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13 déclics pour une nouvelle vie

Chapitre 3

Travesti / Trans
CHAPITRE 3 : déclics n° 6 et 7
Voilà la fin du week-end, de retour sur Paris le dimanche soir, je rejoins Christian à son appartement de Rueil, que nous allons partager pendant les trois mois à venir.
« Je suis ravi de te revoir Princesse. Le temps d’un été, tu vas devenir une vraie femme, comme tu en as toujours rêvé. Mais ne tardons pas, voici la première dose de ton traitement. »
Et sans plus attendre, il me tend 4 pilules. Devant ma méfiance apparente, Christian m’explique, posément :
« Les pilules bleues sont de l’éthynilestradiol. Un œstrogène de synthèse qui aidera au développement de ta poitrine, déplacera tes graisses vers les cuisses et les fesses pour des formes plus féminines, et adoucira ta peau. Les pilules blanches sont des antiandrogènes qui freineront ta production de testostérone, et auront notamment pour effet de réduire sensiblement ta pilosité. »
Bien qu’y ayant encore beaucoup réfléchi durant le week-end, je sens qu’il est de toute façon trop tard pour reculer. Je prends une grande inspiration, comme si je sentais que je me préparais au grand plongeon vers une autre vie, puis j’avale le tout avec un grand verre d’eau.
« Très bien ma belle. La même chose matins et soirs, et tu seras une femme d’ici quelques semaines.
— Merci pour tout ce que vous faites pour moi. Et maintenant, en guise de reconnaissance, je vais payer mon loyer, lui réponds-je en m’agenouillant, prêt à recevoir sa queue dans ma bouche.
— Non, pas ce soir. J’ai envie de me taper une femme ce soir. Une vraie, avec un corps de femme. Ton tour viendra. Va te coucher maintenant. »
Incrédule, je vais me coucher sans insister. Mais j’ai vraiment besoin de sexe ! De son sexe à lui !… Au moins, une chose est sure, j’ai trouvé ma source de motivation pour bien suivre mon traitement : donner envie à Christian.

Les jours ont passé, cela fait maintenant 6 semaines que je suis le traitement de Christian. Parfois, de plus en plus souvent, il accepte de me laisser le sucer. Et surtout, chose nouvelle, il se met régulièrement à me caresser le corps et à me complimenter sur ma transformation.Il faut dire que les choses commencent à se voir. Mes tétons se sont développés, désormais entourés d’une aréole de quelques centimètres de diamètre, et surtout je sens au toucher un certain volume que je qualifierais de graisseux au niveau de ma poitrine. C’est la naissance de mes seins, j’en suis certain ! D’ailleurs, leur apparition s’accompagne depuis quelques semaines de douleurs parfois vives, mais supportables. Au moins, je vois apparaître le résultat de cette relative souffrance. Ce n’était pas vain.
« Et ce n’est pas fini ! s’exclame alors Christian qui me surprend en train de me caresser les seins. Tu as tout juste un petit bonnet A pour le moment, mais les choses vont encore évoluer. »

A cet instant, je suis en tout cas ravi de voir que conformément à la promesse de Christian, ma transformation ne se voyait pas une fois habillé. C’est vraiment une personne de confiance.
Mais le lendemain justement, sur mon lieu de stage, mon chef de service m’interpelle.
« Arnaud, viens voir dans mon bureau… tout va bien, reprend-il lorsque je me présente face à lui ? Tout le monde ici te trouve changé, et tes larmes lors du départ en retraite de Caroline la semaine dernière nous inquiètent tous. Sans compter que tu sembles avoir perdu beaucoup de poids, cela se voit sur ton visage.
— Non, non, je vous assure que tout va bien.
— Bon, très bien, mais n’hésite pas si tu as un souci. »
Le soir, j’informe Christian de mon échange avec mon chef. Il m’explique en retour que c’est normal. Les oestrogènes me rendent plus émotif, et commencent également à affiner les traits de mon visage. Et il avait raison. Je ne l’avais pas remarqué car l’évolution a été progressive, mais mon visage devient de plus en plus féminin. Je fais alors part de mes doutes à Christian, en qui j’ai entière confiance. Peut-être devrais-je tout arrêter ?
