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Crème fouettée

Chapitre 9

Erotique
Cela fait une demi-heure que je suis devant mon miroir en train de choisir quelle tenue porter aujourd’hui... Pourquoi ? Mais pourquoi ai-je accepté de venir encourager Benjamin pour sa compétition de natation ?! Je préférerais largement travailler sur mes recettes pour le concours en école de cuisine ! Malheureusement, je dois faire acte de présence pour lui faire croire que je suis son alliée.
Je serre les dents de mécontentement pendant que je passe diverses jupes et chemises devant moi, en observant d’un regard critique mon reflet dans la glace. Que faire ?C’est bien l’une des rares fois que je vais me rendre au lycée sans mon uniforme. Alors, je suis un peu perdue.Oh ! Et puis zut ! J’opte finalement pour une jolie jupe en jean noire avec une chemise bleu ciel assortie à des guêtres qui recouvrent mes mollets. Un petit sac en bandoulière en tissus marron met la touche finale à ma tenue. C’est vrai que je ne suis pas mal habillée ainsi. Je voulais attacher mes cheveux en une queue de cheval, mais lâchés ils feront largement l’affaire. Bien, me voilà enfin prête !
Je quitte ma chambre pour descendre rapidement vers la porte d’entrée. Ma paire de bottines m’attend sagement sur une étagère à chaussure.Tandis que je finis de lacer ma dernière bottine, une voix masculine m’interpelle.
— Angeline ? Où est-ce que tu vas ? Je pensais qu’il n’y avait pas cours cette après-midi.
Toujours le dos tourné, je lui réponds :
— Effectivement, il n’y a pas cours. Mais je veux encourager mon lycée durant cette compétition.— C’est vrai, la compétition… Alizée m’avait dit qu’elle irait aussi pour soutenir son petit copain.
Ironiquement, moi aussi j’y vais pour le soutenir…Mais ça, évidemment je ne le dis pas à Lionel. Je me relève et lui fais face avec un faux sourire aux lèvres.
— J’y vais, sinon je vais louper le bus.
Lionel se place devant moi. Une main dans une poche, la deuxième sous le menton. Il me sonde de la tête aux pieds.
— Tu veux que je t’y amène en voiture ?
— Non, ne t’en fais pas. Je sais que tu as encore beaucoup de travail.
Je ne veux pas que l’on me voie arriver au lycée avec le père de ma pire ennemie. Cela ferait jacasser tout le bahut.
— Le travail peut attendre, tu sais ?
Lionel s’avance d’un pas.
— Je n’ai surtout pas envie qu’on te voie porter cette tenue.
Ses yeux bleus s’assombrissent de désir tandis qu’il passe ses bras autour de ma taille.
— Cela étant dit, je te préfère sans vêtements, comme la dernière fois sous la douche.
C’est vrai que c’était chaud bouillant ! Je n’arrivais pas à distinguer l’eau de la douche de nos fluides corporels.Je gigote sur place tandis que je sens la bosse de Lionel frotter contre mon ventre. Nous avons envie autant de l’un que de l’autre. Néanmoins ce n’est pas le moment !Je repousse gentiment Lionel à contrecœur. Voir son visage déçu me déchire totalement.
— Lionel, si je n’y vais pas maintenant je vais devoir attendre une demi-heure le prochain bus.
Je m’approche timidement pour déposer un baiser sur ses lèvres avant de me tourner vers la porte. Mais au moment où je pose la main sur la poignée de la porte, Lionel me tire en arrière et me donne un baiser fiévreux. Je succombe aussitôt, savourant cet échange langoureux. Ses mains passent sous ma chemise. L’une glisse le long de mon dos et défait mon soutien-gorge.
— A-Attend, Lionel…
Lionel me fait taire avec ses lèvres alors que sa langue explore ma bouche. Ses mains sont à présent sur mes seins et les malaxent hardiment. Il pince les extrémités entre son pouce et son index tout en tirant dessus. Je gémis, étouffée par nos baisers.
— Tu es tout excitée en bas, me dit Lionel, en glissant une main entre mes cuisses.
Il écarte mon tanga sur le côté pour entrer un doigt en moi. Je gémis plus fort.
— Tu vas devoir attendre ton prochain bus, je le crains. Ton corps veut que je m’occupe de lui.
J’agrippe fortement sa chemise quand il me susurre à l’oreille :
— Je vais te baiser devant la porte d’entrée.
Une bouchée de chaleur m’envahit, mon entrejambe palpite de plus en plus fort. Lionel soulève l’une de mes cuisses et enfonce un deuxième doigt en moi. Je halète dans le creux de son cou. Au diable le bus ! Lionel a raison, je n’ai qu’à prendre le suivant !
— Tu es plus que prête, Angeline, me chuchote Lionel d’une voix rauque.
Sous le plaisir offert par ses doigts, ma jambe commence à fléchir à cause de tous les frissons que je reçois.
— L-Lionel, je n’arrive plus à tenir debout…
Il retire ses doigts et libère ma jambe. Je m’écroule au sol tout en me retenant à sa ceinture. J’inspire et expire bruyamment, tandis que Lionel m’observe tout en se léchant les doigts.
— Je ne me lasserai jamais de ce nectar juvénile. Maintenant, c’est au tour de ma queue d’y goûter.
