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Dans le noir

Chapitre 10

Les toilettes du plaisir

Hétéro
Le jeu a donc bel et bien débuté. Cette main qui n’ose pas s’aventurer davantage, cette bouche qui mange la mienne, ce climat ambigu créé par la musique et les caresses, tout me pousse dans le bras de ce type. Mais il me reste un soupçon de lucidité. Lorsque le slow s’interrompt, je me dégage des bras qui m’encerclent. Il ne fait aucune difficulté pour les ouvrir. Je retrouve ma place sur le canapé et il vient s’y rassoir également. Mon verre, je ne regarde que lui, ce minuscule ilot de verre qui me protège de vos yeux insistants qui me déshabillent. Tu as décidé de prendre donc les choses en main. Pour ce faire, tu reviens devant moi.
Nouvelle musique, nouveau slow, mais cette fois le cavalier est différent. Là, je me sens mieux, plus en adéquation avec mon cœur et mon corps. Tu refais pourtant les mêmes gestes que lui, mais cette paluche qui me tripote, je la reconnais, je l’aime de toutes les façons. Je me sens plus libre alors que l’inverse se produit. Tu me serres contre ce cœur qui bat, que je sais là pour ma petite personne. Et j’imagine, c’est con, je sais, j’imagine l’autre qui doit baver devant ce spectacle que tu lui proposes. Je n’exprime au mouvement de recul, alors que mon cache sexe mouillé, tu le fais glisser à mi-hauteur de mes cuisses. Tu me rassures sans un mot, simplement en te montrant ambitieux. Et quelque part, c’est aussi t’assurer de mon concours à cette situation bizarre.
Je n’ai pas vu de signe particulier de ta part, mais je saisis l’ombre qui vient de se rapprocher. Mes yeux sont mi-clos et je me laisse bercer par tes bras autant que par les accords du CD qui diffuse ses sanglots. Puis ce corps qui prend appui contre mon dos, je ne cherche pas à m’en détourner. Une seconde main est à l’œuvre, croisant la tienne sans doute. Et je sais bien que ce n’est pas toi qui fais glisser ma culotte le long de mes jambes. La pression sur mes chevilles me fait sentir que je dois lever le pied gauche. Le droit aussi ensuite fait le même entrechat.
Cette fois, Norbert ne se redresse pas et nous ne pouvons plus vraiment tourner sur notre slow. Un souffle sur mes fesses m’apprend bien où l’autre va fourrer son visage. Et tu lui facilites le passage, en retirant cette main qui lui cache mon cul. C’est d’un coup comme un grand coup de chaud qui m’envahit. Une langue est passée sur toute la longueur de la fosse qui mène à ma chatte. Je me serre plus violemment contre toi, mais Norbert me cramponne et ses bras m’obligent à entrouvrir encore plus cette arche que forment mes deux jambes.
Son mufle revient à la charge et je vacille sous l’effet incroyable que ça me procure. La position n’est aisée pour personne. Et tu me murmures des mots que je ne voudrais pas écouter.
— Je t’aime ma chérie. Ouvre-toi ! Laisse-le accéder à ta chatte…— …— Oui c’est bien ça ! Fléchis sur tes genoux, encore, encore oui.
Inconsciemment, je me plie à tes incantations. Je reste accrochée à ton cou, mais me trouve presque accroupie et lui maintenant passe sa langue baveuse sur mon sexe qui ne l’est guère moins. J’entends ces bruits de succion qu’il fait avec sa bouche et je frémis.
— C’est bien, je t’aime ! Oui, comme ça ! Laisse-toi aller. Voilà, couche-toi sur la moquette. Oui, allonge-toi sur le dos là. Et laisse-toi faire, laisse-toi aller. Je vais remettre de la musique et m’assoir sur mon fauteuil. Je ne veux être que spectateur privilégié de ce qui va se passer. Je t’aime !