« N’aie aucune crainte. Ils ne feront jamais le rapprochement entre ces quelques observations, et la transformation que tu es en train d’opérer. Mais comme tu es effectivement en train de devenir une vraie femme à mes yeux, à moi de te traiter en tant que telle. »
Et c’est alors qu’il m’a attrapé par les cheveux, et m’a baisé très sauvagement. La bouche, l’anus, de nouveau la bouche, des fessées, des caresses sur mes seins, sur mes fesses de plus en plus rebondies, un vrai travail d’expert sur mes tétons de plus en plus sensibles… C’était l’extase. Nous avons fait l’amour toute la nuit. J’ai joui 4 fois. De vrais gros orgasmes comme seul Christian sait m’en procurer. Et le matin, après une nuit blanche, la plus belle de ma vie, je réfléchis dans le RER… Je crois que je suis en train de tomber amoureux de Christian, et je pense que c’est réciproque. Notre relation cette nuit était tellement fusionnelle… il y a des signes qui ne trompent pas. Pour Christian, je continuerai mon traitement jusqu’à la fin de mon stage…. C’est mon sixième déclic.

Les semaines passent. Poussé par mon amour pour Christian, peut-être aveuglé depuis j’ai acquis la certitude que cet amour est réciproque, j’ai décidé de doubler la dose de mon traitement. Christian m’a assuré que ce n’était pas dangereux. Certes, il ne me fait pas l’amour très souvent, mais il me fait régulièrement de beaux cadeaux. Essentiellement de la lingerie sexy, ou des vêtements féminins.
Depuis deux semaines, il fait même venir une amie à lui, Sophie, un soir sur deux, pour m’apprendre à me maquiller. L’occasion pour moi de me rendre compte qu’il est très difficile de bien réaliser le contour de ses lèvres avec un rouge à lèvres, de subtilement allier fond de teint et blush, ou encore de ne pas faire de pâtés avec le mascara.
Christian m’aime, j’en suis sûr. Il n’y a qu’à voir avec quel entrain il aime me photographier en tenues sexy.
« Allez, cambre-toi ! Sois bien chienne. Sois une bonne salope. Tu sais que tu m’excites quand tu es  comme ça ?… »
C’est sa manière à lui de me dire qu’il m’aime. Je suis chaque jour plus féminine, et nous sommes chaque jour plus amoureux l’un de l’autre.
Il ne me reste plus qu’une semaine de stage. J’annonce alors à Christian que je souhaite arrêter mon traitement pour reprendre mon apparence d’homme. Il accepte, tout en exprimant ses regrets, car la femme que je suis devenu va lui manquer.
Et quelle femme ! Ma poitrine est désormais bien visible, bien qu’elle n’atteigne toujours pas le bonnet B. Elle est désormais très sensible, et même en portant des vêtements amples, elle est difficile à cacher. Je porte donc sous mes vêtements, sur mon lieu de mon stage, une gaine qui aplatit ma poitrine. Cela ne se voit pas trop.
Mais d’autres détails sont beaucoup plus frappants. Les traits de mon visage ne peuvent tromper personne. La féminité à l’état pur. Même sans maquillage, j’ai vraiment l’air d’une jeune femme. Ma peau est devenue très douce, ma pilosité n’a pas entièrement disparu, mais elle est beaucoup moins dense qu’avant. Déjà qu’elle n’était pas très prononcée, je parlerais plutôt désormais d’un léger duvet, plutôt que de poils.
Quant à mes hanches, elles se sont considérablement élargies. Christian avait raison, les œstrogènes ont bel et bien déplacé ma graisse vers mes hanches, mes fesses et mes cuisses. Cela me donne une cambrure naturelle très sensuelle.
Enfin, ma musculature s’est fortement affinée. Mes épaules ont perdu en épaisseur, et mes bras et mes mollets sont également un peu plus fins. Bref, je suis méconnaissable. Il me reste donc une semaine sans traitement, pour retrouver mon aspect physique d’origine, avant de retourner chez mes parents.
Dernier jour de stage. C’est la panique. Je suis censé rentrer demain, et mon physique est toujours aussi féminin. Il n’a pas changé d’un iota. J’en ai parlé la veille à Christian, avant d’aller me coucher, mais il a préféré remettre la discussion au lendemain, pour notre dernière soirée ensemble. Si je devais voir un bon côté à cette situation désespérée, c’est qu’avec cette apparence, Christian devrait probablement accepter de e faire l’amour une dernière fois.
En fin d’après-midi, mon maître de stage m’appelle dans son bureau, afin de dresser un bilan de ces trois mois. Je suis plus que confiant, je n’ai eu que des bonnes remarques de mes collègues, et je suis allé bien plus loin que ce que ma mission initiale annonçait.