Lionel déboucle sa ceinture et ouvre les boutons de son pantalon. Je le regarde faire, comme hypnotisée par ses gestes. Il libère enfin son érection qui me domine de toute sa longueur. Je me rapproche pour lui faire une fellation, mais Lionel n’est pas de cet avis. Il me pousse sur le dos contre le tapis d’entrée et m’écarte les jambes à l’aide de son genou. L’homme me domine de toute sa hauteur, le souffle saccadé. Encore une fois j’ai la sensation d’être une proie face à un prédateur salivant rien qu’à l’idée de me dévorer. J’ai le cœur qui bat vite, le souffle coupé face au regard fiévreux de Lionel.
Après ce qui me parut des heures, les mains de Lionel remontent ma jupe sur mes hanches et puis il écarte mon tanga sur le côté.Je n’ai pas le temps de râler sur le fait qu’il déforme mon sous-vêtement, qu’il me pénètre profondément. Ma respiration se coupe tandis que Lionel grogne de plaisir. Les va-et-vient de son sexe se frottent contre mon tanga. J’ignore s’il en a conscience ou pas, mais il me pilonne sans pitié.
Ma voix fait écho dans le hall d’entrée, accompagnée par le son mouillé de mon sexe. Bon sang ! Que c’est bon d’être prise sauvagement sur le sol ! Lionel appuie dans le creux de mes genoux pour m’ouvrir encore plus à lui. Ses pénétrations sont de plus en plus rapides.
J’ignore depuis combien de temps nous sommes en train de copuler, mais je sens qu’un orgasme approche tout au fond de mon être.
— L-Lionel… Je vais…
Je hurle de plaisir alors qu’un orgasme s’empare de tout mon corps. Lionel continue ses derniers va-et-vient et jouit à son tour. Sa tête part en arrière avant de poser les yeux sur sa queue qui finit de vider son sperme en moi. Son visage est rouge et couvert de sueur. Que j’aime le voir ainsi : une vraie bête sauvage.Il se retire avant d’arranger sa tenue, puis se redresse. Les cuisses toujours écartées et à court de souffle, mon corps ressent les derniers spasmes de notre séance de jambe en l’air. Lionel se penche à nouveau vers moi pour remettre en place mes vêtements, puis m’aide à me relever.
— Je vais avoir du mal à marcher normalement, râlé-je.
Il se rapproche avec un sourire malicieux aux lèvres.
— Je suis content de mon petit effet.
Il n’y est pas allé de main morte une fois encore.
— Bon, ce n’est pas que je n’aime pas discuter avec toi, mais cette fois j’y vais vraiment !— D’accord. À tout à l’heure ! Je me demande comment vont te dévisager les passagers du bus…— J’y vais ! le coupé-je, avec les joues aussi rouges que des pivoines.
Quand j’arrive devant le lycée, je reçois un SMS de Benjamin qui demande à me voir avant la compétition. Il me donne rendez-vous dans les mêmes toilettes que la dernière fois, loin des regards indiscrets.Dans la cour, tout le monde est occupé à discuter de tout et de rien. Cela me fait bizarre de voir mes camarades habillés normalement. Je rejoins la majorité des lycéens qui se dirigent vers la piscine et me faufile tant bien que mal à l’étage, où je ne croise personne. Je longe le couloir en m’assurant que les bureaux des coachs sportifs sont bel et bien fermés, puis entre dans les toilettes des garçons tout en refermant la porte discrètement derrière moi.Benjamin est debout, face au miroir, les mains à plat sur l’un des lavabos, la mine sinistre. Mais son visage s’illumine dès qu’il m’aperçoit.
— Angie ! Tu es là !
Il vient à ma rencontre, vêtue de son maillot de bain et d’une paire de tongs. Ses lunettes de piscine pendent autour de son cou tandis que son bonnet repose sur le rebord du lavabo où il se tenait au-dessus un peu plus tôt.Benjamin me serre dans ses bras tout en plongeant la tête dans mon cou.
— Je stresse à mort !— C’est une compétition, c’est normal, Ben.
Je tapote son dos de manière rassurante. J’ai l’impression d’être une mère qui console son fils.
— Tu as toujours été un excellent nageur. Je ne vois pas pourquoi ça serait différent cette fois-ci.
Je sens Benjamin frémir contre moi.
— Sauf qu’aujourd’hui il y a des représentants sportifs qui vont sélectionner un potentiel futur nageur olympique.— Laisse-moi deviner, tu aimerais être sélectionné.
Benjamin se recule et me regarde droit dans les yeux.
— Oui. C’est pour ça que je suis encore plus nerveux que d’habitude. C’est aussi la raison pour laquelle je voulais te voir.— Si je peux t’aider à te détendre avant le début de la compétition…— Oui, c’est ce que je veux ! s’exclame-t-il.
Sa réponse spontanée me laisse sans voix.Ah, je crois que je commence à comprendre… Enfin, je comprends ce qu’il attend de moi… Décidément, c’est ma journée !
— Très bien.
Je fais passer mon sac en bandoulière par-dessus la tête et le pose sur les rebords du lavabo le plus proche de moi. Benjamin me fixe alors que je m’approche de lui, puis je l’embrasse. Il me rend mon baiser en faisant valser nos langues sensuellement. Je me recule pour reprendre mon souffle, puis sans le quitter des yeux je me mets à genoux face à son érection qui demande à être libéré de son maillot de bain. J’aimerais le taquiner un peu avant, mais je sais qu’il va être encore plus stressé si je prends encore plus mon temps.Alors, sans perdre un seul instant, je baisse son maillot et attrape son sexe en le caressant. Benjamin soupire faiblement, appréciant mon toucher. Je n’attends pas plus longtemps pour le prendre en bouche et le sucer voracement. Benjamin accompagne mes mouvements de tête avec ses mains plongées dans mes cheveux.
