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A la découverte d’un monde inconnu : le cahier d’histoires

Chapitre 2

Erotique
Séjour dans un camping naturiste
Ce récit est le reflet de faits réellement vécus, volontairement modifiés et romancés.
Lors de la visite de Jean-Mi pour nos inscriptions au jiu-jitsu, nous avions parlé de découverte du naturisme, pratiqué en général en couple et en famille (et interdit surtout aux hommes seuls pour éviter l’intrusion d’esprit malsain).
Après en avoir longuement parlé avec Manu et maman, et en pleine connaissance des règles, nous décidons de tenter l’expérience. Jean-Mi se charge de trouver de la place dans un camping qu’il connaît bien ; il nous réserve un séjour de deux semaines. Comme nous avons bien révisé, maman estime qu’une coupure et un changement de cadre de vie nous fera le plus grand bien.
Les valises ne comportent que le strict minimum (peu de vêtements : juste des tenues pour sortir). Jean-Mi a prévu une sortie resto / boîte et des livres car le camping, situé en altitude, n’a pas de réseau téléphonique mobile.
Nous partons avec la voiture de Jean-Mi, plus grande que celle de maman. Après trois heures de route, une pause casse-croûte et une route de montagne aux ravins vertigineux, nous arrivons. Jean-Mi gare la voiture sur le parking à l’entrée du camping, et nous nous présentons à l’accueil. Assise derrière le comptoir de la réception, une belle jeune femme se lève à notre approche et en fait le tour ; elle est nue. À la vue de son corps ferme et hâlé, je ne peux m’empêcher de m’imaginer ainsi. Elle nous accueille avec un ton jovial et chaleureux :
— Bonjour ! Bonjour, Jean-Mi, tu vas bien ? — Bonjour, Anne. Je te présente Alice, mon amie, sa fille Julie, et Manu, son… Julie, je dis quoi ? Son amoureux ? Oui, son amoureux. — Enchantée. Alors, vous venez profiter de notre belle nature ? Vous allez voir : je suis sûre que vous aller vous plaire. Ah : ici, pas de mondanités ; tout le monde se dit « tu » !
Les présentations sont faites ; le tutoiement est de rigueur, ce qui n’est pas pour me déplaire.
— Jean-Mi ? Je vous ai installés dans la petite bergerie en haut ; elle est ouverte. Vous y serez bien. Monte avec ta voiture pour les bagages ; tu la redescendras après. Je vais les accompagner à pied, et faire la visite du camping en même temps.
— OK ! À tout à l’heure… répond-il
Nous marchons tous les quatre côte à côte, toujours habillés. Nous passons devant des tentes et des caravanes ; il y a de jolies petites maisons en pierre où des parents flemmardent et des enfants avec leur impudique innocence jouent, courent, se roulent par terre. Ils nous aperçoivent, courent vers nous et font un bisou à Anne en criant : « Bonjour, Anne ! » et repartent comme si de rien n’était.
— Ils sont adorables, ces petits ! nous dit-elle d’un ton doux et maternel.

Voyant ce spectacle, je me sens gênée : je suis gênée d’être habillée. Je m’arrête ; Manu aussi. On se tient par la main. Nous découvrons Anne de dos ; nous ne pouvons qu’échanger un regard admiratif : la courbe de ses formes, la courbe de ses reins et de ses fesses, son bronzage sans marques ni défauts en font une réelle beauté. J’enlève short et tee-shirt ; Manu aussi. Voyant que l’on ne suit plus, Anne se retourne ; nous sommes nus.
— C’est très bien ; au moins, c’est fait ! Nous félicite-t-elle.
Manu a une légère érection ; il est confus. Anne la remarque et lui dit sur un ton doux et rassurant :
— Manu, c’est la première fois ?— Oui.
Il a le visage rose.
— Ne t’inquiète pas ; c’est normal, c’est naturel. Ce soir, cela ira mieux. Personne ne te fera de réflexion ; un petit sourire tout au plus… lui dit-elle en jetant un rapide coup d’œil à l’objet du délit.
