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Le cygne noir

Chapitre 7

Incipit tragœdia

Trash
Incipit tragœdia


« Voilà ce que j’ai fait », dit ma mémoire. « Je n’ai pu faire cela », dit mon orgueil, qui reste inflexible. Et finalement, c’est la mémoire qui cède.
Nietzsche – Par delà le bien et le mal

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Svetlana était chez elle, seule, recroquevillée en position fœtale dans son canapé sous une couverture. Ses yeux étaient gonflés et sa belle chevelure collée à ses joues. Elle ne se rappelait plus comment elle était arrivée là ni depuis combien de temps elle s’y trouvait. Avait-elle seulement dormi ? Quelle heure était-il ? La télévision éclairait la pièce d’une lumière vacillante, blanche comme un linceul. Les images d’un documentaire sur la mythologie nordique passaient sous ses yeux sans qu’elle n’y prête attention.
— (...), mais de tous les dieux nordiques, le père principal reste Odin. Figure de proue parmi les Ases, on l’appelle parfois le « dieu aux corbeaux » en raison des deux corbeaux mythologiques qui l’accompagnent : Huginn et Muninn.
C’est au moment d’attraper la télécommande pour éteindre le poste qu’elle sentit à quel point elle manquait de force dans ses membres. Son estomac émit un gargouillement qu’elle ressentit comme une protestation, ou encore une plainte. Ses organes se sentaient-ils eux aussi abandonnés ? Cette idée d’être une intruse ou une traîtresse vis-à-vis de son propre corps l’intrigua. Elle alla jeter un coup d’œil dans son frigo pour y trouver le néant, le même que celui qu’elle ressentait, le même qui habitait son estomac, son cœur et son sexe.
Toc-toc-toc.
Quelqu’un tambourinait à la porte. Elle poussa un soupir et alla ouvrir.
— Ce... vous ?
Se trouvait devant elle monsieur von Rothbart en personne. Elle le reconnut en un instant malgré le fait que la dernière réunion où elle l’avait vu par visioconférence datait de près d’une semaine. Elle fut étonnée de le trouver là, mais surtout à cet instant, elle n’avait pas la moindre considération envers son big boss ni la moindre envie de lui parler. Elle referma la porte d’un coup.Comme il insistait en toquant à nouveau, elle se laissa glisser le long de la porte pour finir assise sur le sol. C’est alors qu’il se mit à crier :
— Odile !
C’en était trop pour Svetlana. Qu’Odile ait disparu était une chose, et elle en souffrait assez pour ne pas avoir besoin de supporter en plus son père qui la cherchait chez ses amantes délaissées.
— Odile n’est pas là ! Odile est partie ! Foutez-moi la paix, putain ! Allez la chercher ailleurs et laissez-moi !
Le vacarme cessa. Après quelques secondes, il lui sembla entendre qu’il s’en allait. Le calme revint.
Quel jour était-il ?
Elle passa plusieurs heures, allongée à regarder le plafond et songea à la situation : Odile avait disparu pour elle, et manifestement pour son père également. Il était logique d’en déduire qu’elle était sans doute également affectée par la situation. Peut-être se sentait-elle triste ? Peut-être qu’une discussion leur permettrait de repartir sur de bonnes bases. Odile semblait se sentir coupable alors que Svetlana ne s’était jamais sentie aussi bien qu’entre ses mains. Elle se devait de le lui dire, elle se devait de la libérer de son remords.
Le seul lien qu’elle pouvait avoir avec elle demeurait Carl, en imaginant que celui-ci savait davantage que son père où elle se trouvait. De plus, leur dernière entrevue ne s’était pas bien passée. Incapable de savoir si cela remontait à longtemps ou non, elle choisit de l’appeler sur son portable. Elle se mordillait les doigts d’anxiété en attendant qu’il décroche.
