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Dame Erika

Chapitre 1

Divers
Dame Erika

Introduction

Je me suis lancé un défi en écrivant cette histoire. Je l’ai imaginée coécrite par trois auteurs, Pikat13 et Elise69, avec chacun son style d’écriture (les imperfections de ces deux auteurs sont volontaires). Comme l’action se passe au moyen-âge, vous y trouverez des termes un peu particuliers, mais ne vous inquiétez pas : vous trouverez entre parenthèses leur traduction en langage moderne.
Le troisième coauteur – le narrateur – que je fais intervenir est Lioubov, mon correcteur habituel. En effet, même si j’ai écrit moi-même la partie narrative, c’est lui qui l’a reprise et corrigée.
Afin d’éviter tout quiproquo, les noms et les pseudos sont fictifs. Un clin d’œil à Erika qui a gentiment accepté de jouer un rôle, je dirais même le rôle principal. Peut-être que le hasard fera qu’un membre se reconnaisse ; qu’il sache que ceci est fortuit et involontaire de ma part.
Si certains chapitres sont dénués de sexe, d’autres compensent largement ; cette suractivité sexuelle est sans doute due à la nourriture biologique que mes héros vont ingurgiter au cours leurs aventures.
J’ai pris un immense plaisir à écrire cette aventure, et j’espère qu’elle vous plaira également.
Je tiens à remercier Lioubov pour sa participation à la rédaction de cette histoire. Tout d’abord pour avoir personnalisé le rôle du narrateur, et aussi pour avoir assumé cette correction avec le brio qui fait sa renommée.Vu l’ampleur du travail que je lui ai occasionné, je suis certain qu’ il a dû souhaiter me voir dans la position de mes héroïnes au début de l’histoire, soumis aux pires sévices ! En effet, le "monument" (selon ses propres termes) que je lui ai soumis ressemble plus à un roman qu’à une petite comptine.Merci à lui, à sa patience et à l’honneur qu’il m’a fait en prenant le rôle du narrateur.

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PIKAT


Pour l’histoire, je suis Pikat13 : Pikat, anagramme partiel de mon prénom, et 13 car je suis de Marseille, oh con ! Beau mec, bien foutu, baraqué et tout, un peu la tchatche avec l’accent : on est de Marseille ou on ne l’est pas… Je suis bien de ma personne ; à peine la trentaine, un corps bien sculpté, des attributs dignes du sportif que je suis.
Lorsque je rencontrais une jolie fille, je lui prouvais rapidement l’utilité de l’engin nécessaire à son plaisir en le lui faisant goûter, sucer, avaler et enfourner dans son étui doux et soyeux pour l’emporter vers une extase suprême (et moi aussi et par la même occasion, ce qui était en réalité le but premier de ma démarche). Maintenant, plus besoin de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit : j’ai ma petite chérie dont je suis amoureux.
Et chez nous, on est chaud ! C’est maintenant qu’il faut le faire, pas quand tu as les balloches vides et ratatinées qu’il faut s’y mettre. Les filles veulent des mecs comme moi, ce n’est pas compliqué à comprendre !

ÉLISE

Moi, c’est Elise69. Je m’appelle Élise ; mais pourquoi 69 ? Tout simplement parce qu’avec ma copine Tina, on fait des 69. Toutes les deux, on s’aime. Nous sommes bien foutues, aussi. Moi, je fais 1,70 m ; elle, 1,65 m. Je suis blonde ; elle est brune. Pour les soutifs, on fait la même taille : du 95C. Comme ça, on peut échanger ; c’est bien !
Aujourd’hui – mais il ne faut pas le dire – on n’a rien mis sous nos robes un peu courtes et transparentes parce qu’il fait vachement chaud ici. Et puis on est en vacances ; alors, la foufoune à l’air, c’est bien aussi. Surtout pour se tripoter. Avec ma copine, quand on va au resto, on se met toujours côte à côte : comme ça, on mange d’une main, si vous voyez ce que je veux dire !
Je vais vous raconter : l’autre fois… Non, ce n’est pas le moment ! Ah oui : j’allais oublier de dire que j’ai coécrite l’aventure avec Pikat13 ; enfin moi, je dis Pat, c’est plus simple. Vous allez voir ce qui nous est arrivé : c’est une histoire de fous. Et puis il m’a fait des trucs, la vache ! Et à Tina aussi. Du coup, je crois qu’on a à moitié viré de bord ; on va dire qu’on est bi, maintenant. C’est vrai que de temps en temps, un bon coup de quéquette bien placé – une vraie, pas une en caoutchouc – ça fait vachement du bien ! Moi, maintenant, je le conseille ; mais après, chacun fait comme il veut.