« Ecoute Arnaud, je préfère être franc avec toi, je ne suis pas très satisfait de ton travail. Tu as beaucoup de lacunes, sur le plan relationnel notamment.
— Mais, Monsieur Denis, je m’entends très bien avec tout le monde, il m’avait semblé que je travaillais plutôt bien en équipe…
— Je suis navré, me coupe Monsieur Denis, tout en fermant à clé la porte de son bureau, mais je ne peux pas valider ton stage dans ces conditions, à moins que…
— A moins que quoi, lui réponds-je alors, prêt à tout ?
— A moins que tu ne donnes un peu plus de ta personne. »
A ces mots, l’homme d’une bonne cinquantaine d’années s’approche de moi, et commence à déboutonner son pantalon. Je n’y crois pas. Il est complètement fou. Comment peut-il croire qu’avec ses probablement plus de 110 kg, son torse velu de poils blancs, son crâne chauve, et j’ose à peine imaginer le reste… Comment peut-il croire que je pourrais être attiré par ça ? Et de toute façon, je suis amoureux, et il est hors de question que je fasse l’amour à un autre homme que Christian.
« Vous êtes fou, lui dis-je ?
— Voyons, ne me fais pas de cinéma, je parie que tu en meurs d’envie. Vous êtes tous pareils, vous, les travelos, dès qu’une bite se présente à vous, vous vous jetez dessus.
— Vous faites erreur, je ne suis pas un travelo.
— Tu te fous de moi ? Tout le monde ici a remarqué ton évolution physique. Tu dois être bourrée aux hormones. Tu comptes mener une vie normale avec ton corps de femme et ton identité d’homme ? Je peux te le valider, ton stage. Et après ? Ton avenir, c’est le trottoir et tu le sais, alors autant t’y mettre. »
Il essaie de me mener en bateau mais je ne céderai pas. Le traitement de Christian est réversible. Je resterai chez lui une semaine ou deux, le temps que les effets s’amenuisent, puis je rentrerai chez mes parents.
« Ça suffit Monsieur Denis, j’ai effectivement suivi un traitement réversible durant l’été, mais je viens de l’arrêter, et je vais désormais retrouver mon corps d’homme. Alors je vous en supplie, validez mon stage, mais je ne vous ferai pas de gâterie. Et si vous ne le validez pas, je porterai plainte contre vous. Je n’ai rien à perdre, contrairement à vous.
— Comme tu voudras. On verra bien. Allez vas-t-en, petite pute. »
C’est confiant, mais déboussolé, que je rentre chez Christian le soir. Je lui annonce ce qui vient de se passer. Je lui explique par ailleurs que je vais devoir rester deux semaines de plus chez lui, le temps que les effets du traitement s’estompent.
« Pas question, me répond-il !
— Comment cela ? Nous pourrions vivre notre amour encore deux semaines, n’est-ce pas génial ?
— Notre amour, dis-tu ? Quel amour ? Il serait temps que tu te remettes à ta place. J’ai toutes les femmes que je veux dans mon lit, je suis riche, bien foutu, et bon baiseur. Toi, tu n’étais que mon passe-temps, ma petite expérience à laquelle tu sembles décidé à mettre un terme, en arrêtant ton traitement.
— Mais enfin, lorsque nous faisions l’amour, c’était magique, non ?
— Je dois reconnaître que tu sais te dévouer à un homme, et qu’on ne s’ennuie pas avec toi. Mais ça devient lassant à force. Tu squattes chez moi, sans payer de loyer, et pendant ce temps-là je suis obligé de me déplacer pour mes plans cul, tous les soirs !
— Pardon ? Vous m’avez trompé pendant l’été ?
— Je ne t’ai pas trompé, nous ne sommes pas en couple. Mais effectivement, les nombreux soirs où nous ne baisions pas, moi, je baisais de mon côté. Des femmes, des jeunes mecs paumés dans ton genre… J’en ai défoncé plusieurs dizaines cet été.
— Mais alors, pourquoi avoir accepté de me loger ?
-Parce que l’expérience que tu es m’excite. Transformer un mec en femme, bouleverser sa vie. Eh oui, ta vie est changée à jamais désormais.
— Non. D’ici quelques jours, vous ne serez plus qu’un lointain souvenir pour moi. Je reprendrai ma vie de mec et je ne ferai plus l’erreur de rencontrer des hommes. Tout ça, ce n’est pas pour moi en fait. Merci de m’avoir au moins ouvert les yeux.
