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Le cygne noir

Chapitre 5

Trash
Catabase cathartique

— Comment en suis-je arrivée là ?
Cette question, Svetlana se la posait encore et encore en boucle. À chaque nouvelle situation où elle pensait toucher le fond, un nouveau coup de pelle lui révélait des abysses plus lointains. Carl et Odile avaient décidé de l’emmener en week-end. Alors qu’elle était entrée nue et ligotée dans le coffre de cette voiture le lendemain d’une soirée où elle avait joui en se regardant avaler comme une chienne le sperme d’un étalon, elle essayait de faire le point dans sa tête.

Il était désormais clair qu’elle ne serait plus jamais la même après cette expérience. C’était un fait acter, et elle avait abandonné l’espoir de pouvoir un jour oublier ce par quoi elle était en train de passer. Simplement, elle ne voyait désormais pas de porte de sortie. Elle était condamnée à subir durant encore quelques jours le calvaire de vices que sa maîtresse lui destinait. « Et après ? » Après... il serait temps d’évaluer les dégâts.
Après réflexion, elle détermina que son seul objectif important durant ces jours serait de garder un esprit le plus sain possible, conserver sa capacité à vivre le plus normalement qu’elle le pourrait. Si elle devenait définitivement folle ou qu’elle souffrait d’un comportement altéré, alors tout cela ne servirait à rien et Odile l’aurait brisée en moins de deux semaines. Pour rester elle-même, Svetlana se convainquit de rester consciente autant que possible et d’accepter de se dissocier d’elle-même dans les moments difficiles. Elle accepta d’oublier tout jugement vis-à-vis d’elle même, d’obéir à son instinct de survie et de tout se pardonner. Absolument tout.
Depuis combien de temps était-elle dans ce coffre ? Elle n’aurait su le dire, mais cela devait bien faire plusieurs heures. Depuis quelques minutes, le terrain lui semblait plus accidenté, et le revêtement rugueux vibrait sous sa joue tandis que son corps était secoué au gré des gravats que la voiture écrasait sur son passage.L’estomac au bord des lèvres, elle sentit la voiture s’immobiliser enfin.
Elle fut totalement aveuglée par la lumière lorsqu’Odile lui ouvrit, et c’est traînée par une laisse que Svetlana fut conduite dans un chalet isolé au milieu de montagnes qu’elle ne connaissait pas. Le chalet était rustique, mais confortable. Tout respirait l’ancien, ce qui contrastait avec les allures de pin-up d’Odile. Mais la décoration boisée du rez-de-chaussée ne lui était pas destinée, et elle comprit mieux le choix du lieu lorsqu’elle fut amenée dans la cave.
C’était un endroit sale, poussiéreux et qui sentait le bois moisi. Divers outils de bricolage étaient accrochés aux murs ; le centre de la pièce avait été largement déblayé. Un crochet rouillé pendait au milieu de la pièce au-dessus d’une petite grille d’évacuation. Dans tous les coins, divers objets de bric-à-brac jonchaient le sol et encombraient des étagères rouillées fixées aux murs.
Odile lui expliqua ce qui l’attendait tandis que Carl apportait plusieurs cartons qui semblaient peser lourd.
— Tu sais, Svetlana, j’ai de grandes ambitions pour toi.— Maîtresse, j’ai très froid...— Oui, oui... cesse de te plaindre. Nous arrangerons ça tout à l’heure. Je disais donc que j’ai de grandes ambitions.
Elle se rapprocha, et tout en poursuivant son discours, elle lui attacha les mains au crochet qui pendait au centre de la pièce.

— Vois-tu, on peut faire subir toutes sortes de choses à toutes sortes de personnes. En ce qui te concerne, j’avais acquis l’idée que je te ferais subir les pires sévices imaginables, mais cette idée ne m’amuse déjà plus. Il ne me reste que sa réalisation pour égayer un tant soit peu mes journées.— ...
