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Déchéance et rédemption

Chapitre 23

« Prosternez-vous devant l’Impératrice! »

SM / Fétichisme
Le (nouveau) Retour de la Grande
Sophie, dite Saihe chez les Chinois, avait refusé de se laisser abattre par le découragement à la suite de la description de la performance livrée par ses deux concurrentes Zhang et Li Na. L’obtention du poste d’hôtesse à la Société des Dragons Rouges était devenue son obsession, sachant que cette position convoitée lui permettrait d’approcher plus facilement Li Jian, le ministre chinois de la Justice qui seul avait le pouvoir de faire libérer son père adoptif Jérôme.Non, notre chère Sophie n’était pas au bout de ses ressources. Grâce à ses nombreuses aventures vécues avec ses deux compagnes de vie Catherine et Alicia, elle avait su au fil des années élargir son cercle d’amis. Et dans les circonstances actuelles elle savait parfaitement à qui s’adresser.Tout en conversant avec la Grande, elle songeait déjà au numéro qu’elle allait présenter aux membres du club dans l’ultime but d’être enfin reçue au sein de son personnel.
— Quel plaisir d’entendre de nouveau ta voix ! se réjouit au téléphone la Norvégienne âgée dans la trentaine. Mais tu sais qu’il n’est que 3 heures ici, près d’Oslo ? D’où m’appelles-tu ?— Je me trouve présentement à Beijing.— Ah, Beijing, Shanghai, Hong Kong ! sembla rêver Evnika à l’autre bout du fil. Il faudrait bien que j’y amène Amélia un jour. Tu sais qu’elle me parle encore souvent de toi, Miss Slash ? (Nda: surnom donné à Sophie dans l’histoire ’Trahisons ou le Retour de la Grande’) Elle aime à me rappeler avec quelle douceur tu l’avais initiée au sexe anal lorsque tu étais dominatrice à mes côtés.— C’est vrai, se souvint celle qui avait déjà partagé avec la Grande son autorité sur un harem au Brésil. Elle était si craintive et timide à l’époque. Mais je suis désolée de t’appeler à cette heure, c’est que j’aurais besoin de ton aide. C’est, disons, assez urgent.— N’importe quand, ma belle. Je ne saurais négliger la dette que j’ai toujours envers toi, tu sais, ma chérie ? Et je n’oublie pas que dans une autre vie tu as aussi été ma femme. Tu souhaiterais donc que je réintègre ma peau de cruelle et indécente maîtresse ?— Tu ne peux t’imaginer à quel point j’en serais ravie !
Topo
Accompagné d’Alicia et de Catherine, Alexander McKenzie s’affairait dans sa chambre d’hôtel à faire le point concernant la progression de son plan de sauvetage. Ses deux comparses, par contre, semblaient avoir l’esprit nettement ailleurs.

— OK, résuma l’ex-officier de l’armée britannique. Grâce à l’intervention de Cathy, nous avons pu établir un contact avec le membre infiltrant la Société des Dragons Rouges, ce qui a permis à Sophie d’y avoir accès et de postuler pour une position au sein de son personnel.
Le grand rouquin se frotta doucement la barbe.
— Maintenant que la question de sa loyauté envers le système est réglée, et ce à la faveur de votre petite session de magasinage coquin...
L’homme tourna la tête en direction des deux Maskoutaines. On l’entendit soupirer:
— Eh, les filles, les filles, vous voulez bien vous laisser un peu ?
S’étant abandonnées les yeux clos à l’esprit de Lesbos, nos espiègles amies s’étaient une fois de plus laissé surprendre à s’embrasser et se câliner sans aucune retenue.

— On t’écoute, Papa ! voulut se justifier Alicia en déposant un dernier bisou sur le nez de sa copine. Mais c’est rendu tellement dull de ne plus avoir de tâche à accomplir...-... du moins pour l’instant, compléta Catherine en souriant d’une façon complice à celle qui l’enlaçait toujours.— Je disais donc, reprit Alex en s’efforçant de se reconcentrer, que suite à la dénonciation formulée sur le conseil de Madame Hua...— Ah, cette chère Mai-Linh ! soupira à son tour la blonde, les yeux rêveurs. Quelle femme... spéciale !— Oh oh, mais qu’ai-je ouï? se surprit Alicia à l’écoute de ce qui semblait être le début d’une complainte d’amour. Serait-ce là le début d’un p’tit béguin ?— Hum hum ! répliqua sans attendre, tout sourire, l’autre femme. Et je crois que c’est réciproque.— Prends garde, ma jolie, que ça ne se termine par une messe basse ! la taquina sa collègue.-... il ne reste plus qu’une étape pour que la candidature de Sophie soit enfin retenue, conclut finalement le chef de mission en reprenant le parole. Espérons donc que tout se déroule bien avec le concours d’Evnika Kristensen.
