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Il se découvre

Chapitre 1

Un convive entreprenant

Gay
Une belle journée ensoleillée qui débutait, le printemps incitant la nature a s’éveiller Jacques pouvait entendre dans son demi-sommeil les pépiements des oiseaux construisant leurs nids. Enfoui sous les couvertures il retardait le moment de s’extraire de cette douce chaleur qui l’entourait. La veille trouvant la température trop élevée dans la chambre il avait entrebâillé la fenêtre. Un geste égoïste qui ne tarderait pas à lui être reproché. Cette pensée venait de finir de le tirer des bras de Morphée. Elle dormait encore et le calme allait rapidement être rompu. Il l’a senti bouger dans son dos, les yeux fermés, mentalement il commença un décompte dans l’attente de la réaction qu’il sentait très proche.
— Mais tu es un grand malade ! Cette chambre est une glacière. À cause de tes conneries ont attraper la crève.

Il se dit que le mieux était pour l’instant de simuler un profond sommeil. Cela fut peine perdue, elle lui donnait des coups dans le dos. Malgré tout, cela le fit sourire, il souriait parce qu’en fait, ce matin, l’excuse était toute trouvée. Et c’était bien lui le fautif et aujourd’hui il n’avait pas eu besoin de chercher la petite bête.
— PAUL ! Je sais que tu ne dors pas, sors de ce lit et ferme cette fenêtre !

Sans répondre, il sortit du lit en frissonnant pour fermer complètement l’ouverture. Il frissonnait, il dut reconnaître que la température de la chambre n’était pas idéale. Elle l’injuriait et ne s’arrêta pas même quand il fut sorti de la pièce et avoir refermé la porte derrière lui. Maintenant, il arrivait à en sourire, il avait pourtant le sentiment que les choses empiraient. Il était déjà loin le jour où il avait été conquis par le sourire, la beauté et la douceur de la jeune femme. Malgré la différence d’âge, il l’avait épousée en pensant qu’elle le trouvait encore suffisamment jeune. Pourtant au fil des mois, puis des années, la tigresse s’était révélée. Malgré tout, il tenait bon parce qu’il en était toujours amoureux. Il se disait qu’il ne pouvait en être autrement. Relativement petite, avec sa taille de guêpe, ses petits seins bien formés et ses jolies fesses, elle le subjuguait.
Certains jours, il se disait qu’elle devait avoir un don de sorcière. « Oui, c’est certain, elle m’a fait boire un philtre magique. Sinon comment pourrais-je la supporter ? » Il souriait en sortant de la salle de bain tout en tendant l’oreille. Le calme était revenu, il soupira d’aise, il espérait maintenant que ce week-end se passerait dans de bonnes conditions. En signe de paix, il se rendit dans la cuisine pour préparer un petit-déjeuner copieux en raison de l’heure tardive de leur réveil. La température étant douce, il s’était vêtu d’un short et d’une chemisette et il sifflotait en accomplissant la tâche qu’il s’était fixée. La cuisine américaine bien équipée ayant une grande baie vitrée, tournant dos à la porte il regardait le jardin. Un petit bruit dans son dos le fit se retourner, Alice entrait dans la pièce. Il prit le parti d’oublier la précédente algarade, de lui sourire pour l’accueillir.
— Ah ! Bonjour ma chérie, installe-toi, je nous ai préparé ce que les Anglais appellent un « brunch ». Oui, je n’aime pas les anglicismes, mais il faut bien vivre avec son temps.

La grimace qu’il obtient ressemblant vaguement à un sourire, il se dit que cela valait mieux que rien. Autant ses vêtements étaient décontractés, autant les siens la mettaient en valeur.
— Alice, tu es magnifique dans cette robe, elle sied à merveille.— Oui, merci, je ne peux en dire autant de toi. Depuis que tu fais moins de vélo, tes jambes laissent à désirer. Je ne parlerais pas de ton short et ta chemise délavés qui masquent ce que tu appelles tes petits défauts.— Mais, c’est samedi, je n’ai pas de raison pour porter un costume à la maison. Pourquoi voudrais-tu que je porte une cravate ? En plus, je dois m’occuper du jardin. Bon, c’est prêt, si tu veux nous pouvons nous restaurer.

