout en m’enlaçant.
— Ne t’en fais pas pour moi. Je ne mets pas aussi longtemps qu’elle pour me changer. D’ailleurs, toi aussi, tu ne devrais pas tarder.— Tarder pour ?— Tu fais aussi partie des invités.— Je pensais que...— Que quoi ? Tu vis chez moi, tu as le droit de manger avec mes invités.
Il dépose ses lèvres sur mon cou. Ma peau frisonne à ce contact.
— Que tu le veuilles ou non, tu as ta place ici, continue Lionel tout en remontant sa bouche vers ma joue.— Lionel, je...— Oui ? dit-il, pendant qu’il descend l’une de ses mains sur mon short pour le faire glisser sous mes hanches.— Je ne te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fait pour moi, lui avoué-je à demi-mot.— Et je n’en ai pas encore fini avec toi.
Tout doucement, il me pousse en avant. Je me positionne sur les avant-bras sur le plan de travail. Mon short finit de glisser jusqu’à mes chevilles : je lui offre à présent une magnifique vue sur mes fesses. Lionel passe ses mains sur mes formes arrondies, les malaxant de temps d’envie. Je suis totalement exposée à lui ; je suis à sa merci.Puis soudainement, il agrippe mes hanches. Je sens quelque chose de dur se frotter contre l’entrée de mon sexe humide.Quand est-ce qu’il a eu le temps de sortir son sexe de son pantalon ?Mais je ne m’attarde pas longtemps sur la question, car il me pénètre sans attendre. Je me cambre en arrière tout en poussant un gémissement de plaisir.
— Oh ! ouiii !
Lionel se penche en avant et me dit d’une voix espiègle :
— Tu me voulais tant que ça ?— Oui... Je voulais te sentir en moi. Ne t’arrête pas.— Tes désirs sont des ordres, Mademoiselle.
Il se redresse et commence à onduler du bassin contre moi. Je lâche des petits gémissements et colle ma joue contre le plan de travail. Me voilà avec de la farine sur la moitié du visage. Peu importe l’état où je suis : je veux que Lionel continue de me prendre dans la cuisine !Il me donne des coups de hanches de plus en plus rapides. Je gémis à chacun de ses coups tellement que c’est bon ! J’aime le sentir en moi, j’aime le fait qu’il prenne du plaisir avec mon sexe autour du sien et surtout... j’aime le fait qu’il m’utilise à sa guise !
Pendant que je continue de prendre mon pied, j’entends un bruit de verre qu’on déplace hâtivement : Lionel a saisi un objet, mais lequel ?Je n’arrive pas à penser avec son sexe qui passe et repasse sans cesse entre mes parois humides, formant ainsi de plus en plus le passage pour ses pénétrations.Je sens un liquide froid et gras couler sur le sommet de mes fesses ; il glisse jusqu’à mon sexe.Que fait-il donc ?Tandis qu’une de ses mains continue de s’accrocher à l’une de mes hanches, la deuxième repose l’objet en verre, puis il étale le reste du liquide entre mes fesses. J’ignore ses intentions, mais cela m’excite encore plus.
Je gémis toujours avec un peu de retenu, au cas où Alizée débarque de nouveau dans le salon. Les hanches de Lionel claquent contre mes fesses sans retenue, j’entends sa respiration saccadée à chaque impact contre ma peau. Il me pénètre entièrement, je suis au comble de l’extase...
Hein ?! Mais qu’est-ce que...Je sens quelque chose d’étrange au-dessus de mon entrée mouillée : Lionel titille mon deuxième trou avec un doigt. Il fait des cercles autour, puis commence à l’enfoncer dedans.
— Lionel... attend...— Ne t’inquiète pas. Je vais bien te préparer, fais-moi confiance.
Je lui fais confiance, mais ce n’est pas ça qui m’inquiète. Je n’ai pas encore pris ma douche !Je serre la mâchoire, pas du tout confiante de mon hygiène à cet endroit. Pourtant, je dois dire que ressentir le sexe de Lionel et son doigt en moi, me procure de nouvelles sensations qui m’étaient jusqu’alors inconnues.Le poids du corps de Lionel pèse sur mon dos quand il me susurre :
— On dirait que tu aimes bien aussi par là. Je me demande quels bruits tu feras quand je serai dedans avec ma bite.
Oh ! J’aime quand il me parle salement comme ça ! Cela me fait mouiller encore plus !Lionel insère un deuxième doigt, sans arrêter ses pénétrations avec son sexe. Je ne peux m’empêcher d’ouvrir la bouche un peu plus grande et de haleter comme une chienne en chaleur.
— Lionel... je vais... je vais jouir...— Oh non, ma belle. Pas maintenant.
