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Dans les bras de Léo

Chapitre 5

Hétéro
Je me réveille et aussitôt les souvenirs de la veille me reviennent en tête avec une sensation de déjà vu. La tête au creux de son épaule, une main sur son torse, une jambe pliée sur les siennes, je me suis enroulée autour de Léo pendant la nuit. Pour une fois, je ne cherche pas à tout contrôler ou à envisager toutes les possibilités. Je décide de prendre les choses comme elles viennent et profite de la sensation de bien-être que je ressens. Confortablement lovée contre lui, je me laisse bercer par sa respiration profonde en effleurant ses muscles du bout des doigts.
Quelques minutes plus tard, son souffle change et je le sens s’étirer lorsqu’il se réveille.
— Salut toi, dit-il en m’embrassant sur le haut de crâne.— Salut...
Il m’entoure de ses bras. Ses doigts commencent à aller et venir le long de mon dos déclenchant mes frissons.
— Écoute, avant que tu te fasses des films, je voulais te dire qu’avec Elise c’est fini et définitivement cette fois. Je le lui ai dit hier soir en la raccompagnant à sa voiture.— Ah, euh, OK.
Je suis surprise, je ne m’attendais pas à cette déclaration.
— Cache ta joie dis donc ! — Non c’est juste que... enfin je suis contente que tu me dises ça hein, je préfère ne pas être la fille qui couche avec un mec en couple. Mais on sait tous les deux que tu n’es pas du genre à t’engager alors... ne t’inquiète pas, je n’attends pas que tu me promettes quelque chose après la nuit dernière.
Léo se tourne sur le côté pour me faire face, m’obligeant à quitter son torse pour poser ma tête sur l’oreiller. D’une main, il crochète ma jambe tandis que l’autre se pose au creux de mes reins pour me tenir contre lui. Dans cette position, je ne peux ignorer son érection matinale qui se dresse entre nous et je perds un instant le fil de la conversation en l’imaginant me posséder une nouvelle fois.
— Tu n’as toujours pas compris n’est-ce pas ? Je te veux pour moi seul Laura. J’en ai marre de faire semblant de rien, de te voir sortir avec des types qui ne te méritent pas et de devoir planquer ce que je ressens pour rester dans le rôle du meilleur pote ! Je suis amoureux de toi depuis des années, toutes ces filles ne représentaient rien pour moi, il n’y a que toi qui comptes.
J’ai le souffle coupé alors qu’il se livre totalement à moi. Il me scrute avec intensité en attendant ma réaction avec impatience.
— Moi aussi je suis amoureuse de toi Léo, j’avais peur de me l’avouer, car je ne voulais pas risquer que tu me repousses ou que je ne sois qu’une parmi les autres et de perdre notre amitié.— J’ai bien vu... Je n’aurais pas dû venir avec Elise hier soir, mais sur le coup, je n’ai pas eu d’autre idée pour te faire ouvrir les yeux. J’ai bien senti que si je t’avais parlé directement comme je viens de le faire, tu m’aurais probablement rejeté au nom de cette amitié.
— C’est probable oui ! Mais je vais me faire pardonner...
Je saisis ses lèvres et les franchis pour caresser sa langue avec la mienne. Sa hampe dressée tressaute entre nous et il actionne doucement ses hanches pour la frotter contre ma chatte déjà trempée. Ses mouvements me font perdre la tête, son membre épais frottant contre mon clito à chaque passage. Il se retrouve très vite recouvert de mes jus tellement je me dégouline d’excitation. Il bouge son bassin pour changer légèrement d’angle afin de me pénétrer, mais je l’arrête alors que son gland commence à investir mon étroit tunnel.
— Pas si vite... je dois me faire pardonner on a dit !— Hmm non bébé tu peux pas me faire ça !— Laisse-toi faire, je te promets que tu vas adorer.
Je le pousse pour qu’il se mette sur le dos et m’assois sur ses cuisses musclées. Je me penche en avant, écrasant mes seins contre son torse. Mes dents taquinent sa mâchoire carrée puis je descends progressivement le long de son torse. Je suis le relief de ses pectoraux du bout de la langue, embrasse les ondulations de ses abdominaux. Je sens sa verge tressauter contre moi au fil de ma descente. Je me rapproche enfin de son membre tendu et ouvre la bouche pour l’accueillir. Magnifiquement veinée, longue, épaisse, je regarde sa queue avec une gourmandise non dissimulée. J’embrasse son gland et passe ma langue le long de sa tige en suivant la veine qui ressort. Il ne me lâche pas du regard, sous ses yeux débordant de désir je fais encore monter la pression en le caressant, retardant le moment de l’accueillir entre mes lèvres.
Enfin, j’aplatis ma langue pour le prendre dans ma bouche. Je sens ses jambes se tendre de plaisir et sa respiration s’accélérer lorsque je coulisse lentement pour le prendre le plus profondément possible dans ma gorge. Il gémit et passe ses mains dans mes cheveux pour dégager mon visage et admirer mes lèvres entourant sa bite dressée.
— Tu es tellement bandante comme ça bébé.
J’accélère la cadence, massant ses couilles tout en faisant tourner ma langue autour de lui. Après quelques minutes de ce traitement, Léo me stoppe et me remonte sur lui.
— Arrête, sinon je vais venir dans ta bouche alors que j’ai vraiment trop envie de te prendre.
A califourchon sur lui, j’attrape son manche, me cambre et m’empale lentement dessus. Je savoure chacun de ses centimètres qui m’investissent et m’étirent. Nos gémissements se mêlent lorsque je descends pour le prendre jusqu’à la garde avant de remonter et de redescendre encore. Parfaitement comblée, j’oscille des hanches pour frotter mon clito contre lui et savoure le regard fiévreux de Léo qui passe de mon visage à mes seins qui tressautent au rythme de mes mouvements. Il les empoigne et commence à jouer avec mes tétons. Il les fait rouler entre ses doigts, tire dessus, les pince, ce qui m’envoie des décharges de plaisir. J’augmente le rythme, avide de sentir chacun de ses centimètres me ramoner encore et encore.
Ne tenant plus, Léo m’attrape et me tire contre lui pour m’embrasser passionnément. Une main dans mes cheveux, l’autre fermement agrippée à ma hanche, il prend appui sur ses pieds pour se mettre à me pilonner brutalement. Je halète contre sa bouche, submergée par les sensations. Je sens le plaisir monter en moi et bientôt j’explose autour de lui en m’écroulant sur son torse dans un long gémissement. Après quelques derniers mouvements saccadés, Léo agrippe mon cul et s’enfonce en moi jusqu’à la garde pour me remplir de son sperme.
Allongée, la tête calée sur son torse, je rêvasse les yeux dans le vague, en suivant distraitement le relief de ses muscles du bout des doigts.
— A quoi penses-tu ? me demande-t-il en resserrant ses bras autour de moi.— A nous deux. — Ah. Je dois m’inquiéter ? — Non, c’est simplement que tu comptes tellement pour moi, ça m’effraie un peu, dis-je en levant les yeux vers lui.— Tu es ma meilleure amie et la femme que j’aime, fais-moi confiance, fais-nous confiance.— Tu m’aimes ? — T’avais pas encore compris ? Il va falloir que je te montre à quel point je tiens à toi alors !— Je ne demande que ça, dis-je avec un grand sourire. Parce que moi aussi je t’aime.
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