— Allô ?— Carl ! C’est moi.— Qui ?— Putain, mais c’est moi, Svet’ ! Je veux dire... désolée, excuse-moi, je voulais pas crier.— Qu’est-ce que tu veux ?— T’as effacé mon numéro ?— J’ai dit : qu’est-ce que tu veux ?— T’as dit que je pouvais t’appeler si j’avais besoin de toi.— Pour quoi faire ?— J’ai rien à manger. Je sais pas depuis combien de temps j’ai rien mangé. J’ai sûrement abandonné mon travail. Je ne sais pas depuis combien de temps non plus. Est-ce que tu peux m’apporter quelque chose ?— C’est juste pour manger ?— Euh... oui. Je veux dire, si tu veux, tu peux me baiser aussi.— C’est pas un stratagème pour me faire chier avec Odile ?— Nan... mais je peux te demander un truc ?— Quoi ?— Comment elle va ?— ...— Elle va pas bien ?— Comment tu vas, toi ?— Jamais été aussi mal.— Elle aussi.— Je peux pas lui parler ? Juste quelques minutes ; j’ai besoin de lui dire qu’elle ne doit pas se sentir coupable. Tu peux pas arranger un rendez-vous ?— Non, Svet’. Je ne peux pas. Même si je le voulais, je ne pourrais pas.— Elle a disparu ?— ... Je ne sais pas. J’arrive dans une heure.
Il raccrocha. La conversation inquiétait Svetlana. Manifestement, il semblait ne pas trop savoir où elle était, mais elle semblait ne pas aller bien. Il fallait coûte que coûte qu’elle la retrouve. Peut-être Svetlana avait-elle la clé qui leur permettrait de se libérer toutes les deux. Mais dans son état, elle était sans aucun doute trop faible pour se lancer dans cette quête. Il lui fallait reprendre des forces, et Carl allait l’aider.
Une heure plus tard, elle l’entendit frapper à la porte et lui ouvrit.
— Entre. Merci d’être venu.— Putain... Svet’...
Il eut un moment de recul.
— Quoi ?— Va prendre une douche.— Ah...
Ça aussi, elle ne savait plus depuis quand elle ne l’avait pas fait.
— Tu... euh... tu veux me rejoindre ?— Vu ton état, pas vraiment, nan. T’es squelettique ; tu fais peur ! Va prendre une douche. Je fais à manger et on parlera.— OK.
Le jet chaud lui fit beaucoup de bien. Elle se rendit compte qu’elle était crasseuse, et respirer quelques instants profondément lui fera le plus grand bien. Elle se sentait déjà un petit peu plus fraîche. Alors qu’elle se séchait, elle se rendit compte en se voyant dans le miroir à quel point elle avait mauvaise mine. Elle comprenait mieux la réaction de Carl et cela renforça son envie de prendre un peu plus soin d’elle pour arranger la situation. Elle enfila un peignoir qu’elle garda ouvert et rejoignit Carl dans la cuisine.
— Ça va mieux ?— Oui, beaucoup. Merci. Ça sent bon, c’est quoi ?— Des bolognaises.— Super !— Installe-toi.
Svetlana s’assit face à lui en laissant de côté toute fausse pudeur. Son corps était définitivement désacralisé.
— Alors toi non plus tu ne sais pas où elle est ?— Je ne l’ai pas vue depuis un moment, ouais.— Depuis quand ?— Je crois que la dernière fois c’était comme toi.— Ça fait beaucoup de monde qui la cherche...— Comment ça ?— Son père est passé ce matin.
Carl blêmit d’un coup. Svetlana fut surprise de sa réaction.
— Il est passé ici ?— Oui. Pourquoi ?— Il a dit quoi ?— Il la cherchait aussi.— Et ?— Et rien. Je lui ai dit qu’elle était partie, qu’elle n’était pas là. J’ai fait une connerie ?
Il sembla réfléchir un instant.
— Non... enfin, je crois. Écoute... t’as l’air d’être à la ramasse ici toute seule, et je peux pas venir m’occuper de toi tout le temps. Est-ce que tu veux venir chez moi le temps de retomber sur tes pieds ?— Je vais être franche avec toi, Carl ; aujourd’hui, j’ai qu’un seul objectif en tête : retrouver Odile.— Et tu veux que je t’aide ?— Ben ouais.— Elle ne veut pas être retrouvée.— Pour de mauvaises raisons, et je dois lui expliquer.— De toute façon, je ne sais pas où elle...
Le téléphone de Carl sonna. Il écarquilla les yeux en voyant le nom s’afficher sur l’écran et décrocha en retenant son souffle.