La protection de ton grand corps me quitte et je tente comme une désespérée de me raccrocher à un de tes bras. Sans résultat. Mais je suis maintenant étendue au sol et Norbert continue à lutiner juste sous la ceinture de ma jupe. Je ne cherche plus à me dérober. Il me caresse autant avec ses mains qu’avec sa langue. Et je réalise que nous sommes toujours tous habillés. Lui aussi s’en aperçoit et ses doigts farfouillent à la recherche du fermoir de ma jupe. Il parvient à ouvrir celui-ci et se contente de la remonter sur ma poitrine.
Cette nervosité pour dégager mon sexe renforce la cachette de ma poitrine par contre. Et c’est à nouveau toi qui interviens. Tu es à nouveau dressé au-dessus de mon visage. Et tu te baisses pour pratiquement arracher mon vêtement. Ensuite sans t’occuper de mon accord, ou de demander quoi que ce soit, tu ouvres aussi ce chemisier qui me laisse un zeste de pudeur. Mon soutien-gorge est donc désormais à la vue de vous deux. Mais il ne résiste pas longtemps à l’impétuosité de tes paluches.
Ça y est ! Me voici seulement en bas et porte-jarretelle. Et notre invité, ne se prive plus de rien. Ses lèvres sont restées collées à ma chatte, mais ses mains en entonnoir ont empaumé ma poitrine. J’ai chaud et je frissonne. Je sais que tu rezieutes cela de ton fauteuil que tu as vivement réintégré après mon dessapage rapide. La bouche me ventouse et les pattes serrent mes nichons. Les doigts comme des pinces ont rapidement trouvé un terrain de jeu en mes tétons. Ceux-ci sont comme bandés par mon envie.
Oui ! Je dois reconnaitre que je suis excitée, que j’ai envie de sexe. Que j’ai envie de baiser ! Et je crie maintenant sans me préoccuper de ce que me fait l’apôtre qui me tripote et me lèche. Mon Dieu, quel sentiment de volupté s’empare de mon corps alors qu’entre mes paupières à demi ouvertes, je te vois toi aussi te dévêtir. Tu bandes comme un cerf et ça exacerbe mes sens. Je suis certaine que je mouille, que je râle, que je me tortille. Mes bras, qui sont toujours rangés le long de mon corps, portent désormais mes mains sur le haut de la caboche dont la langue me lutine.

Et je rue comme une damnée. Commence une sorte de jeu dont je suis la chienne consentante. Je constate sans amertume que finalement, peu importe la bouche qui me lèche, l’effet reste identique. Et la montée du plaisir n’est pas due à l’amour que l’on porte à son compagnon. Non ! C’est seulement une histoire d’excitation. Je conçois soudain que tout le monde peut baiser sans amour. Ce Norbert, je ne l’aime pas, ne serai jamais amoureuse de lui. Mais sa bouche connait les mêmes trajets que la tienne et ceux-ci offrent des échos similaires
Puis, que tu regardes n’apporte finalement qu’un surplus de piment. Je me laisse glisser dans cette fange que je refusais depuis toujours. Tromper, pas tromper ? Ce n’est donc qu’une question de point de vue ? Tu es là à suivre nos ébats et tu considères donc que c’est moins dégueulasse que si je réalisais ces figures-là toute seule avec Norbert ? Qu’est-ce qui t’autorise à juger que ceci est bien et cela mal ? Et ces idées montent en moi, s’attachent à mon cerveau au rythme du plaisir qui s’installe dans mon corps.
L’homme, parfait inconnu qui maintenant me tient par les hanches pour me labourer le ventre, finalement n’est pas si différent de toi. Alors pourquoi mon cœur bat-il plus fortement pour toi Alain ? Bizarre aussi comme j’analyse la situation dans un pareil instant. Un moment qui n’est ou ne devrait qu’être dédié au plaisir ! Oui ! Le plaisir charnel peut alors parfaitement se dissocier de l’amour. Je t’aime toi, avec tout ce que cela comporte, mais ce Norbert m’ouvre des perspectives nouvelles. Je râle, alors que profondément je ressens chaque millimètre de cette queue qui me pénètre. Mais curieusement, mes sens sont en alerte et je sais ce que je fais, ce que je dis.