— Ah ah ah ah ah !!… Ta vie de mec… Mais tu es vraiment bête ! Aucun traitement hormonal n’est réversible. Tu ne peux plus revenir en arrière. Va voir tes parents comme ça maintenant !… Oh ! et si tu pouvais filmer leur réaction en te découvrant, ça devrait valoir le détour à mon avis.
— Hein ?!? Vous m’avez menti ?
— Sur toute la ligne, oui.
— C’est dégoûtant, je vais porter plainte !
— Décidément, cette journée va te couter cher en avocats, entre ton Chef et moi… Mais je vais te faire économiser des procédures inutiles. Je n’aurai aucun mal à démontrer que tu étais au courant de l’irréversibilité du traitement, puisque tu as signé le papier de Rémy, mon confrère psychiatre, stipulant que tu avais bien été l’objet d’un traitement psychiatrique préalable d’une durée de 6 mois, et que tu connaissais les conséquences définitives de ce traitement.
— Salaud! Vous avez détruit ma vie !
— Non je viens de donner naissance à une nouvelle personne. Dorénavant, tu seras Jessica ! Une vraie femme qui va reprendre son traitement avec assiduité, et qui paiera son loyer, sous peine de se retrouver à la rue. En échange, tu seras logée, nourrie, et reconnaissante de l’aide que je t’apporte. »
Aucune réponse ne me vient alors. Je n’ai pas envie d’accepter cette dure vérité. Cependant, je n’ai aucunement envie de voir mes parents dans ce corps de femme. Donc au moins le temps de trouver une solution de repli, j’accepte sa proposition d’un hochement de tête. Je propose toutefois de porter le prénom d’Elodie.
« Non ! Tu t’appelles Jessica. C’est défini depuis plusieurs semaines, et ça ne dépend pas de moi. Va te coucher maintenant. »
Que voulait-il dire par « ça ne dépend pas de moi » ? Cela m’intrigue, mais je suis tellement abasourdie par cette journée, que je n’y pense plus.
Le lendemain matin, je me lève pour prendre le petit déjeuner, et je trouve un mot de Christian, parti travailler, sur la table de la cuisine :
« Jessica, comme je suis bon prince, j’ai pu arranger ton histoire de stage. Tu as une dernière chance de le valider. Fais-toi aussi belle que possible, je passe te prendre vers 13h. »
Il veut que je me fasse belle pour sortir ? Mais jamais je ne suis sortie en femme dans la rue. J’ai peur. Une femme d’1m92, perchée sur des talons de 10cm, ça ne passe pas inaperçu… Mais je m’exécute. Aussi incroyable que cela puisse paraître, après les révélations d’hier, j’ai encore envie de répondre aux désirs de Christian. A vrai dire, j’ai même le sentiment d’en avoir encore plus envie maintenant, c’est vraiment bizarre. Je retrouve le même plaisir que lors de notre première rencontre à l’hôtel, lorsque je me suis sentie humiliée pour la première fois.
Je me prépare donc, comme Sophie me l’a appris. J’enfile un magnifique corset rouge et noir, que j’ai pris l’habitude de serrer toute seule. Cela dessine encore mieux ma taille et mes hanches. Le petit soutien-gorge rembourré et le porte-jarretelles qui vont avec, de jolis bas noirs, et une robe moulante rouge, légèrement décolletée. Je me maquille ensuite avec sobriété, avec tout de même de faux cils pour totalement féminiser mon regard. J’enfile ensuite une perruque brune et de jolis escarpins noirs, talons de 10 cm. Me voilà prête, tout juste avant 13h, quand je vois Christian se garer devant la maison et m’attendre dans sa voiture.
J’ouvre la porte, respire un bon coup, et ça y est, mes premiers pas en tant que femme à l’extérieur. La dizaine de mètres me séparant de sa voiture, dans une rue pourtant déserte, me semble interminable, mais j’y suis et je retrouve Christian.
« Tu es très belle, Jessica, ta démarche est très sensuelle, et ta tenue te va à ravir. Tu es presque un peu trop classe. Ne te prends pas pour ce que tu n’es pas, tout de même… Tu n’es qu’une pute, rien de plus.
— Merci pour le compliment, mais j’apprécie moins la fin de votre phrase.
— Voyons, tu sais très bien où je t’emmène… »
Oui, je l’ai compris dès que j’ai lu sa lettre, ce matin, et cela me révulse. Pourtant, j’y ai fait abstraction durant toute la matinée, comme si une part de moi l’acceptait : je vais aller faire sa gâterie à ce porc de Monsieur Denis.
