Les secondes avant qu’il ouvre me paraissent interminables. Une fois la porte ouverte, Jacques me scrute de haut en bas avant de me sourire puis de me faire la bise. Il me flatte également sur ma tenue qu’il juge encore plus sexy que ce qu’il espérait. Je suis très mal à l’aise d’être ainsi habillée devant lui et je refuse le traditionnel café pour passer directement l’aspirateur puis la serpillière. Jacques s’installe dans son fauteuil et lit son journal mais je vois bien qu’il passe plus de temps les yeux sur moi que sur son bout de papier. Après une bonne heure de dur labeur, j’ai besoin de me reposer et surtout de m’assoir car je n’en peux plus de marcher avec ses talons hauts. J’accepte donc de prendre le café proposé plus tôt. Là, nous nous mettons à discuter :« -merci d’avoir laver le sol, c’est nickel !— De rien, c’est mon travail.— Oui mais quand même, c’est du travail bien fait. Et merci d’avoir accepté de porter une tenue qui vous va à ravir !— Merci (rouge de honte bien sûr)— Je dois vous avouer Emilie que je ne pensais pas que vous accepteriez ce défi.— Je dois aussi vous avouer que je ne m’en serais pas sentie capable et je ne sais toujours pas pourquoi j’ai accepté (répondis-je avec un sourire crispé)— Parce que vous êtes une femme qui aime jouer Emilie.— Euh. Sans doute.— D’ailleurs, puis-je vous poser une question indiscrète ?— Euh. Oui— Est-ce que ce sont des bas que vous portez là ?— Non, je n’ai pas de bas dans mes placards et je dois vous avouer que même si j’en avais eu, je ne les aurais pas mis.— D’accord, ce n’est pas grave, ce collant habille très bien vos jambes. Je vais vous proposer un autre défi Emilie. Si vous souhaitez aller plus loin dans les jeux avec moi, je vous invite à venir en bas une prochaine fois.— Quel genre de jeux ?— Voyons Emilie, vous êtes une grande fille, vous avez très bien compris de quels jeux je parle. Sur cela, je dois vous laisser, chère voisine, j’ai une course à faire. » Je rentre donc chez moi toujours habillée sexy sous le regard d’un jeune voisin qui doit se demander pourquoi je suis habillée ainsi. Je ne sais pas si c’est le vouvoiement, le fait qu’il répète tout le temps mon prénom ou le timbre de sa voix mais ses mots résonnent en moi et provoque une excitation que je n’avais plus ressentie depuis bien longtemps. Au point tout simplement de sentir ma culotte se mouiller abondamment. Avant d’aller chercher les enfants à l’école puis le retour de mon mari, je décide de me changer pour mettre une tenue plus habituelle. N’y tenant plus, je profite du moment de nudité pour me caresser en pensant à ce que Jacques aurait pu me faire s’il avait insisté… Une fois redescendue de mon orgasme, je me dégoute à penser que mon vieux voisin bedonnant puisse me caresser voire plus. Comment puis-je imaginer une seule seconde céder aux avances d’un retraité qui il y a encore quelques jours me paraissait des plus désagréables. Sans oublier sa femme et mon amie qui passe un moment difficile de sa vie. Finalement, le quotidien reprend doucement le dessus. Le lendemain, nous sommes samedi. Mon mari et les enfants sont à la maison. Je passe vois Jacques une demi-heure qui parait déçu de me voir arriver en jean. Je lui annonce que je ne viendrais pas le lendemain dimanche car nous avons un repas de famille et nous nous retrouverons le lundi après-midi.Ce week-end sans trop voir Jacques me permet de réfléchir et de me rendre à l’évidence. Oui, je suis curieuse et joueuse et j’ai envie de Jacques, l’homme mature, autoritaire mais respectueux. Je ne pense qu’à lui à tout moment et ait envie de céder à la tentation. En attendant, ce ne sera pas cette semaine. Nicolas est à la maison tous les soirs et rentrent parfois à la maison en milieu d’après-midi. Il sait bien que je travaille chez Jacques mais je ne pourrais pas lui expliquer pourquoi je fais le ménage en mini-jupe à la place de mes habituels jeans. Lundi matin, je pars faire des courses au supermarché pour ma petite famille. Après une courte hésitation, j’en profite pour acheter une paire de bas autofixants noir au cas où un jour j’aurais le courage de dire oui à Jacques. L’après-midi, je vais chez lui en jean. Il me parait assez contrarié de ce signe montrant mon refus d’aller plus loin. Je travaille quand même en rangeant pas mal la maison. Je m’aperçois aussi que le frigo est vide et je lui demande de faire une liste de courses pour que j’y aille demain. Voyant qu’il n’aura pas grand-chose à manger ce soir, je l’invite à venir à la maison dîner avec mon mari et les enfants. Il en parait ravi car il se sent un peu seul. Alors que je range ma maison avant le soir, j’ai soudain une idée pour faire plaisir à mon hôte : porter ma paire de bas pour lui montrer que je ne suis pas tout à fait fermée à ses sollicitations. Je mets donc mes bas noirs avec une jupe en jean au-dessus du genou et des ballerines, tenue qui ne mettra pas la puce à l’oreille à mon mari. Jacques arrive assez tôt et se fait payer l’apéritif par mon mari pendant que je fais manger les enfants. Les deux hommes se connaissent bien et s’apprécient. Jacques jette souvent un regard vers moi et surtout mes jambes. J’imagine qu’il tente de deviner si je porte un collant ou des bas. Personnellement, je suis fortement excitée par la situation. Nous passons ensuite à table pour prendre l’entrée. A la fin, je me lève et commence à débarrasser pendant que je demande à mon mari d’aller nous chercher une bouteille de vin au garage. Jacques profite alors de son absence pour m’amener son assiette et alors que je suis penchée en avant dans le lave-vaisselle, passe sa main derrière ma cuisse pour la remonter sous sa jupe. Ce geste me surprend un peu mais je le laisse faire connaissant son intention. « C’est bien ce qui me semblait que tu portais des bas. Tu es une sacrée coquine quand même de les porter pour moi devant ton mari. Tu vas voir, on va bien s’amuser demain !». Après ces quelques mots qui m’ont donné un coup de chaud, le repas se termine normalement. Jacques profite juste de la fin de soirée pour récupérer mon numéro de téléphone au cas où il aurait besoin de m’appeler…
