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Le cygne noir

Chapitre 2

Acte 2 : le sortilège.

Trash
[Note de l’admin : ce texte peut choquer certains lecteurs, en particulier par sa notion de chantage. Cependant, conformément à la charte, le personnage a un vrai choix et le texte est donc acceptable.]
C’était le brouillard... Ses paupières semblaient anesthésiées... Les effets du comprimé étaient bien connus de Svetlana : elle savait qu’elle allait chanceler et que ce réveil serait encore plus difficile que les autres Elle se félicita néanmoins de ne pas avoir attendu trois heures du matin avant de le prendre, sans quoi elle aurait été dans un état encore pire à cause du manque de sommeil.
Café, pomme, douche.
Svetlana repassa son rituel habituel et arriva au moment fatidique : celui de l’habillement. Elle avait pris sa décision la veille au soir : elle porterait tous les habits à l’exception des sous-vêtements jugés définitivement décadents. Elle opta à la place pour une culotte normale, des collants noirs et un soutien-gorge blanc qui ne se verrait pas trop à travers son chemisier.Comme elle était beaucoup plus sexy qu’à son habitude, elle décida d’atténuer son maquillage.
Elle mit à profit trajet vers son bureau pour réfléchir à la façon d’aborder Odile ; elle devait reprendre la situation en main. Sans doute un mea culpa était-il la meilleure stratégie puisqu’elle semble avoir blessé Odile dans son amour-propre, assez pour lui valoir une revanche violente.
Elle arriva comme à son habitude en avance et se félicita d’être parmi les premiers, ce qui lui évita de croiser trop de collègues. Dans son bureau, elle hésita : devait-elle s’asseoir dans son fauteuil, ou devait-elle rester dans une position de soumission face au bureau ? Considérant qu’aucune des deux solutions n’était bonne, elle opta pour placer deux chaises face à face au centre de la pièce afin de traiter dans une situation d’égale à égale.
Elle prépara ses arguments dans sa tête : « Primo : mea culpa et excuses. Secundo : j’ai compris la leçon. Tertio : cela ne se reproduira plus, et je lui proposerai un stage où elle progressera énormément d’un point de vue professionnel, et je lui consacrerai tout le temps qu’elle souhaitera. »Elle repassait ces phrases en boucle quand la porte s’ouvrit, ce qui la fit tressaillir.
Odile entra dans la pièce et marqua un temps d’arrêt en voyant la nouvelle disposition de la pièce. Elle leva un sourcil.
— Bonjour, Odile, Vous allez bien ? Pouvons-nous discuter un instant ?
Odile la regarda de haut en bas comme on aurait regardé un morceau de viande et s’assit sans un mot. Elle était vêtue d’un tailleur différent mais tout aussi sexy que la veille et portait de grosses lunettes noires qui devaient ne servir que d’accessoire. Cela lui donnait un air plus sévère et en même temps assez sexy. Elle sembla préférer garder le silence et un visage inexpressif. Svetlana y vit l’occasion de mettre son plan à exécution :
— Tout d’abord, je tiens à m’excuser pour mon attitude d’hier. Je n’aurais pas dû me montrer aussi dure ni vous faire de remarques sur vos habits ; c’était impoli de ma part. De même, j’aurais dû vous considérer mieux que je ne l’ai fait et vous consacrer plus de temps pour votre stage. Je vous assure que, comme vous pouvez le constater, j’ai bien compris la leçon. Cela ne se reproduira plus jamais, et dorénavant je consacrerai plus de temps pour vous transmettre mon savoir et mes compétences.
Svetlana était droite et professionnelle, habituée aux négociations et aux discours construits. Pourtant, plus elle parlait, plus le sourire qu’elle voyait se dessiner sur le visage d’Odile ne lui inspirait pas confiance. Celle-ci semblait attendre avec amusement la fin de son discours.

— Joli speech. Si toutes mes directives ont été suivies, je considérerai que nous sommes quittes. Mais je dois m’en assurer, n’est-ce pas ? dit-elle en avançant légèrement ses lunettes et en lui adressant un clin d’œil.