Une fois Svetlana accrochée suffisamment en hauteur pour l’obliger à rester sur la pointe des pieds, Odile lui enfonça un doigt et la tira par la chatte pour la faire se balancer. Elle affichait un regard distrait, légèrement perdu dans ses pensées, comme un chat qui jouerait distraitement avec une souris.
— Alors je me suis demandé « Que n’ai-je pas encore obtenu de cette petite salope ? » Et tu sais ce que je n’ai pas encore obtenu de toi ?— Non, Maîtresse.— Tu feras et endureras tout ce que je souhaite, mais pour toi, cela ne sera que temporaire et ce ne sera que par obligation, n’est-ce pas ?
Difficile pour Svetlana de la contredire.
— ... c’est... notre accord ?— C’est une question ?— C’est ce sur quoi nous nous sommes mises d’accord, Maîtresse.— Effectivement, et je ne reviendrai pas sur cet accord. Passé ces neuf jours, je disparaîtrai de ta vie. MAIS...
Elle agrippa Svetlana par sa bouche avec la même main qui fouillait son vagin un instant plus tôt et lui pinça les joues de manière ridicule.
— Je suis une fille sentimentale, et je m’attache vite. Aussi, rien que de savoir que tu feras tout pour m’oublier d’ici peu, cela me rend triste.— Tu vas me faire pleurer... se dit Svetlana, agacée par le grotesque de la situation.— J’ai donc décidé que ce qui me ferait le plus plaisir, en définitive... c’est que je te manque.— Que tu me manques ?! T’as craqué, pétasse ?!
Mais Svetlana y vit une lueur d’espoir pour tenter de renverser la situation :
— Maîtresse, peut-être qu’en étant un peu plus douce, un petit peu moins dure, peut-être que je pourrais...
Elle fut interrompue par un doigt sur sa bouche.
— Chuuuuuuuuuuuuuuuuut. Non, non. Ce n’est pas ce qui est prévu : ne te fatigue pas. Ce que je veux, c’est reprogrammer ta petite tête de linotte comme on reprogramme celle d’un chien bien dressé. Je veux te rendre volontaire. Je veux que tu obéisses par plaisir !
Svetlana resta bouche bée en entendant ces mots. Comment cette folle pouvait-elle imaginer qu’elle puisse la transformer à ce point ?
— D’ailleurs, ton dressage devra être intensif et rapide ; nous n’avons que peu de temps. J’ai donc apporté plusieurs choses.
Odile semblait sautiller comme une gamine un peu démente. Elle s’éloigna pour fouiller dans un carton et brandit, toute souriante, un collier massif. Elle exécuta quelques pas de danse sur une musique imaginaire en se rapprochant d’elle et lui attacha le collier autour du cou au-dessus de sa laisse qu’elle lui retira.
— Par exemple, si je te dis de lever une patte en la pliant le plus haut possible et de faire tes besoins, j’attends de toi que tu obéisses.— Vous voulez que je fasse ça ici ?! Mais je vais me faire dessus !
À ces mots, Odile sortit une petite télécommande de sa poche et appuya sur un bouton, ce qui déclencha une décharge électrique dans le collier. La douleur était intense, mais ne dura qu’une seconde. Assez pour arracher un cri à la pauvre victime.
— Eh bien, tache de bien lever la patte, alors ! Du reste, tu ne dois t’occuper de rien. Obéis aux ordres sans poser de questions. Tu as compris ?— Oui, Maîtresse.— Alors, pisse, sale chienne !
Svetlana tremblait de froid. Elle resta silencieuse tandis qu’elle pliait une jambe aussi haut qu’elle le pouvait et écartait les cuisses de son mieux pour tenter d’éviter que le jet ne coule sur sa jambe. Elle essaya de se concentrer, mais rien ne vint. Elle ferma les yeux et essaya de pousser...
