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Culture de la fessée contre cancel culture

Chapitre 1

Fantasmes importuns

SM / Fétichisme
Aline fut surprise de découvrir Lisa en uniforme. Sans doute s’attendait-elle à une tenue plus appropriée à son activité clandestine, quelque chose de plus féminin, de plus sexy, quelque chose en fait de plus proche de la représentation qu’elle se faisait des prostituées, quelque chose qui eut conforté le mépris qu’elle éprouvait à son égard. Latent d’abord, puis prenant la forme de la condescendance, le mépris d’Aline pour Lisa avait fini au bout d’une heure d’entretien par s’exprimer sans détour, sous forme d’insultes, une semaine plus tôt dans les locaux de la gendarmerie.
Elle se sentit cependant coupable au moment où la jeune gendarmette lui ouvrit sa porte d’avoir escompté une tenue « de putain » de la part de sa collègue. Aline se faisait d’elle-même une idée assez exigeante, méticuleusement construite et entretenue, une représentation qui excluait les préjugés, raciaux, sociaux et bien entendu sexistes. En tant que féministe, mais plus largement, en tant qu’humaniste, elle devait respecter les « travailleuses du sexe » et rejeter toute caricature machiste les concernant.Et cependant, elle s’était attendu à ce que cette putain de Lisa s’habillât comme telle. Son sentiment de culpabilité vis-à-vis de cette pensée importune ne la tourmenta qu’une fraction de seconde, se muant presque instantanément en agressivité, ainsi que cela s’était déjà produit auparavant.
— Qu’est-ce que tu fous en tenue de service, Lisa ?— Oh mais Madame, c’est ainsi que mes maîtres souhaitent que je les accueille d’habitude.— Putain, mais t’es vraiment conne ma parole ! T’as pas le droit de porter ta tenue en dehors des heures de services, c’est le b-a-ba !— Pardon Madame, vous avez raison, je suis si stupide, s’excusa Lisa en baissant la tête.
Depuis ce fameux entretien à la gendarmerie où Lisa lui avait confié ce que certains de ses collègues mâles et des voyous auxquels elle avait affaire lui faisaient subir, Aline était envahie par un imaginaire obsédant où elle était tour à tour spectatrice et actrice des scènes décrites, victime consentante à la manière de Lisa ou, et cela l’avait remplie de surprise la première fois où ce fantasme s’était imposé à elle, complice des types qui la brutalisaient. Jamais jusqu’alors elle ne s’était permis de telles fantaisies et désormais, elle convoquait dans sa tête ces horribles images à chacun de ses rapports sexuels avec son copain, voire toute seule dans la journée, jusque dans les toilettes de la gendarmerie. Aline se sentait comme possédée depuis cet entretien, menacée jusqu’aux racines de son identité. Lisa avait réveillé des désirs secrets, profondément enfouis et Aline lui en voulait terriblement pour cela.
Une semaine avant que Lisa lui ouvre sa porte en tenue de service, Aline la recevait dans les locaux du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail de la gendarmerie dont elle était la plus zélée des délégués.
— Lisa, je t’ai fait venir, car certaines de tes collègues m’ont averti que tu subissais de la part de certains hommes du service des... heu... pressions sexuelles.
L’intéressée se contenta de hausser les sourcils en souriant.
— On m’a rapporté, poursuivit Aline, que des gars se permissent de te caresser les fesses ou les seins pendant les heures de travail, ici à la gendarmerie ou même parfois en patrouille !— Ben oui.— Comment ça « ben oui » ?— Ben oui, ils me touchent.— Putain, les salauds ! T’en fais pas, on va pas les laisser faire. Tu risques plus rien. On va leur tomber dessus et avec les témoignages qu’on a, je te dis pas ce qu’ils vont prendre...— Non, mais moi je suis d’accord.
— T’es d’accord pour les attaquer ?— Non, non, non, je suis d’accord pour me laisser toucher.—...
Aline demeura un instant interdite puis décida qu’elle avait sans doute mal compris.
— Je te jure, tu n’as pas à avoir peur de ces salauds, ils te feront plus de mal...— Non, mais ils ne me font pas de mal, Madame, j’aime ce qu’ils me font, je suis consentante. J’aime qu’ils usent de moi comme bon leur semble.