Il se leva et rangea ses documents, quelque peu irrité par la désinvolture affichée par les deux membres de son équipe.
— Bon. Mesdemoiselles, je dois m’absenter. Je trouve que ça manque un peu de sérieux, ici. De plus, j’ai à faire à l’ambassade canadienne pour y prendre possession d’un certain matériel. Je vous laisse donc terminer votre partie de baise tranquilles.
Les filles laissèrent Alexander prendre congé d’elles, visiblement amusées par le ton emprunté dans sa dernière remarque. Sitôt la porte de la chambre d’hôtel refermée, toutes deux pouffèrent de rire.
Le show
Sophie avait soigneusement revu l’aménagement de la salle, déplaçant avec l’aide de Chen Liya tables et chaises afin de s’assurer que, quel que soit l’endroit où l’on se trouverait assis, le spectacle serait pleinement apprécié. Le décor de la scène fut revu et l’éclairage optimisé afin de créer l’ambiance parfaite pour la circonstance.
Début de soirée. Un à un, la dizaine de membres de la Société des Dragons Rouges, ce club sélect regroupant de façon occulte les véritables dirigeants du pays, prirent leur place autour des tables où quelques consommations alcoolisées les attendaient déjà. Dans les coulisses, Sophie se consacrait fébrilement à fignoler ses derniers détails, aidant son invitée spéciale à terminer la préparation de sa tenue.
— Tu ne m’as toujours pas dit, Evnika, ce que tu comptes dire ou faire, lui rappela-t-elle alors que Chen Liya aidait la Norvégienne à compléter son maquillage.- Nei. Je veux te faire la surprise, à toi aussi. Mais fais-moi confiance: tu ne seras pas déçue.
La Grande fut fin prête. Silencieuse, elle contempla son reflet dans le miroir. Un sourire de satisfaction se dessina sur son visage.
— C’est à s’y méprendre ! s’exclama tout bas Liya en admirant le travail fini. Nul doute que l’assistance va être impressionnée !
Vêtue sobrement d’une minijupe rouge et d’un pull orange, son cœur battant la chamade, Sophie prit une grande respiration et se dirigea au centre de la plate-forme. Sous le feu des projecteurs elle reconnut à peine dans la pénombre la silhouette des dignitaires qui s’étaient tus à son apparition. S’acclimatant à la faible luminosité de la salle, elle crut apercevoir, assis à sa table, Hua Qiang le frère de Mai-Linh, la gratifiant d’un encourageant clin d’œil. Elle imaginait de plus Li Jian, le ministre de la Justice qu’elle ne connaissait pas encore, l’observer avec grand intérêt.Elle s’inclina d’abord respectueusement devant l’assistance puis, accompagnée de Chen Liya qui assurait la traduction, fit sa présentation :
— Bonsoir à tous. Mon nom est Saihe, mais mon véritable nom est Sophie. Je suis Maskoutaine, c’est-à-dire que je suis de la ville de Saint-Hyacinthe, au Canada. Dans l’espoir de me joindre à vous à titre d’hôtesse, je vous ai préparé un petit numéro qui, j’espère, saura vous plaire.
Pause. Silence. Sophie sentait le trac monter de plus en plus en elle.
— Vous devez être avisés, reprit-elle après avoir avalé difficilement, que pour apprécier à sa juste valeur le spectacle, il sera important pour tous de jouer le jeu jusqu’au bout.
Des applaudissements discrets se firent entendre comme toutes les lumières s’éteignaient, plongeant l’endroit dans l’obscurité.Une langoureuse musique orientale commença à jouer. Un projecteur s’alluma, son faisceau orienté sur l’imposante silhouette qui au même moment faisait son entrée sur la scène.C’était elle. Evnika la Grande, la Splendide du haut de ses deux mètres, se faisant accueillir de la part de ses spectateurs sidérés par une clameur empreinte de surprise et de révérence.La femme aux traits glaciaux était, pour la circonstance, revêtue jusqu’aux pieds d’un ample manteau fait de peau de chèvre, dont le col et les manches étaient richement ourlés d’une épaisse laine de brebis. Le visage entièrement blanchi de fard, Evnika apparaissait arborant des lèvres écarlates et charnues. Des yeux perçants maquillés à l’Orientale lui conféraient un désarmant regard imposant la soumission. Son chef entier, surmonté de la traditionnelle coiffe chinoise ornée de ses multiples chaînettes et pendentifs dorés, portait la signature de l’impitoyable dominatrice par la présence de multiples piercings aux lèvres, aux sourcils ainsi qu’aux oreilles.En tout point la grande Norvégienne se présentait, provoquant l’ébahissement général, dans la peau de l’historique régente de l’ancienne Chine impériale.
