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Découverte d'un étudiant

Chapitre 1

Dernière année de lycée

Hétéro
L’été était arrivé, le soleil donnait de plus en plus et ma classe ressemblait, malgré les épreuves du bac toutes proches à une colonie de vacances. Les robes de filles se sont raccourcies, les bretelles plus fines, les étoffes plus légères, les sandales sont apparues, pour le plus grand bonheur des garçons. Eux n’ont eu le droit de se présenter ni en short ni en bermuda, règlement assez strict de l’école oblige. Le bouillonnement dans les pantalons ajoutait à celui de leurs hormones, et clairement, en plus des épreuves en ligne de mire, tout le monde priait pour que les jours passent plus vite.
J’admirais les jolies jupes voler au vent, sans avoir une once d’espoir de pouvoir y poser autre chose que mes yeux, les cours passaient, inexorablement longs, ennuyeux, puisque tous étaient conscients que la fin du programme était en quelque sorte une variable d’ajustement et qu’aucun concepteur du bac ne serait assez sadique pour baser tout son examen dessus. Alors, dans l’odeur des jeunes filles en fleurs et des garçons en rut, j’essayais de penser à autre chose, baladant ma carcasse d’une salle de cours à l’autre, attendant la délivrance des résultats d’examens.
Je n’avais aucune vie sociale, pas assez sportif ni cool pour faire partie des gens qu’on doit fréquenter absolument, pas assez geek pour faire partie des geeks qui avaient leur petit succès, pas assez beau pour attirer le regard des filles, je survivais tant bien que mal. Brimé pour les bons résultats scolaires et mes lunettes qui faisaient de moi une tête de Turc occasionnelle, je faisais paysage, tapisserie dans ce groupe que je n’osais pas vraiment détester.
Le lycée nous avait octroyé quelques jours de révisions avant les premières épreuves, temps que j’avais passé à réviser, à lire, à jouer de la musique et c’est tout. Calme plat. N’ayant pas de portable comme la plupart de mes camarades, non pas que j’en voulais un, mais je n’en aurais eu aucune utilité, le fixe de la maison suffisant largement à ce que personne ne m’appelle, je n’étais sur aucune liste, sur aucune soirée ni plan particulier.
Les épreuves passèrent, apportant leur lot d’angoisse, de petite pincée au cœur en lisant le sujet, puis le naturel de tant d’années de bourrage de crâne faisait le reste et je composais, naturellement. L’une après l’autre, j’ai laissé passer le flot et les résultats sont venus me gratifier d’une mention « très bien » que beaucoup de gens « cool » m’enviaient, voire plus, ayant raté leur année, malgré le rattrapage.
Tout s’est enchaîné, dossiers, courriers, j’ai été accepté en prépa maths et physique, MPSI, je pouvais passer l’été à me reposer.Un coup de fil est venu troubler cette monotonie. Un soir, mon père répondit, et, mi-curieux mi-réjoui, me tendit le combiné, « une fille », m’a-t-il dit.
— Allo ?— Oui, Mathieu, c’est Amandine, tu vas bien ?— Euh, oui, hésitais-je, que me vaut le plaisir ?— On fête la fin des examens samedi soir chez moi, pour 19h, tu ramènes un peu à boire et on fêtera ça dignement, mes parents sont absents, on aura la maison pour nous.— Euh, oui, avec plaisir, mais, tu es sûre de parler au bon Mathieu ? Tu sais qui je suis ?— Oui, bien sûr grande nouille, à l’intello, major de notre lycée, j’ai eu ton numéro par le lycée, il serait temps que tu aies un portable et que tu sortes un peu, me lança-t-elle.— Très bien, je note ton adresse, lui réponds-je en prenant le bloc-notes.— A samedi soir alors ! conclut-elle enjouée, avant de raccrocher.
Amandine, je n’en croyais pas mes oreilles, LA Amandine, la bombe du lycée, petite, fine, un décolleté qui a cassé toutes les rétines des garçons, une chute de reins qui rend toutes les filles jalouses et un palmarès aussi long que le mien est inexistant. Elle fait partie de mes fantasmes depuis des années, responsables de mes ampoules aux mains, le genre de filles inaccessibles en temps normal.
