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Déchéance et rédemption

Chapitre 19

Mise à nu (partie II)

Lesbienne
Le coup s’abattit avec violence, fracassant au sol le siège en bois qui se trouvait tout près de la femme agenouillée, parfaitement sectionné en deux par la lame acérée.
 Mai-Linh s’accroupit à son tour devant la jeune Canadienne qui, toute tremblante, était maintenant en proie à une crise et la serra dans ses bras. Se mordant la lèvre, elle se maudit de nouveau d’avoir réagi ainsi, reniant ainsi la discipline mentale qui fait tant la réputation des Orientaux. Encore une fois, la peur avait dominé son esprit. Elle sentit son indignité monter au visage jusqu’à ouvrir les écluses de ses yeux, libérant un torrent de larmes sur son visage.

 - Je suis... Je suis désolée, Kǎi tè lín, s’excusa-t-elle en tentant de contenir ses pleurs. Mai-Linh a eu peur, très peur, mais son cœur a refusé de te laisser partir vers tes ancêtres!

 Les deux femmes se relevèrent. La Shanghaienne essuya de la main les joues de la Maskoutaine.

 - Je suis prête à te croire, Miss Blondin. Prouve-moi seulement que tu n’es pas au service de ces chiens corrompus.

 Catherine ne répondit pas immédiatement, laissant décanter sa terreur et son désespoir dans l’épaule de l’autre femme.

 - Mais comment te prouver, ma parole ne te suffit donc pas? demanda-t-elle finalement en reniflant ses pleurs.
 - Embrasse-moi, Miss Kǎi tè lín. Comme une nǚrén (femme) qui aime une autre nǚrén le ferait. Aucune espionne à la solde de mon gouvernement ne saurait poser ce geste, cet acte étant formellement condamné. Si nos lèvres font connaissance, je saurai que tu n’es pas une ennemie et je te croirai.

 Une nouvelle fois, le regard bleu et humide de la belle blonde s’enfonça dans celui, obscur et mystérieux, de la combattante chinoise. Catherine entoura de sa main mouillée le cou de Mai-Linh, caressant sa chevelure écarlate, l’autre femme faisant de même avec elle. Fébrilement, les bouches se rapprochèrent jusqu’à faire sentir leurs souffles tièdes. Les yeux se fermèrent alors que des lèvres au goût d’eucalyptus fusionnaient dans un torride wěn (baiser) saphique qui ne laissa aucune place à l’équivoque. Une étreinte enveloppée de sincérité unit les deux êtres dans un brûlant corps-à-corps qui se traduisit, chez l’un comme chez l’autre, par un épanchement secret de fluides féminins.
 La Chinoise aida l’autre à prendre place sur un siège fait de bambou tressé. Satisfaite, elle passa aux aveux:


 - Je te crois, honorable Kǎi tè lín, et te présente mes misérables excuses. J’ai maintenant confiance en toi. Mon cœur te croyait déjà mais mon esprit désirait des garanties.

 Elle prit tendrement la main de sa vis-à-vis.

 - Tu as raison: je suis bien lěisībiān (anglicisme chinois), et j’ai fait ce que j’ai pu pour te le cacher. Mais mon cœur débordait de désir pour toi. Je ne suis pas digne de mes ancêtres qui savaient dominer leurs émotions et leurs sentiments. La vie moderne m’a trop américanisée, je crois, même si je m’efforce d’honorer nos coutumes et nos modes de pensée. Et je crois... Je crois que mon cœur t’aime, jolie et délicate fleur des pays lointains. D’autre part, le régime chinois cherche à m’identifier afin de me neutraliser. Je représente un danger pour lui. Il y a peu de temps j’ai failli être démasquée par un de ses chacals. Mais mon frère qui est très puissant a su l’éloigner de moi. Je veux bien t’aider dans la quête que ton pays t’a confiée.