Une nouvelle fois, Aline se figea, mais plus longtemps que la première fois. Lisa au bout d’un moment se sentit obligée de rompre le silence.
— J’aime qu’ils me caressent le cul, les nichons et la chatte quand bon leur semble. Pardonnez-moi, Madame, d’employer ce vocabulaire, mais j’en ai la consigne stricte et je pourrais être punie si je ne la respecte pas.
Comme Aline ne bronchait toujours pas, Lisa se pencha en avant et chuchota : « Bien qu’en généra,l j’aime les punitions, je dois faire comme si ce n’était pas le cas, sinon, cela pourrait les vexer, vous savez comment sont les hommes... » Et elle recula en décochant à sa collègue de CHSCT un clin d’œil de connivence.Cette dernière, bouche bée, scrutait Lisa, guettant un signe d’ironie. N’en trouvant pas, elle ne put s’y résoudre pour autant.
— Tu te fous de ma gueule c’est ça ? Tu trouves que ça drôle le combat pour faire respecter les droits des femmes ? Tu crois qu’il y a de quoi en rire ? Putain, j’hallucine grave là !
S’emportant, Aline avait momentanément retrouvé une voie sur laquelle marcher, mais le sol se déroba à nouveau sous ses pieds l’instant suivant.
— Non, Madame, je ne me moque pas de vous, jamais je ne ferais une chose pareille ! Je vous dis la vérité. J’adore que les hommes me traitent comme la salope que je suis, qu’ils me prennent comme ils en ont envie, en me traitant de tous les noms. Je suis leur putain voyez-vous, ils sont libres de profiter de moi ici ou ailleurs et je leur obéis en tout, cherchant à les satisfaire autant que possible. J’adore quand ils me saisissent un sein à l’improviste, qu’ils me baissent le pantalon, la culotte devant leurs copains et me demandent de me pencher le cul ouvert... dans la rue parfois. Maître Djamel adore faire ça pour impressionner ses rivaux. Vous imaginez Madame, la fierté que je lui procure quand il leur permet de me doigter le cul...
Aline sentit à ces mots quelque chose s’allumer dans son ventre, une lueur discrète, mais importune, absolument inadéquate. Elle trouva une nouvelle parade.
— OK, je crois comprendre. Tu es victime du syndrome de Stockholm, tu sais, l’identification à l’agresseur. C’est classique. Ces salopards t’ont convaincue que tu es consentante, mais ils ont usé de pression sur toi d’abord, j’en suis sûre et certaine. Ils t’ont fait chanter ou menacée ou un truc dans le genre pour obtenir ce qu’ils voulaient et tu as fini par croire que c’est ce que tu voulais aussi. C’est ce qui arrive aux actrices pornos par exemple tu vois. C’est une sorte de mécanisme de défense, ça permet aux victimes de supporter leur sort, tu vois ?— Ben ils m’ont fait chanter oui, mais...— Aaaahhhh putain j’en étais sûre !!! Les enculés !— Non, mais c’est moi qui me suis mise dans cette situation, Madame. C’est moi qui...— Mon cul ! Le chantage c’est du viol ! — Attendez Madame, laissez-moi finir. C’est moi qui ai fait en sorte qu’on me fasse chanter.— Qu... Quoi ?— Oui. L’occasion s’est présentée de réaliser enfin ce fantasme qui m’obsède depuis que je suis en âge de me toucher et je l’ai saisie, tout simplement. Et désormais, je suis parfaitement épanouie, enfin.
Elle poursuivit en détachant bien chaque mot : « Je suis parfaitement épanouie, dans l’esclavage ». Aline avait l’impression de tomber d’une falaise. Elle agrippa une branche, sans grand espoir.
— Tu as fait en sorte qu’on te fasse chanter, explique-moi cette connerie...— Oui. C’était facile. Un petit voyou local a voulu m’accuser de l’avoir brutalisée lors d’un contrôle. Il s’était muni de certificats médicaux de complaisance et avait certainement la complicité de Maître Marc, enfin du brigadier Mauriac si vous préférez qui a relayé la menace de maître Djamel (le voyou) auprès de moi. C’était juste pour me faire peur, voyez, une sorte de bizutage, un truc vraiment grossier auquel j’ai fait semblant de marcher, voyant l’opportunité de vivre enfin mon rêve. J’ai juste dit à Maître Marc en prenant un air implorant de répondre à Maître Djamel que je ferai tout ce qu’il voudrait en échange de sa clémence, que je le suppliais à genoux de ne pas envoyer sa plainte, et bla bla bla. Ils ont vraiment cru que j’étais assez cruche pour me sentir à ce point menacée, ou on fait semblant d’y croire, en tout cas, pour mon plus grand bonheur, ils ont sauté sur l’occasion...
