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Crusader Kings : l'épopée lyonnaise

Chapitre 4

Divers
Leçon n° 4 : Gardez vos bâtards sous le coude
Bérard Kari, deuxième du nom :
An de grâce 1136. Déjà duc de Savoie et de Suse, je suis choisi par les seigneurs du Dauphiné comme leur nouveau duc suite à la mort de mon frère aîné. Mais je suis toujours malade et encore jeune : l’avenir de ma lignée est donc loin d’être assuré. Mon régent, un brave homme, me conseille de nouer des alliances afin de me protéger contre tout ennemi qui pourrait profiter de mon état de faiblesse. Nous renouvelons donc nos liens d’amitié avec nos alliés historiques : la Lotharingie, la Thurgovie et la Transjuranie à qui on envoie à nouveau quelques troupes afin de mettre un terme à leurs guerres civiles.
Mon régent a été clairvoyant puisque déjà – d’après les dires de mon maître-espion – des complots se trament parmi mes vassaux. Il va me falloir agir rapidement. Ma première cible est le comte Federigo de Saluces qui, d’après mes informations, complote une révolte avec d’autre de mes vassaux. Il projette aussi un assassinat en parallèle. C’est sur ce dernier motif que, durant l’année 1138, j’envoie mes hommes pour le capturer. En effet, les preuves en ma possession sont accablantes et me permettront de l’envoyer au cachot sans passer pour un tyran. Malheureusement, Federigo m’échappe et lève des troupes ; c’est la guerre.
Bon, pas grave, puisqu’il se retrouve isolé, ses amis refusant de lui venir en aide car je suis dans mon droit. Mes alliés prennent les armes avec moi, sauf la Transjuranie qui préfère briser notre alliance. Quel beau fils de pute ! M’étonnerait pas qu’il se fasse défoncer un jour…
Durant le conflit, mon chancelier m’annonce une bonne nouvelle : il a réussi à me créer une revendication sur le comté de Forcalquier ! Cela faisait longtemps que les Kari cherchaient à s’agrandir en Provence : je serai celui qui aura cet honneur. Mais chaque chose en son temps : il me faut déjà vaincre Federigo.
Nous passons en 1139, et sa position est de plus en plus instable. Mais soudain, Artau Kari, comte de Forez et de Mâcon, se rebelle à son tour pour revendiquer le duché du Dauphiné. Grâce à l’aide de mes alliés, mes deux ennemis se retrouvent bien vite enfermés dans des cachots, desquels ils ne sortiront jamais de leur vivant.
Mon regard se tourne maintenant vers la Transjuranie qui a déshonoré notre alliance, ou plutôt ce qu’il en reste – c’est à dire le comté de Genève – puisque le Kaiser vient de lui reprendre la quasi-totalité de ses terres. Genève appartient de jure à mon duché de Savoie : voilà une raison légale de lui déclarer la guerre. Aymon de Genève finit par plier le genou devant moi en 1141 après quelques mois de guerre. Il sera désormais mon vassal.
Des nouvelles me sont apportées d’Égypte : ce nouveau royaume chrétien a courageusement résisté à un assaut des musulmans et s’est relancé dans la reconquête de la Terre Sainte à coups de guerres saintes personnelles. On dirait que la dernière croisade a été plus utile que la première puisqu’elle a permis la création d’un royaume puissant, un royaume qui est lié à mon allié de Lotharingie car le roi d’Égypte est le fils de celui de Lotharingie. Je me dis qu’il y a de quoi récupérer un nouvel allié puissant. Les négociations sont rapidement lancées. Moyennement de l’or pour financer sa guerre sainte en cours, l’Égypte accepte de signer une alliance avec moi en 1143.
En 1146, enfin majeur, je découvre les joies du sexe en me tapant quelques courtisanes. En parallèle, j’apprends que mon allié, le duc de Thurgovie, attaque la Croatie pour revendiquer le duché de Senj ; j’envoie mes troupes pour honorer mon alliance. Grâce à nos efforts communs, le duché convoité est bien vite rattaché à la longue liste des duchés qu’il contrôle.
Dora Pallavicini, la veuve de mon frère, est de retour dans ma cour après un voyage en Italie où elle a tenté sans succès de faire valoir ses droits sur le duché de Milan. N’ayant nulle part où aller, elle me demande l’hospitalité ; j’accepte de l’accueillir. Très vite, elle me fait du rentre-dedans, prétextant avoir besoin d’être consolée car mon frère lui manquerait atrocement. Je la rejoins un soir dans ses appartements.
La garce me surprend par sa vitalité et son savoir-faire. Sa bouche et ses reins me rendent complètement dingue, sans compter ce truc absolument divin qu’elle fait avec ses doigts dans mon cul – d’ailleurs, je comprends mieux maintenant le surnom de « Dora l’exploratrice » que certaines mauvaises langues à la cour lui donnent. J’en fais ma maîtresse officielle bien qu’elle souhaite me convaincre de l’épouser. En parallèle, elle m’incite à attaquer l’Italie pour conquérir le duché de Milan. L’idée est alléchante mais je ne possède aucune revendication. En revanche, mon vassal, le prince-évêque d’Ivrée, possède une revendication sur le comté de Milan. Voilà un casus belli que je peux utiliser pour prendre un premier bout du duché convoité. Avant de lancer l’assaut, j’attends que les Italiens se fassent déglinguer par les hommes du Saint Empire dans une guerre dont l’objectif est le comté de Sienne.
