Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 33 J'aime
  • 12 Commentaires

Déchéance et rédemption

Chapitre 15

Une envolée rock'n'roll

Divers
Montréal-Paris: des rebondissements

Le surlendemain, en fin de soirée, l’imposant A380 de la compagnie Air Canada transportant Alexander, ses deux filles Sophie et Alicia ainsi que Catherine, leur délurée compagne, prenait son envol à destination de leur première escale, Paris. Six longues heures de vol devant pour nos amis paver la voie à un interminable décalage horaire avec tous les inconvénients qui y sont associés. Installées tout à l’arrière de l’appareil dans la double rangée jouxtant les hublots de gauche, Catherine et Alicia se préparaient à une longue traversée. Sophie et Alexander, quant à eux, avaient pris place côte à côte dans les fauteuils juste devant.
Les deux premières heures de vol se firent sans histoire, à la faveur d’une météo clémente. Masques de nuit sur les visages, les deux filles assises tout à l’arrière en profitaient pour gagner quelques heures de sommeil. Sophie, de son côté, n’avait aucune envie de roupiller, tant l’excitation l’avait gagnée. Se sentant plus volubile que jamais, elle se plaisait à entretenir la conversation avec son père Alex qui, un magazine à la main, semblait quant à lui davantage absorbé par le plan d’action à appliquer une fois rendu en Chine.
— Je suis tout excitée, Papa, à l’idée de revoir Jérôme. Dis, ça ne te choque pas trop que je l’appelle encore mon père, puisque c’est lui qui m’a élevée ?— Hum, non, pas du tout, chérie. C’est même tout à fait normal.
Il y eut quelques minutes de silence, seuls le grondement des réacteurs et le chuintement continu de la ventilation interne se faisant entendre. Tout l’éclairage de la cabine était en mode veille sauf chez quelques lointains couche-tard, certains s’attardant à visionner un film sur leur écran personnel, d’autres en attente d’une réponse de la part du personnel de bord. L’appareil voguait calmement à dix mille mètres d’altitude sous un ciel étoilé.
— Dis, Papa, reprit Sophie qui commençait à s’agiter sur son siège, t’est-il déjà arrivé de faire l’amour en plein vol ?— Hum, pas que je me souvienne. Mais dans un train, oui, c’est arrivé.— Bof, un train, c’est pas pareil. Il y a les cabines et tout, rétorqua la fille. Ça doit pas être le gros kick. Je vois pas trop ce qu’il y a de thrillant là-dedans !
C’est en prononçant ces derniers mots que la jeune rouquine osa placer sa main en bas de la ceinture de son voisin de cabine.
— Je pourrais simplement m’incliner et te sucer sans que personne ne s’en aperçoive. Tu permets qu’on essaie ?
L’homme dévisagea sa fille:
— T’es pas sérieuse, là ? On dirait que tu ne penses qu’à ça !— Pas ma faute, P’pa, l’occasion ne se représentera peut-être jamais plus dans ma vie. Allons, s’il te plaît... chuchota-t-elle enfin d’une voix mielleuse.— Bon d’accord, vas-y, mais cache-toi d’abord sous une couverture. Je ne voudrais pas qu’une hôtesse nous surprenne en pleine action.
Au comble de l’excitation, Sophie déplia soigneusement la large pièce de flanelle et l’étendit sur les genoux de son père avant de lui ouvrir la braguette. Tout en exprimant de discrets grognements d’impatience, elle extirpa avec quelques difficultés l’organe viril déjà partiellement bandé hors du pantalon serré et du caleçon portés par le mâle. Laissant de côté son magazine, Alex déposa lui-même la couverture sur la tête et les épaules de Sophie qui s’était déjà mise en action et ferma les yeux.
— Mmmm, que c’est bon ! gloussa la fille entre deux mouvements de succion. On dirait qu’il est encore plus gros en haute altitude !
L’homme allait jouir dans la bouche de sa progéniture lorsqu’il sentit celle-ci se retirer soudain du jeu.
— C’est pas régulier, se désola la fille. Au bout du compte tu vas venir et moi pas. Je ne veux pas rater cette occasion qui se présente à moi d’avoir du plaisir également.— C’est quoi ta solution, alors ? Tu vas quand même pas me demander de te bouffer la chatte en plein vol ?!— Laisse-moi faire. Il fait noir par ici, je vais donc tenter ma chance.
Sophie se dégagea de sa cachette et dans un geste téméraire retira son short en denim de même que sa petite culotte imbibée de mouille fraîche. Elle prit ensuite place debout en enjambant le bassin de son père dont le dard humide pointait toujours à la verticale, se recouvrit de nouveau de la longue couverture depuis les épaules et s’empala doucement sur l’organe chaud, dur et glissant.
— Humm, humm, humm... se laissa aller la jeune femme comme elle amorçait ses sautillements sur le vit paternel. Ça, c’est du feeling !
Quelques mouvements plus tard, perturbations !
— Oups, tiens-moi bien, Papa ! demanda Sophie presque en panique comme l’aéronef entrait dans une violente zone de turbulences, accentuant ainsi l’intensité du contact intime entre les deux corps en fusion.