Aline avait, à l’occasion de ce monologue, retrouvé l’air imbécile dans lequel elle s’était immobilisée un instant plus tôt. Lisa se sentit là encore contrainte de rompre le charme.
— Et donc depuis, je fais la putain pour mes maîtres, me laissant toucher et prendre par une demi-douzaine d’hommes du service ayant probablement scellé une espèce d’accord avec eux et par quantité de types cité des Fleurs selon des conditions financières auxquelles je ne suis pas mêlée, vous vous en doutez bien, Madame.— Putain, mais arrête de m’appeler Madame, on a le même âge, espèce de connasse ! Merde, excuse-moi, ça m’a échappé...— Ne vous excusez pas Madame, vous pouvez m’insulter si vous voulez. Mes maîtres m’ont bien indiqué que je ne devais jamais me formaliser de ça, que je devais toujours faire profil bas, avec n’importe qui. J’adore qu’on m’insulte en vérité. Ça m’excite...— Putain... Putain... Je le crois pas. Des nanas comme toi, ça devait pas exister. Faudrait... faudrait les effacer ! Tu te rends pas compte du mal que tu fais à la cause en disant que les femmes aiment qu’on les traite comme de la merde ? — Ah mais Madame, je ne dirais jamais une chose pareille ! Je dirais juste que moi oui, certes, j’aime être traitée ainsi et que telle est ma liberté de femme. J’aime qu’on me prenne par les cheveux et qu’on m’enfonce une bite au fond de la gorge ou dans le cul en me traitant de tout. J’aime ne pas avoir le choix. J’aime être prise par des types qui ont l’impression d’abuser de moi... La dernière fois, maître Djamel m’a offert à un petit dealer que j’avais arrêté la veille. Ça a été ma fête ! Un des plus beaux souvenirs de ma nouvelle vie... Madame, écoutez... L’esclavage auquel je me soumets est l’expression la plus aboutie de mon libre arbitre. Hi hi hi.
La chaleur dans le ventre d’Aline n’avait cessé de prendre le l’ampleur, nourrissant sa colère.
— Tu peux faire ta philosophe, t’es qu’une pouffe, une sale pouffe.— Oui Madame, je suis une pouffe. Je crois que je mériterais... une bonne correction.— Une bonne correction ?
Aline serrait les mâchoires et les cuisses. Lisa inclina la tête en avant. Le regard posé sur ses chaussures de service, elle poursuivit : « Oui. Une bonne correction... de votre part. »
Lisa recevait sa collègue dans ses quartiers, un deux pièces soigneusement tenu, sobrement décoré. De part et d’autre, séparés par de minces cloisons, deux brigadiers, dont Marc Mauriac assistait à tout ce qui se déroulait chez la gendarmette au moyen de caméras et de micros haute définition soigneusement dissimulés.
Aline ne savait pas vraiment ce qu’elle venait chercher ici. Elle était venue pour ainsi dire à son corps défendant, se détournant de la plus élémentaire prudence, de ses principes moraux, ignorant tous les obstacles en les dissimulant sous un aveuglement acharné. Elle ne voulait rien savoir de ce qui la poussait vraiment à venir chez Lisa. Les espèces de flashs érotiques où elle se voyait claquer les fesses de sa collègue à toute volée n’étaient que des tours que lui jouait son inconscient. Sa volonté et son sens moral, confrontés à la situation réelle reprendraient le dessus et chasseraient ces pensées importunes.
