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La déchéance d'une prof

Chapitre 3

Petits plaisirs au boulot

Erotique
Une nouvelle journée commence. Aujourd’hui, ma journée est assez légère, je n’ai qu’une classe de Premières, la classe dont je suis la professeure principale d’ailleurs, une grande pause et une classe de Secondes en fin de journée. Parfait, je vais pouvoir bosser efficacement lors de cette pause !
Routine habituelle : je me réveille, prends ma douche, fais ma toilette et m’habille. Aujourd’hui, j’opte pour un soutien-gorge balconnet noir, et sa culotte assortie, chemisier blanc, un gilet en laine, ainsi qu’un jeans taille haute. Sobre, simple, sans extravagance. Une fois habillée, je rejoins mon mari et mes enfants pour le petit-déjeuner.
Comme à son habitude, Hervé, mon mari, part avant moi à son boulot. Il me dépose un léger baiser sur mes lèvres avant de me souhaiter une bonne journée. Ce baiser, bien que semblant appartenir à la routine, bien que semblant anecdotique, scelle tout les jours un peu plus mon amour pour lui. Alors oui, en effet, je me fais plaisir en secret en discutant avec des inconnus, mais mon amour pour Hervé lui, est intact.
La pendule sonne et me tire de ma rêverie. Oups, il va déjà être l’heure de me préparer, et je n’ai même pas encore fini mon café qui a d’ailleurs tiédi. Je le finis en quelques gorgées, me brosse rapidement les dents, récupère mon tupperware pour ce midi, les clefs de la voiture et prends la route du lycée.
Je fais donc rentrer ma classe de premières C. Ils sont toujours bruyants, mais ce n’est pas le bruit de la discorde. Plutôt celui de la bonne humeur. C’est une bonne classe, je dois me l’avouer, j’ai de la chance. Je n’ai même pas eu à faire d’efforts particuliers, cette classe a une bonne ambiance, travaille bien et est motivée. Même les quelques redoublants sont motivés, bien que plus dissipés.
Nous étudions en ce moment « Les fleurs du mal » de Baudelaire. Pour cette séance, j’avais demandé aux élèves de choisir un poème de leur choix, et d’en analyser l’implicite décrit par l’auteur. Sans surprise, la majorité des élèves ont choisi le même poème. Je ne leur en tiens pas rigueur. Il est fort probable qu’ils se soient « entraidés », je ne suis pas dupe. Je considère que c’est déjà ça de pris.
Au tour d’Ahmed, élève redoublant. Bonne nouvelle, il a choisi un poème différent des autres élèves. Il part donc dans l’analyse de son poème, analysant la poésie de Baudelaire sous le prisme de l’érotisme. Approche intéressante, bien qu’osée. Ne sachant pas comment je réagirais, il prend des risques ! Mais je dois reconnaître que, non seulement son analyse est constructive et pertinente, mais en plus elle est vivante et bien racontée ! Je ne peux que reconnaître son bon travail. La classe applaudit, indicateur de la bonne prestation de leur camarade.
— Bravo Ahmed, bonne analyse, très constructive et pertinente ! Tu dois lire régulièrement de la poésie pour avoir tiré une telle analyse, je me trompe ? — Euh, oui madame, ça m’arrive d’en lire de temps en temps, me répond-il.— Peux-tu m’expliquer pourquoi tu as choisi ce poème, et cet axe d’analyse ?
Il rougit. Pas étonnant.
— Euh... eh bien ce poème m’a parlé, je ne saurais pas trop l’expliquer, mais le propos de l’auteur m’a sauté aux yeux sans que j’ai réellement besoin de chercher, alors puisque c’était facile, j’ai choisi ce poème.
Je souris :