— Ha, Angie… C’est tellement bon…
J’accélère mes va-et-vient sur son sexe, le suçant du mieux que possible. Les hanches de mon ex viennent à mon encontre, ce qui enfonce sa queue encore plus profondément. J’agrippe l’arrière de ses jambes pour pouvoir maintenir ma cadence. Cela a pour effet d’exciter encore plus Benjamin, qui me pénètre encore plus en profondeur jusqu’à toucher le fond de ma gorge. À ce rythme, je vais avoir la mâchoire déboitée et mon nez plongé parmi ses poils pubiens ! Pourtant, ça m’arrangerait qu’il vienne dans ma bouche, comme ça il ne verra pas le sperme de Lionel qui fuit le long de mon tanga.
— Angie ! Attends !
On peut dire que la chance n’est pas de mon côté aujourd’hui. Car Benjamin se retire, m’aide à me lever et me pousse en avant contre le lavabo.
— Benjamin, je ne suis pas sûre que…
Mais il ne m’écoute pas. Il baisse mon tanga au niveau de mes cuisses, soulève ma jupe et comme l’a fait Lionel un peu plus tôt, me pénètre sans retenue. Heureusement que j’ai encore du sperme pour me lubrifier, car sinon j’aurai eu un mal de chien. Benjamin est tellement pris par la frénésie du moment qu’il ne semble pas remarquer que ce n’est pas moi qui lubrifie l’intérieur. S’il savait que le père de sa copine était passé avant lui, je me demande comment il réagirait… Pour le moment, je vais me contenter de prendre du plaisir avec cette nouvelle bite dans le vagin. Et qu’est-ce que c’est bon !Benjamin me pilonne aussi vite que jamais. Je sais qu’il n’est pas loin de venir, j’ai même peur qu’il jouisse avant moi.
— Ben… ralenti…— Je ne peux pas… Je n’y arrive pas… C’est tellement bon d’être en toi, tu sais ?!
Oui, je le sens plus que bien. S’il continue ainsi, il va me briser en deux. Mon pauvre dos !Je jette un coup d’œil à notre reflet dans le miroir et j’aperçois le visage tordu de plaisir de mon ex, focalisé sur son sexe qui entre et qui sort du mien. Cette vision bien perverse m’émoustille encore plus. Benjamin croise mon regard dans le miroir, puis sourit vicieusement.
— Je vois que madame se rince l’œil. J’avoue que voir ton cul rebondir à travers le miroir me plaît beaucoup. Quelle vision indécente !
Ses hanches claquent fortement contre mes fesses, je crie de plus en plus fort.
— Ben… c’est trop bon… Encore !— Ouais ! Je vais bien te remplir la chatte dans quelques secondes !
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Je sens la queue de Benjamin pulser à l’intérieur de moi.
— Putain ! C’est le pied ! grogne-t-il, alors qu’il jouit en moi.
Encore du sperme, pour changer... Désolée, Lionel, tu as de la concurrence… Et c’est le copain de ta propre fille… Benjamin fait des petits mouvements du bassin pour être bien sûr qu’il se vide correctement, puis se retire en me laissant allongée contre le lavabo, essoufflée.
— Merci, Angie. Grâce à toi, je vais beaucoup mieux.
Ouais, je suppose que se vider les couilles doit lui faire du bien…
— Merci pour ton aide précieuse. Je te vaudrai ça.
Il remet son maillot en place et attrape son bonnet à côté de moi avant de l’enfiler sur la tête.
— Je vais devoir y aller en premier, il faut que je m’échauffe. Tu m’encourageras depuis les gradins, hein ?— Bien sûr.
Il me sourit chaleureusement, puis sort des toilettes. Je reste encore quelques minutes à plat ventre, puis me redresse lentement. Mon reflet fait peur à voir ; on voit bien que je désire massacrer quelqu’un. L’encourager, hein ? J’ai plutôt envie de le voir échouer. Pas après être partie comme un voleur !Je saisis du papier toilette et m’essuie l’entrejambe avec une pointe d’agacement. C’est la première fois que je suis frustrée lors d’un rapport sexuel. Benjamin aurait dû attendre que je jouisse tout de même !Après m’être calmée un tantinet devant la glace, je rajuste ma tenue, ma coiffure et récupère mon sac, avant de sortir à mon tour.Dans le couloir j’entends la foule depuis les gradins de la piscine. J’y vais ou je n’y vais pas ? Vu comment Benjamin vient de m’utiliser à l’instant, je n’ai vraiment, mais vraiment pas envie d’y…
— Angeline ?
Je sursaute en bas des escaliers.Appuyé contre un mur, les bras croisés, Arthur Lacroix me regarde avec son habituel regard glacial.
— A-Arthur… Tu m’as fait peur. Tu vas bien ?— Je peux discuter avec toi, cinq minutes ?
Pourquoi le son de sa voix est-il plus menaçant que jamais ?
— O-Oui, bien sûr. — Suis-moi, m’ordonne-t-il, tout en ouvrant la voie.
