Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 12 J'aime
  • 16 Commentaires

Dame Erika

Chapitre 3

SM / Fétichisme
Chapitre 3 : Le voyage

PAT

Nous sommes toujours dans cette salle de torture, tous attachés, moi sur cette table d’écartèlement, avec à moitié la trique à cause des deux filles attachées sur leur croix de Saint-André, la robe au ras la moule. Tom est toujours ficelé sur son siège. Erika, tranquille, son fouet à la main, regarde le spectacle. Ce n’est pas possible, elle connaît l’animation !
— Un claquement sec. — Un bruit de tonnerre assourdissant résonne dans la pièce. — Le plafond en forme de dôme s’élève très haut.— Il s’éclaire.— À travers, des nuages tourbillonnent.— Des éclairs illuminent la pièce.— Un nouvel éclair déchire le plafond.— Un coup de tonnerre résonne dans mon ventre.— Je n’ai plus la trique.— L’orage s’élève dans le ciel de plus en plus haut.— Un tunnel vertical se dessine.— Le ciel se dégage.— Les nuages se mettent à tourner.— Ils sont brutalement remplacés par une tornade.— La base du vortex entre dans la salle, balayant tout sur son passage.— Dans les tableaux fluorescents, les visages, pris de soudaines convulsions, comme frappés d’un mal inconnu, se déforment. — Les tableaux volent, emportés dans le tourbillon.
— Les dernières torches sont soufflées.— Il fait presque noir ; seuls les éclairs illuminent la pièce.— Les objets et engins de torture montent, soulevés par une force surhumaine.— La tornade qui tourbillonne défait nos liens.— Les filles sont emportées, leur robe arrachée.— Waouh ! Elles n’ont pas de culotte ni de soutif : elles sont nues ! — Une force invisible m’élève dans l’air ; le vent est terriblement fort.— Tom et moi sommes pris dans ce tourbillon fou.— Comme pour les filles, nos vêtements disparaissent. À l’identique des filles, pas de caleçon. — C’est les miches à l’air – et nous la bite au vent – que nous tourbillonnons dans cette spirale infernale.
Erika fait aussi partie du voyage, à cette différence près : elle est toujours habillée.
Tout est confus dans ma tête : « Pourquoi ? C’est une attraction ou pas ? Ne serait-elle pas à l’origine de tout cela, une espèce de sorcière ? Non ce n’est pas possible : c’est un mythe, les sorcières n’existent pas. Et ce phénomène… Les fantômes existeraient-ils vraiment ? » Je ne sais plus, je ne comprends pas. J’ai beau être le mec le plus costaud de la Terre, je suis un peu inquiet.
Maintenant, nous sommes comme dans un tube de verre, en suspension, ballotés par cette tempête. Oh con ! Le mistral, à côté, c’est rien du tout !
Brutalement, il fait jour. Nos corps sont déformés par la vitesse ; c’est comme dans une vidéo que j’ai vue sur Internet : des parachutistes effectuent un saut complètement nus. Les filles sont filmées les seins torturés et déformés par le vent, et les mecs la bite en drapeau. Cette situation était à mourir de rire ; j’ai regardé ça avec des potes, on s’était éclatés… et là, nous sommes en train de reproduire exactement la même chose, sauf que c’est beaucoup moins amusant, et qu’en plus on n’a pas de parachute.
Emportés dans ce tourbillon, nous volons haut dans le ciel ; la vue est magnifique. En bas se déroulent des scènes identiques aux reportages TV sur les années 50 que j’ai déjà vus. Sur les routes, il y a peu de voitures, et les camions sont anciens. Brutalement, des avions nous frôlent les fesses. « Ils ne nous ont pas vus, ces cons-là ! » Il y en a des centaines, larguant des milliers de bombes. Des explosions. Des gens courent dans tous les sens. Les maisons s’effondrent. C’est la panique. C’est la guerre !
La température change brutalement : il fait très froid, puis très chaud. Il y a encore des guerres, mais pas d’avions ; des tranchées, des hommes qui se battent au corps-à-corps, puis plus rien.
Je reconnais la tour Eiffel ; elle n’a que deux étages. Les voitures sont de plus en plus anciennes, puis des calèches tirées par des chevaux les remplacent.
Encore des combats. Ce ne sont pas les mêmes : les gens sont en guenilles ; une femme à moitié nue brandit un drapeau bleu blanc rouge. Derrière elle, d’autres gens brandissent des armes en criant « À mort ! À mort ! » Sur une estrade, un homme allongé vient de perdre sa tête : le couperet de la guillotine est tombé.
Un immense château majestueux : je reconnais Versailles, mais en construction. Nous volons toujours. Les forêts sont denses et nombreuses, puis plus rien, tout s’arrête, même le temps. On ne vole plus, il fait froid.
