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LA DECHEANCE DE MALAURIE

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Le doigt de Malaurie resta un instant en suspens au-dessus de la touche ‘ENTR’ de son ordinateur. Sur l’écran, les termes de son annonce dansaient devant ses yeux :
Si vous êtes une dominatrice mature (+ de quarante ans), non fumeuse, lesbienne, dominatrice et extrêmement sévère, adepte des moyens de coercition les plus variés, rencontrons-nous.Je suis une jeune fille de dix-huit ans (depuis trois jours), soumise, très docile, très disponible, à la recherche de quelqu’un qui saura faire de moi sa chose, son objet.Comme je l’ai dit plus haut, j’ai dix-huit ans, je mesure un mètre soixante-sept et je pèse cinquante-six kilos. Mes mensurations sont quatre-vingt-quinze D, soixante-cinq, quatre-vingt-quinze. (Photos jointes)A bientôt, j’espère, belle inconnue.
Les deux photos illustrant cette annonce lui avaient paru adaptées. Sur l’une, elle était debout, en soutien-gorge balconnet et string blanc, tête baissée, jambes très écartées, mains derrière la nuque. Sur la deuxième, plus osée, elle était à genoux, visage contre le sol, bras croisés dans le dos, vêtue d’un string noir qui séparait ses fesses rondes. On devinait son œillet derrière la ficelle, et plus loin, ses gros seins nus écrasés sur le solEncore un petit moment d’hésitation et elle enfonça la touche. Sur l’écran, un message s’afficha :
‘Message envoyé’
Malaurie soupira. Le sort en était jeté. Il n’y avait plus qu’à attendre et à sélectionner les réponses, si réponse il y avait. Peut-être aurait-il mieux valu se vieillir, mais elle n’aimait pas tricher.
Toute la journée, elle vaqua à ses occupations, ces cours qui ne la passionnaient plus, ces mièvreries de la vie qu’elle ne supportait plus. Elle avait envie d’autre chose, que personne dans son entourage ne pouvait lui donner, ne connaissait, même. Toutes ses aventures sexuelles s’étaient soldées par une rupture et sa plus longue liaison n’avait pas durée plus de six mois. Rien n’avait fonctionné, pas plus avec les filles qu’avec les garçons. Elle cherchait sa voie et personne ne l’avait comprise. C’est pour cette raison qu’elle avait passé cette annonce dont elle espérait beaucoup, trop peut-être.
En rentrant chez elle ce soir-là, elle se mit entièrement nue et se glissa sur le siège devant son écran. Dans sa messagerie, dix mails. Elle les ouvrit avec circonspection. Bien vite, elle en supprima quatre qui lui paraissaient douteux, sans doute écrits par des hommes, et ouvrit les autres un à un pour les étudier. Les deux premiers ne lui dirent rien qui vaille. Elle tressaillit à la lecture du troisième, mais continua à lire les autres, sans éprouver la même émotion. Lorsqu’elle eut terminé la liste, elle revint sur le message qui avait attiré son attention. Il était rédigé ainsi :

‘Petite chienne’
Je te nomme ainsi, car c’est ce que tu deviendras si tu décides de me répondre, ma petite chienne, ma chose, mon objet, mon esclave. Je suis une femme de quarante-cinq ans, rousse, grande, mince, comme tu peux le voir sur la photo jointe. Je suis cent pour cent, lesbienne et encore plus dominatrice. Je suis adepte des jeux extrêmes comme tu pourras le découvrir si nous nous rencontrons.Mais tout d’abord, je ressens quelque chose au fond de toi, quelque chose qui t’étouffe et te pèse. Confie-toi à moi, lance-toi, et peut-être seras-tu l’esclave dont je rêve depuis toujours. A bientôt, j’espère.

Katia.