— Dépêche-toi, ou c’est dans ta chatte que je t’enverrai des électrochocs ! Ça te fera peut-être pisser sur commande...
Sous la menace, elle redoubla d’efforts jusqu’à ce que le jet salvateur survienne. Elle arrosait le sol, mais malgré ses efforts, une partie coulait effectivement le long de sa jambe. C’était chaud, et l’espace d’un instant, elle frissonna. Une odeur d’urine emplit ses narines. Elle se sentait tellement humiliée et sale.
Odile applaudit trois fois et sortit de sa poche une petite truffe en chocolat qu’elle lui fourra dans la bouche.
— Voilà. Brave fille. Déguste-la ; tu l’as bien méritée. Et prends ton temps parce que tu verras qu’à partir de maintenant, la nourriture va se mériter.
Svetlana mâchait son chocolat en fermant les yeux. Elle voulait faire l’autruche et que personne ne puisse plus la voir.
— Bon ! C’est pas le tout, mais on a du boulot. Installe-toi confortablement le temps qu’on prépare tout. Et...
Elle alla chercher un sac en toile de jute et le lui mit sur la tête comme une cagoule. La toile était faite de mailles suffisamment espacées pour apporter un peu de lumière, mais pas assez pour qu’elle puisse voir ce qu’il se passait autour d’elle.
— Et je veux que ce soit une surprise. Tu vas voir, ça sera extra !
Elle déglutit et avala son chocolat. Son estomac était vide et criait déjà famine. Peut-être ses vertiges étaient-ils dus à une hypoglycémie ou à son traitement de choc ? Une fois de plus, le temps passa lentement. Elle avait l’impression d’être une poupée que l’on pose dans un coin de la pièce et que l’on ressort au gré des envies. Elle entendait son couple de tortionnaires s’affairer autour d’elle sans comprendre l’objet de leur conversation. Ils installaient des équipements dans tous les sens ; c’était sa seule certitude.
Après un long moment, alors que ses mains étaient engourdies et avaient dépassé le stade des fourmillements, elle fut décrochée du plafond et mise à quatre pattes au sol. Ses jambes lui faisaient mal, et l’urine séchée sur sa cuisse lui causait des démangeaisons tellement importantes qu’elle se serait arraché la peau si elle avait pu.
Rapidement, elle sentit des étaux se refermer autour de son corps : cuisses, hanches, tête, bras, pieds, elle était contrainte de tous les côtés tant et si bien qu’aucun mouvement ne lui était permis. Elle était forcée de rester à quatre pattes. Une main vint pincer sa cagoule de fortune au niveau de la bouche et une paire de ciseaux y découpa un trou. Rapidement, un tuyau lui fut enfoncé dans la bouche et attaché à sa tête par un système de sangles.
— Voilà. Alors, je t’explique...
Elle entendit Odile tirer un tabouret et s’asseoir devant elle. Du moins, c’est ce qu’elle parvenait à deviner puisqu’à travers les mailles de sa cagoule, elle n’était en mesure que de voir bouger des ombres. La seule source de lumière venait d’une ampoule jaune qui pendait au plafond. Il n’y avait aucun soupirail ni quoi que ce soit qui lui aurait permis d’évaluer le temps qui passait.