TOM

Nouveau membre de Xstory, l’écriture n’est pas ce qu’il préfère : il aime seulement lire les histoires. Son physique est plutôt celui d’un style coureur cycliste, grand bien proportionné ; son short a du mal à contenir ses cuisses, et le reste aussi, si vous voyez ce dont je veux parler…

LIOUBOV

Moi, vous me connaissez ; inutile de me présenter. Même si je ne participe pas directement à ce que va vous raconter Pikat13, j’étais sur les lieux où s’est déroulée cette aventure car j’avais été invité l’été dernier à un colloque qui réunissait le staff de Xstory et certains de ses auteurs dans un château situé à une centaine de kilomètres de mon domicile.
Mon rôle se bornera à celui d’une sorte de fil rouge qui relie les différents épisodes qui vont suivre. Comme mes talents de musicien pourraient m’aider dans cette tâche de narrateur, je prends mon théorbe, m’assieds dans un coin en retrait et, tout en caressant les cordes de mon instrument moyenâgeux pour en tirer de mélancoliques accords en mode mineur, je commence à déclamer cette mélopée :
« Oyez, gentes Dames et Damoiselles, gentils Damoiseaux, cette singulière, surprenante et prodigieuse histoire ; oncques n’en ouït de plus extraordinaires et paillardes tout à la fois… »

