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Déchéance et rédemption

Chapitre 3

Le fardeau du secret

Lesbienne
Les amants retrouvés
 

Au terme de cette première rencontre avec Sophie Durocher, Alexander se mit, tout en réfléchissant, à arpenter les couloirs du CLSC. L’empathie dont la jeune thérapeute venait de lui faire preuve contrastait grandement avec l’accueil plutôt froid de son ex-femme Sonia, bien que cette dernière lui avait finalement montré à sa façon qu’il ne la laissait pas indifférente. L’homme demeurait cependant songeur: si l’absolution de Sonia n’était pas gagnée d’avance, de quelle façon Sophie se comporterait-elle lorsqu’il aurait terminé de vider son sac devant elle?
 L’après-midi avançait lentement. Déterminé et enhardi par les paroles apaisantes que venait de lui adresser la jeune psychothérapeute, le sergent-major déchu décida de profiter de sa présence sur place pour établir une nouvelle reprise de contact. Explorant les méandres du complexe, il passa devant le bureau d’une nutritionniste, Sylvie Guimond puis celui d’Anna Bélair, orthophoniste. Il s’arrêta devant la porte suivante, affichant le nom dont il était à la recherche : Jasmine D. Durocher, psycho-sexologue. Un court moment d’hésitation. Il toqua.

 -Oui, entrez! fit entendre de l’autre côté une voix familière.

 L’homme pénétra dans la pièce et s’immobilisa sur place après avoir refermé la porte. La rouquine, début quarantaine également, se tenait assise à son bureau. Le portrait tout craché de sa fille Sophie, mais en plus mature. Dès qu’elle eut reconnu son visiteur, elle se leva.

 -Alex !? Tu es revenu, amour? fit-elle d’une voix incrédule en se dirigeant vers lui.
 -Je suis là, chérie, je te cherchais, répondit l’autre avant de fusionner, dans un passionné baiser de retrouvailles, ses lèvres avec celles de la femme.

 L’étreinte dura un long moment, trop court cependant pour des amoureux que le temps avait si longuement séparés.

 -Quand es-tu revenu? As-tu revu Sonia? Je t’en prie, dis-moi tout!
 -J’ai revu Sonia à mon retour, il y a une semaine environ, et je viens juste de rencontrer ta fille. Sonia m’avait dit où elle tenait son bureau.
 -T’as vu Sophie ?! demanda Jasmine d’une voix anxieuse. Lui as-tu dit?
 -Non, elle ne sait rien encore. Je n’ai pas... Je n’ai pas eu le courage de lui annoncer.

 Alexander mit fin à l’étreinte. Il fixa Jasmine droit dans les yeux et :

 -Toi, t’es parvenue à garder le secret?
 -Oui, fit la femme en baissant la tête. Je n’ai rien dit à mon mari Jérôme, ni à Sophie. Et encore moins à Sonia. 

 Elle releva la tête, les yeux inondés de larmes.

 -Ce que tu m’as demandé de faire fut très difficile, Alex. Vingt ans? Non. Vingt-cinq années à garder le silence, à cacher la vérité à tous et à chacun. Par moments je n’en pouvais tout simplement plus!
 -Je sais que je t’ai imposé un énorme fardeau.
 -Oui, et je t’ai trouvé cruel d’agir envers moi de la sorte! enchaîna-t-elle en pleurs en giflant violemment à son tour le grand rouquin qui lui faisait face.

 S’étant en partie ressaisie, elle poursuivit d’une voix brisée :

 -Sonia a toujours tout ignoré de notre liaison et Jérôme, quant à lui, s’est toujours cru le véritable père de Sophie. Quant à Sophie... Jamais ton nom n’a été prononcé en sa présence.

 L’homme la reprit dans ses bras :

 -Je parlerai à Sophie d’abord. Je la revois la semaine prochaine. C’est maintenant à moi de porter le fardeau, ma chérie.
 -Et Sonia, reprit la femme, elle t’a dit au sujet de nous deux?