— Tu vas rester ici comme ça. Dans un instant, on mettra un petit bouton sous ta main droite. Si tu as faim, tu n’auras qu’à presser dessus et tu recevras par ce tuyau ton petit-déjeuner préféré : un gros bol de foutre animal ! Sache qu’à part quelques exceptions, ce sera ton unique source de nourriture et de boisson pendant les prochains temps. Tu seras baisée nuit et jour soit par des individus, soit par une machine programmée. Tu recevras régulièrement des décharges pour te maintenir éveillée, et nous avons installé des poches à perfusion avec du lubrifiant. Évidemment, nous n’allons pas te perfuser du lubrifiant dans le sang... ce serait peu utile. En revanche, tu bénéficieras d’un écoulement continu au niveau de ta chatte pour éviter les irritations dues aux frottements. Enfin, ton clito et ton point G seront stimulés régulièrement. À chaque orgasme, nous te récompenserons et améliorerons ton sort ; alors, n’hésite pas à te lâcher bien comme il faut, ma cochonne ! Après ton premier orgasme, nous découperons des trous pour tes yeux et nous installerons un téléviseur devant toi pour t’aider à faire passer le temps. Enfin – et c’est la partie la moins fun, mais après tout, je ne suis pas une tortionnaire – si tu devais changer d’avis, abandonner, claquer la porte, avoir subi tout cela pour rien et revenir sur notre accord initial, sache que tu en aurais la possibilité en appuyant sur le bouton que je mettrai sous ta main à gauche. Il y aura une sécurité : on ne voudrait pas que tu appuies dessus par mégarde sans le vouloir. Il te suffira donc d’appuyer dessus plusieurs fois d’affilée. Ne le confonds pas avec le bouton droit, hein !
Elle fit une petite pause et soupira, rêveuse.
— Quand je pense à tous les orgasmes que tu es sur le point d’avoir... j’en suis presque envieuse. Peut-être que je te ferai plus jouir en quelques jours que dans toute ta vie jusqu’à présent, qui sait ?
Svetlana n’avait jamais eu une vie très développée, côté sexualité. Elle avait évidemment eu plusieurs partenaires. Son physique était indéniablement attirant ; c’était une très belle jeune femme, mais ce n’était pas sa priorité. Au lit, elle aimait se lâcher juste assez pour susciter le désir, mais restait suffisamment en retrait pour qu’aucun ne puisse s’imaginer qu’elle était une traînée. En un mot, toute sa sexualité était basée sur le regard et le ressenti des autres, et elle ne s’était jamais aventurée à chercher ce qui pouvait bien la faire virer. Mais une chose était certaine : elle ne s’imaginait pas que ce serait ça.
Elle sentit un objet buter contre sa vulve et un filet froid couler dans son sillon. Le lubrifiant devait être en place, la machine aussi. Elle aurait serré les dents si elle avait pu, mais le tuyau emplissait sa bouche et l’en empêchait. Un autre objet fut installé contre son clitoris. Elle attendit.
Le vibro sur son clito fut le premier à se mettre en marche, suivi de près par le gode fixé sur une fuck machine qui multipliait les va-et-vient d’abord doucement, puis de plus en plus vite. Svetlana encaissait les coups qui étaient déjà très forts. Elle se concentra pour tenter d’éprouver du plaisir à sa condition ; une accalmie, un traitement légèrement moins sadique : à cet instant, elle en avait besoin. Elle savait que des moments comme celui-ci pouvaient arriver, alors elle accepta en son for intérieur d’abandonner tout amour-propre pour un instant.
Elle tenta de penser à quelque chose d’excitant. Le sexe d’un jeune homme beau et musclé... mais elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer la vision qu’elle devait offrir en ce moment : au sol, attachée, baisée mécaniquement, sentant l’urine. Elle était plus bas que terre. Peut-être qu’un homme sexy pourrait trouver cela excitant ? Elle l’imaginait devant elle, la regardant et appréciant la scène. Elle visualisa son sexe dressé d’excitation. Elle s’imagina bandante à ses yeux. Peut-être qu’avec un petit effort, ce gode pourrait lui donner un avant-goût de ce qu’il lui ferait s’il la prenait en levrette. Ces coups de reins... elle se sentait à sa merci, elle s’abandonnait à lui... et cette vibration délicieuse sur son clito commençait à lui tordre les entrailles. Elle se lâcha dans un râle bestial. Elle sentait le plaisir monter. Elle était chienne pour cet homme de fantasme, elle était une chienne désirable à ses yeux.