Ok, je vois que la communication est toujours aussi agréable avec lui.Arthur sort de la piscine et traverse la cour d’un pas imposant. Il va tellement vite que je suis obligée de trottiner à sa suite. Le lieu est à présent désert étant donné que tout le monde est à l’intérieur du centre nautique. Arthur se dirige derrière l’un des bâtiments principaux du bahut. Je devine qu’on va vers le stade, là où il pratique le football américain. Même si je ne me suis jamais aventurée jusque-là, pourquoi m’emmène-t-il là-bas ?Arthur pousse la porte d’entrée avec détermination. C’est dans l’un des vestiaires que nous entrons avant de refermer la porte derrière nous. L’odeur de la sueur mélangée à celle de la transpiration flotte encore légèrement dans les airs.
— Pourquoi m’as-tu amené ici ?
Je détaille les alentours. Un mur complet de casiers jaunes numérotés fait face à des bancs en bois fixés sous des portemanteaux en fer jaune. Une ouverture sur la gauche mène à des douches communes ; mon imagination ne tarde pas à y projeter Arthur nu, dont l’eau ruissèle sur chaque muscle de son corps. Ah, je bave rien que d’y penser…
— Assis-toi.
Ma bulle de fantasme éclate quand je croise le regard sévère du jeune homme. Par crainte, j’obéis et me laisse tomber sur le banc le plus proche. Arthur fait les cent pas.
— Je ne vais pas y aller par quatre chemins.
Il s’immobilise devant moi.
— Je sais ce que tu viens de faire avec ton ex tout à l’heure.
Mon visage devient livide : comment ça se fait ?! Et puis, pourquoi est-il si en colère ?
— Quand tu es arrivée au lycée, tout à l’heure, je t’ai appelé dans la cour, mais tu ne m’as pas entendu. Vu comment tu étais agitée, je me suis dit que tu avais peut-être des problèmes.
Voilà quelque chose d’inattendu : Arthur qui se fait du souci pour moi.
— Alors je t’ai suivi jusqu’aux vestiaires de la piscine. Imagine ma surprise quand je t’ai vu monter à l’étage et disparaître au bout d’un couloir réservé aux coachs. J’ai peut-être pensé que tu étais parti dans les toilettes des filles pour y pleurer ou quelque chose dans le genre.
Ses pommettes rougissent légèrement, gêné de me révéler ses pensées à voix haute. Apparemment il arrive à cette armoire à glace d’être mal à l’aise.
— Donc je me suis approché de la porte des toilettes pour y tendre l’oreille. Néanmoins…
Son visage se ferme. Je sais ce qu’il s’apprête à me dire.
— Du bruit venait de la porte des toilettes des hommes. Il faut être un idiot pour ne pas reconnaître les gémissements d’une fille. En l’occurrence, les tiens.
Arthur, toujours face à moi, serre les poings. Ça y est ! Il va m’en mettre une qui va me laisser sur le tapis ! Je savais que ce jour viendrait !
— J’ai décidé de partir, mais je suis restée en bas des escaliers. Je me suis mis à surveiller les environs, mais ta voix résonnait de plus en plus fort. J’ai cru que quelqu’un allait t’entendre, mais ce ne fut pas le cas. Et puis, après quelques minutes, j’ai vu ton ex passer, avec un air satisfait sur le visage. Ce n’était pas difficile de faire le lien avec toi.
Je m’avoue vaincue, la main prise dans le sac. Je ne peux pas nier ses accusations.
— Tu as raison, Arthur, j’étais allée voir Benjamin, car il stressait à cause de la compétition…— Et il s’est dit que te baiser était la seule façon de se détendre, pas vrai ?! me coupe-t-il sèchement.
Je fixe mes genoux, honteuse. Il soupire, agacé.
— Je ne comprends pas ton raisonnement. Si ça fait partie de ton plan de vengeance contre Alizée Baschet, sache que je trouve cela répugnant. Tu ne vaux pas mieux qu’elle dans ce cas !
Voilà pourquoi à l’origine je ne l’ai pas informé sur ce détail. J’en étais sûre qu’il allait réagir comme ça. Cependant, il ne me doit plus rien, alors autant conclure la fin de notre collaboration une bonne fois pour toutes.Je consulte la date sur mon téléphone et montre l’écran à Arthur.
— Notre deal se termine demain. Tu n’as plus besoin te t’en préoccuper de mes histoires. Sache juste que je couchais déjà avec lui avant de te rencontrer. Et puis, en quoi ça te concerne ? Tu n’as plus à m’aider, tu sais ?— C’est vraiment ce que tu veux ? Continuer ta vendetta toute seule ?— Oui !— Et ton école de cuisine ? Tu t’en fous, peut-être ? Je pensais que c’était ton rêve de pouvoir y entrer. J’ignore ce que tu comptes faire avec les vidéos que tu as filmé avec Alizée. Mais après t’être vengée, elle te le fera payer au centuple ! Et où crois-tu qu’elle ira pour te retrouver ?!— Elle ne pourra jamais rien me faire là-bas !— Ah oui ? Voyons, Angeline, je croyais que tu connaissais ton ennemie mieux que cela. N’oublie pas qu’elle est une fille à papa. C’est son père qui s’occupera de toi !— Non, pas Lionel…— Lionel ? Tu l’appelles par son prénom ? Ne me dit pas que…
Tout devient flou et insonore. Je me suis pris une sacrée claque de vérité dans la figure. Mon plan était si parfait dans ma tête ! Pourquoi ai-je oublié ce détail ? Même si je couche avec Lionel, jamais il ne prendra mon parti contre sa fille !