Mes parents ne firent aucune difficulté à ce que je me rende à cette soirée, ils se demandaient quand j’allais sortir pour la première fois, à dix-huit ans maintenant. Mon père me donna même de l’argent pour m’acheter de quoi m’habiller dignement, et quelque chose à offrir à la maîtresse de maison. Il devait être heureux de ne pas m’avoir entre les murs, pour une fois, et ma mère se réjouit que je fréquente enfin des jeunes de mon âge et non plus seulement des livres et l’ordinateur de la maison.

Le Jour J arriva très vite, je me présentai avec de quoi manger et quelques bouteilles achetées avec l’argent de mon père. Amandine m’ouvrit avec le sourire et me fit une bise que j’accueillis avec des fourmis dans le caleçon. Dieu qu’elle était belle, une robe légère, arrivant à mi-cuisse, des sandales simples, ses cheveux châtain volant au vent, librement, un léger maquillage des yeux, les lèvres brillantes, un rêve éveillé. J’entrai en lui tendant le tout et un bouquet de fleurs pour elle, sur insistance de ma mère, je me sentais gourde avec ça.
— Oh, minauda-t-elle, c’est trop mignon, il ne fallait pas, entre, tu es parmi les premiers.
Je n’osai rien répondre et saluai de loin, avec gène aux premiers arrivés avec lesquels je n’avais pas vraiment eu de rapports cette année. Personne ne semblait se questionner du pourquoi de ma présence ici, je semblais à ma place, curieusement. J’avais décidé de faire la soirée sans alcool, n’en ayant bu que bien trop rarement avant et redoutant leurs effets sur moi.
Une fille est même venue me parler, Louise, une petite brune à lunettes, cheveux longs et une barrette à fleurs. Elle portait une belle jupe en satin noir sur de jolis escarpins. Je la trouvais jolie, depuis longtemps, timide, cachée derrière d’amples vêtements qui ne la mettaient pas en valeur, mais ce soir, elle était sur son 31 et elle était rayonnante.
Timide, bégayant, crispé sur mon gobelet de jus d’orange, je ne savais quoi lui dire, et, franchement, j’avais envie de disparaître entre le mur et la tapisserie. J’ahanais des réponses plates et nazes au possible alors qu’elle posait ses jolis yeux verts sur moi. Je tentais de ne pas regarder son beau décolleté, et telle la kryptonite, le sillon entre ses seins me rendait encore plus bête de seconde en seconde.
La salle à manger se remplit petit à petit, et le bruit ambiant augmentait petit à petit. J’ai laissé ma pauvre Louise en plan, rouge de honte et transpirant de désespoir à l’idée d’avoir été aussi mauvais. Je partis me réfugier dans le jardin, entre les plantes et je regardais le ciel. Autour de moi, j’entendais les discussions, les rires, les cris, les sons d’une fête bruyante de gens de mon âge et je m’y sentais totalement étranger. J’avais fait un tour de la maison, scrutant la bibliothèque, et appréciant le goût des parents d’Amandine pour les livres classiques.
La nuit avançait, les garçons et les filles dansaient sur la musique, les couples se formaient, j’avais essayé de proposer à Louise de danser, mais ma tentative était tellement maladroite qu’elle en avait ri avant de s’en aller. Dans la piscine, quelques couples s’embrassaient, les sportifs jouaient à se couler et se chamailler, et je me sentais tellement étranger à ça.
Amandine, reine de la soirée était dans un bikini indécent de sex-appeal et attirait tous les regards, laissant croire à tous qu’ils avaient leur chance. Minuit passa, je vis Louise en discussion avec un des bellâtres de ma classe et je la vis rire à un de ses traits d’esprit. J’en avais vu assez, je finis mon jus d’orange et décidai de m’en aller.