— Allô ?— ...— Je... je ne sais pas, Monsieur.— ...— Vous l’avez trouvée ?— ...— Comment elle va ?— ...— Oui, Monsieur. Je m’en occupe tout de suite.— ...— Cela ne se reproduira pas, je vous le gar...
La personne avait raccroché. Svetlana le transperçait du regard.
— C’était lui ?— Oui.— Il a ton numéro ?— Oui.— Il l’a retrouvée ?— ... Oui.— ELLE EST OÙ ?!— Il ne me l’a pas dit. Calme-toi !— OK, alors... Il est où ? — J’en sais rien. À son hôtel ? Au bureau de la boîte ? Et tu feras quoi au final quand tu l’auras trouvé ?— Lui demander gentiment où est Odile.
Carl était exaspéré et levait les yeux au ciel.
— Et tu crois qu’il va te répondre ?— J’ai dit « gentiment ».— Mais, Svet’, soyons sérieux ! T’es une dingue ! Tu captes ça ? Tu sais pas être « gentille » ! Tu t’arranges pour avoir une queue en bouche et tu finis soit par la vider soit par la mordre. T’es pas capable d’avoir une conversation normale.— Bon, de toute façon, je vois pas à quoi ça sert : tu m’as dit que tu sais pas où il est. Je vais le trouver, trouver Odile, et on t’appellera quand tout ira bien.— Tu vois ce que t’es en train de faire ? Tu m’appelles parce que t’es à deux doigts de crever, et moins d’une heure après que j’arrive tu m’aboies dessus ! T’as juste pris une douche et mangé des pâtes. Redescends ! Tu ne vas PAS bien. Tu vas prendre un peu le temps de souffler et ça ira mieux. Et d’ici là, peut-être même que c’est Odile qui va revenir, okay ?
Carl marquait des points. Son raisonnement était logique. Sans doute était-ce la voix de la raison, mais la simple idée d’imaginer Odile seule dans le même état que celui qu’elle avait traversé lui était intolérable.
— Tout cela n’est qu’un malentendu ; je peux tout arranger.— Mais regarde-toi ! Tu sais pas manger seule... tu veux arranger quoi ? Tu vas rien arranger du tout !— Je peux juste pas rester là les bras croisés.— Écoute... je m’occupe d’Odile, OK ? Je vais la chercher par tous les moyens, et toi tu vas me faire le plaisir de te reposer au moins aujourd’hui, histoire que je ne perde pas du temps dans les recherches pour te retrouver aux urgences dans un état comateux.
Svetlana partit bouder dans sa chambre, consciente qu’elle sentait des vertiges lorsqu’elle se levait trop vite, et qu’objectivement sa santé était effectivement vacillante à cet instant. Elle fut tentée de partir au bureau pour voir si quelqu’un l’avait croisée là-bas ou pour tenter de récupérer des informations sur la localisation de monsieur von Rothbart, mais elle se résigna à ne partir dans sa quête qu’après avoir pris une nuit de sommeil pour récupérer. Frustrée de ne rien faire, elle partit du principe que plus elle se reposerait, plus elle serait opérationnelle. Elle opta donc pour une sieste.
Elle ne se réveilla que vers 22 heures. Encore un peu dans le gaz, elle fut surprise de trouver à côté de son lit une chaise sur laquelle était posée une cagoule noire avec des ouvertures pour les yeux et la bouche. Sur la cagoule, un petit mot griffonné sur un post-it : « Il sera cette nuit au 103 rue Marcadet. Château des Lys. »
Svetlana s’en voulait d’avoir douté de Carl ; elle se sentait déjà mieux après ces quelques heures de sommeil. Le lieu indiqué lui était inconnu. Après une vérification sur le Net, elle découvrit qu’il s’agissait d’un club libertin dans le 18ème arrondissement. Comprenant instinctivement que la cagoule lui permettrait de rester anonyme, elle remercia intérieurement Carl de cette intelligente attention : après son altercation du matin même avec von Rothbart, il ne lui serait pas aisé de lui tirer les vers du nez.
