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Un défi irréfléchi

Chapitre 1

Hétéro
Un défi irréfléchi !
Il m’a pénétré d’un seul coup de reins et maintenant, il me ramone à grand va-et-vient. Chaque fois que son sexe remonte en moi, il me remplit le ventre, je dois ouvrir la bouche et respirer au rythme de ses mouvements. Mon dos, mal protégé par un léger chemisier, racle les aspérités du mur, à s’écorcher.
Je l’avais bien cherché, ce grand gaillard était accoudé au comptoir de ce bistrot de quartier, avec deux copains style loubards de banlieue. Pantalon et blouson de cuir, chaînes et foulards au cou. Ils avaient chacun une chope de bière devant eux. Dehors, face au bar, leurs motos brillaient au soleil.
J’y étais entré avec une copine, prendre un café, après une journée épuisante à faire l’inventaire des archives. On y travaillait toutes les deux depuis trois jours, Chloé travaillait à l’accueil et moi, au secrétariat de notre boîte, une Start Up créée il y a quatre ans et les archives s’étaient accumulées, sans être jamais vraiment rangées ni ordonnées dans une pièce sans fenêtre mal ventilée.
A la sortie du travail, d’un commun accord, nous sommes allés toutes deux prendre un verre à ce bar où nous n’avions auparavant jamais mis les pieds. Nous nous sommes attablés près de la vitrine pour profiter du soleil, avons commandé chacune un café et entrepris de discuter sur tout ce qui restait à faire, dans ces satanées archives, on en avait notre claque de ces deux jours de travail pénible, surtout Chloé qui devait à tout bout de champ courir à l’accueil répondre aux appels téléphoniques.
Cet escogriffe, accoudé au comptoir, pérorait devant ses copains sur ses succès auprès de la gent féminine, c’était d’une voix forte qu’il racontait par le menu ses aventures d’un soir et plus particulièrement, sur sa dernière conquête. Ça m’a énervé, j’ai en horreur tous ces mecs qui se prennent pour le nombril du monde et avec ma gueule en avant, j’ai émis des doutes sérieux sur ce qu’il avançait. Je lui avais lancé sans autre forme de procès :
— Oui, c’est ça, tous les mêmes, fort en gueule et bon a c... lles, ça se vante à tout va et au lit, ça vaut pas un pet de lapin.
Ah, l’enfoiré, le ramonage, il le faisait foutrement bien, sa canne me défonçait les entrailles, me fouillait le moindre recoin de mon intimité. Mon clitoris y prenait sa part au passage.
Quand je suis allé aux toilettes, il m’avait suivi, je l’avais encore défié du regard, il s’est collé à moi, m’a coincé contre le mur et m’a palpé la poitrine, les yeux dans les yeux, j’étais dans le déni total du risque que je prenais, ce type, je ne le connaissais pas, je ne savais même pas son prénom.
Je voulais le pousser dans ses retranchements, jouer la provocation et frottais mon ventre contre le sien. Je ne suis pas prude, est-ce un défaut ? J’ai senti son sexe dur contre ma cuisse. Il me caresse le visage, passe sa main dans mes cheveux, puis dans ma nuque et m’embrasse sans attendre. Je sens une main sur mes fesses qui me les malaxe avec rudesse et le voilà qui retrousse ma jupe, m’arrache la culotte d’un coup sec et je paie content mon défi irréfléchi. D’une main, il ne me retient pas le sexe, un doigt dans le vagin, de l’autre, il défait sa ceinture et baisse le haut de son pantalon et de son slip, puis passe a l’action. Je le regarde dans les yeux, j’aime faire l’amour, mes hormones m’ont souvent fait céder à des impulsions qui - bien heureusement - ont satisfait mes besoins sexuels, et ce, sans conséquences malheureuses, là, dans l’instant, j’en faisais encore l’expérience.
Oh, l’enfoiré, en plus il est bien membré, ses amples mouvements me remplissent au plus profond, le bout de son gland vient à chaque fois titiller le col de mon utérus. Chaque coup de boutoir irradie dans mon ventre en ondes de plaisirs. Il m’a soulevée et me tient par les fesses
A ce train, il est évident que ça ne dure pas, m’accrochant à lui, les jambes relevées dans son dos, je le piégeais en moi, mes râles devaient s’entendre du bar, un dernier coup furieux, il s’épanche en moi en longues giclées qui m’emplissent, dans un cri, je jouis, une vague de plaisir me tétanise le corps, lui, il m’a mis la tête dans le cou et respire bruyamment. Épuisés l’un et l’autre, on reprend pied sur terre et dans la réalité, les rotules flageolantes, il me regarde, l’air inquiet peut être de ma réaction après coup, son impulsivité, je pourrais le lui faire regretter, une plainte pour viol, mais je le rassurai, je lui dis :
— Je l’ai bien cherché après tout, tu as réagi avec l’orgueil du mâle devant tes potes, merci pour la leçon et puis, j’ai bien aimé ta queue, c’est une belle pièce.
Je rajoute « et puis, ce qui est pris est pris, c’était un bon coup », je me dirige vers une cabine de toilette pour me rabibocher et réparer les dégâts, puis je retourne au bar.
Des regards égrillards m’accueillent, je rejoins mon partenaire, lui demande son prénom "Alphonse, et toi comment t’appelle-tu ?" "Oh ! moi, c’est Fleurette" "Fleurette, tu prends un verre ?", je commande un demi, et engage une discussion avec lui, qui sait, après un tel test, ça vaudrait le coup de tenter une relation suivie, il avait fait ses preuves, du moins, pratiquement. Je reviens ensuite vers Chloé, mon café est froid, elle me dit « eh bien, toi, tu peux te vanter d’être une sacrée allumeuse, t’en as eu pour ton grade, on t’entendait d’ici, tu finiras par avoir des ennuis à provoquer des inconnus » — Bof ! Ce n’est pas la première fois, ni la dernière sans doute, je suis comme ça, tu me connais, je suis impulsive. Un jour peut-être, il m’arrivera un sale tour. Il va me falloir trouver à me caser pour limiter les risques.
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