Malaurie resta un long moment en attente devant l’écran, puis répondit :
‘Madame’
C’est avec un plaisir immense que votre message a retenu toute mon attention. Vous semblez percevoir tout de moi, et c’est pour cette raison que je vais me confier à vous sans détour.J’ai découvert la soumission à ma puberté. Auparavant, je n’en avais pas conscience. Mon père avait toujours été très sévère envers sa fille unique. Il ne se gênait pas pour me fesser et cela me paraissait normal, bien que je n’en parlais pas avec mes petites copines.Ce que j’ignorais, c’est que mon père faisait de même avec ma mère. M’étant disputée avec une amie, je rentrai chez moi discrètement, afin de ne pas avoir à me justifier. En me rendant dans ma chambre, j’entendis des cris et des soupirs féminins. A pas de loup, je m’approchai de la porte de la chambre de mes parents, porte légèrement ouverte. Quelle ne fut pas ma surprise de voir mes parents nus. Ma mère se trouvait à quatre pattes sur le lit, croupe offerte et tournée vers la porte. Derrière elle, mon père lui cinglait ses grosses fesses à l’aide d’un martinet. Et elle semblait aimer cela. Je vous passe les mots crus des deux partenaires pendant la fessée. Mon père lâcha le martinet et fit placer ma mère dans le sens de la longueur du lit, puis lui-même monta sur les draps. C’est alors que j’aperçus son sexe dressé. Il me parut alors énorme, alors qu’il n’était que moyen, je l’appris plus tard. Il se mit à besogner ma mère à grands coups de reins et son ventre, en claquant contre ses fesses, faisait un drôle de bruit. Au bout d’un moment, ma mère se mit à gémir, et bientôt, mon père se crispa, jouit en elle, et s’écroula en l’écrasant sous lui. Sans me faire repérer, je reparti dehors, troublée par ce que j’avais vu et par ma culotte humide. C’était la première fois que je mouillais de désir.Dès lors, cette scène que j’avais saisie, me trotta dans la tête. Dans mes fantasmes, ce n’était pas ma mère, mais moi que mon père fouettait et violait ainsi. A chaque fois, ma culotte s’humidifiait mais il me fallut plusieurs mois avant de me décider à me masturber afin de me soulager. Je commençais à cacher mes culottes, en les glissant au plus profond du panier à linge sale, afin que ma mère, ou notre bonne, ne s’aperçoive de rien. Je ne peux pas jurer de leur ignorance, mais personne ne m’en a jamais parlé.Mon père, cependant, continuait à me fesser, et moi, je cherchais de plus en plus cette punition. Mais elle n’avait plus la même signification. Je mouillais de plus en plus lorsque ses mains s’abattaient sur mes fesses. Je rêvais qu’il abandonnait les fessées pour me faire mettre nue et me donner du martinet. Mais cela ne se produisit jamais et j’en restai frustrée.Un jour que mes parents s’étaient absentés, j’ai pénétré dans leur chambre. En fouillant les placards, je finis par dénicher, et le martinet, et des vidéos où ils mettaient en scène leurs ébats sexuels et sadomasochistes. Depuis longtemps, maintenant, je savais que cela n’était pas la norme, mais je m’en moquais. J’essayais, avec beaucoup de difficultés, de me fouetter moi-même avec le martinet, mais le résultat me laissait toujours déçue. Je ne retrouvais pas sur ma peau les belles marques que l’objet traçait sur celle de ma mère, et qu’elle exhibait complaisamment à l’objectif de la caméra. Elle en avait partout, sur les fesses, le ventre, les seins. Moi, mes coups étaient faibles et marquaient à peine mon jeune corps. J’en conçus une amère déception et abandonnai cette pratique, me contentant des fessées de mon père.Je vous prie de m’excuser de la longueur de cette explication, mais je pense qu’elle est essentielle pour la compréhension de ma situation.J’ai perdu mes parents dans un accident de la circulation et je fus recueillie par une tante qui n’avait pas grand-chose à faire de moi. Ce furent deux années difficiles. Mes parents me manquaient, mais plus encore les fessées de mon père. Je commençai à avoir des aventures, d’abord avec des garçons, puis de filles, mais aucune ne m’apporta ce que je cherchais désespérément.Puis vint le temps de la faculté et, grâce au pécule laissé par mes parents, je pus acheter le logement que j’occupe actuellement. C’est alors que je commençai à surfer pour rechercher des sites me convenant. Beaucoup de déception, et c’est en désespoir de cause que j’ai passé cette annonce sur ce site.Voilà, je vous ai dit ce que personne n’a jamais su.A bientôt, si vous le désirez.Je me prosterne à vos pieds.