En la voyant s’installer au comptoir, il se dit que l’intermède était clos et que le reste de la journée se passerait mieux. Ce qu’il fallait bien appeler repas se déroula sans la moindre anicroche. Il avait retrouvé son sourire et se sentait détendu. Après fait les quelques petits travaux ménagers obligatoires il était sorti dans le jardin pour mettre un peu d’ordre et nettoyer certaines plates bandes. Il vaquait tranquillement à ses occupations, souriant et détendu. « Hum..., il fait bon et chaud maintenant. » Ce constat confortait son idée d’un printemps chaud.

— Hé ! Je pars faire quelques courses, n’oublie pas, nous avons du monde ce soir.

Il se contenta de faire un geste de la main en guise de réponse. Alice partait faire des courses, la belle affaire. Ce qui l’ennuyait le plus était ce repas dont il avait oublié qu’il devait avoir lieu. Et qui allait y participer ? Des connaissances certainement, mais lesquelles, il devrait donc améliorer sa tenue vestimentaire. Ce n’était pas une soirée barbecue décontractée qui s’annonçait, mais un repas plus formel. Donc à l’intérieur et un peu guidé. Il se dit qu’Alice avait peut-être organisé ça pour l’enquiquiner.

Les invités venaient d’arriver, en l’espace de quelques minutes le salon s’était rempli. Paul les connaissait tous, sauf un. Pour éviter les reproches et quelques allusions blessantes, il avait tout de même revêtu un pantalon noir à plis et une chemise blanche. Il regardait sa femme aller de l’un à l’autre en minaudant. Il la trouvait jolie et en forme et pour le moment elle ne s’occupait pas de lui. Ayant fait le tour des connaissances, Paul s’approcha du nouveau venu.
— Bonjour, je suis Paul, la mari d’Alice.— Bonjour, moi c’est Jean Pierre, un collègue de travail de votre femme.

Ils échangèrent un sourire, parlèrent des banalités obligatoires quand on ne se connaît pas et que par politesses on émet pour rester poli et faire une conversation. Paul regardait le nouveau venu en se demandant pourquoi elle l’avait invité. Ce gars au demeurant très sympathique et du genre beau gosse faisait tout de même un peu tache dans le tableau. Les autres étaient tous en couple. « Tu te poses trop de question mon vieux. »
— Comment ?— Excusez-moi Jean-Pierre, je ne voulais pas vous interrompre. J’ai ce gros défaut de temps à autre je parle tout seul.

En guise de réponse, son interlocuteur lui prit la main. Ce contact inattendu le fit frissonner et il se sentit rougir. Comme il avait déjà bu quelques verres, il mit cela sur le compte de l’alcool.
— Ah ! La maîtresse de maison nous invite à passer à table.

Volonté ou hasard, elle les avait installés à côté l’un de l’autre, il se dit que peut être pour une fois elle l’oublierait et que cette soirée serait agréable. Visiblement, les convives avaient largement profité de l’apéritif s’il en croyait le brouhaha qui régnait dans la salle à manger pourtant bien dimensionnée. Il devait tendre l’oreille pour entendre ce que son voisin lui disait. À l’autre bout de la table, il la voyait souriante, discutant avec les autres. « Enfin une soirée agréable. Pff ! j’ai chaud aux oreilles. » Son voisin de tablée ayant pris en charge les boissons, il ne s’était pas méfié, son verre était rempli dès que le niveau baissait. Paul ne savait pas depuis combien de temps cela faisait, mais il sentait la cuisse de son voisin contre la sienne.
Une sensation étrange, mais il ne ressentait pas le besoin d’écarter sa jambe. « Je dois arrêter de boire, ce vin est très fort, il me chamboule la tête. » Cette fois, il se dit qu’il ne rêvait pas et que c’était bien volontaire, un main venait de se poser sur sa cuisse.
— Non ! Il ne faut pas, je ne suis pas...— Chut, ne dis rien, laisse-toi faire, regarde, les autres rigolent entre eux, ils ne se doutent de rien.
Jean Pierre lui souriait et sa main progressait lentement vers son entrejambe. Paul, bien que surpris ne réagissait pas, il sentait des doigts le caresser puis faire glisser la fermeture éclair de son pantalon. La main habile venait de défaire la ceinture et déboutonner le haut. Déjà, les doigts s’inséraient entre l’élastique du slip et la peau. Le contact le fit frissonner, Paul regardait tout autour de lui et voyait les convives. Il avait maintenant la sensation d’être dans une zone à part. D’un côté ces gens riant entre eux, de l’autre, Jean-Pierre qui lui parlait en souriant et dont sa main lui malaxait le sexe. Au bout de quelques instants, il finit par penser que cette situation n’était pas désagréable même s’il ne se sentait pas homosexuel. C’était nouveau et il se dit que des caresses ne faisaient pas de mal. À ce moment-là, il se rendit compte que son sexe était complètement sorti et que les doigts le branlaient.
Finalement, être en érection et caressé par une main d’homme ne lui déplaisait pas.
— Tu devrais arrêter...— Mais pourquoi ferais-je çai ? Tu bandes bien.— Parce que je vais venir.— Chut ! Laisse-toi faire.