Catherine et Alicia furent réveillées par les soubresauts de l’appareil alors que l’on signifiait au micro la consigne de ne pas quitter son siège et d’attacher sa ceinture. D’un coup de coude, la femme aux blonds cheveux attira l’attention de sa voisine :
— Hey, regarde un peu ce qui se passe en avant de nous ! fit-elle comme les deux compagnes apercevaient devant elles Sophie sautiller sur son père qui la retenait par les hanches, les yeux fermés et la tête renversée alors qu’elle exprimait des cris de jouissance féminine étouffés.— La garce ! laissa tomber Alicia. Ça me surprend pas d’elle. Mais j’ai une idée...
Le monstre du ciel se stabilisa. Alex et Sophie avaient repris leur souffle.
— Dis, P’pa, t’aurais pas vu tomber mes culottes ? Je les avais pourtant déposées juste ici, demanda-t-elle en désignant l’accoudoir de son siège.— Aucune idée, chère. Cherche par terre, je vais regarder de mon côté.
S’étant enroulée dans la couverture qui venait de lui servir d’écran, Sophie sentait l’inquiétude la gagner comme elle constatait que ses premières recherches s’avéraient vaines.
— J’ai vu une agente de bord circuler pendant la période de turbulence, voulut la rassurer l’homme. Elle aura peut-être ramassé tes vêtements tombés dans l’allée ?
Résignée, c’est à bout de ressources que la jeune rouquine qui ne portait plus sur elle qu’un léger T-shirt de coton bleu, toujours cul nu et entourée depuis la taille de la couverture de flanelle la couvrant jusqu’aux pieds, se dirigea vers le poste du personnel de bord.
— Excusez, Madame. Je... C’est un peu gênant de vous parler de ça mais... vous n’auriez pas trouvé deux pièces de vêtements perdues ? Un short court en denim bleu et une... petite culotte rose.— Ce serait à vous ? demanda, tout en se retenant de rire, l’agente de bord d’Air Canada en adressant un regard amusé à la collègue qui se trouvait à ses côtés.— Euh, oui. C’est pour moi.— Comment pensez-vous avoir égaré votre... sous-vêtement ? reprit l’employée dont le sourire trahissait déjà le plaisir d’avoir à raconter une anecdote croustillante à son entourage.— Je... j’ai... bredouilla la pauvre Sophie, je l’ai retirée complètement afin d’y placer une protection féminine pendant les flatulences. Pardon : les turbulences. Je l’ai fait dans mon siège car je ne pouvais pas le quitter pour faire ça dans les WC. Et là, boum ! Il y a eu une grosse secousse dans l’avion et la culotte m’a sauté des mains.— Pauvre de vous ! s’exclama la seconde agente, vous n’êtes vraiment pas chanceuse...— On n’a rien trouvé de notre côté, Mademoiselle, annonça sa collègue. C’est sûrement un tour que des gens vous ont joué.
Dans l’intervalle, au niveau des derniers sièges à l’arrière :
— Ta copine porte maintenant des petites culottes roses ? demanda Catherine à sa voisine de cabine en retournant la petite pièce de vêtement dans ses mains.— Ouais, je lui ai dit que ça faisait plus féminin comme ça. La voir en rose me fait mouiller davantage. Ses petites fesses paraissent si délicates, cachées sous cette couleur !— On reconnaîtrait l’odeur de sa mouille sur n’importe quel sous-vêtement, fit remarquer l’espiègle chapardeuse en humant profondément le léger tissu de coton.— Fais voir, demanda Alicia. Hum, c’est vrai, c’est bien sa mouille que l’on sent là, approuva-t-elle à son tour après avoir respiré les effluves émanant du bikini à moitié chiffonné.
La femme aux cheveux noirs déposa le petit vêtement sur ses genoux et entreprit de défaire la ceinture du jean de Catherine.
— Hey, c’est quoi tu fais ? s’étonna la blonde.— Je veux comparer sa senteur avec celle de ta mouille à toi, expliqua l’autre en plongeant sa main dans le slip humide de sa compagne de voyage. Oh, je sens une petite bosse, juste là !— Aaah, arrête, Ali, tu vas me faire venir dans ma culotte et j’ai pas de rechange dans mes bagages de cabine... l’implora Cathy comme elle se faisait tendrement masser le clito par des doigts experts.— Non, ta mouille goûte pas pareil, conclut Alicia qui, ayant retiré sa main, avait porté les doigts à sa bouche. Tu veux goûter ?— Laisse donc faire, je sais déjà ce qu’il goûte, mon jus !
Sophie avait regagné sa place, silencieuse et penaude, dans son accoutrement de fortune toujours inchangé.
— Hey, les filles, demanda-t-elle en se tournant en leur direction, vous n’auriez pas du linge dans vos bagages ici que vous pourriez me prêter ? Une culotte, un short, n’importe quoi.— T’as un problème ? la questionna Ali qui peinait à garder son air sérieux.— J’ai sali ma petite culotte et mon short, forgea la rouquine en guise d’explication, et je n’ai pas de rechange.— Désolée, s’excusa Catherine. On n’a rien prévu non plus dans nos sacs de cabine.— J’ai bien peur que tu doives utiliser ta couverture pour le restant du voyage ! sembla se moquer Alicia.Shit de marde ! pesta la jeune.