— Angeline, ça va ? Tu es toute pâle.— Je… Je…
Non ! Tout va mal !
— Je ne me sens pas bien…
Les larmes me gagnent, j’enfouis mon visage derrière les mains. Une douce chaleur se propage sur mon épaule. Je lève les yeux pour y voir Arthur, assis à côté de moi, la main sur mon épaule. Son expression est plus douce.
— Pardonne-moi. Tu as raison, ça ne me regarde pas. Alors, n’en dis pas plus.— Non, c’est toi qui as raison. Mon comportement ressemble à celui de cette sale petite pu**. J’ai tellement honte de moi-même.
Arthur ne dit rien pendant que j’essuie maladroitement mes larmes.
— Merci de m’avoir ouvert les yeux sur certains détails. Je peux te poser une question ?— Bien sûr.— Pourquoi te fais-tu autant de soucis pour moi ?
Je le fixe à l’attente d’une réponse. Arthur détourne le regard et observe les casiers en face de nous.
— Il faut que je t’avoue quelque chose avant tout.
Il prend une grande inspiration puis se tourne vers moi.
— Avant que tu te fasses des idées, il faut que je te dise que si je suis aussi méfiant avec les filles, c’est que je les déteste tout simplement. Toi, tu es la seule que j’apprécie.
Donc le problème ne venait pas uniquement de moi. C’est rassurant en quelque sorte.
— Je t’avais déjà parlé du fait que je ne porte pas non plus Alizée dans mon cœur, n’est-ce pas ?— Oui, je m’en souviens.— C’est en fait sa faute si je voue une haine envers les filles. Je la connais depuis l’école primaire et j’ai honte de le dire, mais j’étais fou amoureux d’elle.
Pourquoi ça m’étonne qu’à moitié ? Je suppose qu’elle a dû lui faire un truc horrible durant son enfance.
— À l’époque, mon père venait à peine de commencer à étendre son entreprise hôtelière. Je ne faisais pas encore vraiment partie de la catégorie des gens les plus riches qui soient. Mais il n’y avait pas que ça, mon physique n’était pas à son goût non plus. Tu penses bien que je n’ai pas toujours été façonné de la sorte.— Évidemment, je m’en doute.— Donc un jour je me suis déclaré à elle. Seulement, elle m’a ri au nez en critiquant mes rondeurs. Et puis elle a souligné le fait que jamais je ne pourrais prendre soin d’elle financièrement. — Sans s’en rendre compte, elle t’a créé des traumas.— Exactement. Toutes les filles de son entourage n’arrêtez pas de se moquer de moi après cela. Ça s’est calmé ensuite au collège. Pour ainsi dire, Alizée a même oublié mon existence, je suis même convaincu qu’elle n’a jamais su mon nom à l’époque. Bref, tout ça pour te dire que je suis gay.
Le dernier mot résonne dans ma tête.
— QUOI ?! hurlé-je.
Arthur affiche un rictus moqueur devant ma mine stupéfaite.
— Tu ne t’y attendais pas, n’est-ce pas ?
Non ! Je m’attendais à tout, sauf à ça ! Je ris nerveusement face à mon manque d’observation.
— A-Alors, ça veut dire que tu as un petit copain ?— Pas vraiment, je préfère les coups d’un soir.
Double choc ! Arthur Lacroix, le mec qui ressemble à une forteresse imprenable aime les coups d’un soir ! Oh ! Mon ! Dieu !!! Jamais je n’aurais cru ça de lui ! Comme quoi, il ne faut jamais juger un livre à sa couverture.
— J-Je vois, bredouillé-je. Tu n’as pas de mec en vue ?
Il semble réfléchir puis me chuchote :
— Si. Et tu l’as déjà rencontré.— C’est Tim ! C’est ça ?!
Arthur explose de rire.
— Timothée ? Non, lui, c’est impossible. C’est mon demi-frère.
Triple choc !
— Ton… Comment est-ce possible ? Vous avez le même âge !
Arthur relève la tête tout en grimaçant.
— On va dire que mon paternel a voulu tester la chatte de l’une de ses employées.— Et cette femme est la mère de Tim.— Oui. Rassure-toi, j’adore mon frère même s’il n’a pas été totalement reconnu par mon père. En conséquence, il n’a pas de droit de succession.— Mais, toi ? Tu ne stresses pas à être le seul héritier en lice ?— Je vois que tu ne t’intéresses pas tout à ma famille, sourit Arthur.
Est-ce que je devrais être honorée ou vexée ?
— Pourquoi dis-tu ça ?— Parce que ce n’est pas moi qui vais hériter de l’empire hôtelier de mon père, mais mon grand frère.
Je reste interdite. Effectivement, je n’étais pas au courant de l’existence de cet homme. Je n’aurai cependant pas plus d’information sur ce fameux grand frère, car Arthur revient sur le sujet principal.
— Pour en revenir à ta question, c’est Gregory qui m’intéresse.— Tu parles du deuxième gars qui traîne avec vous ?— Oui, il s’agit bien de lui. Mais le problème, c’est qu’il semble un peu trop hétéro pour je puisse coucher avec lui. D’ailleurs, il n’arrête pas de parler de toi avec Tim quand on est tous les trois ensemble.