Elle inspecta l’appartement et constata que Carl était bel et bien parti. Après un tour rapide à la salle de bain et avoir enfilé une tenue de circonstance dont Odile aurait été fière, elle prit le temps de se contempler une dernière fois avant de partir.
Elle portait une petite chemise blanche transparente taillée en croc top qui ne cachait rien de son anatomie avantageuse et une minijupe plissée également blanche. Elle n’avait maquillé que ses lèvres et ses yeux pour arborer un regard transperçant cerclé de noir et une bouche d’un rouge flamboyant. Elle se trouva provocante à souhait, et la cagoule ajoutait un côté soumise à sa silhouette de nympho débauchée. Elle se plaisait.
Elle conduisit sans cagoule et arriva à l’adresse indiquée vers 23 heures. Impossible de trouver une place, aussi elle dut se résigner à se garer à environ 200 mètres de l’entrée. Cela n’aurait pas été une longue distance en temps normal, mais habillée comme une chienne, elle espérait juste réussir à atteindre l’entrée sans se faire violer en route. La gêne lui était maintenant indifférente. Elle marchait en observant les passants qui la dévisageaient de haut en bas. Parfois, certains tentaient de faire comme s’ils n’avaient rien vu, et cela l’amusait presque davantage. Une réaction normale à ce type de look, c’est la stupéfaction. Le simple fait de feindre que la situation était normale prouvait qu’elle ne l’était pas. Elle leur renvoyait leurs regards et souriait en pensant « Oui, j’ai l’air d’une chienne. Oui, j’en suis une. »
Arrivée devant le fameux château, elle inspira un grand coup. De l’extérieur, l’endroit semblait assez amusant : un bâtiment sans âge apparent à l’angle d’une rue parisienne comme les autres, mais qui avait pour spécificité d’arborer une tourelle sur son angle, lui donnant un petit air de château. L’ensemble semblait petit et n’avait que deux étages. La porte d’entrée était abritée par un auvent rouge à l’ancienne ; elle y pénétra, résolue de n’en sortir qu’avec la confession du roi.
Svetlana fut accueillie par une jeune femme au crâne à moitié rasé qui arborait de nombreux tatouages et piercings. Elle lui souhaita la bienvenue et l’informa que l’entrée était gratuite pour elle et qu’elle avait droit à des consommations gratuites. Elle la remercia, mais elle était pressée de découvrir les lieux, à la recherche de von Rothbart.
Elle passa une porte et se retrouva dans la salle principale. L’ambiance était très sombre. Les murs de pierre donnaient un certain cachet à l’endroit. Il n’y avait pas foule ; Svetlana eut tôt fait de faire le tour entre un donjon BDSM au sous-sol, quelques pièces avec des lits aux deux étages supérieurs et un glory hole au dernier étage.
Alors qu’elle faisait le tour du propriétaire, les quelques hommes seuls avaient remarqué qu’elle n’était pas accompagnée. Certains la suivirent à quelques mètres pour voir si une occasion allait se présenter. Svetlana se dit que c’était peut-être un moyen d’aborder von Rothbart d’une façon plus efficace qu’en allant le trouver directement : si c’était lui qui venait à elle, elle aurait l’avantage. Elle s’installa donc devant un glory hole.
Alors qu’elle s’agenouillait, elle se rendit compte que sa chatte bavait déjà d’impatience. Après toutes les perversions dont elle avait été l’objet, servir de vide-couilles lui manquait, et ces derniers jours de disette la laissaient sur une faim qu’elle entendait bien rassasier. Elle était prête à vider tout le club s’il fallait en passer par là pour trouver sa cible.
Elle n’eut pas à attendre longtemps : un premier candidat fit passer sa verge déjà gonflée par le trou ; elle ne se fit pas prier pour engloutir le membre. L’odeur de sexe lui avait manqué, alors elle frottait avec plaisir ses joues contre le gland, comme elle aurait câliné un fidèle ami qu’elle n’aurait pas vu depuis longtemps. Elle s’activa avec énergie en branlant l’inconnu dans sa bouche pour en extraire la semence. Elle aurait aimé pouvoir prendre davantage son temps et apprécier le moment, mais son objectif restait bien ancré dans sa tête ; aussi elle mit du cœur à l’ouvrage pour le faire cracher le plus rapidement possible, ne s’épargnant aucun effort : elle enchaînait les gorges profondes, branlait énergiquement, léchait et suçait comme une possédée, si bien que l’inconnu ne mit pas longtemps à décharger une première dose dans un râle rauque.