Maman nous imite. Plan en main, Anne nous explique le camping : les sanitaires, les douches en plein-air. On y voit des gens se rafraîchissent ou se laver tout en discutant naturellement sous l’eau fraîche qui vient de la montagne. Sur le plan, elle nous montre l’étendue de la propriété : 5 hectares pour le camping, et 200 pour les balades. Les chemins sont balisés, et à condition de ne pas être frileux, on peut se baigner dans d’immenses baignoires naturelles creusées dans la roche par l’eau et le temps, et alimentées par le torrent.
Un bruit de moteur derrière nous : c’est Jean-Mi avec la voiture. Il se rapproche. Je fais du stop en faisant semblant de relever une jupe invisible ; il nous dépasse, fait un signe de la main, passe le virage et disparaît derrière les arbres. On entend le moteur vrombir.
— Tu as vu, maman ? Il ne s’est même pas arrêté !— Normal : tu n’as pas dû remonter ta jupe assez haut.
Nous rions ; l’ambiance est joyeuse.
— Ah, ces hommes… Pourquoi il accélère comme ça ? reprends-je.— Vous allez voir : ça monte un peu, répond Anne.
Nous passons le virage ; effectivement, ça monte !
— Ah, oui ! Pour monter, ça monte ! je m’exclame.— C’est très bon pour les fessiers. Tu vas voir : en deux semaines, tu vas avoir des fesses en béton ! répond Anne en riant et en se tapant sur la fesse.
Nous grimpons ; la côte est courte, mais raide. Nous arrivons en haut, où Jean-Mi nous attend devant l’entrée d’une jolie petite maison en pierre cachée sous les arbres à l’abri du soleil.
— C’est la réplique d’une bergerie qu’on a plus haut dans la montagne. Vous y serez bien : elle est fraîche, nous explique Anne.
Nous pénétrons et découvrons l’intérieur aux murs de pierre : une seule pièce avec un coin cuisine ; juste le minimum : une table, des chaises, deux lits doubles séparés par un rideau et un placard avec penderie. Dehors : une table et deux bancs.
— Désolée pour les couchages, mais je n’ai rien d’autre à vous proposer ; tout est réservé.— Moi, cela ne me dérange pas, dit Jean-Mi. Cela dérange-t-il quelqu’un ?
Tout le monde répond par la négative.
— Bon, dans ce cas je vous laisse vous installer tranquillement. Jean-Mi, tu gareras ta voiture au parking intérieur, tu connais, et nous ferons les papiers.
Et la voilà repartie au pas de course.
— Eh bé, dis donc… Tu as vu comme elle est bien foutue et la patate qu’elle a ? Chapeau bas, Madame ! s’exclame Manu.— Tu l’as dit ; parce que moi, je ne suis pas bien foutue, peut-être ? lui rétorqué-je sur un ton taquin.
Maman me tend le plan du camping.
— Prenez une casquette et allez explorer les environs, nous propose-t-elle.
Jean-Mi connaît très bien les lieux ; il nous explique sur le plan où aller. Rien de bien compliqué : les chemins sont fléchés, aucune possibilité de se perdre. Manu et moi partons en exploration ; j’ai une sensation assez étrange, il y quelque chose d’inhabituel, je suis totalement démunie. Pour la première fois de ma vie je me promène en pleine nature, entièrement nue. « Oh, pardon : j’ai une casquette ! » sans téléphone, sans sac ni papiers.
Nous nous prenons par la main. Les herbes hautes nous caressent au passage, parfois des ronces griffent un peu ; la sensation étrange se transforme petit à petit en réel plaisir : le soleil qui chauffe et le vent qui caresse la peau me procurent un plaisir nouveau ; un sentiment de liberté m’envahit. Au fond de moi, j’ai le sentiment de m’être libérée de quelque chose que je n’arrive pas à définir. Est-ce le fait de se mettre nu naturellement devant tout le monde, comme si j’avais enlevé mon manteau en arrivant en classe, ou la nature ? Je ne sais pas.
Nous arrivons face à une vallée. En bas, les fameuses baignoires et le petit torrent qui les alimente ; il y a des gens autour qui bronzent, qui se baignent.
— Tu as vu, Manu ? On y va ?— Oui, on descend.
Arrivés en bas, nous sautons le torrent et échangeons des « Bonjour ! » avec les personnes qui sont là ; c’est ainsi : tout le monde se dit bonjour. Nous marchons sur les rochers chauds, pieds nus ; c’est même très chaud ! Pas grave, on va aller se baigner.
— Allez, Manu, on y va ?