Je m’en doutais un petit peu pour Tim, que je ne le laissais pas si indifférent que ça. Mais Gregory…
— Pardon, Arthur.— Pourquoi tu t’excuses ?— Eh bien, ton crush fantasme sur moi…
Un ange passe. Nous ne disons plus rien durant ce laps de temps. Arthur rompt le silence en premier.
— En parlant de fantasme, j’en ai bien un autre en tête depuis quelque temps.— Vraiment ? Qu’est-ce que c’est ?
C’est amusant la situation dans laquelle nous nous trouvons. J’ai l’impression que nous sommes devenus les meilleurs amis du monde en quelques minutes. Au début, je me faisais sermonner, mais à présent on se partage pleins de secrets. Je ne tiens plus en place et attends avec impatience ce qu’il va me révéler. Arthur me dévisage longuement.
— Je t’ai bien dit que j’étais gay, n’est-ce pas ?— Oui, tu me l’as déjà dit. Et ?— Et bien, je crois m’être trompé, tout compte fait.— Hein ? Que veux-tu dire par là ?— Il se pourrait…
Il triture nerveusement ses doigts.
— Il se pourrait que je sois bi finalement.
Décidément, Arthur va de surprise en surprise. J’avoue que je n’arrive plus à le suivre une fois encore.Le jeune homme se penche vers moi.
— J’avoue que tu as éveillé ma curiosité depuis le début de notre rencontre. Tu n’es pas comme les autres filles du lycée.
Je baisse les yeux à cette remarque.
— Tu sais, avant que mes parents aillent en prison, j’étais comme les autres, avoué-je tristement.— Peut-être que c’était bel et bien le cas, mais plus maintenant.
Je ne réponds pas, encore hantée par mon passé de petite fille riche.
— Et aussi, ce qui confirme encore plus ma bisexualité, c’est la colère qui m’a envahi quand je t’ai entendu gémir dans les toilettes.
Je l’interroge du regard.
— Que veux-tu dire ?— J’aurais aimé être à la place de ce blanc-bec. Le son de ta voix me rendait fou. Je te désirais plus que tout.
J’avale ma salive et dis sans réfléchir :
— Tu peux le faire à présent ! Personne viendra nous déranger.— Ne me tente pas, Angeline.— Si c’est l’hygiène qui te pose problème, je peux prendre une…
Arthur fond sur ma bouche, ne me laissant pas le temps de finir ma phrase.
— C’est toi que je vais prendre, me dit-il, avant de replonger sur mes lèvres.
Son baiser contraste avec sa carrure de sportif. Il est doux, affectueux voir presque maladroit. Malgré tout, je frissonne agréablement : c’est un baiser rempli de tendresse. Arthur tremble contre mes lèvres.
— Excuse-moi. C’est la première fois que j’embrasse une fille.
Entendre cela me remplit de fierté. Je suis donc la première femme qui le trouble depuis son coming out, ce n’est pas rien.
— Ne t’excuse pas, Arthur. J’ai trouvé cela parfait.— Tu me fais marcher.— Absolument pas, je suis sincère ! Pourquoi tu ne me crois pas ?!— Tu ne le sais peut-être pas, mais tu es mignonne quand tu t’emportes, ricane-t-il. C’est l’une des raisons pour laquelle j’aime te provoquer.
Mon visage s’empourpre aussitôt. Les mots me manquent, je ne sais pas si je suis fâchée ou gênée.
— Alors, cela ne te dérange vraiment pas si l’on va plus loin qu’un simple baiser ?
Je secoue la tête par la négation. J’attends que ça, qu’on passe à l’étape supérieure ! Il baisse un instant les yeux sur mon chemisier puis revient à moi.
— Je peux déboutonner ta chemise ?
J’opine du bonnet. Il est quelqu’un de vraiment attentionné, c’est adorable.D’une main tremblante, il commence à déboutonner un à un les boutons de ma chemise. Il l’ouvre timidement en révélant mon soutien-gorge en tissu fin, où l’on peut apercevoir mes seins pointer à travers. Arthur s’attarde quelques instants devant cette vision érotique (du moins, je l’espère), avant de glisser ses mains derrière mon dos afin de dégrafer mon sous-vêtement. Une fois ma poitrine libérée de son entrave, Arthur soulève mon soutien-gorge et prend délicatement mes seins dans le creux de ses mains. Mon corps tremble sous cette douce caresse.
— Je te fais mal ? me demande-t-il d’un air inquiet.— Pas du tout. Au contraire, c’est très agréable.— Tant mieux. C’est juste que je n’aie pas l’habitude de toucher une poitrine aussi ronde.
Flattée qu’il complimente ainsi mon anatomie, je lui souris.
— Et moi, c’est la première fois qu’on me touche aussi délicatement à cet endroit.
Il pince le bout de mes tétons et tire lentement dessus. J’exalte de plaisir sous ces picotements délicieux.Arthur remplace l’une de ses mains par sa bouche. Il lèche le bout de mon sein avec gourmandise, puis le suce en aspirant fort dessus. Je prends appui sur ses épaules pendant que mes gémissements se répercutent sur les murs de la pièce. Arthur s’occupe au fur et à mesure de mes deux seins avec sa bouche, sans cesser de les malaxer et de les caresser de sa main libre.Mon entrejambe pulse de plus en plus fort. Cela me fait bizarre d’être excitée quand on me caresse seulement le haut du corps.Sans quitter ma poitrine de vue, Arthur me demande d’une voix troublée :
— Est-ce que je peux t’enlever ton dernier… sous-vêtement ?