Svetlana, troublée, sentait venir le désastre.
— Ben en fait, j’ai... j’ai mis presque tous les vêtements...— Ah oui ? Puis-je voir ce qui se cache sous cette jupe ?— Je n’ai pas mis les sous-vêtements que vous aviez envoyés ; c’était trop...— Alors je crois que nous nous sommes mal comprises. Mes directives n’ont pas été appliquées.— Sérieusement... je ne vais pas me balader à poil au bureau ! C’est ma vie, ce travail… Regardez-moi : j’ai fait ce que vous m’avez demandé. J’ai honte de moi, vous m’avez humiliée.
Odile prit un air boudeur et se contenta de tendre la main, paume vers le haut.
— Quoi ?— Sous-vêtements.— Vous n’êtes pas sérieuse ?— Au contraire.— Et si je refuse, alors quoi ?— Alors je passe un coup de fil qui en entraînera d’autres, et ton téléphone sonnera dans l’heure qui suit pour te demander de venir dans le bureau de ton boss. Après quoi tu te feras virer et blacklister de toutes les boîtes.— Ce sera ta parole contre la mienne.— Pas tout à fait…
Odile sortit son téléphone et montra l’écran à Svetlana qui lut, déconcertée :
Mademoiselle, je n’accepterai jamais que l’on m’impose une stagiaire, qui plus est une stagiaire habillée comme vous l’êtes. Je vous suggère de vous trouver un stage par vous-même sans compter sur l’aide de votre père.
Svetlana Z.

Elle ne comprit pas sur le coup : ce mail partait de son adresse vers celle d’Odile, qui passa au message suivant :
Madame Z., je suis profondément désolée pour mon accoutrement et suis prête à en changer s’il le faut. Je vous en prie, travailler dans cette entreprise est très important pour moi, et je me suis donné beaucoup de mal dans mes études pour arriver jusqu’à votre bureau. Je n’ai à cœur que de bien faire mon travail et vous satisfaire ; je vous conjure de bien vouloir reconsidérer mon stage.
Odile von Rothbart.

L’échange était surréaliste : Odile se faisait passer pour la victime !
Je te donne rendez-vous chez moi ce soir au 12 rue B. Sois là à vingt-trois heures.
Puis un autre mail, toujours de Svetlana :
Je tiens à te remercier pour notre rendez-vous d’hier soir ; cela faisait longtemps que j’attendais une fille comme toi dans l’entreprise. Tu trouveras ci-joint un souvenir de notre séance photo. Reviens au bureau habillée comme hier, et tu commenceras à obéir à mes ordres... a moins que tu ne veuilles que tout le monde dans l’entreprise ne reçoive sur sa boîte mail une photo en gros plan de la chatte de la fille du grand patron.
En pièces jointes, plusieurs photos de ce qui semblait être le sexe d’Odile en gros plan sur une première photo, et Odile nue sur une seconde.
Svetlana ne comprenait pas. Ces messages étaient partis de sa boîte mail mais elle ne les avait pas écrits. Elle réalisa qu’Odile aurait pu les écrire elle-même, mais les heures d’envoi ne coïncidaient pas. Certains d’entre eux avaient été envoyés à trois heures du matin.
— J’ai programmé l’envoi des mails. J’ai mis moi-même les photos en pièces jointes. Je savais que tu ne regarderais pas ta boîte d’envoi. Puis, dans la nuit, je suis allée me balader jusqu’à deux heures du matin juste devant la porte de ton immeuble. Je suis très fatiguée, mais mon téléphone bornera donc à côté du tien. La police conclura que ce chantage est réel. Tu perdras absolument tout.
Svetlana failli s’évanouir. Comment cette gamine avait-elle pu se faire passer pour la victime de façon aussi outrageuse !?
— Tu commences à comprendre ?
Le piège se refermait, mais elle tachait de garder la tête froide et de raisonner.
— Attends... ce n’est pas aussi simple. La police pourra voir que les mails ont été programmés. Quelqu’un m’a vu m’absenter de mon bureau : ils sauront que tu avais accès à mon ordinateur.
