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Découverte inattendue

Chapitre 1

Lesbienne
Cette histoire commence après un radical changement dans ma vie professionnelle et personnelle, je débarque dans une ville du Sud-Est, délaissant ma Normandie. Me voilà sur le point de recommencer ma vie à 800 kilomètres des contrées qui ont vu mon enfance et mon adolescence. Je suis dans ma vingt-huitième année et je repars donc de zéro, ayant fui ma famille, mes amis et essayant tant bien que mal d’oublier mes histoires affectives passées. Ne connaissant personne, mon quotidien est rythmé par mon travail, quelques sorties au bar/restaurant avec mes collègues, des séances de sport en salle et des randonnées en solitaire.
J’ai donc le temps pour m’occuper de moi, surtout de mon physique en fait, j’approche de la trentaine et je n’ai qu’une hantise, c’est de voir mon corps changer et ne plus apprécier me regarder dans un miroir. Je me tiens donc chaque jour à faire preuve de régularité sur mon alimentation et mon activité physique, alternant les séances de CrossFit et de course à pied en semaine et en m’accordant de temps à autre une randonnée dans ces paysages que j’apprécie tant découvrir à chaque sortie. Ces longues balades sont vraiment de réelles bouffées d’air frais durant lesquelles je me vide la tête, je profite des panoramas et me recentre sur moi et mes projets futurs.
Cela fait maintenant plusieurs mois que je suis ici et je prends toujours autant de plaisir dans mes nouvelles habitudes de vie. Avide de trouver de nouveaux chemins de randonnée, je parcours les réseaux afin de trouver un groupe où les gens proposent et partagent leurs itinéraires avec les autres membres. C’est ainsi que je vais faire la connaissance d’une fille, Lou. Elle habite à quelques kilomètres de chez moi, elle est passionnée de photographie, de voyage et de randonnées, et c’est donc en toute simplicité que nous sympathisons et échangeons sur les lieux qu’elle connaît mieux que moi.
C’est une jeune femme de 25 ans, blonde aux cheveux courts, sur ses photos, je devine un physique entretenu, peut-être même musclé devrais-je dire, de beaux yeux d’un vert profond et un sourire à faire trembler une montagne. Au fil des jours, nos discussions par messages s’enrichissent et je me complais à lires ses lignes, elle est cultivée, drôle, dotée d’un bon vocabulaire et d’une orthographe quasi parfaite, en clair c’est totalement le genre de personne avec qui je pourrais me lier d’amitié.
Eh bien, je crois que je viens de tisser des liens avec une autre personne que mes collègues de travail, et j’en suis ravie ! Dorénavant, elle sera indispensable à mes journées et très vite nous déciderons d’organiser une journée escapade en plein air. Nous passons de longues minutes au téléphone et programmons notre première sortie randonnée en binôme, qui sera évidemment fabuleuse, puis une deuxième et une troisième suivront. La complicité s’installe très vite, j’ai l’impression de la connaître depuis toujours, comme si c’était une amie de longue date et je me rends à l’évidence, j’aime passer du temps elle.
Cela fait plusieurs semaines que nous nous connaissons et après une dure journée de travail, elle m’appelle comme souvent, mais sa voix était différente que d’habitude, j’avais l’impression qu’elle avait préparé ses phrases à l’avance et qu’elle les inventait en même temps :
— Salut Coralie ! Comment ça va ce soir ? — Hey ! Super et toi ? — Très bien merci. Je me disais une chose, nous n’avons jamais passé un moment ensemble, entre filles qui discutent et prennent le temps de ne rien faire. Alors que dirais-tu de venir chez moi ? On pourrait boire un verre, manger deux trois conneries en écoutant de la musique ou en regardant un truc débile à la télé, tu en dis quoi ? — Carrément oui ! Laisse-moi prendre une douche et j’arrive.
Je me prépare à la hâte sans trop en faire, c’est une soirée entre amies, rien de plus, et je prends la voiture pour faire la dizaine de minutes de route qui nous sépare.
