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Déchéance et rédemption

Chapitre 25

Cœurs déchirés

Erotique
De retour à l’hôtel, Alexander fit de nouveau le point en compagnie de Catherine et d’Alicia:

— Voilà, les filles, c’est fait!— Sophie a réussi? demanda Alicia qui espérait avec impatience entendre la nouvelle.— Tout à fait, confirma l’homme. Ta tendre moitié s’est finalement taillé une place parmi les hôtesses de la Société des Dragons Rouges. Elle est maintenant en bonne position pour approcher le ministre de la Justice Li Jian et lui faire sa requête.— Hum, je crois qu’il y aura du minouchage dans l’air! prédit Catherine en caressant de la main la joue de l’autre femme. Jusqu’où crois-tu que pourra aller notre petite espiègle de copine? Jusqu’à une baise complète en compagnie du ministre?— Elle ira aussi loin que nécessaire, répondit sans hésiter Alicia. Je lui ai donné carte blanche à ce sujet.

Catherine dévisagea sa compagne, quelque peu surprise. Alicia hocha la tête.

— Je sais ce que tu peux penser, Cathy. Sache que cette histoire ne me laisse pourtant aucunement indifférente.

La femme se redressa fièrement:— J’ai retrouvé mon père, affirma-t-elle en tournant son regard vers Alexander. Ma femme a aussi le droit de retrouver le sien, fût-il son véritable géniteur ou non.

— D’accord, mais qu’arrivera-t-il si les démarches de Sophie ne donnent pas les résultats escomptés?— Nous ne serons pas à court d’arguments! intervint alors le grand rouquin en brandissant devant ses coéquipières une minuscule carte-mémoire. On aura en effet tout ce qu’il faut pour convaincre même le premier ministre, s’il le faut.

***
Pas plus tard que le lendemain matin, Sophie prit son premier service officiel en tant que nouvelle hôtesse à la Société. Le petit bar-salon privé aménagé dans le bunker situé sous le Palais du Peuple à Beijing demeurait toutefois peu fréquenté le jour, les membres du club étant généralement occupés aux affaires de l’État. C’est donc le soir que la ’clientèle’ s’y faisait plus fréquente, la poignée d’individus détenant le véritable pouvoir politique au pays appréciant venir se détendre à cet endroit sélect en compagnie des charmantes xiǎo jie qui s’y trouvaient, celles-ci toujours prêtes à satisfaire leurs moindres désirs. Le climat de travail étant plus détendu le jour, la MILF (Matrone Instruisant à la Luxure ses Filles) Chen Liya qui était en charge de la supervision des filles en profitait pour aider Saihe à parfaire ses prestations de service:

— Sois toujours mouillée et bien lubrifiée là où il faut lorsque tu apportes à un client sa consommation. Celui-ci voudra peut-être simplement te doigter lors de ton passage à sa table. Ne le déçois jamais en donnant l’impression que ton corps veut résister à l’honneur qu’il te fait. Et ne lui refuse aucun de tes orifices.— Avez-vous alors des trucs à me suggérer, Madame Chen? demanda Sophie qui n’avait en tête qu’un seul objectif, soit celui de rapidement entrer en contact avec Li Jian le ministre chinois de la Justice.— Fais-toi plaisir avant le début de ton quart de travail, par exemple par le port de boules de geisha. Aie toujours sur toi un petit tube de lubrifiant. Il est important de constamment garder tes endroits secrets accessibles et accueillants.

Ayant inséré une main dans la culotte de son élève en passant sous la très courte jupe qu’elle portait, Chen se mit à lui masser doucement l’anus du bout du doigt :

— Au besoin tu peux porter un plug anal. Ça dilate le muscle et l’affermit en même temps. J’en possède un assortiment de tailles différentes. Je pourrais t’aider à choisir celui qui te convient le mieux.

La MILF conclut :

— Accompagne toujours ton service d’une humble offrande de tes charmes féminins.— C’est... C’est-à-dire?— Rien de compliqué, petite Saihe: un sourire complice et silencieux adressé à ton client, une légère cambrure du dos en remontant ta jupe afin de lui faire voir ta culotte ou mieux, pour qu’il voit que tu es sans sous-vêtement.— Ce sera suffisant pour...?— Évidemment si l’homme est en pleine discussion avec un autre il déclinera sans doute ton offre, mais en revanche il appréciera sûrement le geste, affirma la Chinoise qui ce matin-là portait son habituel chignon noir. Ce qui importe ici, c’est que tu fasses bien ton travail, que tu contribues à la détente de ton client et que tu démontres que tu es heureuse d’être à son service.