***

Nous vous souhaitons la bienvenue à l’aéroport Charles-de-Gaulle ainsi qu’un agréable séjour à Paris ! annonça au micro le pilote d’Air Canada comme l’appareil s’immobilisait près de la porte de débarquement.
Quatre heures environ après les derniers évènements, Sophie sortait d’un sommeil plus ou moins agité à l’intérieur du vêtement improvisé qui lui assurait temporairement une certaine décence. Tout en retenant d’une main la couverture dont elle s’était ceinte, elle tentait désespérément de fouiller le compartiment à bagages surplombant les sièges, agrippant avec peine de sa main libre les effets qu’elle y avait placés. Elle sentit quelque chose de léger être déposé sur son épaule.
— Tiens, c’est à vous ça, Mademoiselle ? fit entendre une voix familière.
Sophie se retourna. C’est avec un sourire fendu jusqu’aux oreilles qu’Alicia venait de lui remettre son bien.
— Oh toi, toi ! hurla presque la rousse comme elle mettait la main sur son short et son sous-vêtement à moitié empesé par la cyprine séchée. Comment avez-vous osé !?— Calme-toi, bébé ! rétorqua l’autre. Et ne lâche surtout pas ta couverture : tout le monde a maintenant les yeux tournés vers toi !— La prochaine fois, enfile ton slip dans ton cou, ce sera plus prudent ! enchaîna, tout sourire également, Catherine qui avait été de mèche avec Ali.