Odile se pinça la lèvre inférieure mais conserva une attitude sûre d’elle.
— Alors je suppose que tu as le choix. Ou bien tu tentes ta chance sur cette voie... peut-être que tu t’en sortiras, peut-être pas. Si tu as besoin d’une motivation supplémentaire, j’ajoute une carotte au bâton : je glisserai un mot élogieux sur toi à mon père. De quoi faire avancer ta carrière. Alors, tu choisis quoi ? La carotte ou le bâton ?
Svetlana avait le tournis. Elle n’était pas sûre que l’histoire d’Odile puisse tenir devant la police, mais elle était certaine qu’elle allait se lancer dans une histoire complexe. Dans un premier temps, les éléments l’accusaient de façon évidente, et ce n’est qu’en cherchant dans les détails qu’elle pourrait inverser la charge de l’accusation. D’un autre côté, elle était capable de formuler un récit cohérent à la police et avait une explication valable pour chaque point. Se lancer dans un bras de fer juridique ne lui disait rien. En revanche, ravaler sa fierté pendant un moment pour avoir une promotion... cela ne lui était pas une pratique étrangère. Seulement, elle n’avait jamais été aussi humiliée ni mise à terre. Le choix était difficile, mais elle voulait plus que tout tourner la page. Elle avait les larmes aux yeux.
Odile rangea son téléphone et tendit la paume une nouvelle fois. Svetlana obéit, vaincue. Elle enleva sa veste mais fut stoppée par Odile.
— Tu perdras du temps, et avec un porte-jarretelles ça te sera difficile d’enlever ta culotte. Alors voilà pour t’aider...
Elle lui tendit une paire de ciseaux. Svetlana avança la main pour s’en emparer, mais elle fut une nouvelle fois stoppée.
— Tatata... c’est moi qui coupe. Lève ta jupe.
Svetlana s’exécuta. Elle releva sa jupe juste assez pour découvrir le côté de sa culotte, tentant désespérément de cacher son intimité. Odile, sans une once de compassion, la souleva davantage et découpa d’un trait la culotte de chaque côté, laissant apparaître un sexe glabre.
— Ah ! Bonne nouvelle : j’avais peur qu’avec une sainte comme toi on ait une forêt à débroussailler.— …— À genoux, que je t’enlève ton soutif.
Les tétons de Svetlana étaient légèrement visibles sous son chemisier. Une larme coula sur sa joue.
— Si tu savais comme la situation me fait mouiller... Tiens, d’ailleurs, regarde.
Odile écarta ses propres cuisses et glissa une main sous sa jupe. Elle ressortit avec un filet de cyprine entre ses doigts.
— Ouvre la bouche.
Svetlana était hétérosexuelle ; elle n’avait pas prévu de débuter une expérience saphique ce jour-là, mais le destin semblait en avoir choisi différemment. Elle ouvrit la bouche, et Odile y fourra ses doigts pleins de mouille.
— Voilà, c’est bien... Tiens, reprends-en encore un peu... et là, comme ça. Voilà : tu sentiras mon odeur pendant toute la journée.
Elle n’hésita pas à enfoncer à plusieurs reprises ses doigts qui ressortaient toujours plus mouillés. Elle les essuyait parfois sur le front ou les joues de Svetlana, ou encore dans ses cheveux. Svetlana ne savait plus comment elle s’appelait et ne s’était jamais sentie aussi honteuse.