Le deuxième se présentait déjà ; Svetlana jeta un petit coup d’œil en le voyant arriver pour vérifier qu’il ne s’agissait pas de von Rothbart.Elle en vida encore deux autres. Une queue s’était formée et les hommes se succédaient quand elle aperçut enfin l’objet de sa convoitise dans la file. Elle passa la main à travers le trou et le pointa du doigt.
— Je te veux, toi.
L’homme dont c’était le tour fut surpris et tenta de protester, mais la réponse fut sans appel :
— J’ai dit que je le veux, lui, maintenant !
Un peu surpris, von Rothbart se fraya un chemin et sortit sa verge, de taille moyenne avec un gland gonflé et légèrement violacé. Son excitation était palpable et sa queue s’agitait au rythme de ses battements cardiaques comme si elle était dotée d’une volonté propre.Svetlana commença par lécher le membre de sa base jusqu’à son bout où elle remarqua une goutte d’excitation poindre. Elle la recueillit du bout de sa langue et apprécia son goût salé.Pendant un instant, elle songea à ce qu’Odile penserait de tout ça ; elle était sur le point de coucher avec son père et n’était pas sûre qu’elle verrait cela d’un bon œil. D’un autre côté, c’était de la faute d’Odile si elle se retrouvait dans cette situation. Elle espéra qu’elle comprendrait.
Pour parvenir au meilleur résultat, Svetlana donna son maximum. Elle tétait cette queue comme une folle, la branlait contre son visage, la suçait, la léchait tout en veillant sur l’excitation qu’elle procurait : elle voulait éviter de le faire jouir trop rapidement pour pouvoir lui soutirer des informations de façon plus efficace.Alors qu’elle sentait qu’il était au bord, elle s’interrompit.
— J’aimerais davantage de vous. Acceptez-vous de me rejoindre dans un coin plus tranquille ?
L’homme sembla à la fois déçu et ravi. Il rongea son frein suffisamment pour n’émettre aucune protestation et la suivre. Ils descendirent ensemble dans la grande salle et s’assirent côte à côte sur un grand lit au centre de la pièce. Elle en profita pour glisser sa main dans la braguette de son amant pour le branler lentement afin de conserver son excitation.
— Je me dois d’être transparente avec vous, Monsieur.
Cette entrée en matière sembla étonner von Rothbart.
— Ce n’est pas par hasard que je suis à côté de vous ce soir.— Ah oui ? Nous nous connaissons ?— Pas directement, non. Mais je suis une amie de votre fille.
À ces mots, von Rothbart se raidit. Elle ne savait pas si c’était dû au malaise d’évoquer sa fille dans ce contexte ou à la crainte qu’elle puisse dévoiler sa vie personnelle à sa fille.
— Rassurez-vous : ce qui se passe ici restera ici. D’ailleurs, j’apprécierais également que vous puissiez rester discret vis-à-vis d’elle.— Elle connaît mes penchants et la vie que je mène ; pour autant, je crois qu’en effet, il est préférable de ne pas tout mélanger.— Je suis d’accord avec vous. Néanmoins, cela fait un petit moment que je n’ai plus trop de nouvelles d’elle et je m’inquiète un peu. Aussi, j’ai un marché à vous proposer.— Je vous écoute.— Faites de moi ce que vous voudrez pour toute la nuit. Je suis prête à satisfaire tous vos fantasmes sans la moindre exception et à encaisser avec délectation tout ce que vous m’infligerez, et je ne demande qu’une petite chose en contrepartie.— Laquelle ?— Son adresse, ou un numéro de téléphone sur lequel je pourrai la contacter.— Je croyais que vous étiez des amies ?— Nous le sommes... nous sommes des amies proches. Aussi proches que possible, je dirais, mais malheureusement, elle m’a semblé un peu perturbée la dernière fois que je l’ai vue, et depuis, elle ne répond plus à mes appels ni à ceux de son entourage que je connais.