Toi dans ton fauteuil, tu te tiens le manche et tu astiques celui-ci avec entrain. Quand Norbert sort, c’est pour me changer de position. Cette fois je suis en levrette à tes pieds. Et tu te laisses seulement glisser de ton siège. La trique que ta main cajole est face à moi, comme un appel à mes lèvres qui restent entrouvertes. Et le labourage reprend de plus belle, mais cette fois, je fume aussi. Alors, vous me secouez en cadence, un de face, l’autre derrière. Et j’avoue que cette situation me plait, me plait même beaucoup.
À quel moment t’es-tu glissé sous moi ? Je n’en garde pas de souvenir. Mais ta bite est revenue sous ma langue et celle de notre invité continue de me limer en souplesse. Mais la différence c’est sans doute que ta bouche m’embrasse les grandes lèvres que le pieu de mon amant écarte largement. Et mon clitoris ainsi mis à contribution, m’irradie de sensations de plus en plus électriques, se dispersant dans tout mon corps. C’en est fini de penser sainement. Vous êtes enfin arrivés à déconnecter mon cerveau et j’en oublie de te sucer correctement.
Je crois que je coule de partout. Du reste, l’air ambiant du salon, se charge de cette fragrance si particulière du sexe. Les effluves qui nous entourent sont de nature à redonner un coup de fouet à nos sens exacerbés. Je me vautre dans cette luxure que tu désirais tellement. Je plonge corps et âme dans ce délicieux nectar de volupté et d’ignominie qu’engendre cette possession inédite. Ensuite, toutes les figures libres que vous voulez exécuter, je les subis sans effort. Et pour mon plus grand plaisir, j’en ai honte. Mais pour une fois et avec ton assentiment, la honte est bonne conseillère.
Je ne crie pas non plus lorsqu’enfin ivre d’attente, tu me fais monter sur le ventre de notre ami. Pas plus d’ailleurs alors que tu guides de nouveau sa barre tendue en moi. Et lui a simplement entrouvert mes deux fesses. C’est donc là que tu veux t’installer avec plus ou moins de douceur. Mais mon cerveau n’enregistre plus tout à fait les douleurs ou le plaisir. C’est-à-dire qu’il mélange un peu les deux. Donc je me retrouve, telle une tranche de jambon entre deux morceaux de pain.
Secouée comme un bateau ivre, cette double pénétration ne me procure pas beaucoup plus d’émotions que l’une ou l’autre séparée. Il faut dire que j’ai déjà subi plusieurs assauts et que bien entendu au fil des coups de reins, je suis sans doute moins réceptive. Je ne peux pas dire que c’est l’extase absolue. Disons que je n’ai pas mal, c’est déjà beau, c’est déjà bien. Norbert se retire presque brutalement pour je pense, éjaculer. J’imagine que c’est sur son ventre, quoique sa position sous mon corps ne lui laisse guère de latitude.
Mais toi, Alain, tu continues ta chevauchée et la sortie de l’engin de notre ami te permet de me fouiller plus en profondeur. J’avoue que les perceptions soudain diffèrent aussi. Tu me prends plus profondément et le frottement des deux queues qui voyageaient au fond de ce ventre et dans mon derrière ne me laissera pas un souvenir impérissable. De plus toutes les bonnes choses aussi ont une fin et je sens tes doigts se crisper sur mes hanches ballottées par ton forage excessif.
Je comprends que tu vas toi aussi te libérer de ta manne, de ta liqueur et malgré cela, je ne rechigne pas. D’ordinaire, je te refuse cet épanchement-là, pour ne pas souiller nos draps. Il est vrai que seule la moquette de notre salon risque gros. Et puis je souris aussi à l’idée que notre hôte pourrait bien lui aussi recueillir ta semence qui ne manquera pas de couler. Comme un plaqueur au rugby, il n’a pas pu se dégager de sa posture plus ou moins compressive. Ce premier coït double, s’il semble vous avoir ravi, ne sera pas à mettre au palmarès des jouissances extraordinaires !