Sophie se préparait à occuper le plancher, prête à faire la navette entre le bar à boissons et le service aux tables en compagnie de deux de ses collègues. Pour effectuer leur service les hôtesses portaient des T-shirts jaunes qu’elles avaient légèrement aspergés d’eau dans le but, en l’absence de soutifs, de faire pointer aguichamment leurs tétons au travers du fin tissu.Une microjupe noire ainsi qu’une petite culotte facultative écarlate constituaient le bas de l’uniforme. Des bas de soie noirs allant à mi-cuisses complétaient la tenue des serveuses.Pour cette première journée, la rouquine avait opté pour le port de son sous-vêtement, respectant le peu de pudeur qu’elle avait encore la possibilité d’exercer dans les circonstances. Elle appréciait d’ailleurs la douce fragrance dont était imprégné le petit bikini qu’elle portait, le gel au parfum de lilas dont elle s’était généreusement enduit l’orifice anal en étant à l’origine.Elle reconnut dans la petite salle ce matin-là Hua Qiang, le frère aîné de Mai-Linh, celui-là même qui avait permis à la jeune Maskoutaine d’avoir accès à la Société afin de pouvoir lui offrir ses services. Lui retournant son sourire, il la fit venir à sa table.

— Bonjour Saihe. Apportez-moi une bière. J’aurais à vous parler.

Ayant servi le riche homme d’affaires chinois âgé dans la trentaine, Sophie prit l’initiative de s’asseoir face à celui-ci à la petite table.

— Non, Saihe. Pas comme ça, s’opposa-t-il. Venez plutôt vous asseoir sur mes genoux. Ainsi vous donnerez l’impression de bien faire votre travail.

Sophie se leva, hésitante.

— Ne craignez rien, chuchota l’homme. Je ne suis pas là pour vous faire des choses. C’est que... Il faut que je vous dise...

La jeune femme s’exécuta et prit place sur son client. Elle sentit immédiatement la chaleur de l’homme monter contre son intimité féminine, ce qui, pour elle, était plus que réconfortant. Simulant un attouchement, Qiang déposa simplement une main entre les cuisses de la xiǎo jie.

— Je dois humblement vous présenter mes excuses pour hier soir. Vous savez, votre initiation...— Je... Je ne comprends pas, Monsieur Hua. Vous voulez vous excuser, mais de quoi?— Chut, pas si fort, Saihe, la mit-il en garde. Quelqu’un pourrait nous entendre. Oui, c’est concernant hier soir. Et puis appelez-moi Qiang, ça ira comme ça.

L’homme déplaça sa main et fit mine de caresser les genoux de la rouquine.

— Lorsque vous vous êtes présentée à nous, les membres de la Société, mon cœur s’est malgré moi mis à battre pour vos charmes. Comme tous les collègues auxquels je m’étais joint, je vous trouvais extrêmement attirante ainsi dépouillée de tous vos voiles et j’ai éprouvé un brûlant désir à l’égard de votre honorable personne. Je vous confesse que la vue de vos charmes ainsi démystifiés pendant la dernière partie de l’activité m’a également troublé. Et lorsque ce fut à mon tour de visiter, avec mon artifice, les secrets de votre jardin féminin, un déshonorant sentiment de culpabilité a commencé à ronger mon être tout entier.— Je n’ai jamais su lorsque c’était vous, Qiang. Vous étiez tous cagoulés et...

L’homme l’interrompit:

— Au départ, ce n’était pas mon intention de participer à cette activité perverse car je connaissais le véritable motif de votre venue ici. Mais je n’avais pas le choix. À titre de membre de la Société, j’y étais tenu comme c’était le cas pour tous les autres membres. Refuser de le faire aurait risqué de trahir ma mission ici. Comme vous le savez, c’est à des fins purement politiques que j’ai infiltré ce groupe, afin de pouvoir espionner ses activités, et non pas pour participer à ses dépravations sexuelles.

La fille baissa la tête. Elle comprenait le désarroi de Qiang.

— De plus, je savais que vous n’étiez attirée que par les femmes. Ce détail, je l’ai su par Madame Chen. Soyez donc assurée de tout mon respect, noble Saihe. Le sacrifice auquel vous vous livrez si librement pour retrouver votre père vous honore et ne restera pas sans récompense.

Émue entre autres par la franchise et le respect manifestés à son égard par l’homme, Sophie ne put s’empêcher d’apposer un bisou de reconnaissance sur sa joue, mouillant celle-ci de ses larmes.