Il est si mignon quand il me fait ce genre de demande. Je ne peux que lui céder.
— Vas-y.
Anxieux et tremblant, Arthur passe ses mains sous ma jupe, attrape les bords de mon tanga, et le fait glisser le long de mes jambes pour l’enlever complètement. Je pensais qu’il serait plus curieux à propos de mon tanga, mais apparemment ce n’est pas lui qui l’intéresse. Il soulève ensuite ma jupe jusqu’au niveau de mes hanches avant de me faire écarter les jambes. Puis il remonte mes pieds en les faisant prendre appui sur le banc.
— Attends, Arthur ! Tu ne devrais pas regarder ! dis-je en paniquant.
Il pose un regard soucieux sur mon visage.
— Est-ce que tu veux que j’arrête ?— Non, ce n’est pas la question ! C’est… c’est sale et dégoulinant…— Tu veux dire que ton ex s’est vidé à l’intérieur, c’est ça ?
Quelle charmante façon de dire les choses ! Là, je retrouve le Arthur que je connais ! Mais ce n’est pas le moment de s’en réjouir !Je me pince les lèvres.
— Tu ne devrais pas regarder…— Pourquoi ? me demande Arthur, tout en commençant à embrasser l’intérieur de ma cuisse. Cela ne me dérange pas, tu sais ?— V-Vraiment ?— Oui. Il suffit que je te nettoie.
QUOI ?!Je n’ai pas le temps de rappliquer, car il se met à genoux et écarte l’entrée de mon sexe pour y plonger sa langue dedans.
— Ne… ne fais pas ça… Ha…
Mon corps tout entier tremble sous les assauts de sa langue qui s’enfonce profondément en moi. Je résiste dans un premier temps, mais finis par abandonner. Peu importe si j’ai encore les semences de mes deux précédents amants en moi, Arthur me lèche avec délectation. À mon avis, il doit être habitué à avaler du sperme avec ses précédentes conquêtes, je ne vois pas d’autre explication plausible.Mes mains s’enroulent derrière sa tête pour le rapprocher encore plus. Ce dernier aspire fortement mon clitoris, je gémis plus fort.
— Oh, Arthur !
Jamais on ne m’avait aussi bien fait un cunnilingus de toute ma vie ! C’est le paradis ! Mes pieds pointent sous ses délicieux coups de langue. Pour une première fois avec une femme, Arthur se débrouille comme un chef ! Je n’ose même pas imaginer ce que ça sera avec sa chose en moi.Je n’ai pas le temps d’imaginer la suite des évènements, car un puissant orgasme m’assaille depuis le bas du ventre.Arthur se recule tout en s’essuyant la bouche couverte du jus de ma jouissance.
— Tu es sûr… que tu ne l’as jamais fait avec une fille ? C’était vraiment le pied…, lui dis-je, essoufflée.
Je reprends mon souffle avec encore les jambes bien ouvertes face à lui. J’avoue que je m’en moque de la position dans laquelle je me trouve. J’ai bien le droit de savourer la fin de mon orgasme, non ?Arthur se relève tout en affichant un majestueux sourire. Je remarque au passage qu’une bosse déforme son pantalon. Je suis heureuse de constater qu’il bande comme un taureau pour moi. Le pantalon d’Arthur tombe au sol, suivi de son boxer. Et là, se tient devant mes yeux la plus grosse bite que je n’ai jamais vue. Bordel, ça ne va jamais rentrer !
— Angeline, je veux te prendre… maintenant.
Son visage affiche une détermination sans faille. Je lui aurais bien fait une fellation pour le lubrifier, mais avec Benjamin qui m’a défoncé la mâchoire tout à l’heure, j’ai bien peur de ne plus vouloir le faire pour aujourd’hui.
— J’aimerai bien, mais je ne tiens plus sur mes jambes.— Ce n’est pas un problème. Je vais te porter.
Arthur me soulève et j’enroule automatiquement mes jambes autour de sa taille.
— Attrape les crochets des portemanteaux derrière toi, et tiens-les bien.
Pendant que je m’exécute, Arthur retire sa veste et son tee-shirt. Son corps nu est tout simplement magnifique. Je dévore du regard ses trapèzes qui ressortent, ses pectoraux vigoureux, et sans parler de ses abdominaux parfaitement dessinés. Il a tout d’un corps d’un vrai joueur de football américain. Diantre ! Je n’aimerais pas être son adversaire lors d’un match.Arthur me fixe avec anxiété.
— Je suis nerveux. C’est la première que je vais pénétrer quelqu’un. Et j’ai peur de te faire mal…
Je lâche l’un des crochets pour l’embrasser afin de diminuer son stress et le mien par la même occasion. Il me rend mon baiser, puis petit à petit la pression quitte ses muscles.
— Tout ira bien, Arthur. Tu m’as très bien préparé en bas.
Je pose mon front contre le sien en fermant les yeux.
— J’ai confiance en toi, Arthur.