 Il fit une pause, la regardant dans les yeux, les siens exprimant un dépit évident.

 -Elle m’a tout dit à votre sujet. Je te mentirais en te disant ne pas avoir été surpris ni déçu de votre part.
 -Oh, Alex, c’est si compliqué tout ça! voulut-elle lui confier en déposant la tête sur son épaule. Tu n’as pas vu à quel point ta meuf était dévastée suite à ton départ. Seule à la maison avec un bébé d’à peine quelques semaines!

 De nouveau elle lui fit face :

 -Mais bon sang, Alex, vas-tu me dire ce qui t’a pris à l’époque, quitter ta femme au moment où elle avait le plus besoin de toi?
 -Comme je l’ai dit à Sonia, j’ai paniqué. J’étais jeune, même pas vingt ans. Je me suis soudainement senti dépassé par les événements. Son accouchement récent, puis le tien à venir... J’ai tout simplement fui mes responsabilités de père. J’ai déconné.
 -Immédiatement après ton départ, je me suis engagée à aider la nouvelle mère de famille. Si tu avais vu à quel point elle était inconsolable! Il n’était donc pas question pour moi de l’abandonner, nous étions déjà liées par une très grande amitié. Presque tous les jours précédant mon accouchement, je me retrouvais chez elle. Son baby blues était fortement amplifié par le chagrin de votre séparation qu’elle devait vivre comme un deuil. Quel connard t’as fait, Alex McKenzie!

 
De Jasmine D. Durocher: Genèse d’un (autre) amour saphique
Refoulant un sanglot, Jasmine poursuivit le récit de sa liaison saphique avec Sonia:


 -Jour après jour, au tout début, elle se réfugiait dans mon épaule, épanchant ses pleurs et sa douleur. Mais avec le temps, je m’aperçus que Sonia cherchait plus que de la simple consolation. Il me semblait qu’elle était de plus en plus en quête de contacts physiques intimes avec moi. Je la laissais donc faire, ne voulant la priver d’aucun moyen pour adoucir sa peine. Je me souviens d’un jour où, au cours d’une période d’allaitement, elle avait tenu à ce que je lui caresse un sein. Cela me mettait évidemment mal à l’aise, surtout quand elle osa me demander de goûter à son lait afin d’avoir mon opinion sur sa saveur. Un autre jour, alors que j’étais presque sur le point d’accoucher, elle me demanda si elle pouvait tâter mon ventre sous ma robe, afin, disait-elle, de mieux sentir les mouvements de Sophie. Cheminant dans ma culotte, ses doigts étaient alors par la suite descendus lentement pour enfin s’arrêter sur ma vulve, cherchant à débusquer mon clitoris. Je me souviendrai toujours du frisson que ce délicat toucher m’occasionna.

 Un profond soupir. Jasmine poursuivit :

 -Donc, n’ayant pas plus d’expérience qu’elle comme mère, je faisais de mon mieux pour l’aider avec sa fille Alicia.

 Elle asséna un faible coup de poing sur la poitrine musclée de l’athlète puis haussa la voix :

 -Alicia, ta fille également!

 Les deux prirent place assis, face à face. La femme reprit après avoir accepté le Kleenex que l’homme lui offrait :

 -Puis, quelques semaines plus tard, vint pour moi le temps de donner naissance à Sophie. Reconnaissante pour le support que je lui avais apporté, Sonia m’apporta à son tour son aide pour mes relevailles. Or, un jour, elle me proposa un massage aux huiles chaudes afin de m’aider à faire disparaître mes vergetures abdominales. Elle me fit tout d’abord étendre sur le lit. Ne me laissant que ma petite culotte qu’elle m’avait rabaissée jusqu’au mont de Vénus, elle me couvrit la poitrine d’une serviette et entreprit lentement de me pétrir le ventre. Les yeux fermés, je me laissais bercer par les doux mouvements de mon amie. Elle avait de tels doigts de fée! Soudain, ses mains s’immobilisèrent sous mon nombril. C’est alors que je sentis la chaleur de ses lèvres sur les miennes. Je rouvris les yeux, puis les refermai aussitôt, appréciant pour la première fois de ma vie le plaisir de m’abandonner à une femme. Ce simple baiser me fit mouiller, mais pas autant que lorsque je sentis, les yeux toujours clos, une lourde mamelle gorgée du lait de Sonia s’inviter à l’orée de ma bouche.
  Un silence, un soupir. Elle reprit:

 -Avant même que je m’en rendisse compte, j’avais profondément aspiré le téton gonflé entre mes lèvres et laissé couler le nectar lacté de ma nouvelle amante au fond de ma gorge. Finalement, ayant laissé tomber la serviette qui me couvrait la poitrine, j’offris à mon tour mes seins eux-mêmes gorgés à ta femme. L’excitation qu’elle me procura alors connut son écho jusqu’au bout de mes orteils. Sans dire un seul mot, nous nous sommes par la suite longuement regardées en nous souriant.
 Toujours sur sa lancée, elle poursuivit :

 -Les filles ont grandi ensemble, c’était deux adorables bambines! Presque tous les jours, Sophie et moi rendions visite à Sonia et Alicia. Pendant que les gamines jouaient ensemble, Sonia et moi multipliions nos gestes d’affection saphique jusqu’au jour où, profitant de l’heure de la sieste des enfants, elle m’entraîna dans son lit pour me faire connaître mon premier orgasme lesbien. Nous sommes toujours restées amoureuses l’une de l’autre depuis.

 Alex se leva et fit quelques pas, songeur, la main portée au menton. À vrai dire, il ne s’attendait pas à un tel récit de la part de son ex-maîtresse.

 -Alors c’est ça votre explication? demanda-t-il, visiblement irrité.
 -C’est ça, oui. Maintenant tu sais tout. Mais sache que tout cela est de ta faute! Si tu n’étais pas parti, rien de tout cela ne se serait produit.

 Une pause, puis elle reprit :

 -Et c’était aussi bien comme ça. Ton geste nous a permis, à ta meuf et à moi, de nous faire connaître l’une à l’autre, et de découvrir notre amour mutuel.
 -Bon sang! grogna l’homme.
 -Et ne t’avise surtout pas d’y changer quoi que ce soit. Ne t’imagine pas qu’après les dégâts que tu as causés à nos vies sentimentales, tu puisses revenir parmi nous afin de tout reconstruire à ta façon!
 -Bon, ça va, j’ai compris, laissa tomber l’homme. Mais comprends-moi bien : j’étais loin de penser qu’à mon retour ici je me retrouverais en plein festival de gouinage avec ma meuf, mon amante et ma fille en vedette !

 Se calmant, il prit les mains de Jasmine.

 -Donc, il n’y a plus aucun espoir pour moi?
 -Je ne peux parler pour Sonia. Quant à nous deux... je suis lasse de garder pour moi seule ce lourd secret. Je ne peux continuer à me comporter devant Sonia comme si rien ne s’était jamais passé.

 Alex enlaça Jasmine tout en se mettant à lui caresser les fesses.

 -Oh, Mimine, si tu savais comme j’ai envie de toi, maintenant!

 Mais elle le repoussa brusquement :

 -Oh que non, mon cher! Tu ne me baiseras plus aussi facilement! Tu vas devoir d’abord faire tes devoirs. Tu as une grosse côte à remonter si tu veux ravoir notre pleine affection. Après, on verra.
 -Qu’attendez-vous de moi, alors?

 Le ton de Jasmine se voulut ferme :

 -Tu vas d’abord te mettre en ordre avec les personnes à qui tu as fait du tort. Par la suite, si tu désires que l’on accepte les décisions que tu as prises il y a toutes ces années, tu devras t’engager à accepter aussi les nôtres, qu’elles te plaisent ou non.

 À moitié satisfait, l’homme quitta le bureau de la psychologue. Jasmine resta seule, debout au milieu de la pièce.

 -Oh, Sonia, se dit-elle en elle-même, comment te faire savoir? Que vas-tu ensuite penser de moi?