Elle voulait se cambrer encore davantage, elle voulait lui donner son cul pour qu’il la prenne sauvagement. Elle voulait le laisser la ravager...Elle sentit le plaisir déborder de sa chatte tandis qu’un premier orgasme la faisait trembler frénétiquement de tous ses membres.
— Bravo ! Oh oui, ça c’est une bonne chiennasse ! C’est bien Sveti. Brave fille...
Odile s’était mise à ses côtés et lui caressait le ventre, le dos, les seins comme elle l’aurait fait pour flatter un animal obéissant, mais elle était encore sur sa vague et ne s’en rendait pas vraiment compte. Elle était agitée de spasmes et ses hanches se cambraient de façon incontrôlable par à-coups successifs, ce qui avait tendance à appuyer encore davantage le vibro sur son clito. La sensation devenait trop forte, presque douloureuse, mais rien ne pouvait l’arrêter. Les sensations se mélangeaient et se succédaient rapidement entre douleur, envie d’uriner, plaisir qui monte et jouissance incontrôlée.
* * *

Odile tint sa promesse en installant un téléviseur et découpa deux trous grossiers au niveau des yeux. Évidemment, ce qui était diffusé avait été choisi par Odile : des vidéos de dégradation totale de filles se succédaient les unes aux autres. Elle voyait des filles jouir sous les coups de boutoir de chien ; elle en voyait lécher des lunettes de w.c. en affichant un sourire, et le tout ressemblait à un festival de débauche arrosé de sperme. Elle qui n’avait que peu l’habitude des pornos, elle ne pensait pas qu’il fût possible de faire autant de choses. Et surtout, après la première heure de visionnage, elle commença à être intriguée par le nombre de filles différentes qui ne cessaient de se succéder et qui semblaient s’amuser à faire volontairement toutes ces choses dégradantes.
Comble de la perversion, un petit bandeau vert – comme une publicité – clignotait sous l’écran en permanence en indiquant d’une flèche le bouton qu’elle devait presser avec un message « Tu as faim ? Miam-miam ! » Parmi les vidéos, plusieurs représentaient des filles suçant des chevaux ou des chiens. Elles avalaient des quantités impressionnantes de sperme, et plus encore que la faim, la soif se faisait cruellement sentir à Svetlana.
Les heures se succédaient sans qu’elle ne puisse les évaluer. Elle avait joui plusieurs fois, et Odile lui avait indiqué que du sucre avait été ajouté au sperme pour en améliorer le goût et pour lui donner des forces dans le cas où elle appuierait sur le bouton. Elle se sentait fatiguée, mais à chaque fois qu’elle fermait les yeux, une décharge de son collier la rappelait à l’ordre.
Au bout d’un moment, elle entendit du bruit ; elle comprit que quelqu’un pénétrait dans le sous-sol. Incapable de bouger ou de parler, elle se fit une raison. Elle était dans une situation qui ne lui permettait plus de s’inquiéter de ce qui se passait autour d’elle. Lorsque la fuck machine lui fut retirée, elle ressentit une sensation étrange dans son vagin : un genre d’anesthésie à force d’avoir été limé, mais surtout une impression de manque. Comme si elle prenait conscience qu’il y avait un trou à cet endroit, et que ce trou, qui avait été rempli jusqu’à présent, était dorénavant béant. Cette sensation était étrange, mais elle n’eut pas le temps de savoir si elle en était soulagée ou non, car un sexe s’enfonçait dans son vagin. Elle ne le sentait que moyennement, mais elle percevait les coups de reins contre ses fesses et les testicules taper contre sa vulve.
Elle s’imagina son prince charmant, celui qui ne la jugeait pas, celui qui était excité par cette situation, celui qui aimait la voir ainsi. Il était grand, beau, avec des muscles saillants, une mâchoire carrée. Elle sentait ses mains lui maintenir les hanches tandis que les coups devenaient de plus en plus bestiaux. Elle entendait son amant pousser des râles de plaisir et se sentait désirée.