Shanghai : un accueil austère

Les trois heures et trente minutes qui suivirent constituèrent une longue période d’attente pour le départ de la correspondance Paris-Francfort sur Air France, compte tenu du fait que la durée normale du vol n’est que de soixante-quinze minutes. Tous en profitèrent donc pour casser la croûte et se remettre de leurs dernières émotions.
Une fois rendus en sol germanique, ce n’est que beaucoup plus tard que nos amis purent finalement s’embarquer sur le vol d’une durée prévue de onze heures à destination de Shanghai sur les ailes de la compagnie Lufthansa. Aussi, ce furent des bancs publics qui, pendant la longue période d’attente dans le terminal allemand, avaient temporairement servi de couchettes au quatuor chez qui les effets du décalage horaire se faisaient de plus en plus sentir.
L’appareil transportant deux cents passagers se posa finalement à l’aéroport de Shanghai-Pudong à l’aube, au terme d’une odyssée de quarante-huit heures.
— J’ai mal au cœur ! se plaignait Sophie alors qu’elle traînait les pieds, en compagnie de son petit groupe, en direction des tapis roulants circulaires afin d’y récupérer ses bagages.— T’as pris tes Gravol ? lui demanda Alicia, sa compagne de vie.— Oui, mais j’ai encore mal au cœur !— On se reposera en arrivant, l’encouragea l’autre. Nous avons tous à permettre à nos cycles circadiens de se réadapter.— Rappelle-moi, c’est quoi, le cycle circadien ?— C’est notre horloge biologique.— Finalement arrivés ; vivement une bonne douche, et dodo ! ajouta pour son compte Catherine dont les traits étaient également tirés.
Ne disant mot, Alex suivait ses compagnes de voyage, quant à lui militairement entraîné à ces situations déstabilisantes.Une fois effectuée la reprise en mains des bagages, ce fut une séquence de couloirs sans fin, inondés d’un flot ininterrompu de gens s’écoulant dans un brouhaha diffus et constant.
This way ! This way ! indiqua au groupe, dans un anglais cassé, un officier aéroportuaire en uniforme alors qu’à leur surprise les trois filles se faisaient détourner du flux de circulation pour se faire diriger vers un local où, devant une immense table, des douaniers chinois les attendaient. L’un d’eux s’adressa aux voyageuses en mandarin. Devinant leur évidente incompréhension, un deuxième officier prit à son tour la parole en baragouinant en français :— Donner passeports et visas. Ouvrir valises !
Les bagages ayant été déposés sur la surface de travail, les voyageuses s’exécutèrent.
— Vous venir d’où? demanda l’officier arborant un air plus que sérieux tout en ouvrant un des passeports. Oh ! Canada !—... terre de nos aïeux... enchaîna tout bas Alicia sur l’air de l’hymne national canadien.— Pas rire ici : lois maintenant très sévères ! réagit l’homme en remettant les documents à leurs titulaires. Quelle ville vous venez ?— Shint Hia Sint, précisa Catherine.— Ah, Shint Hia Sint, Monté’hégie, Kubec ? — Ouaip, Monsieur l’agent.
Le visage du fonctionnaire se fit plus doux.
— Bonnes vaches, chez vous ! Beaucoup bonnes vaches. Donner bon lait ! Pas comme vaches USA avec plein hormones et antibiotiques !
L’officier aux yeux bridés se fit interpeller par son collègue qui brandissait quelques objets provenant de la valise de Sophie. Son ton changea alors brusquement :
— Ça, interdit ici ! lança-t-il aux trois femmes en désignant la fine culotte de dentelle trouvée dans les bagages de la jeune rouquine. Trop sexy !
Il extirpa ensuite un sex-toy de la valise de Catherine.
— Go-de-mi-ché ? prononça-t-il en appuyant sur chaque syllabe. Pas ça ici ! Interdit aussi ! Nouvelle loi en Chine : activités de sexe pour faire bébés seulement. Pas faire de folies ! Nous tout confisquer : lingerie sexy, vibrateur, jouets de sexe, tout, tout ! Fini, le sexe pervers comme Occidentaux font !— Hein ? demanda Alicia. Mais c’est quoi cette histoire ? C’est notre vie privée ! Vous n’avez pas le droit !— Et activités gays et lesbiennes plus permises ! ajouta l’homme. Nouveau régime chinois avec nouvelles lois ! Vous être averties : grosses amendes et prison !
Les trois malheureuses voyageuses purent finalement rejoindre Alexander qui les attendait à la sortie de l’aérogare, leurs bagages ayant été allégés de moitié : outre les articles reliés à leurs activités « privées », tout ce qu’elles possédaient mais qui n’était pas made in China leur avait été confisqué. C’est Alicia qui conclut devant leur patient compagnon de voyage leur pénible moment passé à la douane :
Bon séjour en Nouvelle République Démocratique de Chine, et vous amuser bien. qu’a dit le monsieur lorsqu’il s’est décidé enfin à nous laisser passer.— Allons, venez les enfants, les encouragea le grand rouquin. De confortables chambres nous attendent au Marriott Hotel.
Il était déjà midi passé lorsque les membres du groupe purent enfin profiter d’une bonne douche, chacun et chacune disposant de sa chambre individuelle. On évitait ainsi d’attirer les soupçons sur l’orientation sexuelle des filles, bien que les chambres contiguës fussent dotées de portes inter-communicantes. Ce qui n’empêcha donc pas Sophie de rejoindre sa dulcinée dans le lit double dont celle-ci disposait afin de s’adonner en sa compagnie à quelques heures de sommeil réparateur.
— Heureusement, Minet, que même si ta langue n’est pas made in China on ne te l’a pas confisquée !— Non, ma biche, elle est bien canadienne-française, et j’aurai très bientôt de nouveau l’occasion de te démontrer que je sais toujours m’en servir. Dors bien, ma cocotte !

[À venir : Ce que Shanghai n’a pas vu...]
Diffuse en direct !
Regarder son live