Sur ce, il se retire entièrement et il fait de même avec ses doigts. Je m’écroule sous le poids de mon corps, tout en tentant de reprendre mon souffle. Mais mon moment de repos est de courte durée, car Lionel relève mes hanches devant lui et fait glisser son sexe en érection entre mes fesses.
— J’aimerais qu’on jouisse ensemble. Cependant, je ne peux pas me permettre de venir en toi. Je vais quand même le faire, mais pas dans le même trou. Je peux ?
Mais bien évidemment qu’il peut ! J’attends que ça, qu’il nous fasse jouir ensemble !
— Dépêche-toi, j’ai encore envie de toi, lui réponds-je, impatiente.
Peu importe le trou qu’il utilise, je veux sentir au moins une fois sa semence en moi.Lionel rigole à ma réponse et écarte mes fesses. Je sens le bout de son sexe cogner contre l’entrée de mes fesses, puis il commence sa pénétration avec lenteur. Je grimace légèrement de douleur ; son sexe est plus gros que prévu. Une des mains de Lionel passe sur mon dos ; elle me procure des caresses rassurantes.
— Détends-toi, me dit-il. Si tu te crispes, ça te fera mal davantage.
Je ferme les yeux et tente de détendre tous les muscles de mon corps. La chose n’est pas aisée quand vous sentez quelque chose de gros et dur vous déformer par-derrière.
— J’y suis presque, me murmure Lionel d’une voix étranglée. Voilà, j’y suis.
Lui aussi contrôle sa respiration. Je suppose que pour lui aussi ça doit être une épreuve.Détends-toi, Angeline... Détends-toi...
— Je commence mes pénétrations petit à petit, le temps que tu t’y habitues.
Puis il commence à se retirer et à revenir en moi. J’ai les poings serrés, la douleur est encore présente. Cependant, après cinq ou six va-et-vient, je commence à ouvrir les paumes de mes mains, et de les mettre à plat. Lionel continue de me caresser le dos d’une main.
— C’est bien, ma belle. Détends-toi et savoure.
Effectivement, je commence à y prendre goût. C’est un peu étrange comme sensation, mais ce n’est pas désagréable non plus.La main de Lionel quitte mon dos pour se glisser sous mon ventre, afin de caresser mon clitoris. La sensation est électrisante dans tout mon corps, Lionel le ressent aussi.
— Je vois. C’est bon, n’est-ce pas ? D’avoir ma bite dans ton cul et mes doigts sur ton clito !— Oui... HAA...
Comprenant que tout va bien pour moi, Lionel accélère la cadence de son bassin.
— Angeline, tu es si serrée ! C’est tellement bon de baiser ton cul !
Je ne peux que gémir en guise de réponse. Ces sensations qu’il me procure me font tellement du bien. Je m’agrippe comme je peux à l’aide de mes ongles sur le plan de travail. Sauf qu’à cause de la farine, je glisse. Or, je ne risque pas d’aller bien loin avec Lionel qui me coince contre le meuble. Ses coups sont de plus en plus puissants, je sens naître une délicieuse chaleur au creux de mon ventre.
— Angeline... je vais jouir et toi ?— Oui... Oui... je viens aussi...
Mon corps est soudain parcouru de tremblement. Mes yeux convulsent tellement fort que je ne vois plus que les étoiles à cause de l’extase. Les hanches de Lionel claquent une ultime fois contre mes fesses puis s’écroule sur mon dos, la respiration lourde. Quelque chose de chaud s’écoule à l’intérieur de moi, pendant que le sexe de Lionel convulse une dernière fois. Ce dernier grogne dans le creux de mon cou :
— Putain ! C’était tellement bon !— Oui..., lui dis-je entre deux souffles.
Mon amant se relève et se retire d’entre mes fesses. Je ne peux m’empêcher de grimacer.
— Quelle vue ! s’exclame Lionel.
Il s’attarde sur mon derrière et ne peut qu’admirer son magnifique chef-d’œuvre : son sperme coule hors de mon cul. Après avoir repris nos souffles, Lionel ajuste son pantalon et m’aide à remettre mon short. Une fois la chose faite, il me retourne vers lui et enlève la farine qui orne l’une de mes joues avant de m’embrasser.
— C’était divin. Tu as aimé ? me demande-t-il tout en me serrant contre son torse.
Je profite pour sentir ce parfum de mâle et de sexe. Dire que c’est moi qui l’ai mis dans cet état, je suis flattée. Je passe l’un de mes doigts à l’intérieur de sa chemise entre-ouverte et caresse sa peau en dessinant des formes abstraites.
— Oui j’ai aimé. Par contre, le sexe anal je ne le referai pas à chaque fois.— Désolé pour ça. Mais j’avais tellement envie de jouir en toi. Je ne veux pas que tu tombes enceinte, tu comprends ?
