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Dédale

Chapitre 4

Inceste
Chapitre indépendant des précédents.

L’homme et la femme s’en vont derrière moi et disparaissent. Derrière nous, au loin, nous pouvons apercevoir les immeubles qui tombent en morceaux depuis que l’humanité a chuté. Dans ce qu’il reste de l’école où j’ai grandi, nous sommes les derniers survivants. Les murs ont disparu, remplacés par des touffes de mauvaises herbes. Seules les tables et le tableau noir sont encore en place comme autrefois. Devant ce dernier, mon prof de math nous explique l’itinéraire que nous devons suivre pour sortir de ce cauchemar. Il nous met en garde contre tous les dangers que nous allons devoir affronter. Il nous promet que tout se passera bien et que nous allons tous nous en sortir. C’est faux. Je sais que la plupart d’entre nous mourront. Je sais que je vais mourir. Et je sais exactement comment cela va se passer.C’est ce qu’il doit arriver pour le bien de tous.
Après ce briefing, nous nous levons de nos chaises et commençons à nous mettre en route les uns derrières les autres.
— Reste près de moi, m’ordonne ma mère en me prenant la main. Je ne veux pas que tu t’éloignes.
J’accepte de mauvaise grâce et nous continuons notre marche avec le groupe. Mais la nuit tombe rapidement alors mon prof de math indique que nous devons nous réfugier dans une maison. Je reconnais l’habitation : il s’agit de celle où j’ai grandi. Ma mère m’entraîne dans sa chambre et m’allonge sur son lit. L’armoire, le miroir, la table de nuit, tout est encore en place comme autrefois, comme si la catastrophe n’avait jamais eu lieu.
— Reste près de moi, me répète-t-elle en se collant à moi.
Maman passe ses bras autour de moi et me serre. D’abord dans le dos, elle finit par me caresser rapidement les fesses. Son visage s’approche et elle dépose un baiser sur mes lèvres. Surpris, j’ai un mouvement de recul.
— Ne t’en fais pas, tente-t-elle de me rassurer. C’est tout à fait normal.
Elle m’embrasse de nouveau et ses mains commencent à me caresser l’entrejambe. Une présence pesante plane dans la pièce. Je ne sais pas où, mais je sais qu’il est là, l’homme d’ombre qui se morfond dans l’obscurité. Un murmure s’élève, tel un courant d’air :
— Comment ose-t-elle te toucher ?
Je me lève brusquement alors que ma mère tentait de glisser sa main dans mon pantalon et cours en dehors de la pièce. Elle part à ma poursuite et me suit jusqu’à la cave qui est bien plus grande qu’avant. Les murs sont recouverts d’une sorte de matière mi-organique, mi-métallique. Des dizaines de gros œufs bizarres hauts d’environ quarante centimètres recouvrent tout le sol. Une drôle de brume bleue bizarre enveloppe les œufs et semble réagir à notre contact. Ma mère, stupéfaite par cette présence inconnue, s’avance vers un des œufs qui vient de s’ouvrir par le haut. Elle se penche au-dessus pour voir ce qui se cache à l’intérieur. D’un coup, une créature lui saute dessus et s’agrippe à son visage. Huit pattes, deux sortes de boules en dessous des pattes et une longue queue qui s’enroule autour du cou de maman qui se débat et s’écrase au sol. Au bout de quelques minutes, la créature finit par la lâcher et tombe au sol comme si elle était morte. J’aide ma mère à se relever. Elle pense s’en être sortie, mais je sais que ce n’est pas le cas.
Juste le temps d’y penser et voilà qu’elle se tord de douleur, se plaint de maux de ventre, tousse et crache du sang. Son ventre explose, et il en sort une sorte d’étrange serpent rosâtre au nez arrondi et aux crocs métalliques qui s’enfuit dans un coin de la cave. L’homme d’ombre, toujours caché dans l’obscurité, a observé toute la scène.

— Ne t’en fais pas, dit-il. C’est tout à fait normal.
Je sais. C’est ce qu’il doit se passer.
Je remonte les escaliers, rejoins le reste du groupe pour la suite de notre voyage. Nous n’avons pas marché cent mètres qu’un nouveau danger apparaît : un énorme tyrannosaure nous a pris en chasse et se lance à notre poursuite. Nous courons de toutes nos forces pour sauver nos vies. Nous croisons une statue de chevalier qui s’est écroulée en direction du Nord. Je me souviens que c’est l’itinéraire qui doit être suivi pour que tout se passe comme prévu, mais le groupe, dans l’agitation, prend la direction opposée. Non ! Que font-ils ? Pas par là ! Par là, ils trouveront un chemin sûr et ils seront tous sauvés. Ce n’est pas ce qu’il doit se passer. Ils vont tout gâcher. Ce n’est pas possible ! Nous devons mourir. Je panique et arrive à remonter le temps juste au moment où nous atteignons la statue du chevalier.
