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De découverte en découverte

Chapitre 1

Arrêt sur image et retour en arrière

Gay
Nous sommes sur le canapé. Nous sommes bien. Nous sommes tous les deux en kimono. Nous sommes côte à côte, corps à corps et nous nous embrassons. Nous nous masturbons l’un et l’autre. Ses lèvres sont douces et elles se moulent sur les miennes. C’est délicat. C’est tellement agréable. J’aime... Il n’est pas un Apollon, certes... Je le trouve beau. Il est gentil et attentionné avec moi. J’apprécie ça tout particulièrement. Notre différence d’âge ne m’importe pas.
Il est mon premier amant. C’est ma première expérience sexuelle avec un homme. Je ne sais pas encore si, au fond de moi, je suis bisexuel. Ce dont je suis sûr, en revanche, c’est que je suis prêt et que je veux faire l’amour avec lui. Il n’y a aucun doute dans mon esprit. Je me relève un peu et je m’agenouille...
Nous nous sommes rencontrés, il y a quelques semaines sur un site de rencontres sans lendemain. J’avais déposé une annonce dans laquelle j’expliquais mon projet. Je m’étais mis à nu et j’avais esquissé en quelques lignes l’un de mes fantasmes les plus chers : faire la connaissance d’un homme, échanger le temps qu’il fallait avec lui, le rencontrer... et faire l’amour avec lui. C’est LUI qui m’a écrit. Il me demandait pourquoi, parmi mes critères, figurait une fourchette minimale et maximale d’âge. Un coup d’œil à son profil et j’ai vu que nous avions une dizaine d’années de différence. Cependant... Sa politesse, sa courtoisie, sa belle écriture et sa jolie orthographe, sa sensibilité, sa gentillesse ont fait pencher la balance. Petit à petit, je lui ai fait confiance... et j’ai décidé de lui donner sa chance.
Il était divorcé et il avait décidé, avant moi, de donner libre cours à ses fantasmes et un nouveau souffle à sa sexualité. Il disait souvent, au cours de nos échanges encore virtuels à ce moment-là, que la vie est courte, que « c’est une salope » et qu’il n’y a rien de mal à succomber à des petits plaisirs. Avec modération, bien entendu, ça va de soi. Au fur et à mesure que l’on se parlait, une complicité naissait. Je me suis rendu compte rapidement que je prenais du plaisir quand nous parlions. Il était gentil avec moi et il m’a laissé prendre mon temps. On parlait de tout et de rien. De nos journées respectives. De nos boulots. De ce qu’on aimait ET de ce qu’on n’aimait pas, et ce, sur tous les sujets de la vie. Et puis la conversation évoluait et dérivait vers quelque chose de plus... intime. C’était notre modus operendi. Il me parlait de ses attentes, de ses fantasmes, de ses désirs. Je lui faisais part des miens. Il aimait les baisers, les caresses, les attouchements, les massages. Il disait que les préliminaires le transformaient à la fois en boule de désir ET de plaisir. Ça le rendait fou, m’avait-il même avoué. Je lui avais confessé mes envies furieuses de contacts charnels, de jeux sensuels et de fellation. Je me mettais à nu à travers l’écran et ça m’émoustillait. Il aimait que je lui parle, j’appréciais qu’il me mette en confiance. Quand l’un de nous devait se déconnecter et que nous devions faire pause, c’était à chaque fois un crève-cœur. Nous nous sommes échangé nos numéros et nous avons prolongé la magie. SMS... Appels... Téléphone rose... Et puis, un jour...
Nous nous sommes donné rendez-vous chez lui, en milieu d’après-midi. Nous avons convenu de passer la soirée ET la nuit ensemble. C’était NOTRE soirée. Nous nous sommes appelés hier et je lui ai annoncé que j’étais prêt à EN-FIN le rencontrer, que je le voulais. Je suis même allé plus loin en lui avouant que j’en mourais d’envie. Que je lui dise ça, ça l’a fait soupirer de plaisir et ça a été particulièrement éloquent, à travers le téléphone. J’ai aimé entendre ce son parvenir à mes oreilles. Sa voix, en plus d’être habituellement chaude et douce à la fois, était particulièrement enjouée. Lui m’a dit qu’il avait hâte de me rencontrer... et de poser ses mains sur moi. D’entendre un homme me dire ces mots, qui plus est avec délicatesse, ça m’a fait un je-ne-sais-quoi. J’ai pris chaud, tout d’un coup. Je respirais plus rapidement, aussi. Pour couronner le tout, mon sexe s’est gorgé de sang et il a dessiné une bosse dans mon pantalon, enfermé dans mon caleçon. Ni une, ni deux, sans penser à quoique ce soit, j’ai baissé la fermeture éclair et déboutonné mon jean. J’ai libéré ma verge de mon sous-vêtement. Elle était chaude... particulièrement dure car gorgée de sang. Sans dire un mot à mon amant virtuel, j’ai commencé à me masturber. Je l’imaginais, tout entier... La pression et le rythme idéaux... Ne m’entendant plus, il m’a demandé ce que je faisais. Pour toute réponse, j’ai soupiré et puis j’ai gémi. Il a tout de suite compris... Il m’a parlé, il m’a encouragé. Ça m’a mis en confiance. J’ai pris du plaisir. J’ai joui très fort. Demain... m’a-t-il susurré en raccrochant.