C’est durant la guerre contre l’Italie que Dora accouche d’une magnifique fille que l’on nomme Valentina. Je reconnais l’enfant sans la légitimer, au grand dam de Dora. Ainsi, ma fille pourra toujours m’aider à consolider des alliances et, en cas de besoin, je pourrai la légitimer plus tard pour en faire un membre à part entière de ma dynastie.
L’Italie est vaincue en 1148 ; le comté de Milan passe sous mon joug. Dora m’offre une nuit de folie afin de me réclamer et le comté, et le mariage, et la légitimité de sa fille. Je refuse la totalité ; mais en attendant, je l’ai bien baisée. L’épouser ? Et puis quoi encore ? Elle a beau être sacrément douée au lit, je préfère prendre pour épouse une femme plus jeune que moi et d’un meilleur parti. Je trouve la perle rare en la personne d’Hélène von Eppenstein, duchesse de Meissen. Bon, elle est encore jeune pour se marier – elle n’a que six ans – mais nos fiançailles me permettent de signer une alliance avec elle et me promettent que son duché passera plus tard dans mon giron. En attendant, je continue de grimper sur Dora dans le but de faire plus de gones ; cela peut toujours s’avérer utile…
Aymon de Genève me déteste toujours depuis que je l’ai vassalisé. En souvenir de l’ancienne collaboration entre nos deux familles, j’attaque la Franche-Comté dans le but de lui offrir le comté de Varais que l’homme peut revendiquer. Je lui offre aussi le poste de chancelier. En parallèle, je place deux de mes sœurs : Madalena est mariée au duc d’Alexandrie, et Esclarmonda à Waclaw Piast, roi de Pologne.
La nouvelle collaboration entre Aymon et moi porte ses fruits puisqu’en 1150 je lui obtiens le Varais tandis que lui m’obtient une revendication sur le Venaissin, un autre comté de Provence. Malheureusement, les nouvelles lois promulguées par le Kaiser m’empêchent d’attaquer un autre vassal du Saint Empire. Je rejoins alors une faction pour forcer l’empereur à accorder plus d’autonomie à ses vassaux, afin qu’à terme je puisse voler à la Provence les deux comtés que je revendique. Si nous obtenons assez de soutien, nous pourrons le convaincre d’accepter nos revendications, ou prendre les armes contre lui dans le cas contraire.
Je prends vraiment de plus en plus goût au cul ! Dora ne me contente plus. Bien qu’elle reste ma principale maîtresse, je n’hésite pas à taper dans mes autres courtisanes. En 1150, je découvre quelques taches inquiétantes sur mon sexe ; mes médecins m’annoncent que je suis atteint de la grande vérole. Merde ! Je fais tout pour que le secret ne s’ébruite pas : il serait malheureux qu’on se refuse désormais à moi...
L’année suivante, Dora met au monde une seconde fille que je nomme Agostina. La petite naît avec des traces de grande vérole ; pas de chance pour elle ! Comme sa grande sœur, je la reconnais mais ne la légitime pas. Je compte sur mon futur mariage avec Hélène pour obtenir mes vrais héritiers – en espérant qu’ils échappent à la grande vérole.
Mon allié égyptien attaque les Fatimides chiites en Terre Sainte afin de récupérer le duché de Galilée ; son messager m’appelle à honorer mon alliance. J’accepte bien entendu, mais mes troupes ne bougent pas. Je n’ai pas que ça à faire d’aller courir tout là-bas… Au pire, si mon allié se plaint de n’avoir jamais vu la couleur de mes étendards, je lui dirais que mes hommes se sont perdus en route, qu’ils se sont trompés de chemin après Constantinople. Et puis l’Égyptien a bien assez de troupes ; il devrait s’en sortir seul.
Le maître-espion du Kaiser me menace de révéler mon infection à tous si je ne promets pas fidélité à mon suzerain. Merde, pas le choix ; je me retire de la faction qui visait à abaisser l’autorité de la couronne impériale.
En Terre Sainte, ce crétin d’Égyptien perd plusieurs batailles et se retrouve en désavantage. Bon, je me décide finalement à aller l’aider. Qui sait, si Dieu existe vraiment, peut-être que cela me vaudra ma place au paradis ? Afin de gagner du temps pour le voyage, j’engage une flotte de mercenaires. Mes hommes partent en 1154. Moi, je préfère rester à Lyon car la grande vérole m’affaiblit de plus en plus. Je ne suis pas sûr d’avoir le temps de me marier avec Hélène et de lui faire des gones. Je légitime ma fille Valentina au cas où.
Des nouvelles m’arrivent de Terre Sainte : mes hommes n’ont pas rejoint l’armée égyptienne à temps, et mon allié a subi une nouvelle défaite. Cela ne s’annonce pas bon, mais tout n’est pas encore perdu. La grande vérole m’affaiblit de plus en plus. J’espère que nous remporterons la victoire, histoire que j’aie ma place assurée au paradis.
Mais l’année 1156 arrive, et la vie est sur le point de me quitter tandis que la guerre n’est toujours pas terminée. C’est loupé pour moi...
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