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Chapitre 1 : Le château

LIOUBOV

Tout a commencé un jour de l’an de grâce 2015. Les administrateurs du site Xstory ont profité de la douceur de l’été quercynois pour organiser dans le château féodal de Bonaguil (Lot-et-Garonne) un colloque réunissant bon nombre d’auteurs, de membres, et le staff du site. Cette réunion bien sympathique doit permettre aux auteurs et aux membres de se connaître – pour certains – ou de faire plus ample connaissance pour d’autres, voire de se retrouver.
Habitués à échanger leurs impressions sur les textes qu’ils publient ou de converser sur le forum avec plus ou moins de passion, aujourd’hui ils ne sont plus de simples pseudos mais des êtres humains en chair et en os avec des noms et des visages.
Un copieux buffet et un bar bien fourni alimentent les convives réunis dans la cour du château baignée par un soleil radieux qui a incité les dames à revêtir des tenues légères pour le plus grand plaisir des yeux de ces messieurs, toujours avides de pouvoir regarder de jolie filles, mater de jolis culs et de faire de belles rencontres, et plus si affinité.
L’ambiance y est chaleureuse et joviale ; de petits groupes se sont formés. Les discussions vont bon train ; certaines orientées vers les textes, les parutions, les règles du site. D’autres, moins protocolaires, sont plus grivoises ; des tentatives de rapprochement s’opèrent. Il est évident que pour certains et certaines, la journée va se terminer dans un fourré ou sur le foin fraîchement coupé dans le champ voisin.
La maîtresse de cérémonie est Erika, la modératrice du site ; c’est elle qui prend les baffes des uns et les injures des autres, fait vivre le site dans une bonne harmonie et arbitre des débats, à la fois vigile et juge. Aujourd’hui, c’est une charmante hôtesse, souriante et accueillante. Elle rend visite aux petits groupes qui se sont formés afin de faire connaissance avec chacun des participants, de mettre des visages et des prénoms sur des pseudos. Ayant visité tous les groupes et salué tous les convives, elle s’approche du dernier groupe où se trouvent Élise, venue passer des vacances dans le secteur avec son amie Tina ; bien évidemment, elles sont la plupart du temps collées l’une à l’autre. Eh oui, l’amour… Ah, l’amour… Que c’est beau, l’amour ! Dans ce groupe, il y a aussi Pat, dont la copine un peu réservée a préféré rester chez une amie non loin de là, et Tom, un célibataire endurci ; préférant les conquêtes d’un jour, il est venu seul.
Ils ont le plaisir de faire la connaissance d’Erika, élégante dans une robe légèrement transparente qui laisse deviner ses formes et ses courbes harmonieuses. De taille moyenne, elle porte gracieusement sa petite trentaine ; sa chevelure brune lui tombe sur les épaules. Un décolleté plongeant laisse deviner une poitrine ferme et gracieuse.
Le cercle s’ouvre pour l’accueillir. Elle salue courtoisement tout le monde, fait la bise en premier à Élise et Tina, plus belles l’une que l’autre dans leur minirobes légères à fleurs qui découvrant très haut leurs fines jambes ; leur chevelure coule le long de leur dos. Quant à leur poitrine généreuse et provocante, elle ne laisse personne indifférent. Les deux garçons ont droit aussi à la bise. Ils ont quasiment le même âge que les femmes, ce qui rend joviale la conversation, d’autant que le fort accent marseillais de Pat apporte la chaleur du Sud et des rires dans les échanges. Après avoir salué nos quatre convives et échangé quelques banalités, la discussion s’engage sur le château en cours de restauration. Son propriétaire étant un ami d’Erika, il lui a laissé les clefs. Connaissant parfaitement l’imposante bâtisse, elle propose une visite privée et guidée.
— Cela vous dirait de visiter l’intérieur du château ? J’ai les clefs, et une surprise pour vous. Sans doute des idées pour une histoire, ou peut-être l’histoire du fantôme d’Erika. Vous imaginez le titre !
À l’approbation générale, elle les entraîne à l’intérieur des murs et la visite commence. Elle leur montre la partie la plus intéressante : le donjon, dont la restauration vient d’être terminée. Ils peuvent admirer les différentes pièces, l’immense salle de banquet entièrement meublée avec du mobilier copie conforme de celui de l’époque. Des tentures représentent des scènes de chasse, et des tableaux immortalisent les ancêtres ayant vécu dans les lieux.
Ce château, destiné à la location pour des réceptions, mariages et autre cérémonies a été entièrement aménagé et décoré comme au XIIIe siècle. Ses nombreuses chambres sont équipées de lits à baldaquin qui trônent fièrement au centre des pièces, et d’imposants fauteuils sont prêts à accueillir d’éventuels clients. Miroirs et coiffeuses sont installés pour que les châtelains, châtelaines et autres convives puissent bénéficier du maximum de confort.
Les cuisines réaménagées et prêtes à fonctionner ont conservé leur immense cheminée équipée d’un tournebroche capable d’accueillir un cochon entier, ce qui donne une idée du nombre de convives qui pouvaient se réunir à cette époque révolue. Un tournebroche a même été équipé d’un ingénieux système d’horlogerie du XVIIe siècle mu par un contrepoids en pierre pour rendre l’ensemble plus facile d’utilisation.
Après la visite des cuisines, Erika annonce de sa voix douce :
— J’espère que vous n’avez pas peur des fantômes : il paraît que le château est hanté…
Ils sont en haut d’un escalier en colimaçon dont les marches de pierre plongent dans les entrailles du donjon. L’accès est fermé par une lourde grille métallique où est accrochée une pancarte qui affiche un sinistre avertissement : « Cet escalier donne accès aux cachots et à la salle de torture. Quiconque franchit cette grille ni contraint ni forcé s’expose à faire des rencontres étranges dont il assumera seul les conséquences. »
Erika a demandé sur un ton humoristique s’ils n’ont pas peur des fantômes ; il est évident que les mâles fiers et puissants se rient bien de la situation, surtout le Marseillais qui ironise :
— Des fantômes ? Oh con ! Erika, tu nous prends pour des jambons ? Des fantômes ! Et moi, j’ai pêché la sardine qui a bouché le port de Marseille… Té, des fantômes !
Il se fait remarquer, ce qui est plutôt normal pour un Marseillais. Les filles sont moins téméraires, mais curieuses. Tina rétorque sur le ton de la rigolade :
— Puisque nous avons deux valeureux chevaliers pour nous protéger, il n’y a pas de danger ; n’est-ce pas, Messieurs ?— Très bien : je vois que vous êtes tous en pleine forme ; je vais donc vous faire visiter la partie la plus lugubre du donjon.— N’y aurait-il pas des cachots ou des salles de torture dans ce genre de château ?— Si, et c’est ce que je vous propose d’aller voir. On descend ? répond Erika.
Ils la suivent en descendant les marches abruptes et glissantes éclairées uniquement par des meurtrières. Plus ils descendent, plus il fait sombre et froid, ce qui a l’avantage de rafraîchir l’équipe d’explorateurs. Ce genre d’exercice est délicat pour des jeunes femmes en minirobe et hauts-talons. Elles se tordent les chevilles à maintes reprises, mais la curiosité l’emporte sur l’inconfort : les escarpins sont abandonnés dans une meurtrière – ils seront récupérés au retour – et c’est pieds nus qu’elles terminent le parcours. Leur descente vient de les conduire au plus profond du donjon. De là partent des souterrains fermés par des grilles ; le temps n’a pas réussi à ronger les barreaux de fer blanchis par le feu de la forge, frappés entre marteau et enclume. Ils arrivent devant une porte immense.
Il fait presque noir ; Erika éclaire avec son téléphone portable. Tous sont admiratifs devant cette énorme porte en bois renforcée de pièces de métal. Leur guide la tire avec difficulté, et la porte s’ouvre avec un grincement lugubre qui donne le ton de la visite. Si personne ne croit aux fantômes, les filles frissonnent, se regardent un peu inquiètes. Elles tentent d’y jeter un coup d’œil, mais il fait trop sombre pour distinguer quoi que ce soit. Erika tend une torche à huile (une copie d’époque) et un briquet à Pat.

[à suivre]
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