 Soulagée, Catherine sourit à sa nouvelle alliée et amie. Elle trouva donc le moment choisi:

 - Je suis envoyée par le gouvernement canadien afin de faire libérer un de nos diplomates injustement emprisonné ici. On m’a dit que tu faisais partie d’un mouvement révolutionnaire et que tu détenais des informations qui pourraient nous être utiles. C’est la raison pour laquelle on s’adresse précisément à toi.
 - Oui, les Chiens Gardiens du Peuple, confirma Mai-Linh. J’en fais partie depuis les tout débuts. C’est la raison pour laquelle on nous traque sans arrêt. Les hommes qui ont pris le pouvoir dans ce pays sont des traîtres pour la population. Ils la tiennent dans la peur et l’ignorance. Nous nous sommes engagés à les combattre jusqu’à la fin, jusqu’à la libération de notre peuple!

 Elle compléta en résumant:

 - Nos ancêtres se battaient pour l’Empereur. Nous nous battons pour le peuple.
La Chinoise reprit la devise chérie par son aïeule Mulan :
— Loyauté. Courage. Sincérité.

 Elle leva ensuite les mains et se mit à caresser le visage de la blonde.

 - Tu es encore sous le choc, je le sens, Miss Blondin. Permets à ton indigne servante de prendre soin de ton honorable personne.

 L’Asiatique s’absenta quelques instants puis revint, revêtue d’un très court mais élégant peignoir de soie noire orné de roses rouges.
 Les deux femmes prirent place face à face sur leurs chaises. La jeune Chinoise se pencha et ramassa avec douceur un des pieds nus de sa compagne, le déposant sur son coussin de siège entre ses cuisses dénudées. Gardant les yeux sur la partie considérée comme la plus érotique du corps de la femme, Mai-Linh entreprit chez sa compagne un savant massage plantaire.

 - Malgré vos drogues et votre soi-disant science, vous ne connaissez rien à la véritable médecine, vous les Occidentaux, affirma-t-elle en appuyant soigneusement sur les points d’énergie stimulant les différentes fonctions corporelles.

 Les yeux clos, Catherine semblait apprécier l’exercice, sentant de plus en plus la détente la gagner. Mai-Linh reprit :

 - Le massage des pieds contribuera à rétablir l’équilibre entre tes énergies. Le Yin est ton côté féminin, celui de la nǚrén. Le Yang, c’est son opposé, le masculin. 

 Tout en parlant, la masseuse localisa les quatre points érotiques de la surface plantaire et commença à y appliquer ses pressions.

 - Hum, c’est bon, Mai-Linh, miaula presque l’autre femme, je sens des fourmillements dans mon ventre.
 - Ça vous plaît, Miss Blondin?
 - Oh oui, je me sens... tout chose, confirma Catherine, les yeux toujours fermés.

 Les mains quittèrent le pied et remontèrent lentement la jambe en direction du giron de l’autre femme. Mai-Linh leva à son tour un pied nu et le glissa entre les cuisses sous la mini-jupe de sa nouvelle protégée.

 - Oooh! gémit la blonde Nord-Américaine comme elle sentait un orteil vouloir se faufiler sous sa culotte.

 Le jeu se transforma rapidement, les deux femmes se faisant face utilisant chacune son pied pour stimuler l’intimité de sa partenaire, la première sous le peignoir de l’une, la seconde sous le court vêtement de l’autre, faisant frotter le tissu des sous-vêtements contre des clitos qui gagnaient de plus en plus en excitation.
 Chaque pied retrouva le sol. La stimulation ayant pris de l’ampleur chez les deux femmes qui languissaient maintenant de se découvrir mutuellement, Mai-Linh remonta ses deux mains à la recherche des dessous de Catherine qui s’était levée en direction de celle aux yeux bridés.
 S’étant agenouillée devant la belle blonde, la Chinoise constata avec bonheur l’intensité du brûlant désir de sa partenaire:

 - Tu as dit vrai,  Kǎi tè lín, délicate orchidée de l’Occident, confirma-t-elle en baissant aux genoux une petite culotte de fine dentelle bleue dont la fourche humide exhalait un fort parfum de mouille. Ton jardin d’amour attend avec impatience de se laisser visiter par une nǚrén.
 - Oh oui, Mai-Linh, susurra Catherine qui, les yeux clos, caressait la soyeuse chevelure de celle qui en même temps dégrafait sa jupe. Prends-moi, prends ma petite fleur!