Svetlana enchaînait les demi-vérités et les demi-mensonges avec zèle sans jamais interrompre sa masturbation appliquée, en augmentant parfois le rythme puis en le calmant ensuite. Elle sentait la respiration de son interlocuteur calée sur le rythme du traitement qu’elle lui prodiguait et s’enorgueillit de se trouver douée à ce petit jeu.
— Qu’en pensez-vous ?— Eh bien... vous me tentez. Mais permettez-moi d’être plus clair sur les termes de notre accord : votre corps et votre âme m’appartiennent pour cette nuit. Quel que soit le traitement infligé, vous le subirez sans broncher, c’est bien compris ?— Oui.— Et si vous parvenez à obéir et à encaisser jusqu’à la fermeture du lieu, je vous donnerai un moyen de contacter ma fille. Nous sommes d’accord ?— Nous le sommes.— Avant de commencer, je dois te prévenir que je suis quelqu’un de très dur. Ce que tu es sur le point de vivre sera douloureux et te laissera des marques. Je ne ferai preuve d’aucune pitié.— Je n’en attendais pas tant de vous, Monsieur, mais je suis ravie de l’apprendre.— Tu feras moins la fière dans une minute. Dernière question : ton nom ?— Celui que vous voudrez.— Tu seras donc une Kajira pour cette nuit. Dorénavant, tu diras « Monsieur » quand tu t’adresseras à moi. — Bien, Monsieur.— Je veux que tu te déshabilles. Garde ta cagoule et enlève tout le reste.
Svetlana s’exécuta, soulagée de pouvoir garder la cagoule et son anonymat. C’était une prise de risque importante de sa part. Elle se retrouva nue au milieu de la salle.
— Maintenant, Kajira, penche-toi sur mes genoux. Je vais te poser des questions et te fesser en même temps ; cela nous permettra de faire connaissance.— Avec plaisir, Monsieur.
Elle se pencha comme demandé, sa tête vers le sol et ses fesses très remontées. Son cul était offert et ses seins pendaient sous l’effet de la gravité.
— Alors, dis-moi, Kajira, as-tu déjà couché avec ma fille ?
Il lui asséna une première claque violente qui lui arracha un cri étouffé. Elle ne s’attendait pas à commencer à ce rythme. À n’en pas douter, le coup allait lui laisser la marque complète de sa main. Sous l’effet du choc, ses yeux roulaient dans ses orbites et ses seins ballottaient. La nuit allait être rude. Elle serra les dents.
— Oui, Monsieur.
Il lui asséna une seconde frappe, tout aussi puissante que la première. Les personnes présentes dans la pièce s’étaient pour la plupart tues pour observer le spectacle. Svetlana se tortillait sous l’effet de la douleur et sa respiration se bloquait sous l’emprise de spasmes incontrôlés.
— Étais-tu sa soumise ou sa Maîtresse ? — J’étais sa chienne, Monsieur.— Je vois... Et pourquoi souhaites-tu te livrer à moi ce soir ?
Troisième coup dont le claquement fit sonner les oreilles de Svetlana qui sentit les larmes lui monter aux yeux.
— Je vous l’ai dit, Monsieur : je suis inquiète pour elle et j’aimerais la revoir.— MENSONGE !
La quatrième claque aurait fait passer les trois premières pour des pichenettes. Le coup fit crier Svetlana. Ses jambes tremblaient.
— Si tu veux partir, pars. Mais si tu veux ce que tu es venue chercher, il va falloir te reprendre rapidement. Ma fille t’a-t-elle larguée ? Réponds !— Oui, Monsieur.— Et est-ce pour cela que tu souhaites coucher avec moi ? Cherches-tu à te venger d’elle ?— Quoi ? Non ! Jamais de la vie !
La main s’abattit une cinquième fois. Elle étouffa un sanglot et essaya de contrôler sa respiration.
— Monsieur !— Pardon, Monsieur. Je voulais dire « Jamais de la vie, Monsieur. » J’ai beaucoup de respect pour elle. Je voulais juste la revoir, et me faire baiser est devenu la seule chose dans laquelle je trouve du sens depuis que je l’ai rencontrée.