Elle s’avança de quelques pas, faisant claquer son fouet sur les planches.
— Je suis Wu Zetian ! annonça-t-elle d’une voix forte. L’unique impératrice que la Chine eût jamais connue dans toute son histoire. Je suis issue de la dynastie Zhou que j’ai moi-même fondée. Et je suis ici pour vous apprendre quelques leçons, misérables dirigeants politiques à la gomme !
Des exclamations enthousiastes accompagnées de quelques joyeux sifflements se firent entendre dans la salle, rapidement interrompues cependant par celle qui dominait maintenant les lieux:
— Qui est votre boss, ici ?
Une faible clameur parsemée de ricanements discrets gagna de nouveau l’assistance alors que tous les yeux se tournaient vers l’occupant d’une des premières tables.
— Qui est votre chef ? Qui gouverne sur mes terres ?
En réponse à la question insistante formulée par l’inquisitrice, tous les hommes se levèrent d’un bond et désignèrent du doigt Xian Long qui, seul et silencieux, était demeuré assis.
— C’est cet homme que vous appelez ’premier ministre’? Quel titre ridicule ! Amenez-le-moi !
N’opposant aucune résistance et l’alcool aidant, l’individu de petite stature se laissa entraîner en direction de la scène par quelques collègues qui, l’accompagnant en riant sous les applaudissements généralisés, l’abandonnèrent face à l’imposant personnage.
— Ce que vous êtes petit pour être si grand ! reprit avec un sourire narquois la Grande à l’adresse de l’homme. Serait-ce que votre père a manqué de puissance lors de votre conception ?
Semblant paralysé par la situation dans laquelle il se trouvait maintenant, Xian n’ouvrit pas la bouche. Suscitant dans la salle un nouveau concert de sifflements, l’Impératrice se défit silencieusement de son survêtement, exposant devant tous un corps superbement bien moulé. Ne portant plus qu’un léger corsage fait de cuir de chevreau marron foncé ainsi qu’une culotte-bikini assortie, la dominatrice offrait maintenant librement ses formes à la vue d’une assistance de plus en plus conquise par le spectacle dont elle était témoin. L’échancrure centrale cheminant d’entre les seins jusqu’au nombril était lacée d’un cordon de cuir fin tandis que le semi-bustier dégageait d’imposants nichons percés chacun au mamelon d’un anneau doré de trois centimètres. Une fenestration pratiquée à l’arrière de la culotte laissait aguichamment paraître de fermes fesses rosées. C’est à dessein que jambes et pieds avaient été laissés nus.Sophie et Chen Liya demeuraient légèrement en retrait, observant avec attention les gestes de l’étonnant personnage ainsi que les réactions du politicien. La femme se tourna de nouveau en direction de celui-ci:
— Déshabillez-le ! ordonna-t-elle sèchement après avoir doucement caressé du revers de la main la joue du Chinois.
Sous les bruyants encouragements du petit groupe de spectateurs, Chen Liya s’exécuta donc en retirant un à un les vêtements du pauvre homme qui réalisait à peine qu’il était devenu le nouveau centre d’intérêt de la soirée. Sophie, de son côté, sentit au même moment l’inquiétude commencer à la gagner.De fait, la jeune rouquine ne riait plus. Pire, elle voyait un à un ses espoirs d’arriver à ses fins s’envoler, chaque parole prononcée, chaque geste posé par son invitée spéciale semblant compromettre de plus en plus ses chances de succès.
- Merde, mais qu’est-ce qu’elle fait ? Elle va tout gâcher ! se mit-elle nerveusement à penser. Sait-elle qu’elle s’en prend au leader de la première puissance mondiale ?
Xian Long était à présent complètement nu sur la scène, faisant face à la femme. D’un léger coup de cravache sur les épaules, elle l’obligea à s’agenouiller à ses pieds:
— Prosternez-vous devant votre impératrice, petit homme, et baisez-lui les pieds !