— Vers le Nord, hurlé-je au groupe.
Ce coup-ci, tout se passe normalement. Il nous faut une centaine de mètres de plus pour atteindre le jardin public. Nous semblons avoir semé le dinosaure, alors nous faisons une halte pour reprendre notre souffle.
— Nous l’avons échappé belle !
Mon cœur fait un bon. C’est elle ! Mon grand amour du lycée, toujours aussi belle et désirable qu’autrefois. Malgré la situation, elle sourit comme si de rien n’était. J’ai envie de l’embrasser et de la prendre dans mes bras. Profiter une dernière fois d’elle avant qu’elle ne meure. Alors je l’emmène à l’écart, dans les bois qui jouxtent le jardin public. Elle me suit sans hésitation. Une fois à l’abri des regards, elle rit et se jette dans mes bras. Nos bouches se soudent, et un frisson me picote le dos. Derrière les arbres, caché des rayons du soleil, l’homme d’ombre guette.
— Comment ose-t-elle te toucher ? murmure-t-il.
Je repousse, les mains tremblantes, mon amour. Elle me regarde sans comprendre et sans voir les silhouettes qui s’avancent derrière elle à pas saccadés. Les bras tombants, la chair en lambeaux, une puanteur morbide : une horde de morts-vivants clopine vers elle. Elle réagit bien trop tard et n’a pas le temps de fuir avant que les zombies se jettent sur elle et la dévorent.
— Ne t’en fais pas, se réjouit l’homme d’ombre. C’est tout à fait normal.
Je sais. C’est ce qu’il doit se passer.
Je rejoins une nouvelle fois le reste du groupe. Nous nous enfonçons maintenant prudemment dans la ville. Le T-Rex rôde encore dans le coin. Notre petite communauté espère donc l’éviter mais n’y arrivera pas. L’animal doit faire des victimes. Nous décidons d’avancer par petits groupes afin d’être moins repérables. Je me retrouve avec un couple. La dame n’a pas vraiment la tenue adaptée à une course-poursuite : talons hauts, minijupe, manteau de fourrure et sur-maquillage. Je pars en éclaireur repérer si une rue est sûre. Caché derrière un muret, je ne vois rien de suspect. Je me retourne donc vers mes compagnons pour leur faire signe d’avancer mais remarque une scène étrange : l’homme vient de donner quelque chose à la femme. Il s’approche d’elle et commence à lui toucher les seins et les fesses. Le voilà maintenant qui défait sa propre ceinture. Dans l’ombre d’un bâtiment, une silhouette noire émerge. L’atmosphère devient lourde et le sol se met doucement à vibrer.
— Ce sont des bêtes. Ils ne pensent qu’à se nourrir de la chair de l’autre ! vomit l’homme d’ombre.
Bien trop occupé par leur affaire, le couple ne s’aperçoit pas du retour du tyrannosaure. Je ne fais rien pour les prévenir, me contentant de laisser faire ce qui doit se passer. L’animal pousse un lourd grognement et charge le couple. Pris par surprise, l’homme, le pantalon aux genoux, est croqué en un instant. La femme fuit dans une rue étroite, pensant y semer l’imposant dinosaure, mais ce dernier se fraye un chemin. Je m’approche discrètement pour voir de mes propres yeux ce qu’il va se passer. Malheureusement pour elle, la ruelle est sans issue. N’ayant aucune voie pour fuir, elle est dévorée par le T-Rex. Derrière moi, l’homme d’ombre approche.
— Ne t’en fais pas. C’est tout à fait normal, ricane-t-il.
Je sais. C’est ce qu’il doit se passer.
Je ne m’attarde pas plus et fuis avant de me faire repérer. Mon heure n’est pas encore venue. Le dinosaure n’est pas loin derrière moi, mais très vite je sens que le danger est écarté. Je continue à explorer la ville au hasard, passe devant la banque, un bar, un hôtel, puis atteins un lieu qui m’est bien familier : l’usine où je travaille. Je sais que la suite de mon parcours doit s’y dérouler, alors je franchis les lourdes portes.
Tout est sombre à l’intérieur, mais bien plus calme que ce dont j’ai l’habitude. Je passe à côté de tous les robots qui composent notre chaîne de production et atteins les bureaux. Un petit bruit se fait entendre. J’avance doucement. Je découvre bientôt une femme, en pleurs, agenouillée sous un bureau. Malgré l’obscurité, je connais bien ce visage puisque c’est une de mes collègues. Elle semble rassurée quand elle s’aperçoit de ma présence, sort de sa cachette et se jette dans mes bras.