 Dans un furtif bruit de froissement, le peignoir de soie glissa des épaules de la femme et se retrouva au sol, présentant à la Québécoise une vue en plongée d’une élégante poitrine asiatique. D’apparence pâle et de dimensions discrètes en regard du corps de la jeune Chinoise, celle-ci arborait des seins aux aréoles foncées qui pointaient timidement, reflétant le caractère parcimonieux et prude de la culture orientale.
 De fines mains mandarines caressèrent les fesses légèrement charnues de celle qui s’offrait fébrilement à la lesbienne orientale, puis allèrent écarter, sous une toison frisottée couleur moisson, des lèvres intimes qui ruisselaient de cyprine.

 - Oooh! gémit Catherine comme une langue douce et humide commençait à explorer les profondeurs de sa féminité.

 Son muscle lingual fouaillant toujours avec délectation le jardin sacré de la jeune femme en extase, Mai-Linh porta de nouveau les mains à l’arrière de celle dont elle s’abreuvait du nectar, la soutenant fermement par les fesses alors qu’elle la sentait presque défaillir de plaisir.
 Le bonheur de la Canadienne atteignit rapidement son paroxysme et les deux filles se retrouvèrent face à face sur les genoux. Des sourires s’échangèrent comme Mai-Linh portait à la bouche de sa partenaire ses doigts afin de lui faire goûter sa mouille fraîche.

 - Divin, Madame Hua, c’était divin! la remercia Catherine avant d’empoigner délicatement un petit nichon chinois pour ensuite en lécher le téton durci.

 À son tour, Hua Mai-Linh ferma les yeux et se laissa honorer par l’autre femme, laissant par contre toujours courir ses doigts sur un corps qui émergeait de sa transe.

 - Ma couche nous attend, jolie fleur de lotus, lui annonça-t-elle au bout de quelques instants. Viens, viens à ton tour t’emparer de mes trésors.

 Debout devant le lit, les deux femmes échangèrent un langoureux baiser saphique, faisant longuement valser leurs langues à l’orée de leurs bouches.

 - Elle te va très bien! observa Catherine en constatant avec joie que son hôtesse avait déjà enfilé l’affriolante petite culotte dont l’offrande avait failli lui coûter la vie. 
 - Je ne voulais pas tarder à honorer ta visite et ces moments de magie avec toi, Kǎi tè lín. À toi maintenant de faire connaissance avec le dragon qui se terre dans mon antre sacré.
 - L’exotisme de l’invitation excita encore davantage la jolie blonde qui s’empressa de délier les délicats cordons de la culotte portée par sa compagne de jeu. Très bientôt, les deux femmes se retrouvèrent dans le lit, nues et enlacées. Catherine prit ensuite place dans le giron de la Chinoise qui l’accueillit, jambes ouvertes et genoux relevés. Explorant des doigts une vulve chaude et humide que surmontait un fin triangle de sombres poils pubiens, la Nord-Américaine eut rapidement débusqué un clito en effervescence qui espérait avec avidité d’intenses nouvelles sensations. C’est en relevant momentanément la tête qu’elle aperçut un objet familier sur la table de chevet.
 - Oui, je m’adonne aux plaisirs solitaires, avoua Mai-Linh en remettant à Catherine le sextoy qui avait attiré son attention, un gode en tout point semblable à un pénis humain. Cela fait partie des cadeaux illégaux que je reçois de temps à autre de mon frère qui a des contacts privilégiés. Comme il est difficile ici de trouver une compagne, cela me console en attendant...
 - Déjà eu une liaison?
 - De courtes aventures, mais sans plus. Mon cœur attend encore le jour où un amour véritable le fera vibrer.
 - Tu aimerais expérimenter quelque chose de nouveau en attendant? demanda Catherine, qui, le jouet sexuel à la main, se sentait soudainement inspirée.
 - Mai-Linh s’abandonne à toi. Je fais confiance à celle qui me fait l’honneur de me procurer de nouvelles joies.