— Qu’est-ce que vous allez faire de moi ? Je vous en prie, laissez-moi maintenant, j’ai fait tout ce que vous vouliez...— Oh, que non. J’ai été obligée d’ajouter une carotte, alors il va falloir la mériter ! Ton obéissance a donc été reconduite pour plus longtemps. Dorénavant je vais vivre avec toi dans ton appartement. Tu seras mon esclave. Si tu fais absolument tout ce que je te dirai de faire – et Dieu sait que ce sera beaucoup de choses – tu pourras retrouver ta vie d’avant et viser une promotion. Tout cela disparaîtra, et ce sera comme si je n’étais jamais venue dans ta vie, ou presque. J’espère que tu me prends au sérieux maintenant. Tu comprends ? Obéis pendant quelque temps sans le moindre écart et tu seras libre et récompensée. Fais un seul écart et je rallongerai ton cauchemar encore plus longtemps.— Combien de temps ?— À toi de voir. Il est 8h56. Lèche-moi et fais-moi jouir le plus vite possible. Chaque minute écoulée avant mon orgasme sera un jour d’esclavage supplémentaire. Tu as jusqu’à 8h57 pour comprendre à quel point t’as intérêt à me lécher comme une furie. T’as de la chance, je suis déjà bien excitée.
Svetlana regarda l’horloge sur le mur, puis la jupe d’Odile. Elle s’élança sur elle en un éclair ; à quatre pattes elle lui écarta les cuisses et commença à la lécher. Odile était effectivement mouillée comme jamais. La langue de Svetlana glissait presque sans toucher la peau. Elle redoubla d’efforts et lécha sa stagiaire comme elle aurait voulu être léchée elle-même. Odile en profita pour écarter encore plus largement les cuisses et saisit les cheveux de Svetlana pour lui appuyer davantage le visage sur sa vulve. Elle se pencha un peu pour glisser un doigt dans la chatte de Svetlana.
— Mais quelle vorace ! Il n’était même pas encore 57 ! Et en plus ça te fait mouiller aussi de me bouffer… Tu vas finir par me demander de rester ma chienne pour toujours si tu kiffes comme ça !
Svetlana n’écoutait pas. Elle suçait, léchait, avalait sans le moindre amour-propre pourvu qu’elle finisse ça rapidement. Malheureusement, Odile semble savoir se contrôler : cela prit neuf longues minutes pour qu’elle parvienne à l’orgasme.Elle jouit en projetant un jet de mouille sur le visage de Svetlana qui fut trempée sur le coup. Elle se redressa un peu en constatant les dégâts, dépitée.
— Neuf minutes... pour neuf jours de festivités. On dirait que tu t’es autant régalée que moi, ma salope ! Par contre, la mouille sur ton chemisier blanc laisse voir tes seins... tu ferais bien de fermer ta veste et te refaire une beauté, tu ne ressembles plus à rien. En tout cas, félicitations : t’as été rapide.
Neuf jours paraissaient une éternité pour Svetlana qui ne savait que faire avec son chemisier trempé.
— Qu’est ce qu’il va se passer pendant neuf jours ?— Tu verras. En attendant, pour tout le monde, tu es ma responsable et je suis ta stagiaire. Joue le jeu tant qu’il m’amuse. Si tu es lente ou inefficace, je t’humilierai publiquement devant tes collègues. Sois sage et il ne restera rien de mon passage dans ta vie... hormis un peu de cyprine dans les cheveux, hahaha ! Mais rassure-toi : quand tu seras au poste de ton N+1, tu te seras lavé les cheveux entre-temps.— …
La journée continua relativement normalement. Svetlana veilla à ne presque pas quitter son bureau. Elle avait refermé son blazer avec l’accord d’Odile et pu se refaire une beauté tant bien que mal. Odile avait forcé Svetlana à effacer les mails envoyés et reçus, ne laissant aucune trace des échanges, sauf sur le compte d’Odile.
Le soir, vers 18 heures, Odile demanda les clés de l’appartement de Svetlana. Elle lui annonça qu’elle l’y attendrait et qu’elle ne devait pas rentrer plus tard que 23 heures maximum.Svetlana n’était plus maîtresse ni d’elle-même, ni de son environnement.
— Un petit bisou avant que je parte ?
Svetlana s’avança vers Odile et s’approcha de son visage.
— Nan. Pas là.
Svetlana se baissa et Odile releva sa jupe.
— Lèche-moi le clito et nettoie un peu la mouille dont tu es responsable.
Svetlana s’exécuta une nouvelle fois et Odile tourna les talons, emportant les clés de la maison.
— À ce soir, ma chérie !
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