David et Cassandra suivirent Katja jusqu’au parking de l’entreprise. Ils montèrent tous les trois à bord de la voiture de la cheffe de service des Finances puis ils roulèrent pendant environ une demi-heure jusqu’à un village de la périphérie. Katja arrêta la voiture devant une maison et invita les deux jeunes gens à la suivre. Lorsqu’ils pénétrèrent dans la maison, Katja les fit descendre une série d’escaliers menant à une cave. La cheffe de service tourna la clé dans la serrure et ouvrit la porte. Frère et sœur furent ébahis par la pièce dans laquelle ils venaient d’entrer. Placé contre un mur, un lit à deux places aux couvertures rouges était décoré de pétales de roses, dénotant le côté romantique de l’entreprise. Sur leur gauche, ils remarquèrent la présence d’une croix de Saint-André. À l’opposé de la croix se trouvaient des armoires remplies de fouets, de cravaches, de bâillons-boules, de godes-ceintures et autres accessoires liés aux pratiques sadomasochistes. Une lumière rouge tamisée éclairait la cave aménagée. — Bienvenue à vous deux dans votre jardin secret.— Euh… Merci, mais cet endroit me met un peu mal à l’aise.— Pourquoi cela, Monsieur Clément ?— Avec cette croix de Saint-André et ces accessoires rangés dans les armoires, ça ressemble plus à un donjon qu’à un nid d’amour.— N’ayez crainte. Ces accessoires seront là pour vous aider à trouver le type de relation que vous entretiendrez avec votre sœur lorsque le moment sera venu.— D’accord. J’ai une autre question à vous poser.— Demandez seulement.— Vous disiez que vous étiez sur ce projet depuis de nombreuses années mais, en même temps, vous nous avez dit que nous serions les premiers que vous aideriez. Comment ça se fait ?— Vous croyez que j’ai pu amasser tout ce matériel et aménager cette cave du jour au lendemain ? Il m’a fallu beaucoup de temps et d’énergie pour tout préparer. C’est maintenant que le projet commence.— D’accord. Merci, Madame Karlova.— Je vais vous laisser entre vous, maintenant. Etant donné que vous avez déjà franchi la première étape qui est de vous affranchir de la morale, je vais vous laisser le temps de définir le genre de relation qui vous liera au sein de ce jardin. Katja se retira et referma la porte derrière elle. David et Cassandra se dévêtirent intégralement puis s’allongèrent côte à côte sur le lit. Profitant de ce moment d’intimité que leur collègue leur avait accordé, ils échangèrent un baiser tendre et passionné tout en faisant partir leurs mains à la découverte du corps de l’autre. Le jeune homme malaxa longuement les seins de sa sœur tout en gardant ses lèvres collées aux siennes. Cassandra, de son côté, lui caressait délicatement les bourses et le sexe.À l’initiative de la jeune femme, ils interrompirent leur baiser et Cassandra positionna ses jambes de part et d’autre de David de façon à ce qu’ils se retrouvassent en position soixante-neuf. Tandis que sa sœur s’appliquait à lui prodiguer une fellation, le jeune homme fit goulûment jouer sa langue sur ses chairs intimes et son petit trou. Après quelques minutes de préliminaires, Cassandra s’allongea sur le côté, tournant le dos à David. Celui-ci se colla à elle, dans la même position, puis fit lentement glisser sa verge dans son intimité. Tout en lui donnant de puissants coups de reins, il profita de la position dans laquelle il se trouvait pour jouer à nouveau avec la poitrine de sa sœur, de sa main libre. Cassandra émit de longs feulements d’extase et encouragea son frère à poursuivre. David eut le plaisir d’accéder à cette requête durant quelque temps avant que la jeune femme ne voulût changer de position.S’allongeant sur le dos, la jeune femme invita son frère à se positionner au-dessus d’elle. Lorsque ce dernier fit mine de réintroduire son sexe dans le sien, elle secoua la tête en signe de refus. — Baise-moi le cul, mon chéri. David demeura surpris pendant quelques instants, non pas à cause de la requête de Cassandra, mais à cause de la façon dont elle venait de l’appeler. Jusqu’alors, seule Lisa s’était adressée à lui en ces termes. Ne souhaitant pas décevoir sa sœur, il mit son trouble de côté et s’enfonça d’une seule poussée dans son fondement. Le jeune homme la pilonna de toutes ses forces durant plusieurs minutes, jusqu’à sentir la jouissance le gagner. Après en avoir informé Cassandra, il se retira et finit par répandre sa semence sur ses seins dans un râle de plaisir. Comme il avait pris l’habitude de le faire lors de ses précédents rapports avec elle, il s’appliqua à la nettoyer en la tétant avidement.— Je vois que tu aimes toujours faire ça.