— Bon travail Ahmed, continue comme ça, tu le réussiras avec brio ton bac de français à ce rythme !
La sonnerie retentit, c’est la fin du cours, et le début de ma longue pause.
Il est midi, je rejoins mes collègues en salle des professeurs, et nous partageons notre repas. Après la fin de mon tupperware, je sors mes affaires et commence à préparer mes cours pour les séances à venir. C’est un travail long et rébarbatif, mais il faut passer par là, pour offrir à mes élèves les meilleures chances. Bien qu’essayant de me concentrer, mon esprit ne cesse de s’évader devant l’ennui de la tâche. Je me surprends à repenser à l’exposé d’Ahmed. Oh oui, celui sur l’érotisme... c’est vrai ça... il avait sacrément bien dépeint la vision érotique de Baudelaire... Et si ce cher Charles Baudelaire avait été des nôtres aujourd’hui, qu’aurait-il dit de ma partie de plaisir hier soir ? Oh oui, c’était sacrément agréable ça...Je dois me reprendre ! Ce n’est pas le moment ! Reprends-toi Sonia ! Je me recentre sur mon boulot, tentant d’ignorer cette chaleur qui s’était éveillée dans mon bas-ventre.
Une demi-heure passe, une heure. J’ai pu travailler un peu, bien que très peu efficace. Même avec tous les efforts du monde, je n’arriverai pas à éloigner mes pensées perverses. Passablement agacée par le manque d’efficacité de mon travail, je me décide à employer la manière forte. Je m’éclipse, rangeant mes affaires, et vais m’enfermer dans les toilettes. Ici, je serai à l’abri. Toilette des professeurs, et qui plus est, la majorité des profs sont actuellement en cours. Parfait pour me libérer de ces pensées obscurcissant mon esprit.
J’ouvre ma ceinture, déboutonne mon jeans, baisse la fermeture éclaire et baisse enfin mon jeans. Je m’assois sur la cuvette, glisse une main entre mes cuisses. La tension est palpable. Je commence par poser deux doigts par-dessus la culotte, et masse doucement à l’emplacement de mon clitoris.Mes muscles se détendent. Ça fait tellement de bien... Mon souffle devient plus fébrile. Je me glisse un, puis rapidement deux doigts et commence mon mouvement de va-et-vient habituel. Je repense à mon échange hier avec celui m’ayant fait découvrir la discussion sm, et accélère encore mon mouvement. La tension monte de plus en plus, avant d’arriver au sommet et de me provoquer un orgasme plaisant, mais plus léger qu’hier soir.
Soulagée mais un peu déçue de ne pas avoir retrouvée la sensation d’hier, je replace correctement ma culotte, remonte mon jeans. Au moment où je le remonte, la sonnerie retentit. Eh merde ! Le temps est passé à une de ces vitesses ! Je dois aller en cours rapidement. J’arrange ma tenue, me lave les doigts et sors des toilettes.Ouf, je suis présente à temps devant ma salle. Je fais rentrer ma classe de seconde postée à côté de la porte. J’ai le droit au « bonjour » habituel de chaque élève lorsqu’ils passent devant moi. Chaque élève excepté un élève qui préfère me complimenter sur ma tenue :
— J’aime bien votre chemisier aujourd’hui mademoiselle, qui est suivi de quelques ricanements.
Je suis décontenancée, mais plutôt positivement. Ce n’est ni une remarque déplacée ni mesquine.
— Eh bien merci Théo, maintenant va t’asseoir. Ah et c’est « Madame, et non « Mademoiselle » »— C’est noté Madame.
Une fois tout le monde assis, je les mets au boulot, les faisant étudier un texte de Montaigne. Je m’assois derrière mon bureau et sors mes affaires. C’est là que je comprends la remarque de Théo. Elle n’était pas si innocente que ça. Lors de mon plaisir solitaire, étouffée par la chaleur ressentie, j’ai déboutonné les deux premiers boutons de mon chemisier. Non seulement je leur offre une vue imparable sur mon décolleté, mais en plus, l’excitation étant tout juste derrière moi, j’ai encore les tétons dressés sous mon soutien-gorge et mon chemisier ! Eh merde, foutu corps, tu me joues des tours ! Je rougis, reboutonne discrètement mon chemisier, tout en gardant un œil sur la classe. Heureusement, ils sont tous concentrés sur le texte.
La suite du cours se déroule normalement, sans accrocs. C’est la fin de journée, j’ai du mal à motiver les élèves, ils sont fatigués, moi aussi, rien d’anormal.
La fin de journée est sonnée, je leur donne les devoirs, ils quittent la salle. Je range mes affaires, quitte la salle, fais un saut à la salle des profs saluer mes collègues restant et je rentre.
Une fois à la maison, je prépare le repas, Hervé mon mari rentre, m’embrasse et va regarder la télé en compagnie de mes enfants. Ma cuisine terminée, nous dînons, et discutons de tout et de rien, de nos journées respectives. Naturellement, j’omets de mentionner ma partie de plaisir solitaire. A la fin du repas, les enfants vont faire leur toilette et vont se coucher. Mon mari va s’installer dans notre chambre lire son bouquin.
Déjà rassasiée en fin d’après-midi, je ne ressens pas le besoin de me donner mon plaisir quotidien, n’en déplaise à « jeune-rebeu » qui doit sûrement m’attendre à l’heure qu’il est. Je fais ma toilette, enfile ma nuisette et retourne rejoindre mon mari sous les draps, et me love contre lui. L’air surpris que je vois sous ces draps si tôt, il m’embrasse et reprend sa lecture. Je ne tarde pas à plonger dans les bras de Morphée, épuisée par ma journée.
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