 La fille aux yeux bleus leva plus haut les genoux de sa partenaire et lui écarta grand les fesses. S’enivrant de l’aphrodisiaque parfum qui se libérait de l’intimité de la Chinoise, elle entreprit un délicat anulingus. C’est alors que, se raidissant légèrement, celle qui expérimentait de nouvelles sensations manifesta sa surprise:

 - Cette partie-là est destinée à un usage vil, Kǎi tè lín. N’est-il pas interdit de l’honorer?
 - Qui décide des interdictions, Mai-Linh? fit l’autre en continuant de chatouiller un anus qui pulsait sous sa langue. Dans le lit, tout est permis entre personnes consentantes.
 - Vous faites ça entre femmes en Occident? Mai-Linh croyait que ce n’était réservé qu’aux hommes gays.
 - Pas seulement en Occident, Mai-Linh chérie. Ton déshonorable petit trou de derrière peut devenir suprême source de plaisir si tu acceptes de me le confier. Tu veux bien me laisser te montrer?
 - Madame Hua sera honorée de profiter de votre science et d’accepter vos honorables douceurs, même les plus sournoises.

 Afin de ne pas trop brusquer sa compagne, c’est en utilisant sa propre bouche que la fille lubrifia de salive le gode destiné à déflorer analement la combattante chinoise. Elle approfondit son anulingus puis travailla doucement le sphincter à l’aide de deux doigts. Semblant impassible au tout début, la jeune Chinoise manifesta finalement son appréciation:

 - Oooh! Humm. Vos touchers sont très délicats, Miss Blondin, reconnut celle qui allait goûter pour la première fois aux joies de la sodomie.
 - On prend une respiration profonde, ma jolie, ordonna l’autre comme elle forçait doucement l’instrument dans l’orifice dilaté.
 - Oh, je me sens... envahie. C’est comme... non, ce serait trop déshonorant de dire ça. 

 Catherine amorça de lents mouvements, confortant graduellement l’anus fraîchement dévirginisé.

 - Oooh, bizarre mais amusant! annonça la femme qui s’abandonnait de plus en plus à sa compagne tout en ressentant un nouveau et pervers plaisir croître en elle. Vous appelez ça comment, en Amérique?
 - Sodomie, tout simplement. Mais moi je préfère dire ’cochonner l’autre’, fit celle qui augmentait doucement l’intensité de ses mouvements dans les entrailles de sa partenaire, le tout en reprenant un délicieux cunnilingus.
 - Oooh, cochonner? Comme une truie? Alors faites de moi votre misérable cochonne, Miss Kǎi tè lín! Faites-moi crier comme une truie qu’on égorge à l’abattoir!

 Les instants qui suivirent furent effectivement ponctués des gémissements de jouissance exprimés par l’Asiatique. Et alors qu’elle affermissait son emprise dans l’orifice anal de sa partenaire qu’elle initiait à de pervers mais intenses nouveaux plaisirs, Catherine fit exploser un bouton d’amour dans une giclée de cyprine qui lui aspergea le visage.
 Ainsi se conclut la nuit chez Hua Mai-Linh, les activités s’y déroulant s’apparentant davantage à une débridée nuit de noces saphique qu’à la visite d’une touriste canadienne chez une résidente du pays. Les très agréables moments que connurent ensemble les deux amoureuses d’un soir furent ainsi témoins de suaves échanges chez des femmes qui se délectèrent mutuellement, entre autres, de leurs tendres caresses et, bien sûr, de leurs philtres d’amour.
 De sa nouvelle amie Catherine, Mai-Linh reçut une délivrance qui ouvrit pour elle de nouveaux horizons sur le plan sexuel. Pour sa part, Catherine put enfin obtenir les informations dont elle était en quête depuis sa toute première rencontre avec l’Asiatique.
 (À venir: La Société des Dragons Rouges)
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