En mettant les doigts de pieds dans l’eau, nous nous faisons la même réflexion : « Oups ! Elle n’est pas chaude ! »
— On plonge, Manu ?— Oui, si tu veux, mais je crois qu’on va se geler.
Je chuchote dans l’oreille de Manu :
— Tu vas me réchauffer, après…
Une voix derrière nous déclare :
— C’est vrai, elle n’est pas chaude ; mais vous êtes jeunes : à votre âge, vous avez le sang chaud.
Je me retourne et croise le regard d’une gentille mamie qui nous dévore des yeux avec un joli sourire.
— Allez, Manu, tu as entendu ce qu’a dit la dame ? À trois, on plonge, comme à l’école. À la une, à la deux, et…— … à la trois ! complète la mamie.
Plouf ! J’ai l’impression d’avoir plongé dans une baignoire remplie de glace ; c’est horrible ! J’ouvre les yeux et vois le fond : l’eau est claire, il y a même des poissons. Je vois aussi Manu. On remonte à la surface côte à côte, la tête hors de l’eau.
— Elle est glacée… Je sors !— Non. Viens, on va nager, ça nous réchauffera.
J’aime les défis. Il a raison ; je suis gelée, mais j’y vais. On nage, on descend au fond ; c’est profond : il y a au moins dix mètres. Nous sortons de l’eau. Les rochers lisses font une marche sous l’eau, ce qui permet de sortir de l’eau sans difficulté. J’ai froid, mes tétons pointent ; le kiki de Manu a disparu. Nous nous asseyons sur le rocher. Au début je grelotte, puis la chaleur de la roche et du soleil font leur effet : je me réchauffe. Manu me serre fort contre lui.
La mamie s’est rapprochée. Elle nous a regardés ; elle nous félicite pour notre courage et affirme que le froid raffermit les chairs. Si c’est vrai, je pense qu’elle a dû se baigner souvent ! Elle engage la conversation. Après nous avoir demandé si c’est la première fois qu’on vient, si nous sommes frère et sœur, nous lui répondons que non, nous sommes amoureux, et que nous sommes venus avec Jean-Mi.
— Ah, c’est un gentil garçon ; il lui faudrait une fiancée… nous confie-t-elle.
Elle nous apprend qu’elle est la grand-mère d’Anne, que tout ça lui appartient, que sa petite-fille s’en occupe comme une folle avec son mari, que ce sont de bons petits. Elle nous conseille, avec un grand sourire et un clin d’œil complice dont seules les grand-mères ont le secret :
— Il ne faut pas rester à grelotter comme ça ; il faut vous réchauffer. Vous êtes beaux comme des cœurs… Regardez le chemin juste derrière vous : il même à une petite prairie ; vous y serez tranquilles, personne ne viendra vous déranger. Allez, grimpez !
Nous suivons son conseil et arrivons à la clairière ; la mamie a raison : un bosquet va nous servir de cache-vue. Allongés dans l’herbe semblable à un tapis tellement elle est douce, couchés sur le côté, nous nous faisons face. Plongée dans son regard, j’essaie de lire ses pensées. Il me demande un baiser ; nos nez s’effleurent, nos lèvres se rencontrent, se touchent, s’embrassent, se séparent. Un souffle de vent chaud me caresse le dos. Mon regard se perd dans les nuages ; je m’envole. J’écoute le silence ; un aigle trompette, il cherche sa proie. Mon regard s’accroche à lui. Il replie ses ailes, plonge en piqué et disparaît derrière la colline ; je ne l’entends plus, je ferme les yeux.
Dans cette savoureuse quiétude, un souffle d’air chaud fait frémir ma toison d’or ; un léger frisson me parcourt. À force de lui masser le crâne, mes doigts se sont emmêlés dans les cheveux roux de Manu. Je me caresse les fesses, le dos, le ventre, les seins… Je frémis ; un courant électrique traverse tout mon corps, mon ventre me pique, me brûle. Je m’abandonne. Mes doigts suivent les courbes de ce corps viril, envoûtant : celui qui me fait vibrer quand je le touche. Je souffle sur les deux petits pics de ce torse imberbe et doux qui monte et descend doucement au rythme d’une respiration calme et détendue. Je mouille ses lèvres, les goûte ; j’ai soif, soif et faim de lui, mon ventre cri famine !
