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Dame Erika

Chapitre 15

Voyeur / Exhibition
Chapitre 15 : Des petits amis pour Ode et Sara

LIOUBOV

Même si Élise a été surprise de la demande de Dame Erika, avoir du personnel qui passera ses journées à s’occuper d’elle et à faire le service nu n’est pas courant, et sans doute fort agréable. Comme Sara et Ode semblent enchantées par cette nouvelle pratique, pourquoi ne pas faire en sorte que la maîtresse des lieux soit satisfaite du service et qu’ils puissent enfin sortir de ce monde ? Élise, plus motivée que jamais, va tout faire pour arriver à ses fins.
La discussion est un peu tendue, mais nécessaire ; Élise a usé de ses talents, secrétaire de la directrice de la boîte où elle travaille : habituée à assister aux réunions de direction, elle en a tiré profit.
Les deux servantes sont allées retrouver leur amoureux respectif, mais n’ont pas réussi à dire le « Je t’aime. » Pas facile de le faire en public, avec tous ces interdits… Alors elles y ont renoncé, espérant que ce sera plus facile en petit comité ; à la place, elles ont préféré dire « Viens avec moi, j’ai quelque chose d’important à te montrer. »
Ode et Sara ont attrapé par la main quasiment en même temps leur amoureux ; elles les tirent et les entraînent dans une course folle, créant la stupeur parmi leurs compagnons de travail. Les jeunes servantes à moitié nues, leur cape entrouverte jusqu’au nombril, les pans virevoltant sous la vitesse de leur course, tirent par le bras les deux jeunes hommes dans une course folle à travers le château.
Après avoir parcouru des couloirs, grimpé des escaliers de pierre en escaladant les marches quatre à quatre, pied nus pour aller plus vite, les deux couples à bout de souffle entrent en même temps dans le salon de Dame Erika où ils se font remarquer par une entrée fracassante ; une véritable tornade vient traverser le salon. Essoufflés, le rouge aux joues, ils saluent comme il se doit Dame Erika par une belle révérence.
Les deux jeunes hommes, complètement abasourdis par la situation, interrogatifs à la vue de cette assemblée, restent pantois.

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PAT

Eh bé, heureusement qu’Élise est là pour négocier et calmer le jeu, car avec moi, je peux vous dire qu’il y a longtemps que je lui serais rentré dedans, à la Dame Erika ; elle commence à vraiment me casser les couilles !
Les deux filles sont parties chercher leur petit copain, et au galop. Tu m’étonnes : une pareille occasion, tu ne la manques pas. Elles ont la bénédiction de Dame Erika ; Élise a vraiment bien joué.
Pendant que les deux servantes sont parties chercher leur petit ami, nous parlons gentiment avec notre hôte de ce qui nous intéresse le plus : notre départ, et ce fameux magicien qui doit nous renvoyer dans notre siècle. Nous parlons aussi spectacle : en tant que producteurs et metteurs en scène, il nous faut savoir ce qu’elle veut.
Dame Erika, peu exigeante ? Elle a décidé que nous ne serons accompagnés chez le magicien qu’après avoir initié ses quatre servants et servantes à l’art de l’érotisme ; elle nous a dit que personne n’avait le choix et que c’était ainsi. Nous avons accepté. Et comme les servantes sont gourmandes de ce genre de jeux, il reste les garçons à convaincre, ce qui ne devrait pas poser trop de problèmes.Justement, les voilà, toujours aussi fongueux. Ils font une jolie révérence.
— Voici donc vos petits-amis… Vous avez bon goût : ils sont charmants, ils me conviennent bien. Damoiselles, déshabillez-les que je les voie un peu mieux ! ordonne-t-elle.
Les deux jeunes femmes regardent leur compagnon, le sourire contrit au coin des lèvres et un haussement d’épaules en signe d’impuissance.
— Dame Erika, vous n’allez quand même pas leur demander de faire des choses maintenant ?— Et pourquoi pas, je vous prie ?
Je m’exclame :
— Laissez-leur un peu de temps ! Il faut qu’ils soient à l’aise ; le feriez-vous comme ça devant tout le monde ? Vous foutriez-vous à poil avec votre chevalier pour faire l’amour devant le roi ? Non !
Elle est bien gentille, la Dame Erika ; je voudrais bien la voir faire cela devant tout le monde…
— S’il le fallait ? Oui ! Si c’était une question de vie ou de mort ? Oui ! Et là, c’en est une.— Comment, c’en est une ? je réponds.— Si je ne les prends pas à mon service, ils vont repartir pour une guerre dont ils ne reviendront pas.
À ces mots, les deux servantes tournent leur regard vers leur amoureux, les yeux embrumés de larmes. Et presque à l’unisson, les deux garçons répondent :
— Oui, oui, Dame Erika, nous le ferons, juré. Quand ? Maintenant ? répond Renaud.
Ma réponse claque :
— Non, pas tout de suite, Dame Erika ; nous prenons congé.— Faites, faites, et préparez-moi un beau spectacle. Apprenez-leur tout ce qu’ils doivent savoir pour nous donner de beaux spectacles : c’est eux qui vous remplaceront. Si vous voulez rencontrer le magicien, c’est la dernière chose que vous devrez faire.— Allez, les enfants, on y va ! Il y a du boulot !