— Tu vas où comme ça ? me demanda une voix derrière moi alors que je me dirigeais vers la sortie.— Oh, euh, je vais rentrer chez moi, merci beaucoup Amandine pour l’invitation, mais comme tu vois, je n’ai pas vraiment ma place ici, ça sera aussi bien que je m’en aille. Mais, c’est gentil d’avoir pensé à moi.— En aucun cas tu ne déranges, et je veux que tu restes, ça me fait plaisir, s’il te plaît.
De bonne grâce, et parce qu’elle était en bikini devant moi, les cheveux mouillés tirés en arrière, les seins fièrement dressés et ses courbes parfaites à moins d’un mètre de moi, j’acceptai. Maudite soit ma faiblesse devant les femmes.
Elle me prit la main et me força à prendre un verre, une bière. Je la sirotai le plus lentement possible, en mangeant le plus possible, histoire de tenir le peu d’alcool le plus longtemps possible. Quelques couples s’embrassaient sur la terrasse, Louise semblait se trouver bien avec un beau garçon avec lequel je ne pouvais lutter et je me retrouvais encore plus seul qu’avant, si ce n’est que j’avais une solide érection et les yeux rivés sur les demoiselles à moitié nues dans la piscine. Les garçons s’amusèrent à asticoter les filles et Amandine perdit son haut de maillot, cachant ses seins avec ses mains d’un air outré, pendant que son haut passait de main en main avec les filles courant après l’étoffe par solidarité.
Le jeu dura, et vers trois heures du matin, alors que j’allais m’en aller pour de bon, Amandine lança un jeu typique des adolescents en fleur, action ou vérité. Sans demander mon avis, je fus désigné, tout comme Louise, comme participant. Assis en tailleur, autour d’une bouteille qui désignerait la prochaine victime.
Au début, ce furent de petits gages, comme tenter de faire le poirier, boire un verre cul sec, dire avec qui on aurait aimé coucher, avec quel prof on se serait bien vu faire des choses, etc. Le temps passa, et les gages se firent plus osés, comme retirer à quelqu’un un vêtement, embrasser quelqu’un et vint mon tour. Je dus embrasser une fille, Julie, ravissante elle aussi, et déjà en maillot. Le premier baiser de ma vie. Personne ne le savait, du moins, le croyais-je.
Les gages sont montés en intensité, j’ai été désigné pour toucher les seins de Louise, que je n’ai pu regarder dans les yeux tellement j’étais gêné. Ils étaient doux, fermes, plus gros que je ne le croyais, dans un écrin de dentelle qui me donna une érection de tous les diables.
D’autres se sont embrassés, se sont touché les seins, les fesses, les cuisses, la queue pour les hommes. J’étais à la fois au paradis, parce que je voyais beaucoup de chair, mais en enfer aussi parce que je me sentais humilié de montrer mon corps plutôt chétif devant tout le monde, y compris mon érection plus que visible.
Après un gage où j’ai dû retirer le bas de bikini d’Amandine, j’ai annoncé ma décision de partir, il était cinq heures après tout. Un dernier tour aux toilettes et je vis en sortant Amandine, fièrement plantée devant moi, nue.
— T’es encore puceau mon pauvre Mathieu, ça t’a fait quoi d’essayer tout ça ce soir ? Tu as aimé ?— Euh, je ne sais quoi dire.— Ca crève les yeux que tu es puceau, je parie que tu as eu ton premier baiser ce soir.— Euh, oui, j’avoue, mais ce n’est pas un crime. Je n’aurais pas dû rester. Merci encore pour l’invitation, mais je vais rentrer, je suis assez humilié comme ça.— Tu as aimé toucher mon cul tout à l’heure, n’est-ce pas ? Tu aimes, ça se voit, tu es un petit pervers, vu où traînent tes yeux.— Je dois m’en aller, protestai-je.
Elle me prit le bras, et me plaqua contre le mur, m’embrassant et passant ses mains sur moi. Je savourais ce moment, ses jolies lèvres qui épousaient les miennes, sa langue telle du miel, ses doigts qui fouillaient sous mon T-shirt.
— Ce soir, je fais de toi un homme, m’affirma-t-elle en me poussant vers sa chambre.