— Ah, putain, t’es trop bonne... t’es vraiment une chienne !
Elle avait envie de lui répondre que oui, elle était une chienne, et elle se mettait à apprécier se sentir désirée et voulue de la sorte : elle était comme ces filles qu’elle avait vues. Elle comprit que plus elle acceptait sa dégradation, plus elle devenait désirable aux yeux de son prince imaginaire. Sa vulve et son clito vibraient, et elle sentait le plaisir monter. Elle jouit rapidement et fut aussitôt suivie par son amant mystère qui se figea, bien enfoncé jusqu’à la garde au plus profond de son ventre.
Quand il se retira, Svetlana sentit un filet de sperme couler de sa vulve palpitante. Cette accalmie lui renvoya la sensation de vide qu’elle avait ressentie quelques instants auparavant. Elle n’aimait pas cette sensation. Elle voulait continuer à se sentir désirable.
L’amant mystère se plaça devant elle, et elle put le découvrir : ce n’était pas un prince charmant ; c’était un troll. Elle venait d’être baisée par un vieillard bedonnant dont le sexe mou dont l’extrémité envoyait une dernière goutte de semence.Il caressa la tête de Svetlana.
— Merci. Tu as été superbe.
Il cracha dans sa paume et lui étala sa salive sur la joue dans un geste à la fois affectueux et obscène, et il s’en alla. Svetlana était déçue. Non, ce n’était pas son prince charmant. Mais elle avait aimé qu’il la prenne. Elle avait aimé sentir son excitation, et elle-même dans sa dégradation, commençait à se sentir excitante.
* * *

Aucun gode, aucune machine n’avait pris la place de son amant. Elle était vide. Elle avait soif.Le temps passait ; cela lui sembla long, et elle était toujours vide. Devant elle, l’incitation à appuyer clignotait toujours. Elle se demandait si le goût serait meilleur que la fois précédente. Et puis... si elle devait rester ici plusieurs jours, elle ne pouvait pas éternellement ne rien boire ni manger. Elle aurait voulu simplement goûter un tout petit peu, juste pour voir si ça allait.
Soudain, elle se rendit compte de sa situation, comme un éclair de lucidité dans un brouillard de luxure : elle s’était fait baiser par un inconnu qu’elle trouvait objectivement laid et qui s’était déversé en elle. Elle avait joui sous sa queue en étant attachée, un tuyau en bouche et en regardant d’autres filles se faire baiser par des chiens. Et elle avait joui. Encore. Plusieurs fois. En réalité, elle n’avait jamais autant joui que ces dernières heures. Elle aurait voulu secouer la tête pour chasser ces idées, mais elle était fermement maintenue.
Soudain, une caresse effleura son téton et la fit sursauter. C’était Odile.
— Alors, ma belle, comment ça se passe ? Tu prends ton pied ? On a fait une pause avec ta chatte, mais ne t’inquiète pas : ils sont plusieurs à attendre pour toi, et d’ailleurs, je crois qu’il est temps de te motiver pour choisir une suite. Appuie une fois sur le bouton de droite et tu recevras 10 centilitres de ta boisson protéinée préférée, et nous saurons que tu ne souhaites plus te faire baiser de la journée. Si tu appuies deux fois, tu en recevras 20 centilitres et nous enverrons le prochain. Alors ?
Sur le coup, Svetlana n’eut pas la possibilité ni la présence d’esprit de demander « Et si je n’appuie pas, il se passera quoi ? » Elle sentait ce vide. Son clito ne vibrait plus. Elle voyait les filles jouir devant elle, et elle se sentait à l’abandon. Elle avait soif. 20 centilitres... c’était moins qu’une cannette. Elle posa doucement sa main sur le bouton de droite. Ses doigts bougeaient à peine... elle hésitait. Et puis la main d’Odile caressa son poignet affectueusement. Elle s’accroupit devant Svetlana et lui caressa les cheveux.