Votre chienne, Malaurie.
Il ne lui fallut pas attendre plus d’une heure avant de recevoir une réponse :
‘Petite Malaurie’
Ton message m’éclaire plus sur ce qui t’as poussée à vouloir être ce que tu désires. Je comprends ta frustration et me propose d’y mettre fin, si tu le désires. Toutefois, tu ne me parles guère de tes aspirations à te soumettre. Qu’attends-tu d’une maîtresse ? Que veux-tu ? Parles sans détour de tes aspirations et je verrai si tu es digne de te prosterner à mes pieds, comme tu le dis si bien. J’attends impatiemment, afin de savoir si je dois poursuivre avec toi ou si tu n’es qu’une pauvre affabulatrice. Réponds-moi immédiatement et ne me cache rien, sinon…
Katia
Malaurie se mit à trembler. Ainsi, Katia ne semblait pas la prendre au sérieux. Alors, elle se mit à lui parler de ce qu’elle attendait d’une maîtresse.
‘Maîtresse’
Oui, j’ose vous nommer ainsi, car je ne doute pas de votre acceptation de moi lorsque je vous aurai conté ce que j’attends d’une maîtresse.Tout d’abord, la sévérité, non pas une sévérité de façade, une véritable et efficace sévérité. Il appartiendra à ma propriétaire (je reviendrai sur ce terme plus tard) de me dresser. Aucune punition, fut-elle méritée ou simplement due au seul plaisir de ma maîtresse ne devra m’être épargnée. Fouet, cravache, martinet, peu importe, pourvu que la punition soit dure, et longue. Mes cris et mes larmes, car je ne doute pas que cela se produira, ne devront pas être un obstacle à la correction, bien au contraire. Aucune partie de mon corps ne sera épargnée, si ce n’est le visage, que ce soit les seins, le cul, l’anus, le vagin, les cuisses. La nudité permanente sera ma règle. Ainsi, ma maîtresse pourra en permanence constater l’efficacité de ses traitements sur moi. Si elle le désire, il lui appartiendra de choisir mes vêtements, si vêtements il y a.Ensuite, la coercition. Je désire vivre en permanence mon état d’esclave, en étant toujours attachée et contrainte par tous les moyens qu’elle pourra envisager. Il lui appartiendra de choisir de me priver totalement de liberté ou de la restreindre plus ou moins fortement, à sa seule guise.Tous mes orifices, bouche, vagin, anus seront en permanence à sa disposition, pour en faire ce qu’il lui plaira : dilatation ou pénétration extrêmes (j’insiste sur le mot ‘extrême’), cunnilingus, toilette après les besoins, tous les besoins, sans exception. elle pourra me prêter à qui bon lui semblera, étant entendu que je suis uniquement lesbienne.Tout ce qui reste de ma pilosité sera à sa disposition : cheveux et sourcils, étant entendu qu’une esclave ne doit pas avoir un pubis poilu. Il est d’ailleurs épilé définitivement depuis deux ans, ainsi que la totalité de mon corps.Si elle le désire, elle pourra m’imposer tous les piercings et les tatouages qu’il lui plaira. Je voudrais avoir dans la chair le signe de mon appartenance à ma maîtresse.Si elle le désire, je serai sa bonne. Ménage, cuisine, lavage, repassage ne me font pas peur.Revenons sur le terme ‘propriétaire’. Si elle m’adopte, je deviendrai sa chose, sa chienne, son esclave. Je désire ne plus porter mon nom véritable, Malaurie, mais adopter celui qui me choisira ma maîtresse. Je lui remettrai tous mes papiers d’identité, passeport, carte nationale d’identité, carnet de chèque, carte bancaire. Je ferai d’elle ma procuratrice. Plus d’étude, rien. Je ne demande rien d’autre que de vivre sous sa coupe. Ainsi, je n’existerai que par elle, pour elle. Voilà, chère maîtresse, je pense que j’ai dressé la liste, non exhaustive, mais essentielle de ce que j’attends d’une maîtresse. J’ose espérer que vous serez celle-là.Je me prosterne devant vous.