— oooOOooo —
Après une douche, méritée celle-ci, je suis allée directement dans notre lit. Je vous entends bavarder encore un moment dans le salon, puis les pas qui me parviennent dans une sorte de brouillard me laissent penser que tu arrives. Je n’ouvre pas un œil, me contentant de cette position du fœtus que j’affectionne pour m’endormir. Tu te loves dans les draps et comme d’habitude tu t’étends un long moment, avant de venir te caler dans mon sillage. Ta main me passe sur le ventre, sans s’y attarder. Puis dans un état de semi-conscience, je perçois ta respiration qui se calme. Tu dors avant moi.
Je ne sais pas pourquoi, je ne sais comment, mais je fais un bond dans le lit. Les heures au plafond de la chambre indiquent quatre heures du matin. L’envie d’aller aux toilettes me presse et je dois donc me relever. Je le fais le plus discrètement possible. Mais tu continues à pioncer, loin de notre monde, loin de tout. À pas de loup, je me faufile dans le couloir, et me dirige vers le petit coin. J’atteins mon but avec une sorte de soulagement. Et c’est tranquillement assise dans l’obscurité la plus totale qu’une impression furtive me fait sursauter.
J’ai rêvé ou la porte s’est légèrement entrouverte ? Je n’ai guère le temps de penser que de suite le bruit de ce corps qui masque l’entrée des toilettes me laisse deviner que l’intrus se baisse. Et alors que j’urine, une main vient se frotter sur ma chatte, coupant le jet que je ne peux retenir. Je suis certaine que c’est notre invité. Il a sa joue contre mon sein. Il ne cherche pas à m’embrasser ou à me sucer un téton ! Non, il se contente de me caresser le sexe alors que je pisse.
Et incroyablement, cette caresse qu’à un autre moment je jugerais « sale », ce mouvement de cette paluche qui m’ouvre les grandes lèvres en se maculant de mon urine, curieusement, ça me donne envie… de faire l’amour. Ou plutôt non ! De baiser comme ça brutalement, sans artifice ni préambule. Je suis assise sur mon trône, position hautement indécente pour ma petite personne, et Norbert, ça ne peut qu’être lui, continue à jouer avec mon clitoris.
J’en suis littéralement estomaquée et ne fait rien, mais alors absolument aucun mouvement pour le rejeter. Quand enfin j’ai fini ma miction, il me laisse me relever, attend que je presse sur le bouton de la chasse et m’appuie sur les épaules, m’obligeant sans violence à me rassoir sur la cuvette. Il est debout cette fois devant moi et ce qu’il présente à ma bouche n’a rien d’un sucre d’orge.
Je me retrouve à nouveau en train de lui tailler une pipe. Mais je suis seule et tu n’es pas là Alain. Je ne rechigne cependant pas, m’appliquant à lécher la hampe de la bite de notre ami. Et mes mains sont, elles venues sans aucune demande de sa part, se coller sur ses couilles velues. Il soupire et avance ou recule son bassin, voulant par-là, me faire prendre un rythme de croisière qui lui procure le maximum de plaisir. Ce n’est pas non plus très long. La flute tremble, tangue un peu et je reçois une rasade alors que ses deux pattes me retiennent la caboche.
Je ne peux donc pas reculer ma bouche. Dans ma gorge se déversent encore quelques jets et j’essaie de ne rien avaler de ce nectar qui continue à jaillir de la source tendue. La quantité est si importante que je finis par avoir un haut-le-cœur et j’ingurgite finalement la quasi-totalité de ce sperme qui me semble épais, gluant, acre même. Et une fois que je commence à boire, et bien je deviens comme folle.
Toute la ration y passe, alors que mon ventre lui, me réclame une visite, je me sens mouiller comme si le fait de sucer cet homme m’avait transmis une envie inouïe. Et c’est bien le cas. Cette façon de me forcer à demi, même les lèvres, ça me remue les sangs. Notre invité n’a pas dit un seul mot. En silence, comme il est venu, il est reparti. S’il ne me restait pas dans la bouche le goût étrange de sa semence, je pourrais me croire victime d’un cauchemar.