— C’est toi ! Je suis heureuse de te voir… Où est le reste de ton groupe ?— Ils sont morts. Et le tien ?— Ils ont disparu eux aussi. J’étais seule. J’avais si peur, mais tu es là maintenant.
Je la serre dans mes bras pour la réconforter. Elle semble bien apprécier ce geste, tellement qu’elle finit par tenter de m’embrasser. Je me laisse faire malgré une certaine réticence. Son corps se colle au mien. Ses seins s’écrasent sur mon torse. Ses mains m’effleurent. Une présence familière, dérangeante se fait ressentir. Quelque part dans l’obscurité, il est bien à l’heure au rendez-vous.
— Comment ose-t-elle te toucher ? murmure l’homme d’ombre.
Je repousse ma collègue et lui dis qu’il serait peut-être préférable pour nous de sortir et de tenter de rejoindre les autres survivants. Je la mène donc à l’extérieur des bureaux, bien que sachant que je la conduis à sa perte. Nous avons à peine fait quelques pas qu’un cri féminin retentit derrière moi. Je me retourne et découvre un robot ressemblant à un imposant squelette métallique avec deux lumières rouges en guise d’yeux. La machine attrape ma collègue par la gorge et la soulève d’une vingtaine de centimètres sans difficulté. Ma camarade se débat, tente de résister, mais rien n’y fait : son cou ne résiste pas à la pression que les doigts du robot exercent sur lui. Un craquement se fait entendre. Le cadavre s’écroule au sol.
— Ne t’en fais pas. C’est tout à fait normal, jubile l’homme d’ombre toujours caché dans un coin d’obscurité.
Je sais. C’est ce qu’il doit se passer, et c’est bientôt mon tour.
Je me dépêche de fuir avant que la machine ne s’en prenne à moi ; heureusement, cela ne semble pas être dans ses objectifs. Je parviens donc à sortir de l’usine sans encombre. Je pénètre dans les bois à la recherche des derniers rescapés. L’obscurité y est pesante, mais elle n’arrête pas mon chemin. La présence de l’homme d’ombre se fait sentir. Il me suit à la trace. Encore une personne, et c’est mon tour. Je suis nerveux mais reste déterminé.Tout ce qui arrive doit arriver. Il ne peut en être autrement.
Un cri féminin retentit ; j’accours dans la direction. Une femme est poursuivie par une araignée de la taille d’une voiture. Je remarque un trou dans le sol. J’appelle la femme et lui fais signe de me rejoindre, ce qu’elle se dépêche de faire. À son approche, je reconnais une jeune voisine qui vient souvent frapper à ma porte pour me demander de petits services. Nous nous réfugions dans le trou et attendons patiemment que le danger s’éloigne. Notre cache est étroite, nous obligeant à se serrer l’un contre l’autre. La jeune femme tremble de terreur ; je la serre contre moi pour la rassurer. Elle finit par poser sa main sur mon torse et me murmure un merci à l’oreille. Quelque part à la surface, l’homme d’ombre rôde.
— Comment ose-t-elle te toucher ? siffle-t-il.
Après plusieurs minutes sans signe de danger, je propose à ma voisine de sortir de notre cachette. L’heure est venue pour elle. Un voile noir va se poser sur ses yeux. Nous nous relevons donc et commençons à explorer l’obscurité. Mais contre toutes prédictions, un halo lumineux se met soudain à m’éclairer, me brûlant les yeux. Malgré l’aveuglement, je parviens à distinguer deux silhouettes s’avancer vers moi en me criant l’ordre de m’agenouiller. Je ne comprends rien à ce qui se passe. Ce n’était pas censé arriver.
Ma vue redevenue opérationnelle, je découvre que les deux silhouettes sont celles d’un homme et d’une femme en uniformes de policiers. Leurs revolvers sont braqués sur moi. Que font-ils ? Que veulent-ils ? C’est impossible : ce n’était pas censé se dérouler ainsi ; ils sont en train de tout gâcher ! Je ne peux pas les laisser faire. Alors je tente de m’enfuir, mais un bruit de tonnerre me perce les oreilles et une brûlure atroce me prend dans le dos.
L’homme et la femme me prennent sous les bras et me tirent en dehors des bois. Peu de temps après, ils m’assoient devant une table d’école parmi d’autres personnes puis s’éloignent. Devant nous, mon professeur de math nous dessine sur un tableau noir l’itinéraire que nous devons suivre pour sortir de ce cauchemar. Il nous promet que tout se passera bien et que nous allons tous nous en sortir.
C’est faux. Je sais que la plupart d’entre nous mourront.Je sais que je vais mourir. Et je sais exactement comment cela va se passer.
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