L’objet de tous mes désirs roule entre mes doigts. Il prend forme, grandit doucement. Ma langue l’inonde de ma salive, puis dans un excès de gourmandise, ma gorge l’accueille avec délectation ; elle attend avec impatience l’arrivée du nectar qui ne vient pas.
Je sens sa main me repousser, l’objet de mon désir m’échappe. Il fuit ; je suis déçue : j’ai toujours faim. L’herbe douce me chatouille à nouveau le dos. Je sens son souffle sur mes lèvres, sa langue mouillée force l’ouverture de ma bouche, nos langues se cherchent, jouent ensemble. Je l’enserre de mes bras. Une main englobe un sein, puis l’autre ; ses doigts s’amusent avec leur pointe. Quelque chose me court sur le ventre : une fourmi inspecte ma toison. Heureusement, une langue humide passe par là et la chasse ; elle lisse le doux pelage de mon mont de Vénus et termine sa course à l’entrée de ma grotte. Un orage éclate en moi, il me secoue… À ce moment, il sait qu’il vient d’allumer le feu en moi.
Assis sur mes jambes prisonnières des siennes, ses mains, ses doigts jouent avec moi de la tête au bas de mon ventre ; pas un millimètre de peau n’échappe à ses caresses. Je force mes jambes à s’écarter ; il faut qu’il vienne, il y a un incendie terrible dans mon ventre : vite il faut l’éteindre ! Mais rien n’y fait, il est plus fort que moi. Je prends mon mal en patience, essaie de calmer le feu comme je peux. Son massage est continu, lent, doux, attentionné. Enfin il me libère. Je m’ouvre. Intérieurement je crie « Viens, viens ! » Il m’a entendue : il vient, il est là, juste à l’entrée de mon écrin.
Il pénètre, doucement, un peu, puis ressort et revient encore et encore… Je vibre. Il continue, appuie sur le bouton du plaisir ; un éclair me traverse le corps. Il continue sa progression, arrive tout au fond de moi ; la foudre frappe à nouveau ! Je me cabre. Il se retire, revient, recommence doucement puis accélère son mouvement, vite, très vite. Je me tords, me cabre, j’explose ! Son flux m’envahit ; je le bloque avec mes jambes, l’entoure de mes bras ; il ne bouge plus. Il est en moi ; je le possède, il est à moi en entier.
Nos bouches se retrouvent à nouveau, s’emballent… L’incendie est éteint. Il est sur moi, il est en moi, immobile. Nous restons ainsi un long moment, sans un mot, les yeux fermés ; le temps s’arrête. L’aigle trompette à nouveau. Il fait chaud, très chaud…
Nous redescendons ; l’eau fraîche nous appelle. La grand-mère est toujours là ; elle nous fait un signe de la main accompagné d’un large sourire complice que je lui rends. Main dans la main, on plonge. L’eau est toujours aussi glaciale ! Nous nous embrassons sous l’eau, puis nous ressortons de l’autre côté.
Nous retrouvons maman et Jean-Mi ; ils nous questionnent :
— Alors, racontez-nous. C’est comment ? demande ma mère.
On raconte le bien être, le chemin, l’eau froide, la grand-mère, la clairière. On échange un regard ; elle a compris.
— Elle est bien, cette clairière ? me demande-t-elle.— Oui. Jean-Mi, tu vois où elle est ?
Il acquiesce.
— Tu devrais la montrer à maman…
« Si tu n’as pas compris le message ! » me dis-je.
— Je veux bien la voir. Jean-Mi, tu me la montres ?
Ils partent main dans la main. Pendant ce temps, Manu et moi allons nous doucher aux sanitaires. Nouvelle découverte : les gens se lavent naturellement toutes les parties du corps, sans complexe, comme à la maison, hommes ou femmes. Les petits s’arrosent copieusement, nous y compris ; ils rient, courent, tombent, se relèvent… « Même pas mal ! »
Nous avons visité le camping, rencontré Anne, lui avons dit que nous avions vu sa grand-mère. Avec un clin d’œil complice, elle nous a demandé si elle nous avait parlé de la clairière ; avons acquiescé.
Maman et Jean-Mi sont revenus longtemps après ; maman est rayonnante. « Ils sont bien, ensemble… » Je regarde Manu ; nous nous embrassons.
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