 
Confessions
De retour à la maison, Jasmine déposa son attaché-case et se débarrassa de ses chaussures.


 -Chérie, je suis arrivée! Mais quelle chaleur il fait ici!
 -Allô, bébé! répondit Sonia en se présentant vêtue d’un bikini minimaliste bleu et blanc.

 Un baiser lesbien, accentué d’un court mais coquin jeu de langues, puis:

 -Notre clim vient de nous lâcher, mon amour. Je préparais le barbecue. Viens te mettre à l’aise.

 Jasmine troqua sa tenue vestimentaire pour un une-pièce fuschia ultra-léger dont le décolleté descendait au nombril et dont la forte échancrure et l’étroite fourche dégageaient les fesses dans leur intégralité.

 -Wow! s’exclama Sonia en voyant revenir son amante dont elle se mit à tapoter joyeusement le popotin, quand tu dis que tu te mets à l’aise, tu te mets à l’aise!
 -Tu aimes? demanda Jasmine, en se cambrant effrontément afin d’exciter davantage sa compagne. C’est pour toi que je l’ai choisi. J’avais tellement hâte de te le montrer!
 -C’est une des choses que j’aime chez toi, mon amour. T’as toujours une petite surprise pour moi. Je t’adore! ajouta Sonia avant de lui rouler une nouvelle pelle, celle-ci cependant plus soutenue que la précédente.
 -Puisque nous parlons de surprise, reprit l’autre, j’ai eu droit à de la visite tout à fait spéciale, cet après-midi au CLSC.
 -Vraiment? fit Sonia en retournant les biftecks d’aloyau sur les flammes du gril.
 -Alex, ton ex. Il venait de consulter Sophie pour un problème personnel. Il devait savoir que mon bureau était à proximité, il s’y est donc invité. Heureusement que je n’étais pas en consultation, je me trouvais seule, à rédiger mes notes de dossier.

 Sonia déposa son ustensile. Visiblement mal à l’aise, elle demeura silencieuse.

 -Pourquoi tu ne m’as pas avertie de son retour? la questionna la rouquine. Il m’a dit t’avoir vue il y a une semaine.
 -C’est que... premièrement son apparition m’avait tellement surprise. Et ensuite, se rappela-t-elle, il m’avait demandé de taire son retour, qu’il avait d’autres personnes à voir. Il parlait peut-être de toi.

 L’expression sévère de Jasmine s’estompa rapidement lorsque l’autre femme présenta ses excuses:

 -Je... Je suis désolée, chérie. C’est vrai que j’aurais pu faire une exception dans ton cas et te tenir au courant de son retour. On ne s’est jamais rien caché entre nous deux, n’est-ce pas? Je te demande pardon, trésor!

 Jasmine ne parlait plus. Les larmes coulaient à présent silencieusement sur ses joues.

 -Ça va, Mimine? s’inquiéta sa compagne. Je regrette vraiment, tu sais. Je t’en prie, ne pleure pas, cela ne se reproduira plus!

 Désemparée, la psychologue se jeta au cou de la femme aux cheveux d’ébène et éclata en sanglots.

 -Sonia, Sonia, ce n’est pas pour ça! C’est moi qui suis fautive!
 -Pas du tout, bébé, voulut la consoler l’autre en la serrant contre elle. Tu ne pouvais bien sûr pas deviner!
 -Non, Soso, c’est pas ça! C’est autre chose.

 Jasmine mit fin à l’étreinte, essuya ses yeux et adressa un regard penaud à celle qui lui caressait tendrement la joue. La voix brisée, elle fit ses aveux:

 -Alex... il t’a trompée, bien des mois avant son départ précipité il y a vingt-cinq ans... Il t’a trompée avec moi!!
 -Il m’a... trompée... avec... toi? répéta Sonia, incrédule.
 -Nous entretenions secrètement une liaison depuis un certain temps. Nous profitions des voyages de Jérôme à l’étranger et de tes absences pour nous voir. Il m’a finalement mise enceinte. C’est en grande partie à cause de moi qu’il nous a quittées, j’en suis presque sûre!