— Ding*
Elle m’ouvre sa porte et une chose me frappe, elle est étincelante, vêtue d’une petite robe à fleurs claire, sa crinière courte et blonde laisse découvrir sa nuque et ses épaules, ses jambes musclées attirent mon regard, son décolleté en laisse deviner plus qu’il n’en faudrait et pour couronner le tout, son regard m’appelle et me fait chavirer.
Le début de soirée se déroule magnifiquement bien, elle a préparé quelques bouchées à grignoter et nous buvons un vin blanc des plus envoûtants qui lui ressemble : doux et sucré. Nous parlons de tout et de rien sans une minute de blanc, nos rires fusent par-dessus la musique et nos regards complices s’emmêlent. A plusieurs reprises, je me souviens que ses doigts délicats venaient s’échouer sur les miennes, sur mes hanches ou sur mes épaules, et à chaque fois, un frisson venait réveiller mes sens. J’étais incapable de l’expliquer, mais elle me faisait de l’effet, il m’était arrivé durant mes années d’adolescente rebelle d’embrasser des amies ou des filles random en boîte de nuit, mais cela relevait plus du jeu que de l’attirance, je ne m’imaginais pas pouvoir être réellement attirée par une femme.
A la fin de la soirée, profitant que nous nous croisons dans sa cuisine alors que nous rangeons nos verres et nos assiettes, elle plonge une main dans la mienne et l’autre sur mes fesses puis me presse contre elle et écrase ses lèvres sur les miennes. Je reste bêtement bloquée contre son corps enivrant, recevant un baiser fougueux. Je ne sais pas combien de temps ça a duré, mais je n’ai pas résisté et je me suis abandonnée à ses coups de langue. Moi qui m’étais promis de bannir toute forme d’affection, j’étais en train de me jeter dans les bras de cette fille, aussi surprise qu’excitée par ce qu’il se passait.
Devant son assurance et ses baisers, je lâche prise et nous commençons à nous caresser, abandonnant nos mains baladeuses sur nos corps brûlants. Nous entamons une sorte de danse qui pourrait s’apparenter à une bagarre afin de savoir laquelle plaquera l’autre contre le mur ou contre la table pendant que nos salives se mélangent. Je crois que c’est moi qui ai gagné. Je l’ai compris lorsqu’elle s’est laissée entraîner dans sa chambre, je la tenais par la main et elle me suivait en haletant d’envie.
A peine entrées dans sa chambre, elle se jette sur le lit et s’allonge sur le dos en me tendant les bras. Je la rejoins sans broncher et me blottis contre elle en prenant sa tête entre mes mains puis je l’embrasse de nouveau pendant qu’elle m’enlève mon débardeur. Mes mains se perdent dans ses cheveux tandis qu’elle emprisonne mes hanches entre ses cuisses musclées, ce qui fait glisser sa robe me laissant ainsi découvrir ses fesses sublimes. Nos deux corps se pressent et je sens sa culotte trempée s’appuyer sur mon ventre.
Ses lèvres quittent les miennes et viennent s’échouer sur mes seins, elle alterne coup de langue et morsures sur mes tétons durcis et je ne peux m’empêcher de couiner de plaisir. Mes pensées se bousculent, mes gestes ne sont que fougue et envie brûlante, je fais glisser la fermeture éclair qu’elle a dans le dos pour la libérer de cette robe qui est de trop. Je découvre ses seins dressés et son ventre dessiné, on dirait une de ces fitness girls qui s’affichent sur les réseaux sociaux. Qu’est-ce qu’elle est belle, me dis-je... Seule sa culotte fait encore obstacle à sa nudité, je ne résiste pas longtemps et lui arrache très vite en la jetant à l’autre bout de la pièce.