J’entrouvre les yeux : il fait sombre. J’essaie de bouger ; rien à faire, mon corps est tendu comme sur la table tout à l’heure. Je lève la tête et reconnais la salle de torture du château que nous visitions. Je suis attaché pieds et poings liés sur la table d’écartèlement, à poil. Les filles aussi sont attachées à poil aux croix de Saint-André. Elles nous exposent leurs fesses fermes et rebondies. Oh, putain, quel cul elles ont ! Tom, assis sur son fauteuil à clous, ne bouge pas d’un cheveu ; le coussin a disparu. Houlà, qu’est-ce qu’il se passe ? Mais pourquoi on est à poil et attachés ?
Cela se confirme : la surprise d’Erika au début de la visite. C’est ça, « la surprise » ? Elle est de taille, elle est vachement bien faite : on se croirait à Disneyland, un mélange entre « The Phantom Manor » et « Ratatouille ». Sauf que là, c’est la version X !
Le début, c’est « The Phantom Manor » avec les murs qui s’écartent, le plafond qui monte, l’orage. Et après, le vol, c’est « Ratatouille », où installés dans des rats – sorte de chariots en forme de rats, à six dedans – une projection 3D nous plonge dans l’histoire, réduits à la taille d’un rat. Un rat devant nous ; on le suit dans la salle de restaurant. Une descente vertigineuse vers les cuisines, la bouteille de champagne qui tombe, se débouche, le bouchon nous arrive à pleine vitesse dans la figure, suivi d’un jet de champagne. Le cuisinier qui nous envoie en arrière d’un coup de balai. C’est exactement ça. Ils sont vachement forts, ceux qui ont imaginé une attraction pareille !
Mais là, dans cette salle, des gens se tiennent debout autour de moi tandis que d’autres, vêtus de façon assez bizarre, nous observent, nous palpent. Il y en a un qui me tire les couilles, et un autre qui est en train de me branler.
« Oh, putain ! Je suis tombé sur des pédés ou quoi ? » Je suis inquiet. J’ai envie de gueuler pour qu’ils arrêtent leurs conneries, sauf que si je gueule, que vont-ils faire ? Continuer ? Arrêter ? Dans le doute, je la ferme.
Je continue mon exploration visuelle ; enfin, ce que je peux. Au bout de la salle, juchés sur une estrade, deux fauteuils gigantesques. Assis sur l’un, un homme. Sur l’autre, une femme ; enfin, je pense. Les costumes me rappellent quelque chose. Mon livre d’Histoire de France me revient en mémoire ; le château, les costumes : nous sommes à l’époque de la féodalité. Je ne suis pas du tout à l’aise ; que signifie ce que je viens de vivre ? J’ai voyagé dans le temps, alors ? La machine à remonter le temps existe-t-elle réellement ? Ou alors nous sommes en train de tester une attraction... Non il y a un quelque chose qui ne va pas : pourquoi sommes-nous à poil ? Oh, putain, et l’autre con qui me tripote les couilles… Oh ! Tarasse ! Si je me détache de ce bordel de merde, je te le dis, je lui fais bouffer les siennes, à ce connard ! Il me faut une explication, et vite, parce que tout à l’heure je vais péter un câble !
Je cherche du regard Erika ; elle va m’expliquer. Où est-elle ? « Ho ! T’es où, toi ? » Je fulmine ; je ne la vois pas, je rage.
Mes yeux se sont habitués à cette semi-obscurité. Ça y est, je la vois ! Je reconnais son visage doux et harmonieux. C’est elle qui est assise sur le fauteuil à côté de l’homme, vêtue d’une magnifique robe ; sur sa tête, un voile flotte sous l’effet des courants d’air, perché en haut d’une coiffe pointue. À son cou, un collier serti de pierres précieuses ; aux doigts, des bagues également décorées de pierres. « Mais qu’est-ce qu’elle fout là, avec ce mec ? C’est pas elle ? Si, je la reconnais ! Je deviens fou ou quoi ? »
L’homme assis à ses côtés, c’est qui ? Normalement, ce devrait être son époux, ou le seigneur ou duc du château, ou je ne sais qui. Le costume est assez joli. Il fait carnaval, mais bon : tant qu’il ne fait pas chier… Je ne sais pas, je ne sais plus quoi penser.
Et maintenant, il toise l’assemblée tel un conquérant après une victoire. Son regard est froid, dominateur ; il me donne le frisson. Il se dresse. Debout sur l’estrade, il paraît assez grand, avec son épée à la ceinture. Oh con ! Il ne faut pas prendre un coup de cet engin : il te coupe en deux de suite, je te le dis ! Tout à coup, il ordonne d’une voix puissante :
— Fouettez-moi ces deux sorcières venues de je ne sais quelle contrée pour semer la terreur chez nous ; je veux les entendre gueuler, me supplier. Et ces gueux qui les accompagnaient, celui-ci qu’il soit écartelé, et l’autre rôti !
Pour le coup, nous sommes mal barrés. Les bourreaux s’affairent pour allumer le feu sous le siège de Tom, puis ils manœuvrent les cliquets de la table. Je sens mon corps s’étirer sous la tension des cordes ; l’élongation est assez plaisante au début, mais là ça me tire de partout. Un coup de fouet claque, puis plus rien.
Un silence de mort règne dans la salle. Je retiens ma respiration, je n’ose bouger. Instinctivement, je tends tout mon corps pour tenter de résister à la machine. Plus un bruit. Que va-t-il se passer ?

[à suivre]
Diffuse en direct !
Regarder son live