Demeurant étonnamment coi, Xian Long s’accroupit sur les genoux et se prosterna complètement en abaissant la tête jusqu’à toucher de ses lèvres les pieds dénudés de la dominatrice. Saisissant ceux-ci par les chevilles, il se mit à les couvrir de silencieux baisers depuis des orteils vernis de rouge jusqu’aux malléoles alors que, satisfaite, Evnika faisait passer et repasser les lanières d’un martinet sur un dos à l’épiderme au teint cireux. L’exercice, auquel l’homme semblait manifestement prendre plaisir, prit fin au bout de quelques instants alors que Wu Zetian se pencha bien bas afin de saisir dans sa main l’organe molasse pendouillant sous l’abdomen de l’Asiatique.
— Quelle petite quéquette ! se moqua la femme. Ce n’est sûrement pas un membre de cet acabit qui a contribué à faire de votre pays le plus peuplé au monde ! Mais trêve de plaisanterie.
Se déplaçant sur la scène, Evnika fit le tour de celui qui était demeuré accroupi à quatre pattes sur les planches.
— Voilà donc le fondement de la civilisation orientale ! se moqua-t-elle de nouveau en désignant de sa cravache le cul librement exposé à la vue de tous. Dites-moi donc, espèce de vermisseau bouffeur de vermicelles, est-ce que le bon peuple chinois vous a adopté ou lui avez-vous imposé indûment votre domination sans permission ?
Devant l’absence de réponse de la part de l’homme, la Grande entreprit de lui lier les mains derrière le dos. Ramenant sa tête contre le sol, elle entrava celle-ci à l’aide de sangles fixées à même les planches, empêchant maintenant tout mouvement de la part de l’homme.L’imposant personnage féminin se tourna vers son auditoire:
— C’est donc pourquoi vous allez maintenant assister à l’adoption officielle de votre représentant par le bon peuple que j’ai gouverné avec amour et fermeté!
Elle se tourna vers Saihe, lui lançant un accessoire équipé de sangles:
— Déshabille-toi, chère, et enfile cela.
Sophie resta estomaquée en examinant le gode-ceinture qu’elle avait maintenant entre les mains. Elle le brandit devant elle, faisant exploser l’auditoire en de bruyants applaudissements ponctués de cris d’encouragement.
- Oh non ! se dit Sophie. Xian Long va me détester à mort pour ça. C’en sera alors fini de ma candidature !— Allez, j’attends, ma belle ! insista l’implacable dominatrice. On n’a pas toute la soirée !
Pendant qu’à son tour Sophie se mettait à nu et fixait sur elle le sex-toy, Evnika annonça à son nouveau soumis la suite des choses:
— Saihe est ma femme, honorable petit Chinois à la bite molle. En mon nom et au nom du peuple chinois, elle va t’investir de tous les pouvoirs requis afin de gouverner avec sagesse !
Ouvrant finalement la bouche, l’homme exprima quelques mots en mandarin.
— Qu’est-ce qu’il dit ? demanda tout bas Sophie à Chen Liya.— C’est sans importance ! répondit la Chinoise en souriant à pleines dents.
Uniquement vêtue de son slip, Sophie était à présent ceinte de l’engin destiné à défoncer le cul de l’homme politique. Elle tourna une dernière fois la tête en direction de l’impitoyable maîtresse, l’implorant du regard de renoncer à faire vivre à l’homme l’ultime humiliation. C’est d’un geste sans équivoque que cette dernière ordonna à la jeune malheureuse de s’exécuter, tout en présentant les pieds nus de Chen Liya au visage de Xian Long.Ce fut donc dans l’hilarité générale que le chef d’État de la première puissance économique mondiale se fit enculer, ce dernier s’affairant à honorer de ses baisers les pieds de la MILF de la Société des Dragons Rouges.
- Evnika, pourquoi m’as-tu fait cela ? se désola la pauvre Sophie en elle-même. Je comptais pourtant tellement sur toi !
***
Très tôt le lendemain matin, Sophie se fit arracher de son sommeil par Chen Liya comme celle-ci faisait brusquement son entrée dans sa chambre :

— Le premier ministre Xian réclame immédiatement ta présence dans son bureau, lui annonça-t-elle.- Voilà, se dit la jeune, il va me mettre à la porte et tout sera fichu pour nous.
Le chef d’État accueillit les deux femmes sans bouger de son siège. Il s’adressa directement à Saihe dans sa langue natale, Chen Liya traduisant à la suite de chaque phrase prononcée.
— Hier soir, pendant votre petit numéro, j’ai été humilié comme aucun homme n’a jamais été humilié! En aucun temps je n’aurais pu imaginer de votre part recevoir un tel affront !
Il fit une pause, laissant à la candidate le temps de bien saisir la gravité de l’accusation. Il reprit :
— C’est pourquoi mon code de conduite m’incite à vous expulser immédiatement du pays sans autre forme de procès !
(À venir: Un verdict sans appel)
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