C’est ainsi que je m’apprête à faire l’amour avec une femme pour la première fois de ma vie. Elle est là devant moi sur le dos, complètement nue et les cuisses écartées sous mes yeux qui puent le sexe. Je me redresse afin d’enlever mon jean et mon tanga pendant qu’elle me regarde attentivement, débordant de désir. Au début, je trouve bizarre d’être totalement nue devant elle, mais mon envie prend le dessus.
Je me penche entre ses jambes offertes et rassemble mes forces pour m’appliquer et lui donner du plaisir sur ce qui sera mon premier cunnilingus. Mes doigts hésitants frôlent l’intérieur de cuisses et j’embrasse sa petite fleur déjà bien mouillée. Lou emmêle ses doigts dans mes cheveux et semble me guider dans mes gestes comme pour me rassurer. Ma langue glisse maintenant entre ses lèvres gonflées et j’accélère le mouvement au rythme de sa respiration. Je fais remonter ma main gauche doucement et presse sa poitrine pendant que ma main droite enfonce deux doigts qui entrent sans difficulté dans sa chatte trempée.
— Aaah putain continue, j’adore ce que tu fais !
Après plusieurs minutes langoureuses, mon amante décide qu’il est temps pour elle de passer à l’action et elle me demande de m’allonger à mon tour. Je m’exécute sans rien dire, me contenant de sourire et l’observe se mettre à califourchon sur moi, mais dans l’autre sens ! Waouh... Elle veut que nous nous léchions en même temps, je trouve l’idée délicieuse. Ses doigts habiles titillent mon clitoris, je devine qu’elle vient de cracher entre mes cuisses, car je sens de la salive couler lentement, puis c’est sa langue qui vient s’écraser dans mon intimité, écartant mes petites lèvres. Je ne peux m’empêcher de lâcher un cri aigu de plaisir que je contiendrai rapidement en jetant mon visage entre ses fesses que je tiens fermement entre mes mains. Cette position me rend folle, nous couinons de plus en plus fort, arrêtant de nous lécher mutuellement que pour reprendre notre souffle.
Je dois être douée, car il ne faudra pas longtemps avant que je sente ses cuisses trembler, je le vois se cambrer pour que je puisse la pénétrer plus profondément. Puis elle s’immobilise, mes doigts dans sa chatte et ma langue entre les lèvres, pour crier de plaisir, déformant son visage d’ange, soufflant d’extase, est-ce que je viens vraiment de réussir à la faire jouir ?
Ma petite Lou se relève et semble comblée de bonheur, les cheveux en bataille et le regard satisfait posé sur moi. Elle me positionne sur le côté en position des petites cuillères. A ce moment-là, je me suis demandé "Comment sait-elle que j’apprécie autant être prise comme ça ?". Mais je n’ai pas eu le temps de lui demander, ses seins se pressent contre mon dos, elle enfonce ses dents dans ma nuque et plonge trois doigts dans mon vagin. Je râle de plaisir, profitant de ses doigts explorant mon intimité à la recherche d’un orgasme à m’offrir.
— Oouh c’est bon, aaah encore !
Elle sait exactement ce qu’elle fait, j’avais l’impression qu’elle connaissait mon corps par cœur et m’a fait jouir dans le creux de ses bras pendant que je perdais mes cris dans ses coussins. J’ai la tête qui tourne, des frissons parcourent ma colonne vertébrale jusque dans le bout de mes seins.
Nous resterons là de longues minutes alors que nous nous abandonnons à des caresses et des bisous cachés sous les couvertures.
L’heure tardive me ramène vite à la raison, et après avoir pris une douche rapide, c’est l’air coupable, mais satisfait, que je souhaite bonne nuit à cette jeune femme appétissante avec qui je venais de partager tant de choses. Elle me regarde m’éloigner dans la rue et me fait un signe délicat de la main lorsque je passe en voiture pour rentrer chez moi.
Je ne savais pas trop quoi penser de cette soirée, je me disais naïvement que je ne devais plus y penser et il me tardait de rentrer pour aller dormir, j’avais besoin de me remettre de mes émotions.
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