Après une trentaine de minutes de route, nous nous arrêtons devant un immeuble du 13è arrondissement.
« Quatrième étage, porte de gauche, me dit Christian en tapant un digicode sur l’interphone. Va valider ton stage, puisque tu y tiens tant. Tu me remercieras demain. »
Je monte les escaliers, je croise une concierge qui me regarde bizarrement.
« Encore une pour Monsieur Denis… »
Bien, j’ai beau essayer d’être classe, je passe quand-même pour une pute, semble-t-il…
J’arrive devant sa porte. Elle est entrouverte. Je rentre, hésitante, mes talons claquant timidement le vieux parquet parisien qui grince, comme pour trahir ma présence.
« Bonjour Arnaud, ou plutôt Jessica, si je ne m’abuse. Tu ne pensais pas me revoir aussi vite, n’est-ce pas ? Mais reprenons où nous en étions hier… »
A ces mots, il ferme la porte derrière moi, et déboutonne son pantalon. Et sans mot dire, avec déjà une larme à l’œil, je m’accroupis devant lui, prête à déballer son paquet qui n’attend que ma bouche.
« Ah ah !… Moins farouche qu’hier, on dirait… Eh bien, vas-y, ne t’arrête pas. »
Il ôte alors son T-shirt, laissant tomber sa lourde bedaine poilue face à moi, pendant que je m’active à lui baisser le pantalon. Il ne porte pas de boxer, et je m’apprête à découvrir son sexe. Si j’en crois la remarque de la concierge dans l’escalier, c’est un sacré queutard, il doit en avoir une belle, cela compensera le reste, qui ne m’attire pas du tout.
Eh bien non. C’est à peine si l’on peut distinguer son sexe sous son ventre. Il a beau être au repos, ses trois ou quatre centimètres sont tout aussi ridicules que ses petites couilles. Mais je ne suis pas là pour le juger, c’est lui qui doit me juger pour enfin valider mon stage.
Alors je m’applique à bien le lécher, à bien le sucer. Après quelques secondes, il se met à bander mou, pas plus de 8cm, vraiment minuscule. Alors je m’applique, il faut que je le fasse bander ! Est-ce que je fais mal les choses ? Après tout, je n’ai jamais sucé d’autre homme que Christian, mon expérience est donc assez limitée. Donc je donne tout. Cela fait maintenant une minute que je le suce, beaucoup moins que ce qu’il faut à Christian pour bander comme un âne. Je me prépare donc psychologiquement à une fellation très longue, le front contre son ventre gras, quand tout à coup…
« Ooooh oui ! Sale pute avale-moi ça ! »
Il m’agrippe la tête, la plaque sur son pubis, et je sens un long jet de sperme couler dans ma bouche. Je ne m’y attendais pas du tout, pas aussi tôt. Et alors, s’il n’est pas monté comme un acteur porno, son éjaculation est très fournie. J’en ai la bouche remplie. Je vais pour recracher, lorsqu’il me menace :
« Attention, un stage peut parfois se valider sur des détails… »
Je le regarde dans les yeux, à genoux devant lui, et j’avale tout.
« Très bien poufiasse ! Ton stage est validé. Ou plutôt tes stages. Celui d’Arnaud, pour sa première et dernière expérience en marketing, et celui de Jessica, pour sa première prestation de prostituée. Allez prends-ça et casse-toi maintenant ! »
Il me tend un billet de 100 euros, je me lève, puis je m’en vais, non sans recevoir une fessée au passage.
En bas, dans la rue, Christian attend, garé en double file, et s’exclame en me voyant sortir :
« Je m’en doutais, moins de 10 minutes. Ce vieux porc de Denis n’a pas traîné. Alors, ce stage ?
— Il va me le valider.
— Et c’est tout ?
— Et c’est tout.
— C’est mal de mentir… Allez, donne-moi ton loyer ! »
Sans résistance, je lui donne les 100 euros. Je trouve la situation particulièrement excitante, et je pousse même l’humiliation jusqu’à le remercier d’avoir arrangé les choses pour mon stage.
J’en arrive alors à la réflexion suivante : je venais d’avoir une relation sexuelle, pour la première fois, avec un autre homme que Christian. Relation grassement rémunérée à 10 euros la minute. Cela vaudrait peut-être le coup d’essayer de trouver une certaine indépendance financière grâce à ce type d’activité.
Je ne voulais pas alors me l’avouer, mais j’étais officiellement devenue une prostituée. C’est mon septième déclic.
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