— Je ne l’ai fait qu’avec maman et toi.— Jamais avec Lisa ? Pourquoi ? Laisse-moi deviner… Pas assez de monde au balcon pour réveiller ton fétichisme ?— Je n’aime pas parler de ma copine comme ça mais, oui, c’est ça.— Je ne cherchais pas à me moquer d’elle. Désolée si c’est l’impression que tu as eue.— Ce n’est pas grave. À ton tour, maintenant.— À mon tour ? Comment ça ?— De me prendre. Je viens de t’enculer. Je souhaite que tu me rendes la pareille.— Tu en es sûr ?— Oui.— Très bien. Cassandra se dirigea vers l’armoire et examina les godes-ceintures qui y étaient rangés. Il y en avait de différentes couleurs et de différentes tailles. La jeune femme lança un regard interrogatif à son frère. — Il y a plusieurs tailles. Qu’est-ce que je prends ?— Le plus gros que tu trouves.— Comme tu veux. Après les avoir brièvement comparés, elle finit par jeter son dévolu sur un gode-ceinture de couleur bleue long d’une vingtaine de centimètres et de quatre centimètres de large. Cassandra s’en équipa puis fit deux pas en direction du lit avant de s’arrêter, une idée lui ayant traversé l’esprit. — Tu veux aussi essayer les cravaches ou les fouets ?— Au vu des têtes que maman et toi avez faites la dernière fois que je me suis pris des coups, je ne préfère pas, même si je dois dire que j’ai beaucoup apprécié vos massages lorsque vous m’avez passé la pommade.— Oui, tu as raison. Les marques que tu avais ce jour-là m’ont vraiment fichu la trouille. À la demande de sa sœur, David s’allongea sur le côté. Cassandra adopta la même posture et s’enfonça en lui et réalisa des mouvements de bassin, d’abord lents puis plus rapides. Ils conservèrent cette position pendant quelque temps avant que la jeune femme ne décidât d’en changer.Désormais couché sur le dos, David se fit prendre en missionnaire par sa sœur qui effectua une série de puissants va-et-vient dans son fondement. Sa verge ayant repris un peu de vigueur, le jeune homme se masturba frénétiquement en subissant les allées et venues du sextoy de Cassandra. Quelques minutes suffirent à David pour jouir une seconde fois. Cassandra se retira lentement du petit trou de son frère puis lécha son ventre couvert de semence.— Tu as toujours aussi bon goût.— Merci. Au fait, j’aimerais savoir… Pourquoi tu m’as appelé « mon chéri », tout à l’heure ?— La raison me paraît évidente. Je t’aime, tout simplement. Je sais bien que nous ne pourrons jamais vivre rien que tous les deux puisque tu as Lisa, Estelle et les enfants et que, moi, de mon côté, j’ai Alphonse. Cependant, je suis heureuse que Katja nous ait donné cet endroit pour nous abandonner l’un à l’autre.— Tu as raison. Je t’aime, moi aussi, et j’espère que nous pourrons profiter de cet endroit le plus longtemps possible. D’ailleurs, il faudrait qu’on dise à Katja quel type de relation nous allons entretenir. — Ça aussi, ça me paraît évident : nous allons être amants.— Ça me plairait beaucoup mais je ne suis pas sûr que ce soit exactement la relation qu’on ait. Tous les rapports qu’on a eus se sont déroulés à ton initiative. De plus, j’ai été votre soumis, à maman et toi pendant plusieurs mois. J’aime aussi beaucoup quand tu me prends au gode-ceinture. Du coup, je me demande si, avec tout ça, nous ne sommes pas plutôt dans une relation maîtresse-esclave.— Non, pas du tout. Si maman et moi avons accepté de devenir tes maîtresses pendant la grossesse de Lisa, c’est parce que nous t’aimons et que nous avons voulu t’aider en te guidant dans la voie que tu pensais être la bonne à ce moment-là. En plus, l’usage du gode-ceinture n’est pas forcément l’apanage d’une relation maîtresse-esclave. Pour moi, nous sommes amants, rien d’autre.— Je ne voyais pas les choses comme ça mais, oui, c’est vrai. Dans ce cas, je pense que nous pouvons nous considérer comme amants, ici. David et Cassandra échangèrent un baiser puis la jeune femme rangea le gode-ceinture où elle l’avait pris. Après s’être rhabillés, ils montèrent les escaliers et trouvèrent Katja assise dans son salon, en train de visionner un programme télévisé.— Vous avez pu trouver quel type de relation vous correspond le mieux ?— Oui, Katja. Dans l’enceinte de ce jardin secret, mon frère et moi serons amants.— Très bien. Au vu des circonstances, je vais moi-même rédiger vos témoignages avant de les mettre sur le site que je créerai. Celui-ci aura pour nom « Jardin Secret ». Evidemment, je vous les enverrai pour approbation avant de les publier.— Merci, Katja. David et Cassandra quittèrent la maison en compagnie de Katja qui les reconduisit jusqu’à leurs domiciles respectifs. Lorsqu’il eut regagné son appartement, le jeune homme trouva Estelle et Lisa dans la chambre.— Bonsoir, les filles ! Tout se passe bien ?— Oui, ça va. Mon ventre ne m’a pas fait trop souffrir aujourd’hui. — Tu as mangé suffisamment ?— Oui, ne t’inquiète pas.— Ravi de l’entendre. Comment vont Alice et Yannick ?— Ils vont bien, mon chéri. Ils dorment en ce moment.— Très bien. Je vais prendre une douche. Ensuite, que diriez-vous de profiter de ce que les enfants dorment pour une soirée films ?— Bonne idée !— Je valide. Tout en laissant l’eau couler sur sa peau, David ferma les yeux et se remémora les agréables moments qu’il avait passés avec Cassandra dans la cave aménagée de Katja. Bien qu’une part de lui en eût honte, il espérait ardemment les retrouver aussi vite que possible. Lorsqu’il sortit de la douche, le jeune homme constata qu’il avait reçu un message sur son téléphone. Comme elle le lui avait promis, Katja lui avait envoyé en pièce jointe un document contenant son témoignage. David parcourut le document puis fit part de son approbation à son expéditrice. La soirée se déroula tranquillement. Lisa et Estelle toutes deux blotties contre lui, David visionna quelques films jusqu’aux environs de vingt-deux heures puis ils allèrent tous les trois se coucher.
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