Tout à l’heure, un peu avant de prendre le bus pour me rendre ici, chez lui, j’ai pris une douche bien chaude. J’ai enduit mon corps de gel douche aux agrumes. Je n’ai pas négligé le moindre recoin de mon anatomie. J’ai lavé très soigneusement mon sexe en en décalottant le gland et en le rinçant. Je me suis séché et puis je me suis habillé. Chemise bleue, pull-over noir, caleçon moulant, jean slim blanc. J’ai coiffé mes cheveux comme j’en ai l’habitude, en dégradé, avec du gel et de la laque. J’ai pensé à lui tout au long de ces préparatifs.
Dans le bus, je me suis détendu autant que j’ai pu. J’ai mis mes écouteurs sur les oreilles et j’ai programmé une playlist qui faisait la part belle aux chansons d’amour et à des morceaux soul/funk/jazz. Je ne pensais à rien. Ou plutôt... si. Je pensais à lui, je pensais à notre rencontre qui se rapprochait. Il habitait à cinq kilomètres de chez moi. Je n’ai pas le permis. En bus, c’est un peu le parcours du combattant où il faut savoir jongler entre différentes lignes, différents véhicules. Ça, c’était le moins important. Oui. J’avais le cœur battant, comme si je me rendais à mon premier rendez-vous amoureux. D’ailleurs... C’EST, en quelque sorte, mon premier rendez-vous... avec un homme. Je me suis mis sur mon trente-et-un et c’était pour lui. J’avais envie de lui plaire, je voulais lui donner envie de moi. Et pour ça, j’avais mis toutes les chances de mon côté. Et pendant que je me rapprochais de plus en plus de sa commune... et de son domicile, je me l’imaginais dans ma tête. Je savais qu’il était plus âgé que moi mais c’était un détail futile. Son visage, ses yeux. Sa bouche, son sourire. Son corps, ses mains. Ses mots, son sexe. Sa voix, sa chaleur. J’avais des frissons qui me parcouraient, rien qu’en pensant à tout ça. Je... bandais, aussi. Un coup d’œil à l’écran, au milieu du bus et j’ai vu que c’était bientôt l’arrêt. Je me suis préparé à descendre...
(...)
Je suis descendu du bus et je me suis connecté à Google Maps pour pouvoir trouver plus facilement mon chemin. J’ai tapé l’adresse de mon amant et l’itinéraire s’est affiché sur mon écran immédiatement. Je n’étais plus qu’à huit cents mètres, soit trois minutes de lui... Le palpitant survolté et le sourire aux lèvres, j’ai suivi la direction indiquée. Mon pas était assuré, il était enjoué.
(...)
Je suis arrivé devant une maison pavillonnaire plutôt petite mais pleine de charme, avec un jardin à l’arrière. J’ai tendu la main vers la sonnette située sur la droite de la porte. Je me suis approché discrètement de la porte et j’y ai collé l’oreille dans l’espoir d’entendre un peu ce qu’il se passait à l’intérieur. Je distinguais de la musique, plut à volume raisonnable. Du funk, il me semblait. En prêtant davantage attention, la voix d’un homme me parvenait. Il chantait à tue-tête. Il chantait faux. Mais ça n’avait pas d’importance. Je me suis mis à sourire comme un idiot. C’était pour de vrai ! J’écoutais chanter l’homme avec qui j’allais faire l’amour. À mon avis, il a dû entendre la sonnette résonner. Je voulais me faire désirer mais j’avais envie de lui, fort. J’ai donc sonné de nouveau.
– Voilà voilà ! J’arrive ! Une minute, s’il vous plaît !
Mon cœur battait la chamade. Mon monsieur allait m’ouvrir d’un instant à l’autre. J’ai pris un coup de chaud. J’étais persuadé que j’étais rouge comme une tomate. J’étais en mode « pile électrique survoltée ». J’étais à la limite du court-circuit. Je ne pouvais plus faire retour en arrière. Je n’en avais pas la moindre envie. Soudain, j’ai entendu des pas de plus en plus proches, de l’autre côté de la porte. Je les écoutais. Ils n’étaient pas pressés. Ils étaient en revanche décidés, assurés, et je savais pourquoi. Oh... oui. J’étais... là. La porte s’est ouverte et un homme d’une quarantaine d’années m’a fait face. IL me faisait face. Qu’est-ce qu’il était beau...
– Bonjour toi ! Tu es là... (Soupir.) (Il m’a souri.) Entre, entre !
Il m’a tendu une main. Je lui ai tendu la mienne. On s’est serré la main. La sienne était chaude, calleuse. Sa poigne était ferme mais attentionnée. Il n’a pas lâché ma main et il m’a entraîné à l’intérieur de sa maison. Ça sentait bon les agrumes. C’était à la pointe de la perfection question entretien et propreté. Tout était rangé. J’en prenais plein les yeux. Ma main était toujours dans la sienne. Il ne me brusquait pas et ça a été ainsi que je l’ai laissé faire. Il était donc comme en virtuel. J’avais confiance.
– Allez ! Suis-moi ! Je ne vais pas te manger ! Enfin... T’embrasser, certainement... Te toucher, c’est inévitable... Te caresser, j’en meurs d’envie... Tu es beau. C’est... pour moi... que t’es habillé comme ça ? Oh ! Ça me... touche ! J’ai trop envie de t’embrasser...
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