Sa respiration se calme. Il me chuchote un « merci » avant de me soulever légèrement afin de me placer au-dessus de son gland. J’attrape de nouveau le crochet pendant qu’il se frotte contre mes lèvres humides, puis me pénètre lentement. Ça y est, ça commence ! Je le sens écarter mes parois, mes doigts se ferment plus fortement sur les portemanteaux. Arthur s’arrête un instant, le temps de s’y habituer. Puis il continue de me faire descendre sur son sexe.
— J’y suis presque, marmonne Arthur.
Et puis ça finit par entrer entièrement. C’est incroyable ! Il s’emboîte parfaitement dans ma chatte avec son énorme bite ! Je sens toute sa longueur et sa largeur me remplir. Arthur n’arrive pas à y croire lui non plus. Il observe avec stupéfaction l’endroit où sa virilité a disparu.
— Je vais commencer à bouger, d’accord ?
Il me soulève à nouveau pour commencer lentement ses pénétrations. Un courant de plaisir me submerge et me fait cambrer le dos. L’angle de pénétration change aussitôt.
— Tu es si serrée ! grogne Arthur.— C’est toi qui es énorme !
Mais malgré tout, je ne veux pas qu’il s’arrête. Mes râles de bien-être envahissent le vestiaire, accompagnés des claquements des hanches d’Arthur contre mes cuisses. J’accompagne mon bassin à la rencontre du sien dans une danse des plus érotiques qui soient. Je ne sais plus où me donner de la tête. C’est tellement délicieux de baiser avec lui !À un moment donné, je baisse les yeux sur mon ventre et constate qu’il se forme et se déforme à chacun des passages de la queue de mon nouvel amant. Il est réellement en train de me déformer de l’intérieur, mais je ne veux pas que ça cesse !Je lâche l’un des crochets et fraie un chemin avec mes doigts dans les cheveux d’Arthur qui ont poussés depuis notre première rencontre. Je m’y agrippe tant bien que mal sur ce peu de centimètres de chevelure, comme si ma vie en dépendait.Arthur redouble d’efforts et plonge de plus en plus vite en moi. Nous avons presque atteint nos limites. Nos respirations s’affolent à en perdre haleine.
— Encore ! Encore plus fort ! hurlé-je, tout en m’agrippant à son cou de mes deux bras.— Tu es insatiable, siffle-t-il, entre deux coups de reins.— Oui ! Je suis devenue accro à ta bite !!! Plus vite !
Les ondulations de son bassin me rendent folle et causent ma perte. J’explose autour de lui avec un cri libérateur. Arthur se joint à moi tout en harmonisant sa voix à la mienne. Je le sens pulser, éjaculer ce liquide chaud qui se déverse en moi. Trois éjaculations en une après-midi, j’ai décroché le jackpot on dirait. Cependant, j’ai une grande préférence pour la dernière.Arthur retrouve plus vite ses esprits contrairement à moi qui suis toujours dans la lune.
— Merde ! Avec tout ça, j’ai fini en toi ! Je suis désolé !— Pas de panique, je ne vais pas tomber enceinte. Je prends un contraceptif. Et puis dans le pire des cas, même si je tombe enceinte, on ne devinera jamais qui est le père, ricané-je.
La mine sombre d’Arthur m’indique qu’il ne trouve pas la situation amusante. Il soupire avant de se libérer et de me reposer sur le banc.
— Finalement, je ne vaux pas mieux que l’autre abruti, chuchote-t-il à lui-même.— Tu n’as pas aimé ?
Il s’assoit à mes côtés.
— Si j’ai aimé ? Il me semble que la réponse est en toi.— Dis donc, j’ignorai que tu étais humoriste à tes heures perdues !
Arthur sourit doucement face à ma remarque.
— Qui sait ? Il se pourrait que tu déteignes sur moi.
Je lui donne une claque amicale sur l’épaule, mais je tire une grimace douloureuse. J’ai les poignets endoloris à force de m’agripper aux crochets des portemanteaux. Arthur étire les bras au-dessus de sa tête, alors que sa semence s’échappe d’entre mes jambes.
— Ce n’est pas si désagréable de la faire avec une femme, tout compte fait. Je voudrais bien renouveler l’expérience.— Je t’arrête tout de suite ! J’ai eu suffisamment ma dose de sexe pour aujourd’hui !— N’ai crainte, rigole Arthur. Je ne comptais pas remettre le couvert tout de suite. Mais entre nous, tu as préféré le faire avec lui ou moi ?— Avec toi, évidemment !— Bonne réponse.
Il tapote ma tête comme on le ferait avec un chien. Je repousse sa main, agacée.
— Idiot ! En fait, tu voulais juste que je le dise de vive voix.— Bingo !
Nous discutons encore quelques minutes, puis nous décidons de nous rhabiller. Grâce à Arthur, j’ai passé un agréable moment qui m’a fait oublier tous mes problèmes. Je souhaite sincèrement l’aider à mon tour.
— Arthur, tu veux vraiment coucher avec Gregory ? lui demandé-je d’un ton sérieux.— J’aimerai bien, oui. Malheureusement, cela restera un fantasme.
Je réfléchis rapidement. Si Gregory est effectivement attiré par moi, il doit y avoir forcément un moyen pour que j’arrive à le faire coucher avec Arthur.
— Toi, tu échafaudes un plan. Je me trompe ?— J’ai peut-être l’ébauche d’un plan, avoué-je.— Dis-m’en plus.
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