Je n’eus pas le loisir de détailler la déco, elle m’allongea sur le lit en me chevauchant et posa ses mains sur mon torse.
— Tu as des mains toi aussi, grande nouille, sers t’en, tu peux enfin toucher ce que tu as maté toute l’année.
Timidement, mes mains se sont posées sur ses hanches, n’osant aller plus loin. Je sentais ses seins contre moi, sa bouche qui me dévorait. J’étais dépassé par les évènements, mes sens se bousculaient, je ne savais où j’étais, mille frissons parcouraient mon corps à mesure que ses mains m’exploraient. Je n’osais la brusquer ni aller trop loin, de peur de faire quelque chose qui la mettrait mal à l’aise.
— Suce mes seins, m’ordonna-t-elle, je ne suis pas en sucre, ils sont faits pour être dévorés. Il faut tout te dire ! Agis un peu !
Je m’exécutai et, l’un après l’autre, je tétai ses doux mamelons dressés pour moi. Nulle friandise ne peut égaler cette sensation, ils étaient parfaits, fondant sur ma langue comme un bonbon. Ses mains crispées dans mes cheveux, et son souffle plus profond m’indiquaient que j’étais sur la bonne voie. J’avais mes mains sur ses si beaux seins, titillant les tétons, les pinçant légèrement, les agaçant de ma langue, ça aurait pu suffire à mon bonheur si elle ne s’était pas attaquée à ma braguette.Sa main agaçait mon membre surgonflé, le jaugeant et le faisant coulisser entre ses doigts par-dessus le tissu. Elle prit les devants et me mit nu, révélant ma queue dressée à ses yeux.
— Belle queue, dommage de ne pas s’en servir, tu ne crois pas ?
Elle ne me laissa pas le temps de répondre et ouvrit la bouche pour gober mon gland. Ce furent mille explosions dans mon corps, le plaisir venant à moi par vagues, irradiant mes chairs. Je sentais sa bouche délicate, sa langue de velours, ses lèvres divines autour de ma queue, allant et venant en faisant jouer toute sa science. Je ne voyais plus rien, ni ses yeux, ni rien autour de moi. Sa main posée à la base de ma verge me branlait doucement, caressant avec un doigté parfait mes bourses au bord de l’implosion.
Je crispais mes mains sur des draps, mon souffle s’approfondit, puis s’accéléra, et ce que je redoutais arriva. J’eus beau la prévenir, elle continua son œuvre. Ma queue frémit, mais il me semble que mon corps entier s’est tendu, et du fond de mon corps, je succombai à ses talents. L’orgasme vint me prendre et atterrit en jets incontrôlés dans sa gorge. Je ne pus me débattre lorsqu’elle continua à me sucer, nettoyant les dernières gouttes de mon plaisir. Respirant par saccades, les esprits embrouillés, la vision perdue, je gisais sur son lit, épuisé par la violence de ce que je venais de vivre. C’était fort, très fort, plus puissant que ce que j’avais connu auparavant en solitaire. J’ouvris les yeux sur Amandine, ma queue ramollie entre les doigts, continuant quelques coups de langue sporadiques, le sourire aux lèvres.
— Alors ? Me demanda-t-elle ?— C’était, soufflé-je, incroyable, plus que merveilleux.— A toi de me rendre la pareille, me proposa-t-elle avant de se coucher contre moi.
Fi de ma fatigue, je me tournai vers elle, pour l’embrasser, et y sentis l’odeur de mon jus. Je passai mes mains sur son corps, sur ses hanches délicieuses, sur ses jolies fesses fermes, en picorant son cou de baisers, puis j’osai la mordiller, ce qui la fit soupirer et gémir. Je me dirigeai vers ses seins, royalement dressés vers moi, qui appelaient les baisers. Je les suçai, je les titillai, je les cajolai et je filai entre ses cuisses.Je découvris dans les premiers rayons du soleil de juillet son minou, délicatement mis en valeur. Ses lèvres gonflées n’attendaient que les baisers, timidement, je posai mes lèvres sur ses cuisses, me rapprochant doucement. Je sentis son odeur de femme, elle mouillait, elle avait envie de moi, je n’en revenais toujours pas. Je couvris son minou de baisers, guettant les réactions de son corps, elle soufflait profondément et finit par m’attraper les cheveux pour me plaquer la bouche contre sa chatte.