Le retour dans notre chambre ne s’embarrasse pas de chichis. Que tu sois réveillé ne serait pas pour me déplaire. Du reste si tu ne l’es pas, ça ne va pas tarder. Je me précipite à ma place et mon ventre se frotte contre toi. Parallèlement à cela, j’empoigne ton vit tout ramollo. Et quand bien entendu en râlant un peu, tu sors des bras de Morphée, je me vautre littéralement sur ta panse. Tu as voulu inviter un type, celui-là m’a allumé et bien tu vas devenir pompier.
Et c’est moi qui cavale sur ton dard. Je m’enfonce ta queue dans la chatte, avec un cri de satisfaction. Tu es entre deux mondes sans doute. Celui de la nuit et celui de la baise. Mais c’est moi qui pilote l’avion et plus particulièrement le palommier. Je tressaute sur ta bedaine, avec entrain et tu rugis, souffle suffoque presque aussi, écrasé par mon poids. Et finalement, je compte bien sur ton endurance pour me faire grimper aux rideaux.
Notre cavalcade a-t-elle duré longtemps ? Je n’en sais rien puis à vrai dire, je m’en fiche vraiment. Seul compte le résultat et c’est tétanisée, heureuse d’un orgasme cyclonique, que je reprends ma place à tes côtés. Et tu as repris tes esprits. Tes murmures à mon oreille en disent long sur ta satisfaction !
— Je ne sais pas ce qui t’a donné une telle fringale, mais tu peux revenir toutes les nuits… je suis et serai toujours d’accord pour un coup pareil.— Bon ! Tu ne veux pas que notre invité se réveille ! Alors, dormons encore un peu.— Oh ! Parce que tu crois qu’avec le raffut que tu viens de faire, Norbert n’est pas déjà en train de se branler ?
Je ne réponds pas. Ça ne serait pas raisonnable. Mais à moins qu’il soit fait du même bois que toi, à savoir être une bite sur pattes, il doit savourer ses souvenirs. Mais ça, je ne te le dirai pas et je suis certaine qu’il ne viendra pas non plus te le raconter. La fin de nuit n’est plus perturbée, ou je ne m’en souviens pas. Et c’est vers neuf heures du matin, que j’émerge de ce sommeil bienvenu. Mes reins sont là pour me rappeler que vous n’avez pas fait dans la dentelle hier soir.
Et notre petit déjeuner marque le début d’une nouvelle journée. La première après notre seconde tentative de libertinage. Un trio qui, à mon avis doit t’avoir ravi. Quant à Norbert… le sien de jugement ne m’intéresse guère et c’est ainsi que vers onze heures, il est reparti, comme il était venu. Pas tout à fait… il a à son départ, les bourses un peu plus vides qu’à son arrivée. Et son sourire signifie qu’il est aussi content. Espérons-le !

Les jours suivants, si nous nous aimons toujours, il y a une certaine langueur dans nos jeux. Ils sont plus calmes, plus feutrés, moins… débridés. Puis je prends parfois plaisir à me balader à poils dans la maison. À l’extérieur aussi puisque personne ne peut me voir. Et je sais bien que tu exultes de me voir ainsi à ton retour, le cul à l’air, disponible en permanence. Tes allusions à la soirée ne sont jamais perfides, et je te sais gré de ne pas t’étendre sur ce sujet. Je sais bien que tu attends ton moment.
Mais ce n’est pas pour me déplaire et il m’arrive, alors que je suis seule, d’échafauder des plans sur la comète. Et quelques scènes que je suis allée visiter sur internet me donnent quelques frissons. On y voit une femme en compagnie de plusieurs beaux étalons. Je ne sais pas encore si un jour j’oserai te parler de ce fantasme qui me poursuit. Mais je comprends seulement que c’est toi qui as mis le feu aux poudres et que désormais, tu devras assumer non plus tes envies, mais surtout les miennes. Et dans ton œil parfois égrillard, je lis, je sens que ta réponse ne sera pas forcément négative.

— oooOOooo —
À suivre… ?
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