À ces mots, je resserre mon étreinte autour de lui.
— Merci de te préoccuper de moi, ça me touche ce que tu dis là.
Il passe l’une de ses mains dans ma nuque tout en posant le menton sur ma tête.
— Tu sais, si tu ne veux pas faire de sexe anal, je peux te proposer de prendre un contraceptif.— Oui, je ne serais pas contre. Mais toi, pourquoi ne porterais-tu pas de préservatif ?
Lionel rit jaune.
— J’aimerais bien en porter, mais je fais des allergies. Et crois-moi, ce n’est pas beau à voir.— Ne t’en fais pas, je vais me renseigner sur les contraceptifs pour moi dans ce cas. Comme ça, on pourra faire l’amour sans problème.
Lionel m’écarte de lui et me regarde droit dans les yeux.
— Cela ne te dérange vraiment pas ?— Du tout. Je songeais depuis un moment d’en prendre un, à vrai dire. Et puis...
J’agrippe le col de sa chemise pour le rapprocher de moi.
— Je veux que tu me fasses hurler de plaisir sans restriction.— Coquine, va.
Pour conclure le sujet, nous nous embrassons une dernière fois.
L’heure de la venue des invités approche. Je vérifie une dernière fois que tout soit en ordre dans la cuisine. L’apéritif, l’entrée, le plat principal et le dessert sont enfin prêts !Je change la nappe de la longue table à manger du salon et mets à disposition les couverts. Je balaie la salle du regard, cherchant où poser l’apéritif. La table basse devant la télé n’est pas assez grande pour donner accès à tout ce beau monde, alors comment vais-je faire ?
— Il y a un problème ? me parvient une voix que je reconnais aussitôt.
Je me tourne vers mon interlocuteur et je ne peux m’empêcher de le détailler de la tête aux pieds. Lionel aborde une chemise bleu clair et un pantalon noir parfaitement taillé pour l’occasion. Il a coiffé ses cheveux blonds en arrière à la James Dean. Bon sang ! Il est tellement sexy que ça devrait être interdit !Lionel s’approche de moi et me dévisage à son tour.
— Angeline ?— O-oui ? balbutié-je.— Tout va bien ? On dirait que tu cherches quelque chose.
Je reprends mes esprits ; ce n’est pas le moment de penser à lui arracher sa chemise. Même si j’ai encore un peu mal entre les fesses.
— Eh bien, je réfléchissais à comment disposer l’apéritif pour tout le monde.
Il s’approche de moi quand il me répond :
— Ne t’embête pas avec les détails. Mets-le sur la table, ils sauront se servir.— Tu en es sûr ? Parce que sinon je peux aller chercher la table qui est à côté de la piscine.— Non, ne t’en fais pas. Tu es bien méticuleuse, je ne connaissais pas ce point de caractère chez toi.— Oh ! Je le suis seulement avec l’art culinaire. Tu devrais voir ma chambre, on dirait un champ de bataille !
Je ris en repensant à tous les vêtements qui jonchent le sol de ma chambre.
— Dans tous les cas, reprend Lionel, fait comme je t’ai dit. De plus...
Il se penche vers mon oreille.
— J’aime quand tu perds le contrôle.
Je tressaille instinctivement. Cet homme sait comment jouer avec les mots.
— Et puis...
Lionel passe l’une de ses mains dans le creux de mon dos pour me rapprocher de son torse.
—... tu es très belle dans cette robe verte. Si tu savais ce que j’ai envie de te faire, là tout de suite.
Le rouge gagne mes oreilles : j’ai très envie de me laisser faire à nouveau...DING DONG !La tension sexuelle s’éteint dès que l’on sonne à la porte d’entrée. Une voix d’en haut des escaliers parvient à nos oreilles.
— Papa ! Tes premiers invités sont là !
Comme si on ne le savait pas, Alizée...
Lionel avait raison pour l’apéritif, tout le monde s’est servi directement à table. Puis le repas s’est passé sans encombre. Les invités de Lionel étaient tous des amis de ce dernier, que ce soit de son travail ou non, ils étaient des personnes des plus aimables. Même les femmes qui étaient présentes m’ont aidé à porter les plats à table. Je leur étais des plus reconnaissantes pour l’aide qu’elles m’ont apportée.
Durant le repas, Lionel était assis en bout de table face à ces convives. Alizée et moi étions respectueusement assises à sa droite et à sa gauche. J’étais à sa gauche pour ma part, c’était beaucoup plus simple pour me rendre en cuisine derrière moi. Je pensais que Lionel aurait tenté quelque chose sous la table, cachée à la vue des autres, mais rien. Même pas une caresse du pied, que dal ! Peut-être qu’il est plus prudent que je le pensais.