— Lèche-moi, m’ordonna-t-elle.
Je sortis ma langue et parcourus son sexe, de haut en bas, découvrant la saveur de son nectar. Elle gémit lorsque j’atteignis son clito.
— Là, gémit-elle, là, lèche mon clito, comme ça, m’encouragea-t-elle. Tu te débrouilles bien pour un puceau, continue, oui, oui, ouiiii !
Je continuais à lécher son bouton, lentement, par de grands coups de langue, puis en la dardant pour le titiller. Elle semblait conquise et crispa sa main dans mes cheveux. Je me sentais tellement bien de lui faire de l’effet. C’était si bon.
— Mets un doigt, comme ça.
Je fouillai son sexe, et à la source, je glissai un doigt à l’intérieur que j’agitais, en faisant des va-et-vient, puis en le tournant à l’intérieur, et sa réaction ne se fit pas attendre, elle se mit à gémir plus fort et à mouiller plus abondamment.
— Oui, c’est bien, touche ici avec ton doigt, ne t’arrête pas, me hurla-t-elle.
Je m’exécutai et jouais avec son sexe devenu très sensible, elle n’en put plus et m’agrippa le cou.
— Prends-moi, maintenant, m’ordonna-t-elle.
Elle me coucha sur le lit et prit ma queue entre ses doigts. De rapides va-et-vient de sa main, un baiser sur mon gland et elle s’assit dessus. Je la sentis englober ma queue doucement, tel du velours. Elle gémit à mesure qu’elle se remplissait et marqua un temps d’arrêt quand elle fut au bout. Je n’étais plus puceau, sa chatte douce et trempée m’avait octroyé ce privilège. Elle commença à danser sur moi, faisant frotter son clito contre moi, ses ongles plantés dans ma peau. Je voyais ses seins à peine se balancer au rythme de ses coups de reins. Elle haletait, moi aussi, j’osais mes mains sur ses fesses, sur ses seins, ma langue réclamant ses tétons pour rajouter à son plaisir. C’était si doux et sensuel que je n’allais pas tenir longtemps.
— Jouis en moi, me demanda-t-elle, tu ne crains rien.
Un orgasme tout aussi fort que le premier monta en moi à mesure qu’elle accélérait. Je me tendis sous la force du plaisir et me répandis en elle, ma queue vibrant de tout son être. Elle gémit elle aussi, ses ongles se crispant sur la peau de mes épaules. Essoufflés, nous nous sommes embrassés tendrement.
— Ce fut incroyable, haletais-je, c’est...— Tu as été très bien pour un puceau, me répondit-elle. Bravo champion, conclut-elle en embrassant mes lèvres.
Elle se leva, alors que j’avais des étoiles dans les yeux. Je recouvrais mes esprits, lentement en regardant par le Velux le soleil se lever.Je me rhabillai, et pris l’initiative de la rejoindre. Alors que j’allais poser mes lèvres sur son cou, dans la salle de bains, elle se tourna vers moi.
— Tu fais quoi là ? Je t’ai déniaisé, ça ne veut pas dire que tu es mon mec ! T’es une queue qui passait, point.
Blessé au cœur, mon monde s’effondra sous mes pieds. L’ascenseur émotionnel pur. Je me trouvais tellement con et nul d’avoir été si minable. En larmes, je descendis les escaliers pour m’en aller au plus vite quand je vis les quelques garçons qui étaient restés, avachis sur le canapé m’accueillir par des cris de victoire et des applaudissements, ils se moquaient clairement de moi. Je repris mes fleurs et claquai la porte pour m’échapper en courant. Hors d’haleine, je courais sans but, en ligne droite pour effacer les kilomètres jusqu’à la maison. Triste à crever, je pris une douche, pour me laver d’elle, pour effacer son odeur, son parfum, sa présence.
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