— Je vous fais pleurer, jeune Saihe?— Toute cette situation me fait chavirer le cœur, Qiang, répondit la fille qui ne retenait plus ses pleurs. Je trouve extrêmement déshonorant pour moi et ma relation avec mon épouse Alicia d’agir ainsi comme je le fais présentement. Cela m’attriste énormément.— Non, gentille petite fleur, il ne faut pas penser ainsi!— Malgré le plaisir sexuel que j’ai ressenti lors de mon initiation et la joie de savoir qu’on m’admettait à la Société, je n’ai pu m’empêcher de penser à ma femme Ali.

Elle ajouta, avant de sombrer dans de silencieux sanglots dans l’épaule de son client :

— J’ai l’impression de la tromper, d’avoir du plaisir sans me soucier de son absence! Mais croyez-moi, j’aime cette femme, elle est tout pour moi! Elle me cajole, me protège, me fait rire et m’épanouir!— Sachez, jeune Saihe, voulut l’encourager l’Asiatique, que dans un combat il faut accepter de se salir et d’être blessée et que quelquefois on blesse involontairement ses compagnons d’armes. Mais ce qui compte, c’est d’atteindre la victoire. Et après viendra le temps de panser les blessures.

Elle le regarda droit dans les yeux. Des yeux noirs, légèrement bridés, mais débordant de compassion.

— Je suis personnellement persuadé que votre femme vous aime et qu’elle prie pour vous. Soyez assurée de mon respect et de ma confidentialité, répéta-t-il.

Ces paroles de sagesse consolèrent Sophie. Elle voyait maintenant en Hua Qiang plus qu’un simple contact. Il était devenu pour elle un ami, un nouvel allié à sa cause. Après Chen Liya, elle pouvait dorénavant compter sur son estime de même que son appui.

— Ainsi donc, le sexe ne vous intéresse pas? osa demander la nouvelle hôtesse.— Je ne suis pas à le recherche de sexe. Du moins pas pour le moment. En fait j’espère un jour trouver le véritable amour, trouver l’âme sœur. Une femme qui partagera mes sentiments, qui m’aimera simplement pour ce que je suis et que j’aimerai simplement pour ce qu’elle est.

De son bras il enlaça tendrement la jeune femme.

— Et je crois que c’est ce qui est en train de se passer entre ma sœur Mai-Linh et votre amie Kǎi tè lín.

Les yeux de Sophie s’ouvrirent tout grand.

Cathy? se dit-elle. Notre amante chérie à moi et à Ali?— Tout à fait, Saihe, affirma Qiang qui semblait deviner ses pensées. Et je suis heureux pour ma sœur qui a toujours été une solitaire mais aussi fougueuse et passionnée.— Solitaire et passionnée? demanda Sophie en reprenant les mots prononcés par le Chinois.— Absolument. Solitaire, car nous avons perdu nos parents très jeunes, elle et moi. Passionnée, parce qu’elle se donne toujours entièrement dans ce pour quoi elle s’engage. Votre Cathy pourrait ainsi la compléter et modérer ses ardeurs par son caractère doux et posé.

Il y eut un court moment de silence. Sophie baissa la tête, soudainement songeuse.

— Mai-Linh a grandement besoin d’une personne comme elle, conclut-il et oh!

Il fit une pause, humant l’air autour de lui.

— Je ne voudrais pas paraître indiscret avec vous mais…— Mais...?— Vous dégagez un merveilleux parfum de lilas, douce Saihe.— C’est… ça vient de ma petite culotte, répondit candidement la fille en rougissant. C’est le gel que j’utilise. Heureuse que ça vous plaise.— C’est amplement suffisant pour me rendre joyeux en votre présence, la complimenta celui qui ne voulait d’aucune façon abuser des charmes de sa serveuse.

Sur ces mots, leur attention fut attirée par l’arrivée d’un individu qui prit place seul à l’une des tables voisines. D’aspect légèrement trapu, l’homme apparemment dans la cinquantaine présentait un visage plutôt carré ainsi qu’une épaisse chevelure noire. Il s’installa silencieusement à sa table, l’air grave, et attendit.

— C’est lui, Li Jian, annonça Hua Qiang à Saihe en le désignant discrètement du doigt. Voici celui que vous cherchez à contacter. Il semble très préoccupé en ce moment; c’est qu’il y a de plus en plus de manifestations contre le régime et les prisons sont maintenant presque remplies à capacité.

Il se tourna vers la fille qui, concentrant son attention sur celui qui venait de faire son apparition, n’avait dit mot :

— Hâtez-vous d’agir avant qu’un grand coup n’éclate dans le pays.

(À venir : Fétichisme chinois)
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