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LIOUBOV

Sur ces mots, ils quittent Dame Erika pour se rendre dans leurs appartements afin de travailler une mise en scène. Le défi, c’est de leur faire faire des choses aussi surprenantes qu’érotiques, voire assez hard.
À nouveau guidés dans le dédale de couloirs et d’escaliers, ils arrivent dans l’une des chambres : celle où Tina et Tom ont dormi. Ode va récupérer le plateau de victuailles resté dans l’autre chambre. Ils installent la table maintenant bien garnie, des fauteuils en nombre suffisant pour asseoir les quatre couples et des chaises. La salle de bain est restée ouverte ; les autres portes sont toutes fermées : la pièce de théâtre doit être tenue secrète.
Élise et Pat, imaginatifs et connaissant bien le Kâma-Sûtra, vont jouer les metteurs en scène. Pas besoin de longues théories pour ce genre d’exercice : l’esprit jeune et vif de nos deux couples de serviteurs ne va pas mettre longtemps à retenir une grande partie des cent positions décrites dans ce livre. Élise commence par les mettre en condition.
— Ode et Sara, vous avez fait ce qui était prévu ?
Un hochement de tête négatif est leur seule réponse. Elles sortent les bras de dessous leur cape qui s’ouvre, entraînant ainsi la chute de leur seul vêtement. Nues, elles prennent la tête de leurs compagnon à deux mains, sucent goulûment leur bouche puis avalent littéralement la langue de leur partenaire avec des grands « slurp ». Relâchant leur étreinte, elles ouvrent la cotte (chemise) des garçons sous une avalanche de caresses puis leurs mains tâtent sous la ceinture pour apprécier le résultat de ce baiser fougueux. Visiblement satisfaites, avec un regard tendre à faire fondre une armée de légionnaires, elles leur offrent un « Je t’aime… » extrêmement doux et sensuel. Le « Moi aussi » ne se fait pas attendre, accompagné de douces caresses dans le dos et sur leurs fesses.
Élise et Pat sont installés, le verre à la main ; Tina et Tom ont préféré un fruit. Ils savourent leur collation mais ils surveillent et contrôlent que les chorégraphies sont exécutées conformément au script invisible, prêts au intervenir à la moindre erreur.
Les mains parcourent les torse musclés et imberbes puis elles descendent, arrivent à la ceinture de la braie (pantalon) qui glisse doucement, exposant de jolies fesses fermes et laissant échapper deux jeunes sexes vigoureux qui viennent se placer directement dans la bouche des belles qui, à genoux, se lancent dans une fellation appliquée. Élise se lève et intervient :
— N’allez pas si vite : ils ne vont pas tenir longtemps, ces pauvres petits ! Regardez leurs oiseaux : ils sont tout mauves tellement vous les avez pompés.
Les deux damoiselles, rouges de confusion, craignant avoir provoqué quelque dommage aux jolies petites bêtes prêtes à bondir sur tout derrière passant à leur portée, s’excusent de leur maladresse. Élise leur conseille :
— Doucement. Si vous voulez faire un spectacle comme celui que nous avons donné, il faut vous calmer sinon vous n’allez pas tenir longtemps. Allez, on fait une pause.
Tout en reprenant des forces avec une collation – mais surtout pour calmer les ardeurs – ils s’installent et expliquent le thème du spectacle. Nos quatre metteurs en scène, décorateurs, habilleurs – c’est Pat qui se charge de cette lourde tâche – énoncent et détaillent leurs projets futurs de retour dans leur monde. Étienne et Renaud sont ravis de leur nouveau statut de serveur, acteur, et tout autre métier ayant trait au corps humain. Ils admettent de bonne grâce que bénéficier de meilleures conditions et sauver sa vie en montrant son cul et le reste vaut bien quelques sacrifices ; pour eux, c’est une chance inouïe.
Ils promettent de mettre toutes leurs forces, leur énergie et leur vice pour que tous les seigneurs qui participeront au prochain banquet repartent avec les braies maculées de sperme et les dames avec les cuisses dégoulinant de leur flux humide et collant. Ils déclarent à l’unisson vouloir tout savoir, tout essayer – même l’acte le plus inavouable et interdit qu’est la sodomie, pour les filles comme pour les garçons – de cet art érotico-pornographique jusqu’alors totalement inconnu. De plus, ils feront tout pour aider leurs professeurs à retrouver leur chemin au cas où Dame Erika leur ferait faux bond ou qu’un élément extérieur viendrait perturber le projet.

[à suivre]
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