Cela avait été comme un signal, le plaisir qu’il sentait venir venait d’augmenter et en même temps la main qui s’agitait contre son ventre accélérait. Paul sentit l’éjaculation arriver et eut beaucoup de mal à ne pas manifester sa jouissance. Elle fut d’autant plus forte que les circonstances étaient plus qu’inhabituelles. Il regardait tout autour de lui et cela lui parut irréel. Jean Pierre lui souriait tout en s’essuyant la main avec sa serviette de table.
— Je ne suis pas un...— Ça, tu me l’as déjà dit, par contre tu ne peux me dire que tu n’as pas aimé. Oui, je n’ai pas vu la quantité, mais je pense qu’il y a une belle tache à tes pieds.
Il rougissait, mais il dut admettre que son voisin de table disait vrai. Il avait eu du plaisir et cela le gênait de le reconnaître. En réajustant ses vêtements, il s’aperçut que son slip et son pantalon avaient subi quelques dommages. Il lui fallait discrètement quitter la table pour réparer les dégâts. Par politesse il en informa son voisin qui toujours souriant ne le quittait pas des yeux.
— Je viens avec toi !— Mais non !— Je viens, tu m’indiqueras les toilettes.
Paul dut faire contre mauvaise fortune bon cœur. Il quitta donc la table suivi par Jean Pierre quelques secondes plus tard. À peine avait-il atteint le second étage, qu’il sentit une main bien ferme lui saisir une fesse et une autre se plaquer sur sa poitrine. Le geste lui parut autoritaire, contrairement à ce qu’il aurait pensé auparavant il ne réagit pas à cet assaut. Il frissonna en se disant qu’il était beaucoup plus tonique et musclé qu’il ne l’était lui-même.
— Mais...— Chut ! Je sais que tu aimes ça, entrons !
Paul se sentit poussé dans la chambre. Déjà, les mains commençaient à le dévêtir malgré ses protestations. Il se surprit lui-même, ses dénégations n’étaient pas aussi franches et véhémentes qu’elles auraient dû être. Rapidement, il se retrouva dans la tenue d’Adam et les mains fermes et musclées parcouraient son corps. Il était étonné par son manque de résistance.
— Hum, le moins que je puisse dire c’est que ton corps est agréable à regarder et à toucher. Tu es pratiquement sans poil et pour un homme de ton âge tu es vraiment bien foutu. Et avec de jolies fesses, ta femme a tors de se plaindre de toi.— Euh, merci, mais je ne...— Tu rabâches mon petit-vieux, mais je pense que tu es vraiment attiré par les garçons. Tu ne veux pas l’admettre, mais c’est vrai.
Tout en parlant, Jean Pierre s’activait sur lui et il sentait des doigts fureteurs sur sa rosette. Un bruit venant du couloir mit fin a cette prise de possession. Paul se sentit libéré et il n’eut que quelques secondes pour retrouver une apparence correcte.
— Ha ! Tu étais là ! Qu’est-ce qui t’a pris de disparaître ainsi ?— Je me suis taché, je suis venu me changer j’en ai le droit, non ?— J’ai croisé Jean Pierre qui sortait de la salle de bain.— Qui ? Ah oui, il voulait aller aux toilettes, je suis étonné de sa présence à l’étage.— Bon, je m’en bats l’œil, certains partent, va les saluer.
En descendant il marche il se sentait soulagé, même s’il ne voulait pas renouveler l’expérience il n’aurait pas aimé être surpris. Le ton désagréable d’Alice lui paraissait être la preuve de son ignorance. Elle lui avait paru égale à elle-même, jolie et désagréable. En arrivant auprès de leurs convives il se dit que finalement cela n’avait pas été si mal que ça.
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