Il l’écouta avec attention puis, sans ménagement ni pudeur, il lui écarta largement les fesses, exhibant sa fente et son trou à l’assistance qui se pressait désormais pour admirer la séance. Il enfonça son index dans son sexe et le ressortit aussi visqueux qu’il pouvait l’être, avec en prime un filet de mouille pour attester l’humiliation du moment : elle mouillait en se faisant fesser avec violence en public. Il plongea également son majeur et commença à fouiller sa chatte en l’étirant dans tous les sens. Les bruits de succion étaient obscènes. Après avoir retiré ses doigts et jugé qu’ils étaient suffisamment lubrifiés, il les lui enfonça dans l’anus. Elle se tordit sous l’effet de la surprise, mais ne broncha pas. Il ajouta le pouce dans la chatte et s’amusa à faire jouer ses doigts et à les sentir à travers la paroi séparant ses entrailles de sa matrice.
Après quelques instants, il parut satisfait et décida de passer aux choses sérieuses. Il la saisit par les cheveux et la redressa à genoux sur le sol, face à lui, avant de sortir sa verge et de la faire plonger dessus. Il l’enfonça au plus profond de sa gorge et demanda de l’aide à l’assistance :
— Pouvez-vous me donner ma mallette qui se trouve à l’accueil, je vous prie ? Cette Kajira va avoir besoin de matériel.
Quelqu’un dans l’assistance exécuta l’ordre et revint tandis que Svetlana s’activait docilement sur le membre de son tortionnaire. Quelques larmes avaient coulé sur sa cagoule en cuir, ce qu’il remarqua.
— Essuie tes larmes avec ma queue, chienne !
Elle s’exécuta et frotta le gland sur ses paupières humides.
— Maintenant, tourne-toi sur ce lit, à quatre pattes. Monte bien ton cul et écarte-le avec tes mains.— Oui, Monsieur.
Il présenta sa queue contre le cul de la pauvre Svetlana et entra sans douceur. Elle grogna de douleur tandis que la situation l’excitait de plus en plus. Elle était consciente de ne pas encore prendre de plaisir tant le niveau de douleur était élevé ; néanmoins, elle savait que cela viendrait et que son plaisir serait proportionnel à ce qu’elle endurait à cet instant. Tandis qu’il la besognait, il lui posa une question :
— Sais-tu pourquoi je t’ai demandé d’essuyer tes larmes avec ma queue ?— Non, Monsieur.— Parce qu’elles sont mon lubrifiant préféré lorsque j’encule une chiennasse.
Von Rothbart, le père, était beaucoup plus violent que sa fille. Pour autant, cette violence et cette cruauté l’excitaient énormément. Mortifiée par la brutalité de sa réponse, elle ressentit de l’admiration, et une envie nouvelle lui déchira les entrailles. C’était un sentiment féroce et douloureux : elle avait envie de lui ! Cela n’était pas prévu et constituait quelque chose de terrible pour elle : elle le vivait comme une trahison vis-à-vis d’Odile. Svetlana pensait avoir affaire à un homme lambda qu’elle sucerait, avec qui elle coucherait et qu’elle oublierait aussitôt, mais il n’avait suffi que de quelques minutes pour qu’elle comprenne que cet homme était comme sa fille ; peut-être était-il même encore plus sadique. Ce trait lui inspira une envie démesurée, mais de cette envie naissait la honte, celle que l’on éprouve au moment de la trahison.
Pour autant, Odile l’avait abandonnée ; elle l’avait délaissée après lui avoir ouvert les portes d’un monde nouveau. Alors pourquoi aurait-elle dû bouder son plaisir ? Pourquoi aurait-elle dû refuser à son corps, à son âme, le bourreau dont elle avait désespérément besoin et dont Odile l’avait privée ? Elle tenta de parler sous les coups de boutoir :
— Alors... Monsieur... il faudra me faire pleurer davantage. Parce que... parce que j’adore quand vous m’enculez.
La phrase laissa un silence pesant seulement perturbé par les bruits des va-et-vient de von Rothbart dans le cul de Svetlana. Chacun était moitié fasciné moitié choqué par l’indécence du couple.Von Rothbart lui saisit les cheveux d’une main, prit sa mallette de l’autre et l’emmena vers l’étage inférieur : le donjon.
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