N’était-elle pas, et ce depuis son adolescence, une représentante du bien ? N’était-elle pas une soldate dévouée aux causes du féminisme, du respect des droits des salariés, des minorités, des opprimés, de l’écologie et de la laïcité bien mesurée ? Si bien sûr ! Elle était vraiment à la pointe de ce qui se pense de mieux. Elle formait à elle seule une petite troupe servant l’empire du bien. Si elle ne savait pas ce qu’elle venait faire, quelque chose en elle le savait. La démocrate, la féministe, l’écolo, la syndicaliste... toutes allaient se mobiliser pour trouver une solution et faire entrer cette petite conne de Lisa dans le droit chemin.
Cette dernière gagna le centre de la pièce la plus grande puis, devant le canapé convertible, s’agenouilla, croisant les bras dans son dos.
— Maîtresse Aline, s’il vous plaît, punissez-moi !
Aline s’avança à grands pas et balança à sa collègue une énorme claque qui la renversa sur l’épais tapis.
— Putainnnn ! Mais tu fais chier pouffiasse, regarde ce que tu m’obliges à faire avec tes conneries de « Maîtresse Aline ». Tu me prends pour une dominatrice ou quoi ? Meeerde !
L’instant suivant, Aline songea que sa petite légion vertueuse ne lui était pas d’un grand secours. La violence, bien entendu, n’était jamais une bonne solution. Ce principe siégeait à la base de ses valeurs. Elle devait se reprendre d’urgence, se surveiller, ne plus se laisser déborder de la sorte, et surtout, putain de bordel, éteindre cette excitation qui venait de s’enflammer entre ses jambes.
— Je vous demande pardon, Madame, de vous obliger à me corriger. Je vous suis tellement reconnaissante. Continuez, s’il vous plaît. Je ferai tout ce que vous me demanderez, mais continuez, je vous en prie.
Plutôt que de se relever, Lisa entoura de ses bras les pieds d’Aline, embrassant ses chaussures, continuant d’implorer à voix basse : corrigez-moi Madame, corrigez-moi comme je le mérite, je vous en supplie... »
Aline prit sa tête entre ses mains et grogna à nouveau « putaiiiiiiiiiiin ! ». Le cul rebondi de Lisa, serré dans le pantalon réglementaire de flanelle bleue se cambrait vers le plafond, captant le regard d’Aline, qui se laissa hypnotiser. Vaincue, elle baissa les bras et observa l’ondoiement des fesses musclées de sa collègue qui s’était enfin tue et semblait se satisfaire qu’Aline la laissa baiser ses mocassins, bougeant son bassin comme si une main invisible la caressait. Dans le silence revenu flottaient de petits bruits de bouche, bisous ou coups de langue sur le cuir des chaussures et de légers gémissements.
Le spectacle eut raison des dernières résistances de la représentante du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail du commissariat qui, l’écume aux lèvres, intima d’une voix sourde : « Pantalon sur les chevilles sale connasse ! ».
Lisa s’empressa d’obéir et retourna aux pieds de sa collègue, redoublant de dévotion tout en lui offrant son cul, largement ouvert.Aline y alla de toutes ses forces, frappant les fesses des deux mains, alternativement et en prenant l’élan au-dessus de sa tête. Mâchoires serrées, elle poursuivit ainsi jusqu’à ce que ses mains lui fissent mal et que l’épuisement la gagna.
Quand enfin, la terrible correction s’interrompit, le cul de Lisa, écarlate, était strié de sortes de vergetures mauves. Absorbée par les coups qu’elle portait, toute à sa rage érotique, Aline n’avait pas prêté attention aux pleurs de Lisa qui lui enserrait les chevilles avec une ferveur désespérée.
— Oh merde, Lisa, regarde ce que tu m’as obligée à faire ! Putain, je t’ai fait mal, ça fait chier !
Lisa releva vers Aline son visage trempé de larmes : « Oh non Madame, je pleure de bonheur ! Merci, merci, merci de m’avoir donné ce que je méritais. Encore, je vous en prie, encore ! » Puis elle posa sa joue contre le sol, tendant à nouveau son cul violacé vers le ciel.Aline l’observa sans rien dire tout en reprenant son souffle puis souleva une jambe et appuya la semelle de son mocassin sur le visage de sa collègue, tout en glissant une main dans son pantalon. Elle se mit à son tour à gémir en se branlant puis, de sa main libre, reprit sa fessée, pour le plus grand bonheur de Lisa et des gendarmes qui depuis leurs canapés, assistaient à la scène.

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