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La culotte

Chapitre unique

Erotique
Comme prévu, le jour baissait quand Marina quitta son travail. Elle était la dernière à sortir : en cette fin de mois de juillet, ceux qui n’étaient pas encore partis en vacances ne s’éternisaient pas. Marina avait dîné au bureau. Mais si elle avait pris tout son temps, ce n’était pas seulement pour boucler des dossiers : elle désirait surtout du calme pour se maquiller aux toilettes et enfiler tranquillement sa nouvelle robe. En effet, le décolleté était trop plongeant pour se montrer ainsi vêtue à ses collègues, habitués à ses tailleurs plutôt discrets – voire un peu prudes, plaisantaient ceux qui la connaissaient mal.

Elle attendit d’avoir tourné l’angle de la rue pour allumer une cigarette. Après avoir vérifié que personne ne la suivait, elle observa son reflet dans une vitrine. Sa robe pourpre, moulante et un peu courte, réchauffait à elle seule un peu plus l’air estival. Avec ses jambes dorées et sa chevelure brune, l’effet était irrésistible.

C’est alors qu’elle se souvint de Julien : elle s’admirait, mais c’est avec lui qu’elle avait rendez-vous. Ils s’étaient rencontrés à un dîner chez des amis communs, une semaine plus tôt. La plupart des invités étaient en couple, Marina et Julien faisaient exception ; il ne leur en avait pas fallu plus pour sympathiser. C’est Julien qui lui avait écrit un message, sans le signer, sans dire non plus comment il avait obtenu le numéro de Marina. Elle n’avait pas été surprise : la conversation avait été agréable, Julien était charmant (et il le savait), elle ne pouvait que s’attendre à être contactée.

Il avait proposé un dîner, mais elle avait refusé : pour un premier rendez-vous, Marina préférait partager une bouteille de vin ou boire des cocktails. Un dîner renfermait, pensait-elle, moins de potentiel érotique, et si elle avait passé sa nouvelle robe, c’était avec des idées pas complètement sages. Malgré tout, elle se promettait de ne pas passer la nuit avec Julien : elle travaillait demain, et elle tenait à lui montrer que son sourire de jeune premier n’achetait pas tout. Ce qu’elle voulait avant tout, c’était l’exciter.

Julien l’attendait à l’entrée du bar, dans la pénombre encore tiède. Bien habillé lui aussi, il l’accueillit d’un grand sourire.

— Tu préfères la terrasse ? demanda-t-il en se souvenant qu’elle fumait.

Marina apprécia l’attention. Ils s’installèrent parmi quelques couples et bandes de touristes. Avant même qu’ils ne soient assis, Julien et Marina faisaient de l’effet autour d’eux, comme si la tension qui s’apprêtait à monter envoyait déjà ses signaux électriques.

Ils parlèrent d’abord de leurs amis communs. Comment ils les avaient rencontrés, qui étaient les autres invités qu’ils connaissaient à la soirée, etc. Julien buvait un mojito, Marina un gin-tonic. Au deuxième verre, ils inversèrent. La conversation était fluide, complice. Marina s’y attendait. Après tout, leur rencontre avait été chargée de promesses et même déjà de quelques sous-entendus. Elle se demandait comment, avec quelques verres de plus, elle résisterait si Julien lui proposait de monter chez lui. Vu l’attention que le jeune homme accordait à son décolleté (elle ne portait pas de soutien-gorge), à sa bouche assortie au ton pourpre de sa robe, Marina devinait qu’il essayerait d’aller plus loin.

Son visage rosissait, elle commençait à être un peu ivre, d’une ivresse douce comme la nuit, caressante comme les yeux de Julien. Son quatrième verre fini, elle s’excusa et se leva pour aller aux toilettes. Elle tourna le dos à Julien, mais après quelques pas, celui-ci l’appela, par son prénom. Elle revint vers la table, interloquée.

— Tu peux me rapporter quelque chose ? demanda-t-il.— Bien sûr, dis-moi, répondit-elle.— Ta culotte, dit Julien sans baisser la voix, en la fixant d’un regard qui ne tolérait aucune protestation.

Marina sursauta presque.

— Ma... bafouilla-t-elle, incapable de répéter le mot.