— Tu es belle. Tu es splendide. Ici, il ne peut rien t’arriver de mal ; tu as le droit d’être toi-même. Tout le monde t’aime pour ce que tu es.
Svetlana trouvait Odile belle aussi. Elle se demandait comment autant de perversités pouvaient se cacher sous ce visage en apparence si innocent. Elle exerça une pression et sentit le bouton s’enfoncer. Une vibration dans sa bouche, puis une coulée lui parvint. Le goût était sucré : Odile n’avait pas menti. Le liquide était épais et lui emplit la bouche. Ce n’était pas vraiment mauvais. Svetlana regarda Odile droit dans les yeux. Elle aurait aimé parler, mais elle savait qu’elle pouvait exprimer son ressenti d’une autre manière. Elle appuya une seconde fois et perçut une seconde vibration. Le visage d’Odile s’illumina et elle déposa un baiser sur la tête de sa captive.
— Je suis fière de toi.
Ces mots, ce n’était pas la première fois que Svetlana les entendait, mais c’était la première fois qu’elle les appréciait.
— Je t’envoie le prochain, ma belle.
Svetlana avalait ses deux doses petit à petit tandis que le prochain dévalait les escaliers pour prendre la place de l’amant numéro un. La fente souillée ne sembla pas lui poser de problème, et il s’enfonça facilement dans son trou. Elle se sentit pleine à nouveau. Le vibro se mit en marche également. Elle biberonnait tranquillement et se faisait baiser sauvagement, et en cet instant, elle se sentit régresser dans un état cotonneux, une sensation agréable, anesthésiante, douce. Cet homme bandait pour elle. Cet homme crachait pour elle. Cet homme se vidait en elle.
* * *

Les amants se succédaient. Svetlana ne les comptait plus. Tous ces hommes jouissaient rapidement dans son corps. Elle était un objet de plaisir, un objet à fantasmes, et elle se sentait valorisée d’une manière qui lui était insoupçonnable.
Quand il lui arrivait d’avoir faim ou soif, elle buvait. Il lui sembla que le goût était de moins en moins sucré, mais cela ne lui importait plus vraiment. La fatigue devenait de plus en plus grande, la tête lui tournait, mais elle se sentait bien. Elle ne recevait plus de décharges électriques quand elle sombrait dans un micro-sommeil, mais elle se faisait souvent réveiller par les coups de boutoir des amants qui se succédaient.
Après une énième absence, Odile la réveilla doucement en lui caressant la tête.
— Chuuuuut. Là... c’est bien. Tu sais, tu viens de te faire baiser pour la vingtième fois. Félicitations.
Vingt fois ! Dans toute sa vie, elle n’avait eu que quelques amants avant de rencontrer Odile. En quelques jours, elle avait connu plus d’hommes que dans dix vies.
— Alors pour le prochain, j’ai une surprise pour toi. Je crois que tu l’as bien méritée.
Quand elle siffla dans ses doigts, Svetlana entendit quelqu’un descendre avec une respiration rapide et nerveuse. Elle comprit immédiatement ce qui l’attendait.
— Tu as accompli quelque chose d’extraordinaire ce soir ; tu es passée d’un statut à un autre.
La respiration était un halètement. Elle l’entendait se rapprocher. Elle sentait sa présence derrière elle ; un souffle chaud sur sa vulve précéda les premiers coups de langue. Et quelle langue ! Elle avait l’impression de se faire fouiller le vagin par une langue immense. Les passages sur son clito lui envoyaient des décharges électriques qu’elle sentait jusqu’aux racines de sa tête. La respiration, le lapement goulu dont elle était la cible ne lui laissaient aucun doute : ce soir, elle allait se faire baiser par un chien.