Après le dessert, dont j’ai eu l’éloge de tout le monde pour mes tartelettes aux fruits, les invités se dispatchent un peu partout dans le salon. Certains se sont installés sur le canapé pour discuter entre eux et d’autres sont encore assis à table, autour de verres à digestifs. Pour ma part, je finis de nettoyer la cuisine et de ranger les derniers ustensiles à leur place. Je range le vinaigre et l’huile d’olive dans le placard du bas, quand je remarque que la bouteille d’huile est grasse.
Tiens ? Je ne me rappelle pas en avoir mis partout. Pourquoi est-elle ainsi ? Une sensation récente me revient en mémoire : le liquide gras qu’a utilisé Lionel pour sa pénétration anale. C’était donc de l’huile d’olive ! Pas mal, je dois dire. Je regarde longuement la bouteille en me rappelant la sensation du sexe de Lionel dans mon deuxième trou. Je croise sans faire exprès le regard de Lionel, qui affiche un discret sourire en coin quand il détourne les yeux pour en revenir à ses amis à table. Au moins, il me snobe pas à deux cents pour cent !
Je profite pour regarder les différentes personnes dans la pièce. Il y a des personnes à qui je n’ai pas échangé un seul mot de toute la soirée, puis il y a celles avec qui j’ai pu échanger de temps en temps durant le repas. Même Alizée a été des plus agréable, surprenant n’est-ce pas ? D’ailleurs, où est-elle ? Elle ne passe pourtant pas inaperçue avec sa mini-robe jaune.
Étrange...Je ne m’attarde pas plus longtemps sur la question et finis de ranger la cuisine.Après avoir dit au revoir à tout le monde, je décide d’aller me coucher, trop fatiguée avec la préparation du repas et aussi à cause de ma séance sexuelle.Au moment où je m’apprête à ouvrir la porte de ma chambre, je constate qu’Alizée est dans sa chambre à cause de sa musique qui est encore à fond. Je rouspète et me dirige illico vers sa chambre.Elle va m’entendre celle-là !J’ouvre sa porte sans toquer cette fois-ci, mais dès que je vois ce qui se passe à l’intérieur, je la referme aussitôt.Attends ! Qu’est-ce que je viens de voir là ?!Je secoue la tête, persuadée que j’ai mal vu à cause de la fatigue. Cependant, ma curiosité l’emporte sur la fatigue et j’entrouvre la porte. Ce que je vois n’est pas dû à la fatigue, loin de là !Alizée est dos à moi, à genoux devant l’un des amis de Lionel, allongé sur le dos au-dessus des couvertures du lit d’Alizée. Le pantalon de ce dernier est baissé au niveau de ses chevilles et l’un de ses bras couvre ses yeux, laissant entrevoir seulement une bouche haletante de plaisir face aux mouvements de la tête blonde d’Alizée.
Je rêve ! Alizée lui taille une pipe !Sur la pointe des pieds, je retourne dans ma chambre, récupère mon téléphone portable et retourne devant la porte de la chambre de ma pire ennemie. Un sourire machiavélique naît sur mes lèvres.Sans perdre une seconde, j’enregistre la scène qui se déroule à l’intérieur. Alizée lui fait une longue fellation, puis se redresse et se met à califourchon sur l’homme. Je constate que ce dernier porte un préservatif jaune vif, assorti à la robe d’Alizée. Elle soulève à peine les bords de sa robe pour pouvoir s’empaler sur le sexe en érection de son partenaire. Sa chevelure relâchée danse sur ses épaules à chaque rebond qu’elle effectue sur le sexe de cet homme. Alizée maintient son "jouet sexuel" contre son lit en lui tenant les poignets de chaque côté de sa tête. C’est elle qui a le contrôle et elle aime visiblement ça. Elle cambre le dos pour changer l’angle de pénétration et libère les mains de l’homme qu’elle chevauche sans merci. Alizée cale ensuite ses bras derrière elle et écarte les cuisses pour offrir une magnifique vue à son partenaire qui ne perd pas une seule miette du spectacle qu’elle lui offre.
Ma pire ennemie a les yeux fermés quand elle prise de convulsion, signe qu’elle a atteint l’extase. Je décide d’arrêter de filmer à ce moment-là et de retourner dans ma chambre.Assise sur mon lit, je souris méchamment. Je détiens quelque chose d’énorme entre les mains ! Les rouages de mon cerveau se mettent en marche, cherchant le meilleur moyen d’utiliser cette vidéo à mon avantage. Ce n’est pas encore très clair encore dans ma tête, mais je pense que je détiens la clé qui va me permettre de me venger d’Alizée Baschet.
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