 L’expression neutre, Sonia dévisagea longuement l’autre femme. Jasmine reprit:

 -C’est à moi de te demander pardon. Je n’ai pas été correcte avec toi, toutes ces années!

 Un long silence se fit.

 -Eh bien toi, réagit enfin celle qui se découvrait cocue, quand je te dis que tu me fais des surprises, c’est vraiment des surprises!
 -Alex m’avait fait jurer de garder le secret avant sa fuite. Personne, mais personne d’autre que lui et moi ne savait la chose. Voilà pourquoi j’ai voulu immédiatement faire amende honorable après son départ-surprise en te tenant compagnie afin de t’aider à traverser cette épreuve.
 -Bon, allons, reprit Sonia qui, revenant peu à peu de sa surprise, prenait son amante dans les bras. On ne peut refaire le passé, n’est-ce pas? Et puis nos filles sont élevées à présent. Que reste-t-il alors de tout ça?

 L’étreinte prit fin. Les deux lesbiennes se tenaient à présent face à face, toujours debout, à un souffle de distance.

 -Il reste toi et moi, et moi et toi, compléta-t-elle en souriant tendrement à son amoureuse contrite. Je suis si heureuse que cette histoire nous ait permis de nous connaître!
 -Oh Sonia! souffla une Jasmine soulagée, si tu savais le poids que tu viens de m’ôter de sur les épaules!
 -J’imagine, chérie, mais laisse-moi te retirer un poids supplémentaire, si tu veux bien! proposa alors coquinement l’autre en faisant glisser des épaules les bretelles du monokini de la femme aux cheveux de feu, exposant ainsi des seins pâles qui se mirent à pointer d’excitation.

 Alors que Jasmine, les yeux clos, levait la tête au ciel, toujours reniflante mais esquissant à présent un léger sourire, Sonia se mit à lécher et à téter les menues mamelles qui s’offraient à ses lèvres, faisant tourner la langue sur des aréoles rosées qui ne demandaient qu’à être aspirées par une bouche avide.
 La partie de baise se termina sur le patio même, la rouquine, à présent complètement nue, s’étant allongée sur un transat. Les fesses sur le bord, jambes écartées et les pieds déposés sur le sol, elle accepta en guise d’absolution (ou de pénitence?) le fougueux cunnilingus que lui servit son amante, scellant de la sorte une fois pour toutes l’aventureux passé qui venait d`être évoqué par le couple.
 Les T-bones furent engloutis avec gourmandise à l’extérieur, les deux femmes à présent en tenue d’Ève laissant leurs tétons et leurs lèvres intimes apprécier la brise rafraîchissante du soir.

 -Qu’en sera-t-il de ton mari? demanda Jasmine à celle qui venait, juste avant le repas, de l’expédier au septième ciel.
 -Qu’importe! J’m’en fous comme de l’an quarante s’il n’accepte pas notre liaison et qu’il nous traite toutes de gouines. Après tout, on ne lui doit rien. C’est à lui maintenant de s’amender, pas à nous, ma chérie.

 Une courte pause, puis:

 -Mais dis donc, Mimine, j’y pense tout d’un coup: cela signifie-t-il que Sophie et Alicia, nos chères filles qui sont en couple, seraient... demi-sœurs?

 La soirée passa paisiblement, les deux femmes relaxant dans un bain rafraîchissant. Vers vingt et une heures, le téléphone sonna. Après une courte conversation, Jasmine raccrocha, gardant le silence.

 -Ça va, cocotte? demanda Sonia. Tu sembles toute pâle.
 -C’était un appel provenant du Ministère des Affaires étrangères à Ottawa. On m’informe que Jérôme a été arrêté en Chine plus tôt aujourd’hui. Il est fort probable qu’il soit accusé d’espionnage pour le compte d’une agence canadienne. Je devrais bientôt recevoir une lettre officielle confirmant la nouvelle.

 (À venir: Les demi-sœurs)
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