Elle vérifia autour d’elle, persuadée que toute la salle avait entendu l’ordre de Julien. Mais personne ne leur prêtait attention, tous étaient occupés à leurs verres. L’étincelle de sévérité qui avait allumé le visage de Julien s’était éteinte en un instant, il lui souriait comme si de rien n’était, et Marina repartit sans avoir pu ajouter une parole.

Elle revint quelques minutes plus tard. Cette fois, ce n’était plus l’alcool qui teintait son visage de rouge. Elle s’assit et posa son poing serré sur la table. Julien ouvrit sa main près de celle de Marina. Elle y écrasa la culotte roulée en boule, espérant qu’il la ferait disparaître comme l’aurait fait un magicien.
— Merci, dit-il poliment, et il la rangea dans sa poche avec nonchalance. Je me disais : c’est dommage, une si belle robe, et j’aurais juré voir le pli fait par ta culotte à travers. Maintenant, ta tenue est parfaite, et tu dois te sentir plus à l’aise.
Marina ne pouvait pas répondre. Elle jeta un nouveau regard inquiet autour d’elle, persuadée que tout le monde savait à quelle injonction elle venait d’obéir, honteuse. Mais seule une touriste, à la table voisine, la dévisageait d’un regard admiratif ou envieux, montrant qu’elle avait bien compris leur petit jeu.

La conversation reprit, mais Marina n’était plus complètement là. Sans sous-vêtements, dans cette robe courte et légère, elle se sentait comme nue au milieu de la terrasse, irradiante et radieuse malgré elle. Julien était revenu sans transition à la conversation, discutant tranquille, sans aucun signe trahissant le fait que dans sa poche était dissimulée la culotte de Marina. Croisant et décroisant les jambes sans parvenir à reprendre ses esprits, celle-ci s’aperçut qu’elle mouillait.

Elle alluma une cigarette en sortant du bar. Sans se concerter, ils commencèrent à marcher. Marina n’avait plus seulement la sensation d’être nue, elle se sentait flotter et, surtout, elle sentait à chaque pas à quel point elle était humide. L’air qui s’infiltrait sous sa robe était comme une langue agile qui voulait la pénétrer. Sa respiration était courte, son excitation devait se voir à des kilomètres, pensait-elle. Elle s’aperçut soudain que Julien n’était plus à côté d’elle. Elle se retourna.
— Je voulais juste vérifier, dit-il. C’est mieux comme ça. Non ? ajouta-t-il en se rapprochant d’elle. À croire que tu as des fesses aussi belles que ta bouche.
Disant cela, il l’embrassa. Marina était sur le point d’exploser. La rue était déserte. Elle s’agrippa à lui, qui, descendant une main sur ses fesses, l’attira davantage vers son corps. Elle sentit qu’il bandait.

Il descendit encore un peu sa main, caressa ses cuisses et remonta lentement, sous la robe, jusqu’à effleurer sa vulve.
— Mais tu es trempée ! dit-il sur un ton de reproche. — Et toi, tu ne m’as pas l’air en reste, répondit-elle, appuyant une main sur la bosse qui enflait sous son jean.

Le groupe de touristes du bar profita de ce moment pour se montrer. Elle retira sa main avec précipitation. Marina et Julien laissèrent les touristes les dépasser, elle rencontra à nouveau les yeux de la fille qui semblait déjà tout savoir sur eux. Marina avait retrouvé ses esprits, elle contrôlait de nouveau son désir, et se sentait provocante comme jamais.
— Rends-moi ma culotte, dit-elle.— Pas tout de suite, répondit Julien en recommençant à marcher.

Elle se sentait littéralement couler le long de sa cuisse, comme si tout son corps, toute son excitation débordaient par sa chatte. Ses tétons pointaient malgré la tiédeur du soir. Ni Julien ni elle ne pouvait parler. Croisant une impasse un peu sombre, elle ralentit le pas. Julien comprit qu’elle ne pouvait plus attendre, et que lui non plus. Elle s’assit sur le muret d’une petite cour, l’attirant, debout, entre ses cuisses. Ils s’embrassèrent en s’agrippant l’un aux cheveux de l’autre, quand Julien, soulevant Marina, la fit se mettre debout et la retourna, sans cesser de l’embrasser. Elle se tenait à la grille et sentait le sexe de Julien contre son cul. D’une main, il jouait avec ses seins tandis que de l’autre, il levait la robe. Elle sentit soudain la bouche de Julien descendre, mordiller ses hanches et, lorsqu’il fut à genoux, il commença à embrasser ses fesses tout en les pelotant.