Votre chienne qui vous vénère déjà
Malaurie
Sans aucune hésitation, elle cliqua sur ‘envoyer’, et attendit la réponse qui arriva un quart d’heure plus tard :
‘Chère Malaurie’
La lecture de ton message me laisse à penser que nous allons faire vie commune. Toutefois, avant de nous lancer, je désirerais préciser quelques éléments. Je suis une femme, chef d’entreprise, plutôt connue. Mon homosexualité n’est connue que de quelques personnes que je sais être mes amies. Si tu décides de te mettre entièrement sous ma coupe, tu disparaîtras entièrement de la circulation. A part elles, personne ne saura que tu existes.Pour le reste, n’aie aucune crainte. Tout ce que tu m’as confié te sera strictement appliqué.Afin que nous puissions parler de tout cela de vive voix, donne-moi ton numéro de téléphone par retour de courriel.Ta future maîtresse et propriétaire.
KatiaAinsi, le sort en était jeté. Malaurie tapa le message suivant et l’envoya :
‘Maîtresse vénérée’
Par ce message, je remets mon avenir et ma vie entre vos mains.
Votre chienne et esclave totale.

Il ne se passa pas cinq minutes avant que la sonnerie du téléphone retentisse. En tremblant, Malaurie décrocha et murmura un
— ‘Allô ?’ Elle murmurait dans le combiné.— Malaurie ? demanda une voix claire, très féminine.— Oui, maîtresse, répondit la jeune fille d’une voix où perçait beaucoup d’émotion.— Tu as une très jolie voix, très jeune, presque trop jeune. Tu es sûre d’avoir dix-huit ans ?— Oui, maîtresse. Je peux le prouver en vous envoyant la photocopie de ma carte d’identité, si vous avez des doutes.— Non, non, je te fais confiance. Es-tu prête à me servir, comme tu l’as dit ?— Oui maîtresse.— Alors, je te propose un rendez-vous.— soir ? la voix de la jeune fille tremblait d’excitation.— Tu n’es pas libre ?— Si, bien sûr, maîtresse. Pour vous, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.— En quelle tenue es-tu, petite salope, car tu es une petite salope, n’est-ce pas, Malaurie ?— Oui, maîtresse. Je suis une petite salope, votre petite salope. En ce moment, je suis nue, et très excitée.— Tu as envie de te branler ?— Oui maîtresse.— Il n’en est pas question. A partir de maintenant, tu n’as plus le droit de te toucher sans mon accord, compris ?— Oui maîtresse.— Bon. Connais-tu le club ‘LAURINE’ ?— Non, maîtresse.— Rue Lawrence d’Arabie. Au numéro six. Prends un taxi, il te conduira. Tu seras nue sous un imperméable. Juste des chaussures, compris ?— Oui maîtresse. J’arrive.— Alors, à tout de suite, petite salope.— A tout de suite, maîtresse.
Malaurie sentait que sa vie venait de basculer. La femme qu’elle allait rencontrer allait faire d’elle ce qu’elle avait toujours désiré. Enfin, elle l’espérait de tout son cœur. Elle jeta un coup d’œil à sa montre en la retirant. Vingt-heures trente. Il était encore tôt. Elle appela un taxi et on lui répondit qu’il serait là dans cinq minutes. Elle chaussa rapidement une paire d’escarpins à talon hauts de six centimètres, prit de l’argent et enfila son imperméable. Dans la glace du couloir, elle vit qu’il ne couvrait que la moitié des cuisses, mais elle s’en moqua. Éteignant la lumière du couloir, elle se hâta de descendre.
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