— Je ne sais pas vraiment comment il s’appelle, alors, disons... Rex. Qu’en penses-tu ? Tu ne peux pas le voir, mais tu me diras s’il a le coup de reins d’un « Rex ». Ah, et... euh, pour la petite info, je voulais aussi t’avertir que t’as quand même presque siphonné un litre : je t’avoue que tu as dépassé nos expectatives ! Alors comme t’es une sacrée vorace, on a passé commande, mais il va falloir attendre quelques jours. Peut-être que l’un ou l’autre de ces braves messieurs connaît quelqu’un pour nous dépanner ; mais en attendant, essaye de rationner un peu ta boisson. On ne te laissera pas mourir de soif, ne t’inquiète pas. Bref, continue comme ça, Pupuce !
Odile tapota sur ses fesses et encouragea le chien qui semblait dressé. Sur son dos, les pattes lui infligèrent quelques griffures, mais cette douleur était bienvenue pour elle. Elle se sentait tout à coup éveillée et pleinement consciente. Elle avait vu les vidéos et savait quelle forme avait le pénis qui était en train de buter contre sa chair. Elle le sentit chercher son chemin, et après qu’Odile lui eut saisi le membre pour le guider, il s’inséra d’un coup dans ses entrailles et commença des petits mouvements bestiaux et frénétiques.
Elle se sentait remplie. Totalement remplie. Elle entendait les halètements et avait déjà été au bord de la jouissance sous les coups de langue. Dès la première minute, elle faillit s’évanouir sous un orgasme ravageur. Elle criait dans son tuyau comme une possédée, et une explosion de cyprine inonda le chien. Ses coups frénétiques continuèrent encore quelques minutes. Elle sentait venir un second orgasme quand tout à coup, le chien se figea. Il resta en place quelques secondes et abandonna son dos. Pourtant, elle le sentait encore en elle... il était coincé !
Elle n’avait vu que quelques vidéos et ne savait pas ce qui était en train de se passer. Néanmoins, le vibro se mit en route et sa montée reprit de plus belle. Elle était pleine et vibrait avec Rex bien enfoncé dans sa chair. Elle jouit une nouvelle fois et un voile noir lui cacha la vue. Elle surfait à nouveau, au bord de l’évanouissement.
Après quelques minutes pendant lesquelles elle reprenait son souffle, Rex glissa hors d’elle ; Svetlana sentit une quantité monstrueuse de liquide s’échapper de son corps. Elle n’avait jamais été enceinte, mais si elle avait dû un jour perdre les eaux, elle se dit que ce devait être une sensation similaire.
Odile revint. Elle était à nouveau vide, et son sexe palpitant et dégoulinant semblait insatiable.
— Une chevauchée mémorable ! Tu t’en es parfaitement sortie ! Et bonne nouvelle, nous n’avons rien perdu : Rex a abreuvé ta chatte, et il étanchera également ta soif dans l’attente de la prochaine livraison. Bon, je t’avoue qu’entre ce que tu as squirté et ce qu’il a giclé, c’est difficile de faire le tri, mais bon... je ne vois pas pourquoi tu aurais des scrupules à goûter le fruit de votre union bestiale. Nous en avons encore quelques-uns à t’envoyer ; on installera la fuck machine entre les baises. Profite bien de ton séjour. On te fera bientôt monter et nous aurons une discussion. Ah, une dernière chose...
Elle modifia le réglage du téléviseur ; Svetlana découvrit que son calvaire avait été filmé dans son intégralité. Le visionnage commença tandis qu’un autre homme descendait les escaliers grinçants.
— J’ai réglé la diffusion en boucle. Tu es cent fois plus bandante que les filles des vidéos que tu as vues jusqu’à maintenant, alors il est temps que tu puisses en profiter.
L’homme s’enfonça sans un « bonjour », et Svetlana souriait intérieurement tandis que les premières minutes se déroulaient, lui remémorant chaque instant avec délice.
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