Elle se cambra encore un peu plus, et écrasa le visage de Julien entre ses cuisses, contre son cul. Sa langue sur son clitoris lui fit l’effet d’une décharge de plaisir. Elle se retint de ne pas crier, se souvenant à temps qu’elle avait le visage entre les barreaux d’une maison dans un quartier calme : qu’auraient pensé les habitants, allumant leur lumière, et la découvrant là, débraillée et les seins à l’air, Julien à genoux derrière elle qui gémissait comme la dernière des salopes !

Il se remit debout, et Marina le sentit ouvrir sa ceinture. Il sortit sa bite et entra en elle. Cette fois, elle laissa un cri s’échapper. Tout en la baisant, Julien caressait ses seins, serrait son cou, triturait ses cheveux défaits, et lui dit :
— Alors, tu es quand même mieux sans ta culotte, non ?
Elle mordit ses doigts en guise de réponse, il les enfonça un peu plus dans sa bouche, elle les suça fort pour s’empêcher de hurler de plaisir. Elle se rappela les touristes, au bar, le regard intrigué de la fille d’à côté. Et s’ils débarquaient dans la ruelle, tombant sur le cul de Marina, sa robe sens dessus dessous et Julien qui la pénétrait, debout derrière elle ? Alors que cette pensée lui traversait l’esprit, Julien sortit ses doigts pleins de salive de la bouche généreuse de Marina et caressa son clitoris. Cette fois c’était trop, elle serra les dents et, une seconde plus tard, jouit avec une force dont elle ne se savait pas capable.

Elle attrapa Julien pour profiter jusqu’au bout de son sexe dur en elle, de sa main sur sa vulve, de son souffle dans ses cheveux. Julien ralentit le rythme. Il n’avait pas joui.
— Tu veux récupérer ta culotte ?
Marina n’y pensait même plus.
— Je veux bien te la rendre, mais à une condition.— Dis-moi, répondit Marina dans un râle.— Fais-moi jouir dans ta bouche.
Marina ne se fit pas prier. Elle se retira et revint face à Julien, qu’elle embrassa avec passion, tout en le branlant fort, puis elle s’accroupit, dos au mur. Elle retira les cheveux qui lui collaient au visage et prit le sexe de Julien dans sa bouche. Il gémit. Lui non plus n’allait plus tarder. Marina descendit une main jusqu’à sa chatte encore frémissante : elle mouillait maintenant d’impatience. Tout en suçant Julien, elle attrapa ses testicules et les massa. Quand la main qui tenait les cheveux de Marina se crispa, elle comprit, accéléra le mouvement et fit éjaculer Julien, dont elle avala le sperme avec passion. Elle le suça encore un peu, puis rejeta la tête en arrière, encore accroupie, fixant Julien de son regard le plus insolent.

— Ça tombe bien, j’avais envie d’un dessert.

Ils se rhabillèrent rapidement, sortirent de la ruelle. Marina tendit la main, et Julien lui remit son dû.
— Tu l’as bien méritée, dit-il. Mais quand même, tu ne devrais pas la remettre, cette robe te va si bien. 
Marina leva les yeux au ciel. Un taxi passait, elle l’arrêta.
— Tu ne veux pas dormir à la maison ? proposa Julien, surpris, alors que déjà elle s’enfonçait dans le taxi.
Elle s’assit et baissa la vitre.
— Désolée, j’ai du travail demain, et puis je te connais à peine... À bientôt ?
Le taxi démarra. Elle avait toujours sa culotte à la main. Après tout, Julien avait raison, elle était aussi bien ainsi. Elle lança le petit morceau de tissu au vent, et ferma la fenêtre. Dans le rétroviseur, elle vit Julien ramasser sa culotte. Il n’empêche, elle avait tenu sa promesse : ce soir, elle dormirait seule. Mais rassasiée.
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